Sommes nous ce que nous faisons ou faisons nous ce que nous sommes?

Je suis d'accord, mais tout ceci reflète des contraintes plus ou moins passagères, jusqu'à ce que le naturel puisse à nouveau s'exprimer, il n'y a pas véritablement de changement, mais adaptation ou émotion éphémère, j'avais moi aussi donné l'exemple de celui qui n'aime pas recevoir des ordres et pourtant dans le cadre du travail, se contraindra à les subir car un avantage compensera cette révulsion, ce sera l'argent, mais à faire disparaitre cet effet antagoniste et l'individu montrera à nouveau les signes de l'insoumis: les changements ne sont qu'apparents ( tout comme les lois physiques peuvent se contrariées entre elles, par exemple la pesanteur vs la poussée d'Archimède, on peut manifestement analyser la situation qui ne sera plus paradoxale ou exceptionnelle )

Je continue à penser que les changements véritables seront du fait d'un évènement majeur pour la personne, et quoique les thérapies comportementales donnent quelques résultats, bien souvent ce ne sont que les apparences qui sont sauves, tout comme on ne traite que les symptômes de la grippe et non la maladie elle-même!

Tout à fait. Les "changements de surface", ceux qui seront perçus par les "autres", seront relatifs/associés à un contexte/environnement/société. Ma propre nature est contrainte en permanence par la constitution de mon "milieu social" et des règles qu'il a établit. Les changements profonds ne viennent effectivement que d’événements majeurs.

La différence est que si la contrainte de "l'environnement" dure très longtemps, il y aura souvent altération progressive (plus ou moins apparente) de la "nature initiale". C'est à dire que l'individu va progressivement "oublier" comment se comporter en accord avec sa nature profonde. Elle est toujours là, mais pour émerger il faudra déployer beaucoup plus d’énergie que ce qui est nécessaire pour stimuler le comportement qui a été "installé".

Très bien! :)

Merci pour cette réponse.