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En dix ans, la géographie du commerce international a été bouleversée


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En dix ans, la géographie du commerce international a été bouleversée

Les flux commerciaux progressent nettement plus vite que le PIB mondial, selon une étude d’Euler Hermes. Les échanges d’ici à 2015 seront notamment dynamisés par la chimie et l’automobile.

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Les courants commerciaux se concentrent à présent dans les zones en expansion, Asie-Pacifique en tête. - AFP

Les voies commerciales, telles que le monde les a connues au fil des siècles, ont certes disparu. Après deux mille ans d’existence, la route de la soie a perdu progressivement de sa suprématie à partir du XVe siècle, vaincue par le commerce maritime. Les antiques routes de l’or, du coton ou encore du sel sont devenues ­celles des tablettes, des boîtes de vitesses ou des engrais.

Les flux ont changé en se régionalisant. Aujourd’hui, le commerce intrazone est en plein essor, notamment en Europe de l’Est, en Afrique ou au Moyen-Orient, où les taux de progression entre 2000 et 2012 dépassent allègrement les 400 %, selon une étude réalisée par l’assureur-crédit Euler Hermes. Plus ­concentrées, les routes du commerce sont aujourd’hui plus larges.

Après avoir été l’apanage des pays développés, les courants commerciaux se concentrent à présent dans les zones en expansion, Asie-Pacifique en tête. Cette zone représentait, fin 2011, près de 32 % du commerce mondial contre 25 % en 2001, alors que l’Amérique connaît une évolution inverse. En dix ans, elle est passée de 26 % à 20 % et l’Europe de 43 % à 40 %. « Les pays qui profitent de la vigueur de la demande mondiale sont ceux qui disposent des infrastructures suffisantes, qui créent des conditions favorables à l’exportation », souligne l’assureur-crédit. Et la marge de progression n’est visiblement pas épuisée.

Demande diversifiée dans les pays émergents

Après avoir longtemps fait cavalier seul en Asie, la Chine, dont les importations devraient en moyenne augmenter de + 10,5 % par an d’ici à 2015, doit tenir compte à présent du Vietnam (+ 8,8 %), mais aussi de l’Indonésie ou de l’Inde (+ 8,6 % chacun). L’Afrique relève la tête grâce à l’Angola (+ 7,3 %) et au Nigeria (+ 6,6 %), qui deviennent des débouchés à part entière pour les exportateurs. Ils devancent la Turquie, la Russie ou encore l’Argentine et la Colombie.

Lire la suite et infographie (Les Echos).

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