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lycan77

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Membre, 45ans Posté(e)
Titsta Membre 6 722 messages
Forumeur Débutant‚ 45ans‚
Posté(e)
L'Homme est un animal, un animal particulier, certes, mais quel animal n'a pas ses particularités ?

Je plussois !

Je me demande si la justice, l'ordre et toutes ces choses qu'on aimerait penser d'un "ordre supérieur" ne seraient pas en fait que la manifestation de nos instincts primaires à nous, particulier.

Les structures sociales animales et leurs comportements sont tellement différents entre eux.

Nous ne somme que soumis à une logique animale différente de celles d'autres animaux, c'est tout.

Et peut être que ce qui fait que les araignées tissent des toiles est de la même nature que ce qui fait que nous recherchons la justice.

Chacun s'organise différemment avec son environnement.

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Membre, 48ans Posté(e)
lycan77 Membre 17 512 messages
Maitre des forums‚ 48ans‚
Posté(e)

genesiis : Je me réfère au professeur Frank HERBERT

lycan77 : En plus, j'adore cet auteur, avez vou lu "le cycle de dune" ? Magnifique !

genesiis : Oui ; J'avoue en être admirateur ; et fort heureusement il a été fort bien traduit. Permettez que je vous recommande également "le programe conscience" qui commence par la nouvelle "destination vide".

Super ! Je vais voir si je peux le commander sur internet. Pour en revenir à notre sujet, il est évident que l'humain a, en quelque sorte, "transcendé" sa condition animale originale. Seulement, celle-ci demeure toujours en nous, ne fut ce que par le biais de nos instincts ! L'instinct est quelque chose de fabuleux, nous savons comment nous comporter devant certaines situations, amoureuses, conflictuelles, d'alliances, de méfiance etc etc .... Je me souviens d'un numéro de la revue "Ca m'intéresse" à laquelle j'ai longtemps été abonné, et qui avait un jour titré "que reste il de nos instincts" ? Tout, évidemment ! Et, ce qu'il y a de plus étrange, c'est l'opposition qui est souvent faîte entre état de nature et état de culture, la seconde étant supposée être "le propre de l'homme". Erreur ! Car la culture elle même est empreinte (et de beaucoup !!) de l'état de nature latent en l'homme. Ainsi en est il par exemple des religions monothéistes, toutes plus fallocrates les unes que les autres, à commencer par la musulmane, avec la promesse faîtes des 72 vierges du Paradis, une façon de rassurer l'instinct du croyant sur sa capacité à "assurer la transmission de ses gènes", ou encore la fameuse "loi du talion" si chère aux juifs et aux chrétiens, qu'est elle sinon la justification du principe de la compétition pour la survie ?

En définitive, et après avoir passé plus de 30 ans de mon existence à m'auto-analyser, sans compromis, ni compromission, je pense être en mesure de dire que la bête humaine est une réalité de mon être. Que l'existentialisme est un humanisme, si cher à monsieur Sartre est non seulement une évidence, mais surtout une nécessité vitale ! Seulement, là intervient le principe de création de l'humain:

l'invention de la morale et de la justice, qui permettent de codifier l'usage de nos instincts, de nos pulsions (bonnes ou mauvaises) en société. Cette conceptualisation dans l'appréciation, au final, de nos instincts, cette distanciation vis à vis d'eux, c'est ce qui fait l'être humain. A la différence du chien ou du chat, nous ne pouvons nous contenter d'exister. Il nous faut donner un sens, j'allais dire "une légitimité" aux choses .... Mais, peut être s'agit il là d'un dernier sursaut, d'une dernière frayeur existentielle, donc d'une peur instinctive de la mort, c'est à dire, de notre anéantissement existentiel.

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