Words

J'aimerais l'exprimer, le comprendre. Mais, je manque de mots. Peut-être aussi de foi. Pourtant, je connais les mots dont j'ai besoin. Je sais quelle idée je veux faire passer, et je sais comment il faut la faire passer. Et, malgré ça, je n'y arrive pas, comme si un blocage se faisait en moi, empêchant toute parole de s'échapper. J'ai toujours trouvé cette libération curieuse, celle qui nous fait partager nos peines avec quelqu'un. Il semblerait que cela est ainsi.

Il est dit que ceux ne sachant pas parler écrivent. Je crois qu'il y a une part de vérité, ici. A titre personnelle, en tous les cas. Quoi que les mots, oui, viennent parfois à manquer. On ne sait comment le dire. Rien ne correspond assez. Nous sommes bien seuls face à nos propres maux. Cela n'empêche pas un ami de nous apprendre à les accepter. Nous avons tant à trouver chez les autres. J'ai eu tort.

Pourquoi est-ce ainsi? Pourquoi n'as-tu jamais compris? Pourquoi ces erreurs stupides? Pourquoi?

Je me demande si je parviendrais un jour à me libérer, si cet état me quittera, avant que je ne sois en âge de le quitter. Je me demande aussi comment il est possible de voguer à ce point entre un monde et un autre. Me suis-je donc trop égaré en un ailleurs qui n'est ni tout à fait mien, ni tout à fait? Nous finirons par nous perdre. Je suis prêt à le parier. Je suis prêt à payer. Mille fois, s'il le fallait. Donnez-moi tort et je serai.

Nous avons tous une place à occuper. Qu'elle soit haute ou non, qu'importe. De quoi avons-nous besoin, sinon de rien? Nous possédons tout, et nous le refusons. Sommes-nous vraiment folie?

J'ai été nommé selon de nombreux termes, plus ou moins graves, plus ou moins vrais. Je ne sais si cela m'a empoisonné, ou si je les ai inspiré. Je sais seulement que je crois en l'humanité. Je la sens capable d'énormément, de mieux. En cela, je ne lui fais pas honneur. C'est sans doute un des drames qui assassine en cette heure mon coeur. Nous pouvons être ce que nous devrions être : amour.

Quand je vois ces conflits inutiles, ces énervements vains, j'ai mal. J'ai mal pour nous. Pensez-vous que nous soyons aussi mauvais que nous pouvons le laisser croire? Il y a du bon en tout homme. J'ai conscience du fait qu'il n'est pas facile de faire fi des différences, d'ouvrir ses bras à celui qui ne nous attrait en rien. En un monde où le mérite et l'intérêt font l'ordre, je le comprends. Je n'y échappe pas. Malheureusement.

Oui, je ne suis rien. Je suis jeune, et rien n'explique rationnellement mon humeur si sombre. Il paraît.

bonjour

c'est toi qui croit n'ètre rien , çe n'est pas l'avis de tout le monde .

les conflits ont toujours existés .dans une famille ,entre pays enfin , dans le monde entier et à toutes les époques .

cela semble faire partis de la vie . quand on est jeune ,le monde nous parrait étrange et mal construit d'ou souvent ,une sensation de révolte et parfois de dégout nous ne comprenont rien à tout cela alors que , des solutions simples et justes seraient si façile à trouver et à appliquer .

et puis , pénétrant plus loin dans la vie et dans l'àge , on se fait parfois une raison à cause de nos propre problèmes à gérer et à résoudre .

indifférence , lachetée ou tout simplement que nous nous sentont impuissant devant l'énormitée et la complexitée des problèmes .

mais la vie continue contre vents et tempètes .il te manque juste le temps pour découvrire d' autres chose bonnes ou mauvaises et te faire une plaçe dans se que l'on pourrait appeller , la comédie humaine dans çe vaste théàtre qu'est le monde ou nous avons une seul représentation à faire , vivre sa vie avec un role que l'on à peut-ètre pas choisi .

bonne journée

Nous sommes parfaitement d'accords, et à vrai dire, j'ai conscience de cela.

Mais enfin, j'ai parfois mon âme d'enfant qui ressort un peu. Quand je vais mal, surtout, dirons-nous.

Merci d'être passé, et bonne journée, oui :)