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Comprendre l'accord sur la supervision bancaire


Invité David Web

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Comprendre l'accord sur la supervision bancaire

Quelles sont les banques que la BCE surveillera ? Tous les pays de l'UE sont-ils concernés ? Quand s'appliquera le nouveau dispositif ? Retour sur les principaux points de l'accord trouvé jeudi aux premières heures de la journée.

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La BCE sera doté d'un nouveau Conseil de supervision. Crédits photo : © Yves Herman / Reuters/REUTERS

Les 27 Etats de l'Union européenne sont parvenus dans la nuit de mercredi à jeudi à un accord unanime sur la supervision unique des banques européennes, première étape de l'union bancaire souhaitée par les dirigeants européens pour tenter d'empêcher de nouvelles crises.

• Toutes les banques seront-elles supervisées au niveau européen?

La supervision directe des établissements par la Banque centrale européenne (BCE) interviendra pour les banques qui présentent plus de 30 milliards d'euros d'actifs ou qui pèsent plus de 20% du PIB du pays d'origine (sauf si leurs actifs sont inférieurs à 5 milliards d'euros) ou encore qui bénéficient d'un programme d'aide européen. Sauf «circonstances particulières», la BCE supervisera dans tous les cas les trois principaux établissements de chaque État participant au mécanisme. Au total, le ministre français des Finances, Pierre Moscovici, a estimé le nombre de banques supervisées directement par la BCE entre 150 et 200.

Les établissements que ne rentrent pas dans ces catégories resteront surveillés par leur superviseur national. La BCE pourra cependant reprendre la main sur eux au cas par cas si elle le juge nécessaire, émettre des recommandations et imposer des sanctions financières pour non respect des normes prudentielles. Cette règle traduit le compromis trouvé entre Berlin, qui ne voulait pas que ses petites banques régionales et ses caisses d'épargne tombent sous la supervision directe de la BCE, et Paris qui insistait pour que l'institution de Francfort ait un droit de regard sur toutes les banques, sans exception.

Lire la suite (Le Figaro).

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 739 messages
Forumeur confit,
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La logique d'une monnaie commune impose pour les pays qui l'utilise, tendre à terme, vers une harmonisation économique encore plus poussée.

Harmonisation économique ne peut, non seulement se satisfaire de règles communes, mais s’accompagne également d’un droit de regard et de sanction respectif sur les institutions.

Ce droit de regard bancaire, ayant pour contrepartie un soutien provenant de la banque centrale européenne en cas de crise bancaire.

D’ailleurs, les pays, qui sont hors de la zone euro en Europe, se sont empressés d’exiger un droit de regard, c’est parce qu’ils ont très vite compris la nature de ce droit.

A contrario, une banque qui n'accepterait pas ces contrôles et qui ferait faillite n'aurait pas là couverture de la BCE et ce sont leurs actionnaires seules qui essuieraient la totalité des pertes.

En fin de compte, la crise impose des mesures qui nous semblent évidentes maintenant, ce n’est pas plus mal.

Alors que précédemment, la moindre faillite de banque quelconque au sein de L'Europe avait pour protection systématique l'assurance du contribuable pour essuyer les pertes, en faveur de l'actionnaire sensé profiter de ses gains

Ce qui n’était pas tout à fait normal comme situation, celle de privatiser les gains et de nationaliser les pertes. Vous en conviendrez.

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Membre, 66ans Posté(e)
caprepublic Membre 421 messages
Baby Forumeur‚ 66ans‚
Posté(e)

Les établissements que ne rentrent pas dans ces catégories resteront surveillés par leur superviseur national. La BCE pourra cependant reprendre la main sur eux au cas par cas si elle le juge nécessaire, émettre des recommandations et imposer des sanctions financières pour non respect des normes prudentielles. Cette règle traduit le compromis trouvé entre Berlin, qui ne voulait pas que ses petites banques régionales et ses caisses d'épargne tombent sous la supervision directe de la BCE, et Paris qui insistait pour que l'institution de Francfort ait un droit de regard sur toutes les banques, sans exception.

Lire la suite (Le Figaro).

Il est très bizarre que l'Allemagne,1ere économie européenne, ait insisté pour que ses petites banques et leurs caisses d'épargne échappent au contrôle du respect des règles prudentielles.Qui a une explication?Y aurait il quelque chose à cacher?

Protection conservée

Très concrètement, ceci signifie que l’essentiel de ces deux secteurs, soit pas moins de 2000 milliards d’euros de somme totale de bilan va échapper au contrôle direct de la BCE. Ceci était en réalité essentiel pour l’Allemagne car les caisses d’épargne sont souvent détenues par des communes et les enjeux politiques y sont souvent lourds. Par ailleurs, ces deux secteurs, qui représentent pas moins des deux tiers du marché de la banque de détail outre-Rhin ont une tradition de soutien mutuel: une caisse d’épargne à problème bénéficie de l’aide des autres, en évitant de placer les problèmes sur la place publique. Souvent, ceci pourrait en effet gêner les hommes politiques au niveau local. Cette protection va demeurer. Pour l’essentiel.

A contrario, une banque qui n'accepterait pas ces contrôles et qui ferait faillite n'aurait pas là couverture de la BCE et ce sont leurs actionnaires seules qui essuieraient la totalité des pertes.

En fin de compte, la crise impose des mesures qui nous semblent évidentes maintenant, ce n’est pas plus mal.

Alors que précédemment, la moindre faillite de banque quelconque au sein de L'Europe avait pour protection systématique l'assurance du contribuable pour essuyer les pertes, en faveur de l'actionnaire sensé profiter de ses gains

.

J'espère que ces contrôles sont là pour empêcher les faillites et non pour juste profiter de la couverture en cas de défaut.

Précédemment les Islandais ont refusé la protection du contribuable à des banques en défaut qui avaient attirées les dépôts des européens par des taux de rémunération alléchants.Les banques ont été mises en faillite et les déposants seront remboursés par la vente des actifs ,les actionnaires ont tout perdu

http://fr.myeurop.in...-l-islande-4907

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