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Pourquoi sommes-nous accrocs ?


Invité David Web

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Pourquoi sommes-nous accrocs ?

Grâce aux progrès des neurosciences, on connaît mieux les mécanismes biologiques de l'addiction. Reste à pouvoir les combattre.

Pour que la recherche progresse dans le domaine de la lutte contre les addictions, la Fondation pour la recherche sur le cerveau consacre sa semaine de campagne 2012 (et sa quête de fonds) aux addictions et aux dépendances. Un problème de santé publique majeur, quand on sait que, en France, 9,7 millions de personnes âgées de 12 à 75 ans consomment régulièrement de l'alcool, que 14 % des 17-18 ans fument du cannabis seuls et/ou avant midi, que 250 000 personnes consomment de la cocaïne chaque année et que 15 % des 18-44 ans prennent de façon répétée et combinée de l'alcool, du tabac et du cannabis. Il faut y ajouter que notre pays est le plus gros consommateur européen de médicaments.

Contrairement aux idées reçues, l'addiction ne reflète pas une faiblesse ou un manque de volonté chez l'individu dépendant. Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l'envahissent et modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale du comportement. Il s'agit donc d'une maladie neurologique qui doit être traitée comme telle.

Basculement

Le processus menant à l'addiction commence toujours par un usage dit "récréatif", c'est-à-dire par des consommations ponctuelles, parfois festives, pour goûter aux effets positifs d'une substance psychoactive ou d'un comportement donné. La prise d'alcool, par exemple, permet au timide de discuter avec les autres convives et de passer une bonne soirée. C'est pourquoi il aura envie de renouveler cette expérience agréable. D'où un risque d'abus, de recours fréquents à une substance qui le soulage, même s'il sait que c'est dangereux, puisque le risque de basculer vers la dépendance est réel, quelle que soit la volonté de s'en sortir.

Certaines personnes passent plus facilement que d'autres du stade de l'abus à celui de la dépendance. "La génétique peut l'expliquer", affirme le professeur Jean-Paul Tassin, neurobiologiste, directeur de recherche à l'Inserm et membre du conseil scientifique de l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies. Les spécialistes savent aussi que l'histoire du patient et son développement psychoaffectif peuvent le rendre plus vulnérable à l'addiction. Ils estiment que 30 % des femmes toxicomanes auraient subi des abus sexuels familiaux dans leur jeune âge. Il existe également un lien entre addiction et stress.

Tout l'article.

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Membre, Posté(e)
rejanou Membre 3 925 messages
Baby Forumeur‚
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et on peut être addict à n'importe quoi ? par exemple, de temps en temps j'achète des bouquins de sudoku et j'en rêve la nuit - ça m'agace mais je ne vois pas pourquoi suivre une psychothérapie pour autant

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Membre, Frétillant, gros sac à patates, et pouilleuse... , 36ans Posté(e)
Paillette Membre 14 847 messages
36ans‚ Frétillant, gros sac à patates, et pouilleuse... ,
Posté(e)

En rêver la nuit ne veux pas dire que tu es accro, j'te rassure Rejanou !

Mais juste que tu en a fait tellement que ton cerveau continue la nuit laugh.gif

Ça m'avais fait pareil à l'époque quand je faisait des permis toute la journée, ou des photocopies...

Et crois moi j'étais pas accro :D

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