Du nouveau sur Mars.

Entre deux analyses d’échantillons de sables prélevés dans la « dune de Namib » où il enquête depuis plusieurs semaines, Curiosity nous transmet un nouveau selfie, composé de 57 images.

Arrivé il y a deux mois dans le vaste domaine de dunes sombres nommées « Bagnold », réparties en bas du flanc nord-ouest du mont Sharp – empilement de couches sédimentaires au centre du cratère Gale et culminant à 5.500 mètres -, Curiosity a pris la pose le 19 janvier 2016 (sol 1.228) devant celle baptisée « Namib », étudiée de près depuis plusieurs semaines.

Suite: http://www.lecosmogr...-dune-de-namib/

NDLR: Pour plus d'images et d'infos ( en anglais ) :http://mars.jpl.nasa...timedia/images/

Le trajet effectué par Curiosity depuis sa dépose sur Mars:

Les premiers essais de transmission ont eu lieu en Russie en décembre avec le support de l'ESA . Le départ est proche souhaitons lui plus de succès que phobos grunt er yh1

http://exploration.esa.int/mars/46124-mission-overview/

Les premiers essais de transmission ont eu lieu en Russie en décembre avec le support de l'ESA . Le départ est proche souhaitons lui plus de succès que phobos grunt er yh1

http://exploration.e...ssion-overview/

J'ai meme un Wiki dans mes tiroirs sur le programme ExoMars

Le programme ExoMars regroupe trois missions spatiales à destination de la planète Mars développées par l'Agence spatiale européenne (ESA) avec une participation importante de l'agence spatiale russe Roscosmos : l'orbiteur, ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) et l'atterrisseur ExoMars EDM qui doivent être lancés en 2016 et le Rover ExoMars lancé en 2018. Le financement doit être bouclé en novembre 2012 dans le cadre d'un conseil des ministres européens de l'espace.

Le programme a une genèse complexe du fait de son coût très important (1,2 Milliard € en 2012) rapporté au budget scientifique de l'ESA et de la nécessité de disposer des connaissances techniques pointues (atterrissage sur Mars) maîtrisées jusque là uniquement par la NASA. Au début des années 2000, l'ESA étudie dans le cadre du programme Aurora l'envoi à la surface de Mars d'un rover automatisé équipé d'instruments de mesures scientifiques avec pour objectif de déterminer si la planète abrite ou a abrité une vie biologique. En 2008 le projet a évolué et comprend un atterrisseur, un orbiteur et un rover. Fin 2009, le programme est refondu dans le cadre d'un partenariat mis en place avec la NASA qui prévoit la réalisation de quatre engins spatiaux : en 2016 devaient être lancés un orbiteur, ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO), chargé de détecter l'origine du méthane et d'autres gaz présents dans l'atmosphère martienne et de servir de relais pour les communications ainsi qu'un atterrisseurExoMars EDM devant démontrer la capacité européenne à faire atterrir un engin sur Mars : un deuxième lancement en 2018 devait envoyer vers Mars le rover européen ExoMars et un rover de la NASA, MAX-C. Dans ce scénario, la NASA fournissait les lanceurs, la majorité des instruments de TGO et le véhicule de rentrée et de descente embarquant les rovers ainsi que MAX-C. En 2011/2012 les difficultés financières de la NASA entrainent la réduction puis l'annulation de sa participation. L'ESA sollicite alors l'agence spatiale russe Roscosmos, qui devient officiellement en mars 2012 le nouveau partenaire du programme. Dans le nouveau scénario, Roscosmos fournit deux lanceurs Proton, une partie de l'instrumentation scientifique de l'orbiteur ExoMars TGO ainsi que le véhicule de rentrée et de descente utilisé par le rover européen lancé en 2018.

Parlons d'un autre rover qui fonctionne toujours depuis 12 ans ! : OPPORTUNITY.

SUR MARS, LE ROVER OPPORTUNITY FAIT DE L’ESCALADe

La nouvelle escapade du rover martien Opportunity le conduit à gravir une pente assez raide pour atteindre des roches à examiner sur la crête. Un défi qu’il semble mener sans beaucoup de difficultés bien qu’il ait déjà 12 années de mission.

Sur Mars, le rover Spirit est malheureusement immobilisé depuis 2010, mais son jumeau, Opportunity, débarqué quelques jours après lui, à plusieurs milliers de kilomètres de là, va très bien. Le 25 janvier dernier, il fêtait son douzième anniversaire sur les pentes ensoleillées de la vallée de Marathon, une entaille est-ouest dans les remparts du cratère Endeavour où il séjourne depuis quelques mois. Marathon fait bien sûr référence à la distance parcourue par le rover quand il y est arrivé : 42,195 km. Un record absolu. Son septième hiver martien vient de commencer et grâce aux alizés, ses panneaux solaires ont pu être dépoussiérés.

J'ai meme un Wiki dans mes tiroirs sur le programme ExoMars

Le programme ExoMars regroupe trois missions spatiales à destination de la planète Mars développées par l'Agence spatiale européenne (ESA) avec une participation importante de l'agence spatiale russe Roscosmos : l'orbiteur, ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) et l'atterrisseur ExoMars EDM qui doivent être lancés en 2016 et le Rover ExoMars lancé en 2018. Le financement doit être bouclé en novembre 2012 dans le cadre d'un conseil des ministres européens de l'espace.

Le programme a une genèse complexe du fait de son coût très important (1,2 Milliard € en 2012) rapporté au budget scientifique de l'ESA et de la nécessité de disposer des connaissances techniques pointues (atterrissage sur Mars) maîtrisées jusque là uniquement par la NASA. Au début des années 2000, l'ESA étudie dans le cadre du programme Aurora l'envoi à la surface de Mars d'un rover automatisé équipé d'instruments de mesures scientifiques avec pour objectif de déterminer si la planète abrite ou a abrité une vie biologique. En 2008 le projet a évolué et comprend un atterrisseur, un orbiteur et un rover. Fin 2009, le programme est refondu dans le cadre d'un partenariat mis en place avec la NASA qui prévoit la réalisation de quatre engins spatiaux : en 2016 devaient être lancés un orbiteur, ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO), chargé de détecter l'origine du méthane et d'autres gaz présents dans l'atmosphère martienne et de servir de relais pour les communications ainsi qu'un atterrisseurExoMars EDM devant démontrer la capacité européenne à faire atterrir un engin sur Mars : un deuxième lancement en 2018 devait envoyer vers Mars le rover européen ExoMars et un rover de la NASA, MAX-C. Dans ce scénario, la NASA fournissait les lanceurs, la majorité des instruments de TGO et le véhicule de rentrée et de descente embarquant les rovers ainsi que MAX-C. En 2011/2012 les difficultés financières de la NASA entrainent la réduction puis l'annulation de sa participation. L'ESA sollicite alors l'agence spatiale russe Roscosmos, qui devient officiellement en mars 2012 le nouveau partenaire du programme. Dans le nouveau scénario, Roscosmos fournit deux lanceurs Proton, une partie de l'instrumentation scientifique de l'orbiteur ExoMars TGO ainsi que le véhicule de rentrée et de descente utilisé par le rover européen lancé en 2018.

http://exploration.esa.int/mars/46124-mission-overview/

Je mettrai à jour dès que j'ai la date définitive .

Avec plaisir, ça commence à devenir fréquenté comme destination.

Suite de mon msg précédent: http://www.lecosmographe.com/blog/mars-rover-opportunity-de-lescalade/

Avec plaisir, ça commence à devenir fréquenté comme destination.

Suite de mon msg précédent: http://www.lecosmographe.com/blog/mars-rover-opportunity-de-lescalade/

Faut le savoir qu'il est sur Mars quand on met un ciel bleu...On n'est pas vraiment dépaysé :)

Ca c'est parce que l'image à été réglée en balance des blancs.

Sinon, on voit plutôt ça:

Sinon, pour info, sur Mars, les couchers de soleil sont bleus et non oranges comme sur Terre.

Ca c'est parce que l'image à été réglée en balance des blancs.

Sinon, on voit plutôt ça:

Vi vi, la photo avec les vraies couleurs est aussi sur ton lien, c’est pour ça que je disais "quand on met un ciel bleu"

Sinon, pour info, sur Mars, les couchers de soleil sont bleus et non oranges comme sur Terre.

Fais voir

Voila:

Pris par la MastCam de Curiosity

Lancement d'Exomars aujourd'hui

http://www.20minutes...rouver-vie-mars

Le lancement depuis l'ESOC :

http://livestream.com/ESA/exomars

Curiosity a presque fini de traverser un tronçon des terrains les plus accidentés et difficiles pour la naviguation rencontrés au cours des 44 mois de sa mission sur Mars.

Le rover a grimpé sur le "Plateau Naukluft" à la base du mont Sharp début Mars, après avoir passé plusieurs semaines dans des dunes de sable. Du grès, substratum rocheux du plateau, a été sculpté par l'érosion éolienne. Le trajet d'environ un quart de mile (400 mètres) vers l'ouest à travers cette zone amène Curiosity vers des surfaces plus lisses conduisant à des couches géologiques plus lointaines et plus le hautes.

La rugosité du terrain sur le plateau à soulevé des inquiétudes sur le fait que le pilotage à travers elle pourrait être particulièrement dommageable pour les roues de Curiosity, tout comme le terrain que Curiosity à traversé avant d'arriver à la base du mont Sharp. Les trous et les fissures dans les roues en aluminium du rover sont devenu perceptibles en 2013. L'équipe du rover réagi en ajustant l'itinéraire.

L'équipe du rover surveille de près l'usure sur les six roues de Curiosity. "Nous inspectons soigneusement l'évolution de l'état des roues», a déclaré Steve Lee, le chef de projet adjoint de Curiosity au JPL. "Les fissures et les trous se sont accumulées progressivement au rythme prévu sur la base de tests réalisés au JPL. Compte tenu de nos projections de longévité, je suis sûr que ces roues vont nous permettre de se rendre à la destination prévue initialement sur le mont de Sharp ».

L'inspection des roues après avoir traversé la quasi totalité du Plateau Naukluft a indiqué que, si le terrain présentait des défis pour la navigation, la conduite à travers lui n'a pas accéléré les dommages aux roues.

Du Plateau de Naukluft, l'appareil photo du rover à enregistré quelques scènes panoramiques des plus hauts points de vue atteints par Curiosity depuis son atterrissage en Août 2012 sur le sol du cratère Gale sur Mars. Des exemples sont disponibles en ligne sur ces sites:

http://www.jpl.nasa....php?id=PIA20332

http://www.jpl.nasa....php?id=PIA20333

Les scènes montrent des textures sculptées par le vent dans le grès à proximité du rover, et le sommet de cratère Gale s'élevant au-dessus du fond du cratère . Le Mont de Sharp se tient au milieu du cratère, qui à à environ 154 kilomètres de diamètre.

La prochaine partie de l'itinéraire du rover va revenir à un type de surface de boue durcie lacustre sédimentaire préalablement examinée. Plus loin vers sur le bas du mont de Sharp trois sites géologiques ont été les principales destinations pour la mission depuis que son site d'atterrissage à été sélectionné. L'une des sites contient un minerai d'oxyde de fer appelé hématite, qui a été détectée à partir des vols orbitaux. Juste au-dessus, il se trouve une bande riche en minéraux argileux, puis une série de couches qui contiennent des minéraux soufrés appelé sulfates. En les examinant avec Curiosity, les chercheurs espèrent mieux comprendre la façon dont les conditions environnementales anciennes sont restées favorables à la vie microbienne et si elle était toujours présente sur Mars, après que les conditions sont devenues plus sèches et moins favorables.

Chacune des six roues de curiosité à environ 20 pouces (50 centimètres) de diamètre et de 16 pouces (40 centimètres) de large, fraisées en aluminium solide. La plupart de la circonférence de la roue est une peau métallique qui est d'environ la moitié de l'épaisseur d'une pièce de dix cents US. Dix-neuf marches en forme de zigzag, appelés crampons, s'étendent sur un quart de pouce (trois quarts de centimètre) vers l'extérieur à partir de la peau de chaque roue. Les crampons portent une grande partie du poids du rover et fournissent plus de traction et donc de capacité à traverser un terrain accidenté.

Les trous observés dans les roues perforent jusqu'à présent seulement la peau. Les images des roues obtenus tous les 547 yards (500 mètres) ne l'ont pas encore montré aucun saut de crampon sur Curiosity. Les tests sur la Terre ont examiné les caractéristiques d'usure à long terme et le montant des dommages q'une roue mobile peut supporter avant de perdre son utilité pour la conduite. Les tests indiquent que, lorsque trois crampons sur une roue sont brisés, la roue a atteint environ 60 pour cent de son kilométrage utile.

Lors du trajet actuel de 7,9 miles (12,7 kilomètres) depuis son atterrissage en Août 2012, les roues de Curiosity devrait avoir plus qu'il n'en faut de durée de vie restante pour enquêter sur l'hématite, de l'argile, et des unités de sulfate avant, même (dans le cas peu probable) que jusqu'à trois crampons ne cassent. La distance du trajet jusqu'au au début des couches de sulfate riches est à environ 4,7 miles (7,5 km) de l'emplacement actuel du rover.

http://mars.jpl.nasa.gov/msl

Arf Exomars I arrivera en Octobre mais pour le 2 avec la première proton qui a posé souci ( heureusement sans conséquences ) il va falloir patienter pour Exomars 2

http://www.nextinpact.com/news/99701-exomars-seconde-mission-reportee-2018-a-2020.htm

Aujourd'hui spéciale météo.

Les conditions météo depuis le début de la mission, " Les cycles saisonniers dans le cratère Gale." .

Je vous laisse traduire les commentaires sur les schémas.

L'équipement SAM d'analyse chimique de Curiosity à mesuré le taux de Méthane dans le cratère Gale durant la première année ainsi que cette année.

On peut remarquer un taux faible en premier lieu ainsi que des variations saisonnières de l'ordre d'une partie par million.

Le Méthane peut avoir deux origines:

Biologique

Physico-chimique ( interaction de l'eau avec certains minéraux )

Cf ci dessous:

il faudrait creuser un puit ....

J'me demande si l'eau martienne est consommable , en tous cas le premier qui trouve le filon il va se faire les couilles en or , ça va se vendre comme des petits pains .

il faudrait creuser un puit ....

Avec la température entre -20 et -80°C et une pression autour de 10 Mbar ça va pas être simple

J'me demande si l'eau martienne est consommable ,

Elle ne doit pas être bien différente de la notre

en tous cas le premier qui trouve le filon il va se faire les couilles en or , ça va se vendre comme des petits pains .

A qui ? A quel prix si c'est sur Terre ? Vaudrait mieux harponner une comète, extraire la flotte, la purifier, et empaqueté c'est pesé.

En tous cas merci Alain pour ce super topic, que je lis comme un roman, mais en mieux, bye bye, je suivrai ce topic

Oui éventuellement serait ptet moins onéreux au niveau de l'investissement .

En tous cas c'est classe

L'Olivine on en trouve sur terre en grande quantité , je suppose c'est le même .