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Les banques centrales prises au piège de l'argent (trop) facile


Invité David Web

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Les banques centrales prises au piège de l'argent (trop) facile

Les grandes banques centrales des pays de l'OCDE ont mené des politiques d'assouplissement, notamment en baissant à des niveaux bas les taux directeurs, pour parer aux effets négatifs de la crise sur l'économie réelle. Mais ces politiques ne sont pas sans risques...

Depuis 2008, les banques centrales des grands pays occidentaux ont entamé des politiques monétaires très accommodantes alliant une baisse rapide des taux et des mesures appelées « non conventionnelles » comme le rachat massif de titres d'Etat, de titres hypothécaires ou des soutiens plus ou moins directs à la distribution de prêts. Or, ces mesures commencent à inquiéter.

Outre-Atlantique, il existe un débat au sein du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale pour déterminer s'il faut ou non poursuivre la politique de rachats massifs de titres d'Etat et hypothécaires (Quantitative Easing ou QE3). En zone euro, le président de la Bundesbank, Jens Weidmann, ne cesse de s'alarmer des taux bas et de la possibilité de rachats d'actifs risqués par l'Eurosystème. Même au Japon, un rapport d'expert, publié par Reuters ce week-end, a mis en garde contre les conséquences des rachats de dette publique par la Banque du Japon sur l'économie de l'Archipel. Bref, un peu partout, on s'interroge sur les risques de l'argent facile et sur l'opportunité et les moyens de sortir aujourd'hui de cette politique.

1er risque : une nouvelle bulle sur les marchés comme avant 2007

Ce n'est pas un hasard si ce débat émerge aujourd'hui. Les marchés semblent frappés en effet d'une fièvre acheteuse d'actifs risqués. Les indices actions s'envolent et atteignent des plus hauts historiques. Les taux longs souverains des pays mal notés reculent, l'emprunt à 10 ans grec est retombé sous les 8 %. Mais tout ceci semble déconnecté du réel : les prévisions de résultats des entreprises américaines sont à la baisse et rien ne permet de déclarer que la Grèce ou les autres pays périphériques en crise puissent retrouver le chemin de la croissance rapidement.

Lire la suite (La Tribune).

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Membre, 66ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
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http://www.causes-cr...m/1929-2008.htm

cause de la crise de 1929

Norman se rendait maintenant compte que le mécontentement populaire ne lui permettrait plus de conserver le support de Churchill. Alors Norman opta pour un plan B. Plutôt que de maintenir le taux d'intérêt à un niveau élevé en Angleterre, il serait préférable de demander à son homologue américain d'abaisser son taux d'intérêt afin que le capital reprenne le chemin de Londres. Si Benjamin Strong, qui dirigeait la Federal Reserve aux Etats-Unis, adoptait une politique agressive axée sur le crédit facile, nul doute aussi que les exportations anglaises en profiteraient d'une façon ou d'une autre. De forts liens d'amitié unissaient les deux hommes. Avant la création de la Fed, une telle collusion aurait été impossible mais les Etats-Unis ne possédaient plus un système bancaire décentralisé. Apres une visite de Norman aux Etats-Unis a la fin de juillet 1927, la Federal Reserve mena des opérations sur le marché pour augmenter le crédit et le taux d'intérêt fut abaissé en août. De juin a août la Fed injecta plus de 500 millions de dollars et ce n'était qu'un début; en 18 mois le débit des banques vers les comptes de particuliers passa de 53,6 à 82 milliards de dollars [The Hoover Administration, William Starr Myers, p.11]

Bulle spéculative à Wall Street

Mais la politique de crédit facile utilisée par Benjamin Strong ne donna pas les résultats escomptés. Bientôt une grande partie du crédit généré aboutit à Wall Street et les courtiers utilisèrent largement l'effet de levier d'un système d'appel sur marge;la bourse explosa. L'indice Dow Jones doubla pratiquement en deux ans. Le système était fort simple et reposait sur le principe d'une chaîne pyramidale.

L'histoire se repete t elle?N'a t on rien appris?

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Invité David Web
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Bah tout le problème est là en fait, l'histoire nous apprend qu'il ne faut pas jouer aux dés, mais les banques aiment jouer aux dés... Y'a un autre article intéressant où la BCE se pose la question de savoir comment aider les entreprises directement au lieu de passer par le financement des banques qui dès qu'on leur donne du "fric" s'empressent de le redéposer à la BCE... C'est ce qui se s'est passé avec les 1 000 milliards d'euros...

Quand les acteurs ne jouent plus leur rôles, il serait bon de les virer...

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