La Chine nie la préparation à la guerre avec les Philippines

La Chine nie la préparation à la guerre avec les Philippines

La Chine a nié que ses forces armées sont en état d'alerte pour la guerre avec les Philippines dans la région contestée de la mer de Chine méridionale.

« Des rapports que le district militaire de Guangzhou, la flotte de la mer de Chine du Sud ou d'autres unités sont dans un état de préparation à la guerre, sont erronés», a annoncé une brève déclaration sur le site de l'armée chinoise.

L'affirmation du ministère chinois de la Défense est apparue avec des avertissements adressés aux Philippines que le différend sur le récif, connu sous le nom de récif de Scarborough, pourrait dégénérer en conflit armé.

La confrontation des navires chinois et philippins autour du récif ne s'arrête pas depuis plus d'un mois, les deux côtés s'accusent mutuellement de l'invasion de leurs eaux territoriales.

Source : La voix de la Russie

Petite explication des faits pour ceux qui ne suivraient pas l'affaire :

L'appétit maritime de Pékin inquiète ses voisins

Des centaines de personnes ont manifesté, vendredi, devant l'ambassade chinoise à Manille. Les pays riverains de la mer de Chine méridionale s'inquiètent des ambitions de la 2e puissance mondiale.

Pourquoi cette escalade verbale entre la Chine et les Philippines ?

Des centaines de personnes ont manifesté, vendredi, devant l'ambassade chinoise à Manille, contre des intrusions autour du récif de Scarborough. Ce haut-fond se trouve à 140 milles (230 km) seulement de Luzon, la grande île des Philippines, donc en théorie dans la zone économique exclusive de l'archipel. Mais la Chine le revendique également. Début avril, le Gregorio del Pilar, navire amiral de la marine philippine, y interceptait huit bateaux de pêche chinois ; il s'apprêtait à arrêter les pêcheurs quand deux bâtiments de surveillance chinois se sont interposés. Depuis, le ton ne cesse de monter. Une présentatrice de la télé chinoise - dérapage contrôlé ? - a ainsi affirmé que l'appartenance des Philippines à la Chine était un « fait indiscutable ». Il y a dix jours, le président philippin Benigno Aquino en appelait au soutien des États-Unis.

Que révèle cet incident ?

La tension qui règne dans toute la mer de Chine méridionale, une étendue de 3,5 millions de km2 qui va de Taïwan jusqu'à Singapour. Elle est parsemée d'archipels coralliens très convoités. Le Vietnam et la Chine occupent chacun une partie des îles Paracels (au nord-ouest) et se disputent les Spratleys (au sud), également revendiquées par la Malaisie, les Philippines et le sultanat de Bruneï. Les incidents sont fréquents. En mai 2011, un navire vietnamien effectuant des sondages sismiques avait été sérieusement endommagé par un bâtiment chinois, occasionnant des manifestations houleuses à Hanoï. Lors de l'incident le plus grave pour ces récifs, en 1988, la marine chinoise avait coulé plusieurs bateaux de soutien à un débarquement vietnamien, faisant une soixantaine de morts.

Quels sont les enjeux ?

En caricaturant à peine, on peut dire que Pékin veut annexer la mer de Chine méridionale. Le régime communiste invoque l'histoire, arguant que des Chinois auraient, les premiers, exploité la région. Mais ses préoccupations sont bien actuelles : nourrir sa population, sécuriser ses ressources, alimenter sa machine économique. Les eaux régionales renferment d'énormes stocks de poissons, mais aussi, et surtout, des hydrocarbures, avec des réserves de pétrole estimées à environ 30 milliards de tonnes, plus de 25 000 milliards de mètres cubes de gaz, autant que le Qatar ! Par la mer de Chine du Sud, transitent également 70 000 navires par an et deux tiers des importations chinoises.

Comment réagissent les voisins ?

Ils revendiquent leur part du gâteau... et s'inquiètent d'un face-à-face avec leur puissant voisin du Nord. Car si le président Hu Jintao a évoqué l'« Asie harmonieuse », l'an dernier, lors du sommet de l'Asean à Bali, la Chine a jusqu'ici refusé tout arbitrage international. Pékin préfère régler les différends séparément, dans des discussions bilatérales, manière de marginaliser la grande puissance du Pacifique, les États-Unis, auxquels les pays de la région - y compris le Vietnam ! - multiplient les appels du pied. Washington a décidé de tripler son aide militaire à Manille. Car, parallèlement, la Chine a fortement accru ses dépenses militaires (second budget derrière les États-Unis depuis 2010), et elle teste depuis l'été son premier porte-avions.

Source : Ouest France

on n'est pas un régime communiste pour rien....

C'est à prévoir de toutes façon,l'armée Us du à la crise se replis de ces zones là car plus les moyens d'y demeurer ,les chinois l'ont bien compris et ça réveille les vieilles queurelle,sauf que la chine est très puissante,pas les philippe ou Taiwan ..

Au contraire, les USA ont réaffirmé le choix d'une politique centrale sur la zone Pacifique, ils savent bien que l'impérialisme chinois est encore en gestation mais va prendre un essor important d'ici quelques années.

Mais en ont t'ils les moyens? évidemment qu'ils réaffirme,le contraire serais une posture de faiblesse .

La revendication du caillou par la chine me semble plus légitime que celle des Philippines.

La première référence à ce récif apparait dans une carte chinoise de 1279

En 1935 la Chine en prend possession.

Après la révolution chinoise, à la fois la chine communiste et taiwan revendique le caillou.

Argument des Philippines : le caillou ferait parti de la colonisation espagnol au 16eme siècle (alors c'est aussi espagnol :smile2: )