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Orpaillage illégal en Amazonie : les institutions environnementales doivent stopper les mines d'o


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En Amazonie, 37% de parc amazonien, recouvrant 7 pays, sont impactés par la problématique aurifère. La situation est d’ailleurs particulièrement critique dans certains territoires comme l’Amazonie de l’Ouest (Madre de Dios) et le plateau des Guyane (Guyane, Suriname et Guyane française).

A l’occasion d’un side event qui s’est déroulé à Rio+20, le WWF et la Coordination des Organisations Indigènes d’Amazonie (COICA), entre autre, ont appelé à une action des gouvernements afin d’atténuer les impacts de l’orpaillage illégal en Amazonie et ont lancé un appel au monde : stop à l’orpaillage dans les zones protégées et sur les territoires indigènes.

« Il est essentiel de tenir compte de la valeur de l’Amazonie, une des plus grande région au monde responsable, pas uniquement de notre oxygène, mais également des impacts climatiques. Il est impératif de préserver les aires protégées et les territoires indigènes pour éviter un effondrement écologique ». Le WWF – unissant toutes les organisations qui travaillent et supportent l’Amazonie - appelle à l’arrêt de la prospection aurifère sur les sites protégés et au sein des territoires indigènes. « Puissions-nous, ici à Rio+20, influencer les gouvernements sur la nécessité de prendre des décisions plus efficaces en faveur de la durabilité » a déclaré Claudio Maretti, Directeur de l’initiative WWF Amazone Vivante.

Bien que sur les 20 dernières années il y ait eu une certaine évolution positive en termes de conservation du biome amazonien, avec notamment la création de la plus grande aire protégée (AP) du réseau et la baisse des taux de déforestation dans certains pays, la menace liée aux mines d'or au sein des zones protégées et des territoires indigènes concerne au moins 7 pays d’Amazonie.

Les ruées vers l'or impactent directement l'économie mondiale, la crise financière et, la forte demande du marché menace fortement les dernières parcelles de forêts amazoniennes et les populations indigènes qui l’occupent.

L’exploration aurifère est considérée comme une des pratiques les plus nuisibles pour l’environnement et la pression sociale se fait croissante. A ce jour on estime qu’au moins 100 tonnes de mercures sont rejetées dans l’environnement chaque année à travers les exploitations aurifères à petite échelle d’Amérique latine polluant ainsi les cours d’eau et leur écosystèmes. Cette activité génère également de nombreux problèmes sociaux et sanitaires.

« Aujourd’hui, si l’orpaillage illégal fait rage dans de nombreux pays d’Amazonie, c’est parce que l’or illégal se vend très facilement et est blanchi avant d’arriver sur les marches. La traçabilité de l’or doit devenir une priorité pour chacun des gouvernements d’Amazonie » a déclaré Laurent Kelle, Responsable du bureau WWF France en Guyane.

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