Et s'ils avaient raison?

Je crois qu'il y a de quoi se poser des questions. La première étant de savoir pourquoi j'écris ça, ici. Il paraît que je n'aime personne, que j'ai un air de dépressif, ou de je ne sais quoi. Il est vrai que je ne porte plus le genre humain dans mon coeur. Mais, comment pourrais-je m'en défaire réellement? Mon existence est indissociable de toutes ces choses qui me répugne tant. Moi le premier, vous savez. Je ne me sens aucunement au-dessus des autres. Je ne vaux pas mieux qu'eux. Bref, je ne vais pas m'étaler : vous aurez compris l'idée, je pense.

Ce qui m'embête plus, à vrai dire, c'est, d'une part, un peu de ma tendance à changer rapidement de comportement, de sentiment, à l'égard de quelqu'un, comme si je n'en avais jamais eu, et, d'autre part, cette méchanceté et cette inquiétude excessive qui m'amènent à détruire ce qui peut me tenir à coeur. Comment dire? Je n'aime pas la possession, j'aime être libre. Quelqu'un qui m'étouffe constamment, me harcèle, quelque part, je finis par le détester, presque malgré moi. D'un autre côté, j'apprécie pouvoir le faire aussi, parfois, quand j'en ai besoin. Mon attitude égoïste m'insupporte d'autant plus.

J'ai appris à mes dépends qu'il ne fallait pas parler de soi : cela ennuie, cela démystifie. Et, c'est là le plus important. Voilà pourquoi je me ferme toujours plus, toujours mieux. Peu le remarque. Je crois même que cela ne se voit pas du tout. Cela fait un moment que je suis capable de me maîtriser, de solutionner seul ce qui me taraude l'esprit, ou me ronge. Je me sens comme un Goldmund forcé de reprendre la route du vagabondage, la lâcheté et l'inaction en plus.

Je crois que j'aurais aimé être aimé. Je crois que j'aurais être différent. Et d'une certaine façon, le simple fait de le penser me déçoit grandement : je ferais plutôt mieux d'apprendre à faire avec ce que je possède, moi. Tant pis. La vie est longue, n'est-ce pas? Longue dans sa courte durée. Je ne peux pas m'insupporter des habitudes des autres, l'exprimer indirectement, et leur en vouloir de ne pas m'accepter vraiment. Puis, en vérité, j'adresse ce texte inintéressant à une personne en particulier. J'ignore si elle le lira. J'ignore si cela servira. Je préfèrerais que non. Je devrais me résigner, laisser tomber. Mais, je crois que j'ai envie d'y croire. Encore une fois. Une dernière fois?

Si la personne à qui ton post s'adresse c'est moi, c'est bon, je l'ai lu :dev: (je plaisante)

Ne sommes-nous pas un tous un peu pareil, quelque part?

Nous n'avons rien d'autre à partager que notre expérience, donc nous sommes obligés, au fond, de parler de nous, de ce que nous avons eu, de ce que nous avons fait, de ce que nous avons vu, de ce que nous sommes, de ce que nous avons apprit, pensé, lu, regardé....

Mais nous n'aimons point quand quelqu'un nous parle, puisque entendre parler des expériences d'un autre ''ennuie, démystifie''.

Si, sans le moindre doute!

Très belle réflexion Jedino, surtout ce passage :

Je crois que j'aurais aimé être aimé. Je crois que j'aurais aimé être différent. Et d'une certaine façon, le simple fait de le penser me déçoit grandement : je ferais plutôt mieux d'apprendre à faire avec ce que je possède, moi. Tant pis. La vie est longue, n'est-ce pas? Longue dans sa courte durée. Je ne peux pas m'insupporter des habitudes des autres, l'exprimer indirectement, et leur en vouloir de ne pas m'accepter vraiment.

Ce que je crois... et s'il avaient raison d'avoir tort ? faudrait il que tu plis genou sous le vent ? faudrait-il que tu baisses les yeux parceque différent ?

Es tu du chêne ou du roseau ?

Et si on philosophait vraiment ? qu'aurions nous à perdre de ces préjugés,de ceux qui pensent tout bas, ce qu'ils déguisent tout haut... De refuser quelqu'honneur par peur du mépris mais de ne pouvoir en accepter parcequ'ils ne pensent pas à ces simples "plaisanteries", des médailles et des compliments ? elles ne font la fierté que de ceux qui les offrent, incapables eux mêmes de faire de grandes ou de petites choses.

Serions nous à ce point si humble et si modeste, qu'il faille en plus s'ennorgueillir d'avoir tout fait tout seul, alors que les autres ont fait tout le reste ?

Oui ils ont raison, seul, nous ne sommes que misère et faiblesse ! ........ ensemble ? c'est quoi déjà déjà c'truc là ?

L'est où le smiley poisson d'avril ?

Ne le vois-tu pas? Il est caché, bien en bas pour ne pas se montrer... :D

Et, c'est une sympathique réponse. A vrai dire, je crois que faire de grandes ou de petites choses importent peu si elles sont faites avec... Coeur. Mais le coeur est une expression bien vide de sens, ou plutôt, maladroitement attribué au simple fait de croire en ce que l'on fait.

Ensemble, nous sommes forts? Que dis-je, nous sommes un?

Frodon l'a dit, nous avons comme besoin de raconter, de nous plaindre, parfois sans raison autre que l'habitude. Et il est difficile, pour ne pas dire impossible, de s'en défaire parfaitement. "L'insociable sociabilité" de Kant.

Goldmund ? Tu fais référence au livre de Hesse ? *_*

Tout à fait! C'est ma lecture du moment, en partie, et c'est une lecture que je vais achever probablement demain

T'as de bons goûts, t'sais ?

[ Bon je suis hors sujet, lynchez-moi ].

Haha x)

Hesse est vraiment une lecture intéressante. Je l'apprécie beaucoup.

[Peu importe, c'est un peu un sujet sans véritable sujet, j'en ai peur]

Bonne soirée à vous!

C'est un de mes auteurs préférés.

(J'allais pas t'envoyer un MP juste pour te dire ça et je me tais promis ! )

Je te comprends^^

(Pas de soucis)

bonjour

moi j'aime bien lire tes postes .

je pense que tu est quelqu'un d'intelligent et trés sensible .chacun est çe qu'il est ,tu n'à rien à te reprocher .

parfois , le déroulement de notre vie n' est pas toujours çe que l'on voudrais mais toi , tu à encore beaucoup d'années et de temps devant toi .

çe que pensent les autres de soit , qu'elle importance ? on plait aux uns et pas aux autres ,c'est la vie .

tu sera aimé pour qui tu est et tu aimera çe que d'autres seront .

çe que tu croit ètre des défauts de t'à personnalitée sont vue par d'autres comme des qualitées .

continue à nous faire part de tes états d'esprits , nous sommes beaucoup à les appréçier .

bonne journée

C'est un message bien encourageant et beau que je lis là :)

J'ai plaisir à vous lire aussi. Je ne sais si cela se fait, mais je tenais à vous féliciter pour vos progrès dans l'orthographe qui vous posait tant de mal lors de votre arrivée (malgré vous, je le sais bien, mais ce qui est dit est dit). En un sens, savoir que l'on avance, n'est-ce pas la matière à vouloir continuer?

bonjour et joyeux anniversaire .

pour les fautes et la ponctuation , il ni à pas d'espoirs d'amélioration .

poutant , cela n'à pas toujours été comme cela .

enfin , heureusement que j'ai des correcteurs pour mes romans ,sinon , je ne serai pas publié .cela donne " beaucoup" de travail à ces personnes et réduit , peut-ètre un peut le chomage ? lol.

bonne journée

Je crois qu'il y a de quoi se poser des questions. La première étant de savoir pourquoi j'écris ça, ici. Il paraît que je n'aime personne, que j'ai un air de dépressif, ou de je ne sais quoi. Il est vrai que je ne porte plus le genre humain dans mon coeur. Mais, comment pourrais-je m'en défaire réellement? Mon existence est indissociable de toutes ces choses qui me répugne tant. Moi le premier, vous savez. Je ne me sens aucunement au-dessus des autres. Je ne vaux pas mieux qu'eux. Bref, je ne vais pas m'étaler : vous aurez compris l'idée, je pense.

Attention, mode fatigué, donc compréhension de mes mots assez compliqués

Dois-je le poster ou pas, allé, je me lance :D

Il est surtout bon de savoir pourquoi tu désires nous en faire-part et de là, à répondre en nos mots à certaines de tes questions que l'on pourrait s'interroger.

Le paraitre n'est pas affirmatif mais uniquement d'opinion d'autrui, la valeur est de soi et de ce que l'on pense de notre manière d'être. Je ne parais pas, je suis.

Ce que je trouve admiratif, c'est que l'on puisse se remettre en question et de là, se prouver, qui, on peut être de ce que l'on apporte à, qui, l'on désire que cela soit.

On est tous un complément de chacun pour ce qu'il nous fait part et de ce qu'il est.

Ce qui m'embête plus, à vrai dire, c'est, d'une part, un peu de ma tendance à changer rapidement de comportement, de sentiment, à l'égard de quelqu'un, comme si je n'en avais jamais eu, et, d'autre part, cette méchanceté et cette inquiétude excessive qui m'amènent à détruire ce qui peut me tenir à coeur. Comment dire? Je n'aime pas la possession, j'aime être libre. Quelqu'un qui m'étouffe constamment, me harcèle, quelque part, je finis par le détester, presque malgré moi. D'un autre côté, j'apprécie pouvoir le faire aussi, parfois, quand j'en ai besoin. Mon attitude égoïste m'insupporte d'autant plus.

Ce n'est pas un comportement mais malheureusement ce que tu as subis pour en arriver là. Le coeur est un domaine privé où on ne peut avoir le contrôle mais en qui on peut en être maladroit pour qu'il s'en exprime au mieux. L'égoïsme n'est que protection pour ne pas en être touché et de ton comportement, tu influs de ce que tu désires avoir ou ce que tu désires apporter.

J'ai appris à mes dépends qu'il ne fallait pas parler de soi : cela ennuie, cela démystifie. Et, c'est là le plus important. Voilà pourquoi je me ferme toujours plus, toujours mieux. Peu le remarque. Je crois même que cela ne se voit pas du tout. Cela fait un moment que je suis capable de me maîtriser, de solutionner seul ce qui me taraude l'esprit, ou me ronge. Je me sens comme un Goldmund forcé de reprendre la route du vagabondage, la lâcheté et l'inaction en plus.

Tu n'as pas tort, parlé de soi, ne fait que d'emettre une curiosité mais là où ai de ton tort, c'est qu'il peut être indispensable aux personnes qui désirent de tes valeurs et surtout t'apporter de ce que tu peux avoir besoin : un soutient, une écoute, une épaule et surtout une amitié.

Pour arriver à ce que tu es, il faut se connaitre pour affronter de nos souffrances ou obstacles mais il est bon aussi d'en avoir oeil extérieur pour en détendre de ton esprit et de tes combats. J'aime cette technique, d'etre de soi et d'arriver à se canaliser pour arriver à un résultat. Se connaitre est bien la richesse de soi qui est de grande importance quand on arrive à y prendre conscience.

Je crois que j'aurais aimé être aimé. Je crois que j'aurais être différent. Et d'une certaine façon, le simple fait de le penser me déçoit grandement : je ferais plutôt mieux d'apprendre à faire avec ce que je possède, moi. Tant pis. La vie est longue, n'est-ce pas? Longue dans sa courte durée. Je ne peux pas m'insupporter des habitudes des autres, l'exprimer indirectement, et leur en vouloir de ne pas m'accepter vraiment. Puis, en vérité, j'adresse ce texte inintéressant à une personne en particulier. J'ignore si elle le lira. J'ignore si cela servira. Je préfèrerais que non. Je devrais me résigner, laisser tomber. Mais, je crois que j'ai envie d'y croire. Encore une fois. Une dernière fois?

Tu es différent, et de tes mots et de tes révélations, cela s'en confirme. De notre lecture, cela nous permet de t'observer et de savoir qui tu veux être mais n'aime être ce que tu désires paraitre.

J'aime beaucoup : La vie est longue, longue dans sa courte durée

Ce texte est loin d'être inintéressant mais bien de mérite surtout à ce que tu essayes d'y mettre importance. Il est bon, de rectifier de leur jugement mais il est encore meilleur d'etre perçoidé que cela ne sont que des mots et que tu es de valeur à y répondre avec ressentiment, de ce que tu essayes de nous faire comprendre ou plus précisement, de lui faire entendre de tes suggestions.

Et au passage, JOYEUX ANNIVERSAIRE....