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Histoire du tatouage

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Invité Lefleys

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L'histoire du tatouage (tatoo) est très difficile à retracer, car même s'il s'agit d'une pratique ancestrale, on ne peut pas encore la situer avec exactitude dans le temps.

Peu d'historiens se sont consacrés à sa découverte et son évolution. Même si des anthropologues, ou des tatoueurs dans une démarche personnelle, essaient de découvrir des informations sur l'origine de la décoration corporelle, les recherches ne se limitent pas au tatouage en tant que dessin intradermique, mais impliquent tous types de mutilations du corps.

Toutefois, on peut situer les premiers tatouages au niveau de la préhistoire. En effet, en 1991 a été découvert dans les Alpes Italiennes le corps momifié d'un chasseur néolithique piégé dans le glacier de SIMILAUN, datant de 5300 av. J.-C. Il a été relevé sur lui la présence de petits signes très stylisés et schématiques. Il s'agit du plus vieil exemple de tatouage. Il a également été établi que ces tatouages avaient été pratiqués dans un but médical et avaient une fonction thérapeutique, car situés au niveau des articulations et pouvant donc avoir un effet sur l'arthrose.

Avant cette découverte, le premier tatouage se situait en Egypte avec une momie de 2200 av. J.-C., dont le corps était entièrement tatoué de motifs décoratifs, mais ayant un but plutôt sacré et religieux.

La découverte en Asie centrale d'une momie datant de 500 av. J.-C. offrait, elle, des représentations de créatures imaginaires.

Il est donc réellement difficile de situer précisément le début de cette pratique, ceci aussi bien d'un point de vue historique que géographique.

Mais, partout où le tatouage s'est manifesté il a contribué à marginaliser ses adeptes d'une certaine façon. Il servait à distinguer les classes sociales, à marquer le passage d'un état à un autre, à identifier les esclaves ou les criminels...

TATOUAGES POLYNÉSIENS

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C'est dans les peuples dits primitifs, et plus précisément en Polynésie (Îles Marquises et Nouvelle-Zélande) que le tatouage s'est le plus développé. Il marquait généralement l'appartenance à un rang social élevé.

Par exemple, chez les Areoïs, la société se divise en classes que la disposition des tatouages sur le corps met en avant. Chaque classe prenant le nom de parties tatouées.

Ainsi, la première classe, la plus élevée, est nommée “jambes tatouées”, la deuxième “bras tatoués”, la troisième “flancs tatoués”...

La pratique du tatouage dans ces cultures avait pour but de renforcer la fécondité et les liens avec le surnaturel et le sacré. En Polynésie, le baptême de l'enfant, c'est le tatouage. Pour être inscrit dans la communauté, le polynésien doit passer par des rites imposés par la tribu. C'est alors une cérémonie familiale et religieuse.

Les Îles Marquises

tatouages%20iles_marquises.jpg

(Planche du tome 1 de l’ouvrage de Karl von den Steinen, montrant le travail d’un tatoueur de Hiva Oa tel qu’il lui fut possible de le relever en 1897-98, Fonds Bouge, Musée des Beaux-Arts de Chartres, cote 26 VDS. )

Les tatouages qui y sont effectués sont essentiellement d'ordre esthétique.

Toutes les parties du corps sont tatouées, à l'exception de la paume des mains et de la plante des pieds.

Plus les dessins sont nombreux, riches et variés, plus la personne est âgée et élevée dans le milieu social.

A la fin du XIXème siècle, une personne n'ayant pas le dessus de la main tatouée ne pouvait pas se servir dans la marmite commune. De même, qu'un homme ne pouvait demander la main d'une jeune fille s'il n'avait été préalablement tatoué. C'est donc pour cette raison que le tatouage était effectué dès la puberté.

Pendant la cérémonie, les femmes n'étaient pas admises. Le tatouage était effectué par un prêtre sous les chants des spectateurs servant à encourager les futurs tatoués afin qu'ils supportent la douleur. Le jeune nouvellement tatoué ne sortait de chez lui et ne montrait ses tatouages qu'après leur cicatrisation définitive.

En ce qui concerne le visage, les chefs pouvaient se le recouvrir totalement alors que les autres membres y apposaient des traces uniquement sur certaines zones de leur corps.

Un beau tatouage pour le Marquisien est donc une marque de fierté et d'orgueil, car il nécessite de nombreuses séances et de plus est très douloureux.

L'instrument utilisé pour tatouer était un manche de bois (souvent du bambou) sur lequel on fixait des objets les plus divers tel qu'un os d'oiseau, un morceau de nacre, des dents de poisson... Le tatoueur tapait sur cet outil à l'aide d'un petit marteau pour faciliter la pénétration dans la peau. Le colorant était fait à partir de noir de fumée tiré de la noix de Bancoulier (arbre qui pousse dans les îles pacifiques), puis mélangé à de l'eau.

La Nouvelle Zélande

maori.jpg

Le tatouage en Nouvelle-Zélande est inséparable du mariage, de ce fait la jeune fille se doit d'être belle en se tatouant le visage. De même, pour l'homme le tatouage est un élément de séduction.

Le Maori utilise un élément tranchant (couteau, ciseau...) et non une aiguille pour tatouer.

Le tatouage est effectué à l'âge de 20 ans. Celui qui refuse de s'y soumettre est considéré comme efféminé, sans courage et indigne de faire partie de la communauté.

Les Maoris sont aussi célèbres pour leurs tatouages recouvrant le visage appelé “MOKO”. Le trafic des têtes tatouées s'étant fortement développé au XIVème siècle, porter un “Moko” c'était aussi le risque d'être décapité. [...] Le “Moko” est une marque de noblesse, il revendique pour celui qui le porte une victoire accomplie.

Chez la femme Maori, le tatouage avait également selon la culture locale un pouvoir érotique.

TATOUAGES ASIATIQUES

Le Japon

tatouage-japonais.jpg

tatoua10-236x300.jpg

( Les femmes étaient tatouées au visage pour indiquer leur statut d’épouse)

Au Japon, le tatouage dès le Vème siècle servait à punir les criminels au même titre que le fait de couper une main ou une oreille. Il avait pour but de marquer l'individu à vie.

Au XVIIème siècle, les prostituées se tatouaient elles-mêmes sur le bras, le dos de la main, la poitrine ou le visage.

C'est donc par cette double pratique (celle du criminel et de la prostituée) que le tatouage a été assimilé aux mauvaises moeurs de la société japonaise. D'où également le mépris des classes supérieures pour ce style ornemental.

Le tatouage au Japon connut son apogée entre le XVIIème et le XIXème siècle grâce à un roman chinois du XIVème siècle intitulé “Au bord de l'eau”, dont les héros étaient tatoués de la tête aux pieds. Par la suite, les hommes dont le métier était difficile (pompier, charpentiers...) décidèrent de se faire tatouer. Ils abordèrent alors des tatouages symbolisant des animaux connus pour leur virilité tel que le lion, le tigre, le coq...

En 1872, l'empereur Matsuhito interdit officiellement la pratique du tatouage.

Mais, cette interdiction ne dura que quelques années.

Les motifs des tatouages japonais sont essentiellement figuratifs, tels que fleurs (surtout la chrysanthème qui est la fleur nationale), paysages, animaux (poisson, chat papillon...).

L'un des principaux colorants utilisés est bien évidemment l'encre de Chine, mais aussi le vermillon. Les aiguilles utilisées sont en acier et fixées à un manche en os à l'aide d'un fil de soie.

Dans la tribu japonaise de “Aïnous”, le tatouage existait depuis la préhistoire, et essentiellement sur le visage féminin. Cette tradition existe toujours, mais le tatouage n'est effectué que sur les femmes et uniquement autour de la bouche et sur le dos des mains.

Il se réalisait en trois temps avant le mariage :

- entre 12 et 13 ans, le tatoueur incise les mains et y fait pénétrer le colorant.

- à 15 ans, le tatoueur élargit les premiers tatouages.

- à 18 ans, le tatoueur ajoute d'autres tatouages sur les bras, les épaules, et le dos de la main jusqu'au coude.

Le but du tatouage chez les Aïnous est mal connu, et diverses hypothèses ont été envisagées tel que la protection, l'évacuation d'un sang impur, la force…

C'est également au Japon qu'a été mis au point un type de tatouage original, le “tatouage négatif”. C'est un tatouage à la poudre de riz et qui n'est visible qu'à certaines occasions (excitation, bain chaud, sous l'emprise de l'alcool…). Le tatouage se teinte alors en rouge. Les japonais le nomment “kakushibori” qui signifie “tatouage caché”.

Le tatouage est aussi un rituel, il peut marquer l'entrée dans une communauté, comme par exemple pour les “Yakusas”. Les Yakusas représentent la mafia la plus importante du Japon (environ 100 000 membres). Le nouveau membre a pour obligation de se faire tatouer. Les tatouages des Yakusa sont réputés pour être d'une grande richesse artistique, ce sont de véritables oeuvres d'art pouvant recouvrir le corps dans son intégralité.

Les motivations premières du tatouage japonais sont l'appartenance à un groupe et orner son corps d'une oeuvre qui prouve sa virilité. Il est essentiellement pratiqué par les classes sociales les moins élevées, et est également un signe d'identification des criminels et délinquants.

La Chine

L'histoire du tatouage en Chine est récente. En 1986 a été découvert au nord-ouest de la chine des corps assez bien conservés datant d'environ 3000 ans.

Il a été établi que le tatouage en Chine, à la différence d'autres cultures où il revêt un caractère sacré ou de noblesse, était une pratique populaire.

Selon F. Borel, “En Chine, le tatouage figurait parmi les cinq punitions aux côtés de la mort, de la castration, de l'amputation du nez et des pieds. Le tatouage fonctionne alors comme une marque humiliante et comme une indication publique et facilement discernable ; strictement codifié, il varie de région en région”.

Le tatouage en Chine est très peu étudié, à la différence du tatouage japonais, un grand travail reste à faire dans ce sens.

TATOUAGES ARABES

L'Egypte

En Egypte, la pratique du tatouage remonte très loin dans le temps, les momies tatouées connues dateraient de 2000 av. JC.

Des hypothèses concernant cette pratique sont envisagées tel que des buts esthétiques, magiques ou superstitieux ou encore médicaux, c'est-à-dire préventif ou curatif.

Par exemple, si une femme après avoir perdu un enfant redevient mère, elle fait tatouer sur son enfant un point au milieu du front, et un autre sur la face externe de la cheville gauche. Ces deux points seraient le symbole d'un barrage contre la mort.

Mais, il peut aussi avoir un rôle commémoratif comme chez les “coptes” (chrétiens d'Egypte). Sur le bras de chaque “copte” est tatouée la date du pèlerinage effectué à Jérusalem. De même qu'ils arborent une croix sur la face interne du poignet qui supposerait être un signe distinctif de leur religion en cas d'invasion.

Dans la vallée du Caire, le tatouage revêt essentiellement un but médical. La croix sur le front et l'oiseau tatoué entre les bords externes de l'oeil sont un remède pour les maux de tête et la faiblesse d'esprit.

Pour se faire, le tatoueur utilise des aiguilles, le colorant est un mélange de noir de fumée et de lait de femme.

Le tatouage figuratif est également fréquent, son but est toujours plus religieux et superstitieux qu'ornemental. Par exemple, le poisson symbolise la fertilité, la chance, la protection.

En ce qui concerne les signes géométriques (non-figuratifs), le point a un rôle magique, le cercle délimite la partie malade ou à protéger...

Le tatouage en Egypte est surtout pratiqué par les paysans (musulmans ou chrétiens).

L'Afrique du Nord

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Il est supposé que le tatouage en Afrique du Nord existait il y a 3000 ans av. JC. Ces tatouages avaient une valeur rituelle et prophylactique.

Les motifs les plus fréquemment représentés sont les croissants, les lignes verticales et les losanges, ils étaient disposés essentiellement sur le visage.

Bien que cette pratique soit très ancienne, l'Islam condamne le tatouage (aussi bien ceux qui s'y soumettent que celui qui le fait). Selon le Coran, rien ne doit modifier la création de Dieu sous peine d'être un “allié” de Satan.

“... Je leur commanderai et ils altèreront la création d'Allah...” (Sourate 4 - V 118 à V 121).

De plus, un hadith (tradition relative aux actes et paroles du prophète Mahomet qui fait autorité immédiatement après le Coran) rejète “celle qui met de faux cheveux, celle qui s'en fait mettre, celle qui tatoue et celle qui se fait tatouer”.

Néanmoins, malgré l'interdiction religieuse le tatouage reste très répandu ; le passé et ses coutumes prenant le dessus sur l'interdit. Pour parer à cet interdit, il existe également un tatouage qui se veut éphémère, c'est le tatouage au henné que les femmes se font sur les pieds et les mains.

En Algérie, le tatouage est d'une couleur bleue foncée, et représente des croix, des lignes, des points.

Le tatouage nord-africain n'est pas une marque tribale, mais servait à différencier les classes sociales. En fait, le tatouage est autant décoratif que médical.TATOUAGES D'AFRIQUE NOIRE

En Afrique Noire, le tatouage est essentiellement tribal et effectué par scarifications . C'est un embellissement et aussi un vêtement.

Chez le peuple “Sarakole” d'Afrique Occidentale, les gencives des filles sont tatouées en bleu, à l'aide d'une épine vers l'âge de 13/14 ans.

, le tatouage permettait de prouver son identité par une marque tribale, et de se différencier des esclaves, qui eux, n'étaient pas marqués.

Le tatouage et la scarification en Afrique Noire sont revendicateurs des rites d'initiation. Ils peuvent accompagner le fait d'appartenir à une communauté, marquer le passage d'un état à un autre (celui d'enfant à adolescent ou d'adolescent à adulte).

Toutes ces agressions corporelles vont fortifier la personnalité de celui qui les subies, et augmenter ses forces vitales.

Chez les “Konkomba” du Togo du nord, les hommes et les femmes ont le torse entièrement scarifié et portent sur le visage des dessins noircis au charbon représentant la tribu.

Les hommes sont scarifiés à l'âge de 20 ans, les femmes dès la puberté ou dès qu'elles sont enceintes.

TATOUAGES AMÉRICAINS

Le tatouage en Amérique serait arrivé d'Asie entre 5000 et 1500 av. JC. Il était très répandu sur toute l'Amérique surtout chez les Indiens.

Il semblerait qu'il y a 2000 ans av JC, le tatouage et la peinture corporelle remplaçaient l'habillement. De plus, ils indiquaient l'appartenance à une tribu, le rang social, les actes de guerre et de chasse accomplis.

Le tatouage était l'apanage des prêtres qui revêtaient également les fonctions d'astronomes, de médecins... Ils portaient comme tatouage des scènes religieuses et spirituelles.

Le tatouage est plutôt remplacé par les scarifications qui sont un signe de courage car très douloureux. “Plus on était tatoué, plus on était jugé brave et vaillant” [W. Caruchet].

D'ailleurs, les “Sioux”, lors de la danse du soleil se prouvaient leur courage en se faisant tatouer.

Le tatouage du fait de sa douleur pouvait être une punition comme l'explique W. Caruchet : “Un voleur (...) subit en guise de condamnation un tatouage sur l'ensemble du visage, du front, du menton”.

Chez les “Xikrin” (Indiens d'Amazonie), on rase le crâne du bébé pour y tatouer des motifs géométriques, à la puberté on entaille ses jambes avec des dents de poissons. Cela a pour but de le rendre plus courageux et chasser le mal qui est en lui.

TATOUAGES EUROPÉENS

En 1924, en Sibérie, des corps datant de 520 av. J.-C. furent découverts, dont l'un d'eux avait le bras entièrement tatoué de figures fantastiques (tel qu'un animal regroupant : tigre, cerf, aigle et serpent). Sur la jambe droite il y avait un poisson partant de la cheville au genou.

L'hypothèse soutenue est que ces tatouages seraient une marque de courage, de noblesse, un signe protecteur ou tout simplement une décoration.

Les Romains, eux, utilisaient le tatouage pour marquer les soldats de la légion Romaines. Le motif représentait un aigle et le nom du général.

En Grèce, ce sont les esclaves qui portaient le nom de leur maître.

Mais, l'histoire du tatouage en Europe est assez floue, cette pratique se serait éteinte au Moyen-Age suite à la condamnation de l'Eglise qui considérait le tatouage comme une marque du démon. Le tatouage a été interdit par le Pape Adrien 1er en 787, cette interdiction ne résista pas à la coutume. Même si les textes bibliques sont précis sur cette pratique, ils n'en sont pas pour autant dénoués de paradoxes, et les adeptes ont eu vite fait de controverser cette condamnation.

Ce qui n'empêchera pas le tatouage de réapparaître au XVIIIe siècle grâce aux navigateurs qui vont ramener de leurs expéditions à travers le monde des souvenirs inscrits à jamais sur leur propre chair....

source diverses sur le net

site tres complet :http://amazighblog.over-blog.com/article-893425.html

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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 31ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
31ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
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Merci madame :p

J'ai trouvé ca:

Le mot tatouage tire son origine du tahitien "TA-TU" qui dérive lui-même de l'expression "TA-ATOUAS", composée de "TA" (dessin) et "ATOUAS" (esprit). En effet, les indigènes marquaient ainsi leur corps afin de se concilier les grâces, la protection et les faveurs de leur esprit, de leur "ange gardien".

Et d'autres choses que tu dis aussi.

Par contre, savez vous s'il existe une réglementation vis a vis de l'âge des tatoués? Parce que si je ne m'abuse, les mineurs peuvent se faire tatouer selon l'appréciation du salon de tatouage? :hu:

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Invité Lefleys
Invités, Posté(e)
Invité Lefleys
Invité Lefleys Invités 0 message
Posté(e)

Le tatouage ne peut être pratiqué sur des mineurs de moins de 18 ans (sauf avec l’accord parental et la présence d’un des parents pour les mineurs de plus de 16 ans) et est interdit au moins de 16 ans.

SNAT syndicat national des artistes tatoueurs :

"LA RÈGLE APPLICABLE AUX PERSONNES MINEURES

# Art. R1311-11 du Code de la santé publique

# Arrêté du 3 décembre 2008 (JO 13/12/2008)

Il est interdit de tatouer une personne mineure sans le consentement écrit d'un des deux parents ou de son tuteur. Le tatoueur doit conserver ce document pendant trois ans suivant la réalisation du tatouage.

L'obligation d'information du futur tatoué s'applique en outre à la personne titulaire de l'autorité parentale ou au tuteur, qui doit être informé avant le recueil de son consentement.

Le SNAT met à la disposition de ses adhérents, par simple demande par courrier électronique, un document PDF (comportant le logo du SNAT et personnalisé avec le nom du studio membre) prêt à être imprimé et utilisé pour recueillir le consentement parental "

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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 31ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
31ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
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Par contre, ca ca me choque.. La jeune fille de 16 ans veut se faire tatouer une larme sous l'oeil.. parce qu'elle trouve ca trop stylé et s'en fout de la signification :D

Enfin, ca date de quelques années et je suis tombée dessus en cherchant une source fiable d'un "on-dit" entendu.. Mais il n'empeche que ca m'aberre ^^

Et ok pour la réglementation de l'age, merci des précisions.. J'ai pourtant croisé des jeunes (plus jeunes que 16 ans) avec des piercings et tatoo..

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Invité Lefleys
Invités, Posté(e)
Invité Lefleys
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La loi impose que le tuteur remplisse un papier et que celui çi accompagne le futur tatoué ,

le reste est a l'appréciation du tatoueur , les plus sérieux ne feront rien en dessous de 16 ans .:D

Pour la jeune fille et sa larme , la elle ne réfléchis pas aux conséquences , c'est également le travail du tatoueur de conseiller , prévenir sa clientèle .

Il y s eu une histoire l'année dernière je crois , avec une jeune fille qui avais demander des étoiles sur son visage , avoir raconté qu'elle s'etais endormie sous les aiguilles .

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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 31ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
31ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
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oui d'accord je comprends

et concernant la jeune fille, elle en a fait un bouquin et tout.. Et le tatoueur a eu des ennuis.. Et c'est son papa qui etait ok qu'elle se fasse tatouer une étoile près de l'oeil (elle le faisait a l'eye liner depuis longtemps) et elle a voulu que le tatoueur lui fasse un tas d'étoile.. sauf qu'elle a après prétexté s'etre endormie comme tu l'as dit.. Et elle a le témoignage du tatoueur et d'une dame qui etait dans le salon de tatouage contre elle.. Et c'est le tatoueur qui a du payer ses frais de lasert, et si les rumeurs sont vraies, elle se les refait bientot tatouer.. Mais il ne peut plus la trainer en justice, et le tatoueur aurait meme l'aide des parents de la jeune femme..

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Invité Lefleys
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Invité Lefleys
Invité Lefleys Invités 0 message
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Oui voila c'est cette histoire là , merci de me rafraichir la mémoire .

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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 31ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
31ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
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je ne suis pas trop d'accord avec la formulation de l'article qui incrimine selon moi + le tatoueur que la tatouée mais...

Et je suis désolée, je pensais que c'etait une seule etoile qu'elle voulait a la base, mais c'etait en fait 3 (enfin, 56.. :sleep: )

On lui avait tatoué 56 étoiles sur le visage au lieu des 3 qu'elle demandait. La jeune Belge Kimberley attend désormais l'opération qui lui permettra de retrouver son visage d'avant ... avant de se refaire tatouer!

9c9c9f4.JPG

Il y a deux ans, cette jeune Belge avait fait la une de l'actualité Alors qu'elle se serait assoupie, un tatouer avait tatoué 56 étoiles sur son visage au lieu des 3 qu'elle avait demandé.

Aujourd'hui Kimberly a 20 ans et ne réclame désormais plus de dédommagement financier au tatoueur Rouslan Toumaniantz. Elle espère être débarrassée de ses tatouages d'ici la fin de l'été, révèlent ce mercredi les deux journaux belges Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg.

Par contre, elle devrait bientôt s’offrir un tout nouveau tatouage!

et

Elle espère être débarrassée de ses tatouages d’ici la fin de l’été, révèlent mercredi Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg.

Kimberly Vlaeminck affirmait avoir demandé 3 étoiles mais qu’elle s’était endormie pendant la séance de tatouage et s’était réveillée avec 56 dessins. Le tatoueur clamait pour sa part n’avoir fait que ce que la cliente lui avait demandé.

La jeune femme réclamait 3.000 euros de dédommagement, une exigence qu’elle a donc décidé d’abandonner. “ Elle a laissé tomber parce que les frais d’avocats commençaient à devenir trop lourds. Elle n’a pas beaucoup d’argent ”, explique un membre de sa famille aux journaux.

Kimberly, qui ne veut plus parler aux médias, a l’intention de se faire tatouer à nouveau lorsque ses étoiles auront été effacées. Son nouveau tatouage s’étalera de son bras jusqu’à son nombril

et je cherche après l'article que j'avais lu qui disait qu'elle voulait se refaire tatouer sur le visage et non sur une autre partie du corps comme le disent les articles..

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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 31ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
31ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
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Kimberley Vlaeminck est revenue sur une précédente version dans laquelle elle disait s’être endormie pendant qu’on marquait son visage de 56 étoiles, un fait divers surprenant qui a fait le tour de nombreux médias, même à l’étranger. « Je ne sais pas non plus. Nous avons posé la question à d’autres tatoueurs et ils pensent tous que je me suis évanouie », a déclaré la jeune fille de 18 ans.

"J'avais demandé au tatoueur de placer trois petites étoiles près de mon œil gauche, mais je suis ressortie avec 56 étoiles disséminées sur la moitié de mon visage ", voici l'incroyable affirmation que fait Kimberley Vlaeminck. C'est quand même pire que la faute d’orthographe sur le tatouage d'Hayden Panettiere. Cette femme de ménage belge de 18 ans défend cette version depuis que "son père et son ami ont vu les tatouages", a répliqué le tatoueur Rouslan Toumaniantz au journal flamand Het Laatste Nieuws. C'est vrai que s'endormir pendant qu'on se fait tatouer le visage, c'est moyennement crédible.

Ceci étant le tatoueur a décidé de faire un beau geste : " Ca va peut-être coûter 3.000 euros, mais je paierai. Je ne suis pas un criminel et je ne veux pas la guerre. Je répète que Kimberley m'a accordé sa permission, mais je ne souhaite pas qu'elle soit malheureuse "; a déclaré Rouslan Toumaniantz. Cette version est semble-t-il corroborée par un témoin. Quoi qu'il en soit retirer les étoiles au laser sera une expérience longue et douloureuse pour la jeune Flamande.

Kimberley Vlaminck avoue avoir menti sur son fameux tatouage !

kimberly-vlaminck.jpgLe tatoueur n’y est finalement pour rien. La jeune femme aux 56 étoiles sur le visage a tout inventé, affaiblie par la rafe de ses parents, Kimberley Vlaminck a profité de son innocence pouvant prêter à confusion pour faire croire au monde entier vouloir se faire tatouer 3 petites étoiles à côté de l'œil gauche mais qu’elle s'est réveillée avec un beau ciel nocturne dessiné sur son visage.

L'affaire était parue mardi 16 juin dans les médias. La jeune fille de 18 ans, originaire de Courtrai, une petit ville néerlandophone de Belgique, avait expliqué s'être endormie pendant la séance chez le tatoueur. Elle aurait demandé au professionnel parisien seulement trois petits points. Ce dernier lui aurait proposé à la place trois étoiles. A son réveil, elle avait découvert les 56 étoiles allant de l'oreille à la mâchoire. Mais le tatoueur avait formellement contesté les propos de la jeune fille, expliquant que ce n'est qu'une fois le père de celle-ci venu la rechercher qu'elle aurait pris peur. Une semaine après, Kimberley a avoué la vérité alors qu'elle s’apprêtait à participer à une émission TV, elle aurait déclaré, pensant que les caméras ne fonctionnaient pas, que le «résultat lui plaisait». De son coté l’avocat du tatoueur a demandé de celle-ci des excuses publiques dans les 48 heures, sous peine de porter plainte pour diffamation et calomnie.

Bref, une fois de plus, nous ne saurons jamais LA vérité ^^

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Invité Lefleys
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Invité Lefleys
Invité Lefleys Invités 0 message
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impossible de s'endormir sous les aiguilles , personnellement je n'y crois pas trop :sleep:

Rien que le bruit de la machine et puis ensuite s'endormir avec quelqu'un qui vous tripote le visage ......

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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 31ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
31ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
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Je n'y crois pas une seconde non plus.. C'est pour ça que la "tournure" des articles me sidère..

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Invité pako
Invités, Posté(e)
Invité pako
Invité pako Invités 0 message
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et comme par hasard , ca se passe en belgique ....:o° :smile2:

sinon , merci pour l article trés complet lefleys :bo:

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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 31ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
31ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
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Ouais, y'a que les belges pour inventer une histoire pareille :D

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Invité Lefleys
Invités, Posté(e)
Invité Lefleys
Invité Lefleys Invités 0 message
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De rien Pako ;) si quelqu'un veut l'etoffer j'en serais ravie ( le topic , pas pako )

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Membre, Forumeur pas sympa, 109ans Posté(e)
Nathaniel Membre 7 150 messages
109ans‚ Forumeur pas sympa,
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De rien Pako ;) si quelqu'un veut l'etouffer j'en serais ravie ( pako, pas le topic )

O_o

Ca me rapelle un article que j'avais consacré dans mon blog sur la tératologie, où je causais des inévitables femmes/hommes tatoués (dans les sideshows ) . Bizarrement, oui on payait pour les voir.

(tapez Nora Hildebrand, ou Capitaine Costentenus dans un moteur de recherche)

Si je retrouve mon article, je tâcherai de le poster ^^

Modifié par Nathaniel
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Membre+, Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss, 31ans Posté(e)
Elsa Membre+ 29 929 messages
31ans‚ Amiereuse de Nouille <3 Zalakiss,
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Je vais voir ca nath" :)

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Invité Lefleys
Invités, Posté(e)
Invité Lefleys
Invité Lefleys Invités 0 message
Posté(e)

De rien Pako ;) si quelqu'un veut l'etouffer j'en serais ravie ( pako, pas le topic )

O_o

Ca me rapelle un article que j'avais consacré dans mon blog sur la tératologie, où je causais des inévitables femmes/hommes tatoués (dans les sideshows ) . Bizarrement, oui on payait pour les voir.

(tapez Nora Hildebrand, ou Capitaine Costentenus dans un moteur de recherche)

Si je retrouve mon article, je tâcherai de le poster ^^

vilain déformateur de phrases a barbe :D

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