Jeux paralympiques - résultats : tennis, argent en simple, bronze en double

Après la médaille d'or de Charles Rozoy sur 100 mètres papillon, Elodie Lorandi a ramené le bronze sur 50 mètres nage libre.

Laurent Thirionet a également décroché le bronze en cyclisme dans la poursuite individuelle.

    Il a beau dire que le finish en trombe est « (sa) marque de fabrique », Laurent Thirionet est tout de même soulagé d'arracher la médaille de bronze au nez et à la barbe de Colin Lynch, son adversaire pour la médaille de bronze. «On savait qu'il allait partir plus fort. Il a ses deux jambes, donc il démarre mieux que moi, explique le cycliste, amputé de la partie inférieure de la jambe gauche. L'écart n'a pas dépassé les deux secondes et j'ai mis la machine en route.» Dans le dernier des trois kilomètres de poursuite, il a alors grappillé son retard, pour finalement s'imposer d'un souffle (3'53''547 contre 3'53'667) et décrocher, à 41 ans, sa septième médaille paralympique en quatre Jeux.

Suite de l'article...

David Smétanine a ouvert son compteur à Londres en prenant l'argent sur 50 mètres nage libre, dépossédé de sa médaille d'or acquise à Pékin en 2008 par l'ukranien Mustafaiev.

Elodie Lorandi, elle, continue sa récolte ! Affirmant qu'elle voulait ramené 4 médailles de Londres, après le bronze sur 50 mètres nage libre, elle décrooche de nouveau le bronze sur 100 mètres papillon.

    Arnaud Assoumani s'enveloppe le drapeau français au tour des épaules et amorce un petit tour d'honneur, qu'il arrête après une dizaine de mètres. Assis un plus loin, le Chinois Liu Fuliang se change, presque désabusé. C'est pourtant lui qui vient de s'adjuger l'or en triple saut dans la catégorie F46, celle des athlètes amputés au niveau des membres supérieurs, qui plus est en améliorant le record du monde de plus d'un mètres (de 14,18 à 15, 20m). Le Français se contente lui de l'argent avec un saut à 14,28m.

Suite de l'article...

Oscar Pistorius fait une entrée tonitruante aux Jeux paralympiques

Le Sud-Africain, surnommé "Blade Runner", a battu un record du monde sur 200 mètres, en 21 secondes 30.

Oscar Pistorius a battu le record du monde du 200 mètres aux Jeux paralympiques samedi soir. © Matt Durham / AP/Sipa

Le Sud-Africain Oscar Pistorius a fait samedi une entrée tonitruante aux Jeux paralympiques de Londres en battant un record du monde sur 200 m en séries, lors d'une soirée au cours de laquelle l'Irlandais Jason Smyth est devenu l'athlète paralympique le plus rapide sur 100 m.

Côté français, Arnaud Assoumani, 26 ans, a apporté une huitième médaille à la délégation tricolore (2 or, 3 argent, 3 bronze) en décrochant l'argent dans le concours du triple saut. Le jeune homme, né sans avant-bras gauche, a réalisé un saut à 14,28 m, derrière le Chinois Liu Fuliang (15,20). Marie-Amélie Le Fur, 24 ans, amputée d'une jambe, s'est quant à elle qualifiée pour la finale du 100 m de sa catégorie dimanche soir.

Blade Runner

Pistorius, premier double amputé à avoir participé à des Jeux olympiques le mois dernier à Londres, a terminé sa course en 21 secondes 30, se qualifiant ainsi pour la finale du 200 m T44 (amputés des membres inférieurs) de dimanche soir. Le jeune homme de 25 ans, surnommé "Blade Runner" en référence à ses prothèses en lames de carbone, s'est déclaré "vraiment très content" de sa performance. "Mais la grande course est demain, et j'ai vraiment hâte d'y être désormais", a déclaré le Sud-Africain, qui lors des JO début août, avait atteint les demi-finales du 400 m et la finale du 4 X 400 m, en dernier relayeur.

Tout l'article.

En tennis de table, Thu Kamkasomphou et Isabelle Lafaye-Marziou ont respectivement remporté une médaille d'argent et une médaille de bronze.

    La patience est une vertu dont Cédric Fèvre-Chevalier peut se targuer. Lui qui se voyait déjà en haut de l'affiche à Pékin en 2008 a finalement attendu Londres quatre ans plus tard pour assouvir son rêve. Quatre années durant lesquelles le tireur, atteint d'une paraplégie, a tergiversé, après sa non-sélection pour les Jeux dans la capitale chinoise. Resté au pays au profit d'un autre Français, il a finalement décidé de ne pas abandonner sa discipline favorite, qu'il pratique depuis l'âge de 14 ans. Bien lui a pris.

Suite de l'article...

    « Perle Bouge et Stéphane Tardieu, après deux ans d'association, vous voilà vice-champions paralympiques. Comment avez-vous vécu cette journée ?

    S.T. :    C'est un aboutissement de tout le travail accompli durant ces deux années. On est en plein rêve, d'autant que l'ambiance était fantastique. Sur le podium, voir ces 15000 personnes nous acclamer, c'était du jamais-vu.

    P.B. :    On avait un peu plus de pression ce matin au départ. On avait fait un très bon temps en qualifications mais c'était notre première finale paralympique. Heureusement, on a fait un bon départ. On tient les Chinois (Lou Xiaoxian et Fei Tianming) jusqu'à mi-course (La distance est de 1000m, ndlr) mais ils ont su relancer et c'est devenu plus dur pour nous. Donc cette médaille d'argent nous va très bien. On n'était pas non plus favoris...

    Depuis quand êtes-vous associés ?

    P.B. :    Ça remonte à mai 2010, à l'issue des Championnats de France. Stéphane était avec une autre rameuse, que j'ai battu en individuel ce jour-là et comme il est de coutume d'associer les deux numéros 1 en individuel, on est partis ensemble.

Suite de l'article...

    Son sourire et son bonheur sont communicatifs à peine la ligne franchie. Le Stade Olympique, debout, tombe sous le charme de Mandy François-Elie (23 ans), rayonnante sur la piste, quelques secondes après avoir coupé en tête la ligne du 100m. Peu importe la catégorie, peu importe le chrono (14''08, record d'Europe tout de même), la performance ne peut que susciter l'allégresse parmi ceux qui connaissent son histoire et la suivent depuis des années, à commencer par sa mère, Marie-Amélie, assise au milieu de la foule. Ceux-là mêmes qui ont choyé un espoir de l'athlétisme martiniquais sur 400m (record de Martinique en 55''23). Ceux-là mêmes qui, en décembre 2008, ont appris son accident vasculaire cérébral et ont espéré qu'elle sorte de son coma. Ceux-là mêmes qui l'ont vue revenir à la vie, avec le sport comme thérapie.

Suite de l'article...





    «[La malédiction de la médaille d'argent, c'est fini. » Radieuse, Marie-Amélie Le Fur peut enfin accéder à la plus haute marche du podium. Après ses deux médailles d'argent à Pékin (100m et longueur) puis le bronze à Londres quelques heures plus tôt, toujours en saut en longueur, l'histoire du 100m s'est inversée et elle tourne dans son sens. L'épaule écorchée, la Française porte les stigmates de son arrivée au bout de la ligne droite. « Pas question de laisser filer la médaille d'or. Je sentais la Hollandaise (Marlou van Rhijn, 2e en 13''32) et l'Américaine (April Holmes, 3e en 13''33) revenir sur moi donc je me suis jetée sur la ligne comme une dératée. » Car après un départ canon, la Française a semblé fléchir sur la fin mais est finalement arrivée en tête avec un chrono de 13''27. « La concurrence est beaucoup plus forte qu'à Pékin donc ça veut dire beaucoup pour moi. C'est un objectif depuis 4 ans et je suis enfin récompensée après des mois de travail. »

Suite de l'article...


Les français en sont à 18 médailles au total dont 4 en or, 7 en argent et 7 en bronze. La France est pour le moment 9ème au classement, la Chine est première avec déjà 87 médailles dont 35 en or ! Suivent la Grande-Bretagne et l'Australie avec respectivement 54 et 43 médailles. Suit en 4ème position une très bonne Ukraine avec 33 médailles sont 13 en or.

    Sur le podium, elle a chanté la Marseillaise avec coeur. « Dans une compète, c'est le moment que je préfère, l'hymne national et le drapeau qui monte. C'est le pied ! J'avais des frissons dans tout le corps, jusqu'aux cheveux ! », rigole Souhad Ghazouani. A 30 ans, la Française s'est enfin parée de l'or paralympique, lundi, en soulevant une barre à 146kg (record paralympique), dans la catégorie des -67,5kg. « L'ambiance dans la salle m'a donné la patate, apprécie-t-elle. c'était monstrueux, le public était à fond dedans. On ressent la joie des gens. »

Suite de l'article...

En tennis, Stéphane Houdet a atteint une nouvelle la finale olympique (en simple cette fois) en battant le néerlandais Maikel Scheiffers 6-3 / 6-2 ! Il est toujours en lice en double en demi finale avec son compatriote Michaël Jeremiasz.

    Dans le petit monde du tennis-fauteuil, Shingo Kunieda et Stéphane Houdet sont au-dessus du lot. Ca se voit et surtout, ça s'entend. C'est un peu à celui qui tape et qui crie le plus fort. Pour clôturer cette semaine paralympique, l'audience d'Eton Manor a droit à ce qui se fait de mieux dans la discipline, un choc entre les deux plus grands rivaux du circuit, qui s'apprécient dans la vie autant qu'ils se défient sur un court de tennis. L'affrontement de samedi soir a tourné à l'avantage du Japonais, plus de trois mois après la victoire du Français à Roland-Garros, qui lui avait d'ailleurs permis de devenir pour la première fois de sa carrière numéro un mondial en simple.

    Mais sur le court londonien, le classement mondial a peu d'importance. Les deux joueurs se connaissent par coeur, ayant même évolué en double ensemble. Dès les premiers échanges, l'intensité est au rendez-vous. Les coups gagnants s'enchaînent d'un côté comme de l'autre. Les premiers jeux sont serrés mais le Japonais, terriblement efficace sur les points cruciaux, prend l'avantage et breake deux fois pour mener 4-1 dans le premier set. Stéphane Houdet a beau serrer les dents et s'accrocher avec quelques points de haute volée et un debreak, le retard est impossible à combler.

Suite de l'article...