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Le rapport de l'ONU sur les armes chimiques en Syrie expose les mensonges de Washington

Par Patrick O'Connor le 17 décembre 2013

La publication d'un rapport des inspecteurs des Nations unies sur les armes chimiques qui pointe plusieurs attaques au gaz sarin menées par les forces soi-disant « rebelles » expose encore plus les mensonges du gouvernement Obama sur la responsabilité du gouvernement syrien pour l'attaque à l'arme chimique du 21 août à Ghouta dans la banlieue de Damas.

Washington s'était emparé de cet incident comme d'un prétexte pour une campagne de bombardement déjà prévue et pour accentuer la pression en faveur d'un changement de régime sur le président syrien Bashar el-Assad.

La publication du rapport de l'ONU jeudi dernier fait suite à la publication par le journaliste d'investigation Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, d'unarticle détaillé dans la London Review of books. Celui-ci révélait que le gouvernement Obama avait délibérément manipulé les renseignements dont il disposait pour affirmer à tort qu'il avait des preuves de la responsabilité du gouvernement syrien et de son armée dans l'attaque de Ghouta.

Hersh citait des responsables actuels et passés de l'armée américaine et des services de renseignements américains sur la falsification des informations concernant l'attaque du 21 août et sur le fait que le gouvernement Obama avait dissimulé l'existence de rapports des services de renseignements prévenant de ce que le Front Al Nusra (affilié à Al Qaïda) avait la capacité de fabriquer et d'utiliser comme arme du gaz neurotoxique sarin, le même qui a servi lors de l'attaque de Ghouta.

Le rapport de 82 pages rendu par les l'ONU sur les armes chimiques s’appuie sur des enquêtes approfondies sur les lieux de plusieurs attaques où des allégations d'usage d'armes chimiques ont été faites soit par le gouvernement syrien, soit par les gouvernements américain, britannique et français. Les inspecteurs ont analysé le sol et d'autres prélèvements dans l'environnement, examinés des prélèvements de cheveux, d'urine, de tissus biologiques et sanguins pour y trouver des traces de composés chimiques, ils se sont entretenu avec des survivants, des témoins et du personnel médical, ils ont également étudiés les obus qui auraient servi de vecteur au sarin dans chaque incident.

Ils sont arrivés à la conclusion qu'outre l'incident de Ghouta, il y a eu au moins quatre attaques « probables » au sarin. Dans trois de ces attaques, ce sont les soldats de l'armée syrienne qui ont été victimes du gaz mortel, et dans la quatrième, ce sont des civils. Aucune des attaques confirmées n'a visé les milices des combattants « rebelles ».

Deux des attaques maintenant confirmées ont eu lieu à quelques jours de celle de Ghouta. Le 24 août – trois jours après Ghouta et au moment où Obama préparait l'armée américaine pour une frappe et dénonçait le gouvernement syrien pour avoir « franchi une ligne rouge » – le gaz sarin a été déployé contre des soldats syriens à Jobar dans la banlieue de Damas. Ce que le rapport de l'ONU décrit comme « une attaque relativement petite » a été confirmé par des entretiens avec des survivants et des personnels de santé, ainsi que par des prélèvements sanguins positifs au sarin collectés par les autorités syriennes et authentifiés par les inspecteurs de l'ONU.

Sur cet incident, le rapport indique : « un groupe de soldats a reçu l'ordre de nettoyer certains bâtiments sous le contrôle des forces de l'opposition. Vers 11h00, l'intensité des tirs de l'opposition a baissé et les soldats avaient l'impression que l'autre camp se retirait. À près de 10 mètres de certains soldats, une bombe improvisée aurait éclaté avec un faible bruit, libérant un gaz qui sentait très mauvais. Un groupe de 10 soldats a été évacué dans des transports de troupes blindés vers le local médical de campagne avec des difficultés respiratoires et des symptômes étranges non spécifiés. »

Un jour après cette attaque, le 25 août, du sarin a été utilisé « à faible échelle contre des soldats » dans la ville d'Ashrafiah Sahnay au Sud, au cours d'affrontements entre des « rebelles » et des troupes qui tenaient un poste de contrôle du gouvernement. Là aussi, l'ONU appuie ses conclusions sur des entretiens et des prélèvements sanguins effectués par le gouvernement syrien.

Les inspecteurs n'avaient pas pour tâche de déterminer qui était responsable des attaques au sarin qu'ils ont confirmés, et ce rapport est donc silencieux sur cette question. Ce rapport, néanmoins, est rédigé dans les termes les plus circonspects, se contentant de donner des conclusions scientifiques.

Cela ne fait qu'en rendre le contenu encore plus fort. La seule conclusion qui peut être tirée est que les milices « rebelles » soutenues par les États-Unis et dominées par les islamistes sont responsables de plusieurs crimes de guerre sous la forme des attaques chimiques contre les soldats syriens et les civils.

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