Il paraît...

Paraît que nous sommes tous fous. Paraît aussi que ça dépend de la personne. Il paraît trop de choses. Probable qu'à trop savoir, on ne sait plus rien.

Quoi qu'un type prétendant tout savoir, c'est un prétentieux, du genre pas supportable. Un con, en quelque sorte, qu'il vaut mieux éviter. Comme dirait l'autre, il n'y a que la modestie de l'ignorance raisonnée qui ait du sens. Autrement dit, le reste est pitoyable. Pas sûr, cependant, que ce soit la réalité. L'erreur, c'est de penser qu'il faut atteindre l'exhaustivité des trucs pour être le plus savant des hommes. Pas étonnant que le modèle soit celui du ramasseur d'or. Plus t'en as, plus t'en as, donc plus tu es. Forcément, on imagine la même situation pour la connaissance : la quantité fait la valeur. D'où l'adulation du scientifique et du riche. Notre raisonnement semble préférer le quantitatif. La philosophie n'est pas si différente que cela en cherchant un maximum de vérité. Cela n'a pas vœu d'être un reproche : je crois que tout en nous nous y pousse. Le désir en est un exemple. Un très bon, d'ailleurs, puisqu'il est aussi superflu que la plupart de nos quêtes dans la vie. Normal, me dirait-on, ces quêtes étant le résultat d'un désir personnel. Peut-être, que je vous dirais. Moi, je n'en sais rien. Je ne me connais pas. Et, au fond, je m'en fous.

D'où mes difficultés et mes rejets. Non pas que je sois dans le vrai, fondamentalement, mais je le suis, à ma façon. Je doute progressivement de la réelle "existence" de la vérité, unique et universelle. Oh, je ne parle pas de relativisme. Il n'y a pas plus faux qu'une personne estimant avoir raison, et avec raison. Que ce soit par la science, la religion, ou du fait d'une réflexion, disons, personnelle, comme je pourrais penser le faire ici. Bref, j'alimente le paradoxe qui devrait m'habiter. A croire que les paradoxes sont un souci. En réalité, cela s'observe dès lors qu'il y a un mélange entre les idées d'une personne et la personne en elle-même. Nous ne sommes pas nos idées, et nous ne les incarnons pas non plus. Bien sûr, il peut y avoir association. Cela se fait pour les grands hommes. Pour les autres aussi, même si en général, on s'en contrefout.

Autrement dit, affirmer une chose et faire le contraire ne me donne pas l'étiquette du type qui ne sait pas ce qu'il souhaite, ou qui n'assume pas ce qu'il dit ou pense. Cette impuissance s'expliquerait aisément par le fait que les idées ne peuvent agir, n'existant pas. D'ailleurs, il faut avoir sacrément fumé pour concevoir un seul instant qu'une idée, aussi idiote soit-elle, existe, c'est-à-dire non seulement se trouve en un endroit x ou y, mais se balade ici et là. Je caricature, évidemment. C'est histoire de dire. Mes idées ont du mal à sortir, vous savez. Ca expliquerait tout : ce texte inutile, ma tendance à virer les évidences, et la non consistance de mon argumentaire déficient. On ne se refait pas, il paraît.

Bon, pour ne pas abuser de la patience du n'importe qui qui aurait le courage de lire ceci, je conclurai simplement sur l'idée, c'est-à-dire l'illusion de "mon" idée, c'est-à-dire l'illusion de l'idée que je crois avoir construite alors même que j'ignore si je suis ce que je pense être, que la vérité est une absurdité en soi, et que la réalité n'est pas une certitude par elle-même. Nous vivons, ou sommes persuadés, voir convaincus, de vivre, dans un monde qui évolue avec et malgré nous, et le sentiment d'y appartenir apporte la croyance inébranlable d'être à la fois légitime en notre place, pour ne pas parler de nécessaire, et bien en place. N'entendez pas là le fait d'être heureux ou autre connerie de ce style-là, parce qu'en ces folies-là, je ne crois pas. Mais, il paraît que je suis fou. Il paraît, n'est-ce pas?

Tout est tentative d'adapter un être aux conventions et aux "normes" (que ce soit pour faire corps , s'intégrer ou au contraire s'en détacher et devenir "original") , alors oui, il parait seulement... On est tous fous...

Paraît que nous sommes tous fous. Paraît aussi que ça dépend de la personne. Il paraît trop de choses. Probable qu'à trop savoir, on ne sait plus rien.

Quoi qu'un type prétendant tout savoir, c'est un prétentieux, du genre pas supportable. Un con, en quelque sorte, qu'il vaut mieux éviter. Comme dirait l'autre, il n'y a que la modestie de l'ignorance raisonnée qui ait du sens. Autrement dit, le reste est pitoyable. Pas sûr, cependant, que ce soit la réalité. L'erreur, c'est de penser qu'il faut atteindre l'exhaustivité des trucs pour être le plus savant des hommes. Pas étonnant que le modèle soit celui du ramasseur d'or. Plus t'en as, plus t'en as, donc plus tu es. Forcément, on imagine la même situation pour la connaissance : la quantité fait la valeur. D'où l'adulation du scientifique et du riche. Notre raisonnement semble préférer le quantitatif. La philosophie n'est pas si différente que cela en cherchant un maximum de vérité. Cela n'a pas vœu d'être un reproche : je crois que tout en nous nous y pousse. Le désir en est un exemple. Un très bon, d'ailleurs, puisqu'il est aussi superflu que la plupart de nos quêtes dans la vie. Normal, me dirait-on, ces quêtes étant le résultat d'un désir personnel. Peut-être, que je vous dirais. Moi, je n'en sais rien. Je ne me connais pas. Et, au fond, je m'en fous.

D'où mes difficultés et mes rejets. Non pas que je sois dans le vrai, fondamentalement, mais je le suis, à ma façon. Je doute progressivement de la réelle "existence" de la vérité, unique et universelle. Oh, je ne parle pas de relativisme. Il n'y a pas plus faux qu'une personne estimant avoir raison, et avec raison. Que ce soit par la science, la religion, ou du fait d'une réflexion, disons, personnelle, comme je pourrais penser le faire ici. Bref, j'alimente le paradoxe qui devrait m'habiter. A croire que les paradoxes sont un souci. En réalité, cela s'observe dès lors qu'il y a un mélange entre les idées d'une personne et la personne en elle-même. Nous ne sommes pas nos idées, et nous ne les incarnons pas non plus. Bien sûr, il peut y avoir association. Cela se fait pour les grands hommes. Pour les autres aussi, même si en général, on s'en contrefout.

Autrement dit, affirmer une chose et faire le contraire ne me donne pas l'étiquette du type qui ne sait pas ce qu'il souhaite, ou qui n'assume pas ce qu'il dit ou pense. Cette impuissance s'expliquerait aisément par le fait que les idées ne peuvent agir, n'existant pas. D'ailleurs, il faut avoir sacrément fumé pour concevoir un seul instant qu'une idée, aussi idiote soit-elle, existe, c'est-à-dire non seulement se trouve en un endroit x ou y, mais se balade ici et là. Je caricature, évidemment. C'est histoire de dire. Mes idées ont du mal à sortir, vous savez. Ca expliquerait tout : ce texte inutile, ma tendance à virer les évidences, et la non consistance de mon argumentaire déficient. On ne se refait pas, il paraît.

Bon, pour ne pas abuser de la patience du n'importe qui qui aurait le courage de lire ceci, je conclurai simplement sur l'idée, c'est-à-dire l'illusion de "mon" idée, c'est-à-dire l'illusion de l'idée que je crois avoir construite alors même que j'ignore si je suis ce que je pense être, que la vérité est une absurdité en soi, et que la réalité n'est pas une certitude par elle-même. Nous vivons, ou sommes persuadés, voir convaincus, de vivre, dans un monde qui évolue avec et malgré nous, et le sentiment d'y appartenir apporte la croyance inébranlable d'être à la fois légitime en notre place, pour ne pas parler de nécessaire, et bien en place. N'entendez pas là le fait d'être heureux ou autre connerie de ce style-là, parce qu'en ces folies-là, je ne crois pas. Mais, il paraît que je suis fou. Il paraît, n'est-ce pas?

bonjour

c'est vrai , nous ne seriont que l'ombre de celui que l'on croit ètre .une vie ne suffit pas pour nous chercher et , seul l'éternité nous permettrait peut-ètre de le découvrire et ètre déçu de çe que nous découvriont .

en réalité ,nous vivont dans un monde qui n'à de réalité que celle perçue par nos sens .

nos perceptions sont limitées alors que l'apparençe des choses est illimitée .

peut-ètre que les fou sont les véritables sages puisqu'ils ne vivent que pour vivre sans chercher à comprendre pourquoi .

bonne soirée

Fou = Folie, si j 'ne m'abuse ?

Bonsoir

Pour ma part, je vais jusqu'au bout des choses, je suis testarde ! meme si ce que je vais entreprendre comprends des risques, ben sait pas grave, je fonce, et je me casse la gueule, ben tant pis !

C'est une forme de folie, la folie de prendre des risques, et le faite aussi que j'aime un peu le danger, l'aventure, c'est suspens ! et prendre des risques aussi ! Donc , oui ! je suis folle aussi ! :smile2:

Alors nous le somme tous ! pas plus simple !

Jamais dans toute mon existence, j'ai pu croiser une personne dite normal !

Et vous ?

bonjour

il faudrait savoir çe qu'est la normalité et la comprendre . je la cherche toujours à croire qu'elle n'existe pas ?

ou bien est-elle une illusion qui change de sens et d'apparençe suivant les critères des uns et des autres ?

est-çe normal ? la folie douçe est la soeur de l'originalité mais sont-elles ennemies de la normalité ?

la normalité à cour içi mais pas ailleurs car il ni à pas de référençe absolue et transcendente .

un lion est un fauve , un thon est un poisson ,un ètre humain est un ...mamifère .

c'est cela la normalité peut-ètre ?

bonne soirée

Tout est tentative d'adapter un être aux conventions et aux "normes" (que ce soit pour faire corps , s'intégrer ou au contraire s'en détacher et devenir "original") , alors oui, il parait seulement... On est tous fous...

Nous sommes d'accords. Du coup, il n'y aurait pas vraiment d'originalité, non?

bonjour

c'est vrai , nous ne seriont que l'ombre de celui que l'on croit ètre .une vie ne suffit pas pour nous chercher et , seul l'éternité nous permettrait peut-ètre de le découvrire et ètre déçu de çe que nous découvriont .

en réalité ,nous vivont dans un monde qui n'à de réalité que celle perçue par nos sens .

nos perceptions sont limitées alors que l'apparençe des choses est illimitée .

peut-ètre que les fou sont les véritables sages puisqu'ils ne vivent que pour vivre sans chercher à comprendre pourquoi .

bonne soirée

Bonsoir,

Et, effectivement, dis plus simplement, ça pourrait être un peu ça.

Effectivement, on pourrait voir les fous ainsi. Mais, comme quelqu'un le dit par la suite, il me semble, je n'ai pas encore tout à fait lu, il reste à savoir ce qu'est un fou, et ce qu'est la folie, véritablement. Si elle une, ou non. Et ça, je ne le sais pas. Enfin, j'en ai une idée. Ce n'est juste pas la mienne.

Fou = Folie, si j 'ne m'abuse ?

Bonsoir

Pour ma part, je vais jusqu'au bout des choses, je suis testarde ! meme si ce que je vais entreprendre comprends des risques, ben sait pas grave, je fonce, et je me casse la gueule, ben tant pis !

C'est une forme de folie, la folie de prendre des risques, et le faite aussi que j'aime un peu le danger, l'aventure, c'est suspens ! et prendre des risques aussi ! Donc , oui ! je suis folle aussi ! :smile2:

Alors nous le somme tous ! pas plus simple !

Jamais dans toute mon existence, j'ai pu croiser une personne dite normal !

Et vous ?

La folie peut être liée au fou, mais on l'emploie parfois d'une toute autre façon. Donc, tout dépend si c'est une façon de parler, ou non.

A vrai dire, le concept de "normalité" est effectivement idiot. Il dit trop et trop peu.

Mais, si je saisis bien, votre folie serait d'aller contre votre intérêt physique primaire (dit maladroitement, hein, je n'ai pas de mot qui me vient), bref, vous mettre en danger dans l'idée ou dans le fait. Le besoin de l'adrénaline, du mouvement, en quelque sorte. Dans ce cas-là, c'est généralement une façon de parler, oui! Ce qui n'est pas forcément un mal.

L'essentiel est d'être à son image. Je crois.

La normalité comme un ensemble vaste? Pourquoi pas. C'est un peu le cas, il me semble, puisqu'on oppose la normalité à l'original, ou autrement dit, au conformiste face à l’anticonformiste. C'est une idée. Le seul souci étant ici que la normalité pourrait tout aussi bien désigner l'un comme l'autre, selon qu'on soit d'un côté, ou de l'autre. Dans le second cas, ça paraît souvent plus étrange, mais c'est juste histoire de raisonner, là.

Finalement, la philosophie a appris au monde une chose essentielle : définir les choses avant de les disséquer. Et, nous manquons cruellement de définitions. La normalité en est exemple, quelque part.

Merci à tous d'être passé lire, et bonne soirée :)