la monogamie

Je pense forcément à Épictète qui nous conseillait "quand quelqu'un boit beaucoup, ne dit pas il boit trop mais il boit beaucoup".

Je pense qu'il en va de même avec la sexualité; tant que celle ci ne devient pas une obsession alors elle reste un besoin aussi naturel que de manger ou d'aller aux toilettes. Il y a une chose que j'aime bien au Japon c'est que la sexualité est moins sacralisé, qu'elle est effectivement plus proche du besoin. Et il y a un nuance magnifique qui fait que la vulgarité ne se trouve pas dans l'objet mais dans le regard. C'est à dire que si je vois une jeune femme en jupe très courte (assez courant au Japon avec des filles à collant... avec une démarche un peu godiche parfois soit dit en passant) la vulgarité sera dans mon regard coquin ou inquisiteur, pas dans sa tenue.

Nous nous cherchons, nous sommes dans une période de flottement et nous avons besoin/envie d'expérimenter les choses, y compris au niveau sexuel. Il y a une période comme ça en musique aussi parait il: on va d'abord chercher, chercher et encore chercher en jouant de tas de notes... puis on finit, comme Miles, par jouer les plus belles. Mais c'est un apprentissage, je vais avoir besoin d'expérimenter des tas de styles différents, de maitriser toutes les techniques pour enfin renoncer à tout ce que j'ai appris pour véritablement jouer.