la maladie psychique

Je comprends aujourd'hui pourquoi je suis seul et pourquoi les hommes me quitte tous.Il faut savoir que nous sommes victime de nous même et que nous payons très cher cette maladie. Je voit un psychiatre mais la maladie empèche le bon sens!!!! Impossible de se poser et de ce dire " voyons je ne ferait pas de crise!!!". Je suis resté diax ans avec un mec qui m'a soutenu dans les pires moments. Il en à vu de toutes les couleurs ( assiette qui volent, attaque à la hache, ect) ... Aujourd'hui c'est trop tard,il est mort et je comprends enfin mes erreurs. J'aimerais tellement que les gens comprennent que nous sommes des malades et des victimes et pas des monstres à rejetter!!!

Est ce qu'il y a un rapport de cause à effet entre sa mort et l'attaque à la hache?

Ahrhhhhhhhhhhhhhhhh, ça c'est du bon!!!!

Mais non ouf, pas de raport, nous nous sommes quitté sur un malentendu et il avait une insuffisance rhénale.J'ai apris qu'il s'était pendu il y à trois ans, je pense à cause de sa maladie.

Est ce qu'il y a un rapport de cause à effet entre sa mort et l'attaque à la hache?

mékilécon :smile2:

Les gens pour la plupart savent que c'est une maladie, à un moment donné on se rend bien compte qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Vivre avec une personne maniaco-dépressive c'est épuisant. Cette angoisse permanente que ça génère qui ne va qu'en augmentant, c'est insoutenable. Petit à petit on est vidé, complètement vidé.

C'est clair car il faut vraiment en vouloir pour rester avec un/ une bipolaire... Après il faut tenter de diviser par mille tout ce qu'on peut dire ou faire dans les périodes de crise!

Ce n'est pas non plus à l'autre de permettre au bipolaire de vivre sereinement sa maladie. Il fait des efforts parce qu'il a des sentiments malgré ce handicape et qu'il croit en une guérison peut être aussi... Mais c'est surtout au bipolaire de se prendre en main, non pour les autres, mais d'abord pour lui même.

Doublée, j'allais dire la même chose.

Merci. Pour tout ceux qui voie en nous des monstres, n''oubliez pas que vos enfants aussi peuvent être bipolaire...

Voilà, c'est une bonne démonstration de paranoïa qui s'effectue à travers une "ré-interprétation" de qui a été dit. C'est assez symptomatique de la bipolarité: on entend pas ce qui est dit mais ce que notre maladie nous souffle à l'oreille.

Le premier piège est de tomber dans une espèce d'excuse pour tenter de stopper le conflit "mais non je n'ai pas dit que tu étais monstrueux, je suis désolé que tu ais pu le comprendre comme ça, je me suis sans doute mal exprimé" parce qu'on fait le jeu de la bipolarité. On entre dans ce mécanisme en laissant la personne bipolaire dicter le mécanisme des relations.

Je pourrais aussi fuir en voyant qu'une simple conversation peut prendre des proportions incontrôlables mais comme je n'ai aucun lien avec notre nouvelle amie kimen, je ne suis absolument pas touché par sa réplique qui la place en victime. Si nous étions en relation amoureuse le choc aurait été absolument terrible.

Ici, il ne reste plus qu'à confirmer qu'elle est effectivement une victime mais que le tortionnaire n'est pas en dehors d'elle. Elle se fait du mal elle même, c'est en cela que c'est une maladie.

La prise de conscience qu'on est bipolaire, qu'on est malade, est une chose. Et comme elle ne disait elle même, ce n'est pas parce qu'on a conscience de la chose qu'on peut s'en affranchir aussi facilement. Certes, c'est un long travail à faire sur soi. Et certes c'est un travail difficile quand on a un(e) bipolaire sous son toit.

Ne pas entrer dans le "délire" est donc la première chose à faire pour ceux qui sont de l'extérieur. Ne pas être vexé ou s'épuiser inutilement dans un conflit qui va nourrir la maladie. Permettre au "souffrant" de reprendre ses esprits et de réaliser que ses proches sont là pour l'aider...