la maltraitance infantile

La maltraitance infantile

Les différentes sortes de maltraitance

La violence physique :

Elle désigne le fait de frapper ou de battre un enfant, le brûler, le mordre, l’étrangler, le lancer à terre …

Il s’agit de toutes formes d’agissement dans le but de lui faire du mal.

La négligence :

Elle se définit comme un manquement au devoir de satisfaire aux besoins physiques et psychologiques fondamentaux d’un enfant.

Il peut s’agir de nourriture, de vêtement, de logement ou bien l’ignorance de ses besoins.

La violence sexuelle :

Désigne tout agissement d’un adulte ou d’un adolescent à se satisfaire sexuellement.

Il s’agit d’une situation où l’enfant est exposé à un contact, à une activité ou à un comportement à caractère sexuel.

La violence psychologique :

Elle désigne des actions ou omissions qui provoquent des effets psychologiques néfastes.

Le rejet, l’humiliation, l’intimidation, l’exploitation, l’isolement, le manque d’affection sont des formes de violences psychologiques.

L’exposition à la violence familiale :

L’enfant est témoin de faits de violence au sein du foyer. Il peut observer la violence directement et physiquement.

Il peut entendre ou constater des traces matérielles ou bien traces de coups sur la personne violentée.

Les signaux d’alertes de maltraitance

Les signes physiques

Les signes comportementaux

• Traces de coups,
• Griffures,
• Morsures,
• Brûlures,
• Bleus,
• Fractures répétées,
• Etc…

• Changement de comportement
• Etre agressif, agité ou inversement silencieux, replié sur lui-même
• Agression envers d’autres personnes, enfants
• Ne veut pas jouer
• Refuse de se dévêtir notamment lors de la toilette
• Faire des cauchemars
• Avoir peur la nuit
• Avoir peur des adultes
• Utiliser un vocabulaire inadapté à son âge (surtout par rapport à la sexualité)

Témoins et victimes

Vous êtes témoins

Vous êtes témoins de toutes sortes de violences sur un enfant de la part d’un adulte ou d’enfants entre eux, Vous devez réagir !

Si vous détectez de la violence ou abus sexuel envers un enfant, et que vous négligez de la signaler, vous vous rendez complice de ses évènements !

Les victimes de maltraitances

Demander de l'aide par téléphone

Composez le 119

Gratuit

24h/24

Tous les jours

Appel anonyme

Gendarmerie ou commissariat de police 17

http://www.udaf95.fr...vers&Itemid=107

Bonsoir, bon topic, important de donner ses infos, beaucoup de gens ont peur de prévenir.

Si vous détectez de la violence ou abus sexuel envers un enfant, et que vous négligez de la signaler, vous vous rendez complice de ses évènements !

+1 pour ton topic.

Et j'ajoute que c'est une obligation encadrée par la loi (et donc passible de poursuite le cas échéant :

L’article 434-3 du code pénal oblige quiconque, ayant connaissance de privations ou de mauvais traitements ou d’atteintes sexuelles infligées à un mineur de 15 ans, ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, à en informer les autorités judiciaires ou administratives.

Quand il y a "juste" soupçons de maltraitance, le mieux est d'appeler le 119 et de demander conseil.

J'ai déjà fait un signalement à une assistante sociale, je me suis fait jeter comme de la merde. Bon à l'époque, je ne connaissais pas ce numéro, et je pense que j'aurais été mieux reçu. J'avais téléphoné à la CRAMA, je ne connaissais pas ailleurs.

Si tu le permets, j'ajoute un lien vers ton topic dans un sujet en post-it que j'avais ouvert il y a un bail et qui répertorie les numéros SOS et sites utiles.

Ton topic a le mérite de lister les signes d'alerte et de rappeler l'obligation de signaler.

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Oui, oui pas de soucis.

Par contre, on ne parle pas de maltraitance psychologique, ma mère a été très dure avec moi, et tout le monde était au courant. Les gens étaient choqués, je ne l'ai compris qu'après coup, mais personne n'a rien dit. J'ai manqué de soins élémentaires pendant des années à cause de sa folie.

Oui, oui pas de soucis.

ok je le fais.

Par contre, on ne parle pas de maltraitance psychologique,

Pourtant si, ton article en parle : "violences psychologiques : actions ou omissions qui provoquent des effets psychologiques néfastes. Etc"

Mais c'est vrai que c'est la maltraitance la plus difficile à soupçonner et à évaluer, parce qu'elle ne laisse pas de "traces visibles".

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Pour la maltraitance psychologique, je pense que dans les écoles où les médecins, eux devraient intervenir, car ils ont des compétences dans le domaine. C'est déjà très difficile avec des preuves physiques alors sans preuves, cela doit être moins évident bien que tout aussi douloureux. Mais difficile pour un voisin...d'aller dire la personne est trop dure pour tel enfant, on demandera automatiquement des preuves. Mais c'est vrai que peut être en appelant le 119, il pourrait communiquer ce que l'on doit faire dans ces cas là, si on ressent une maltraitance psychologique chez un enfant.

Sinon physique ou moral, beaucoup sont au courant, cela se voit quand un enfant est maltraité mais plusieurs préfèrent ne pas s'en mêler.

Et c'est fort regrettable de leur part de ne pas vouloir s'en mêler, un mauvais coup et c'est le décès de l'enfant. à ce moment là dira-t-on encore "j'ai préféré ne pas m'en mêler ?".

Une mort sur la conscience... Non c'ets pas nous qui avons portés les coups mortels c'est certains, mais ont ne les a pas empêchés.

J'ai pas vu de cas de maltraitance sur des enfants, mais je sais quoi faire si c'est le cas, et je prend bonne note de ce numéro.

Il faudrait aussi que l'Etat donne un budget pour la prévention, car pour le moment, on a vraiment pas assez de travailleurs sociaux, de juges pour enfants...

A voir émission sos enfants maltraités sur france 5, replay

http://www.france5.fr/sante/enquete-de-sante/emission/2012-01-24

Il n'y a pas toujours de signe comportemental.

Ceci dit, il est important d'avoir une relation de confiance avec ses enfants, sinon ils ne nous diront jamais s'il y a un problème avec une personne adulte.

C'est vrai, mais la majeure partie des maltraitances et abus sexuels est intrafamiliale.

Il n'y a pas toujours de signe comportemental.

Ceci dit, il est important d'avoir une relation de confiance avec ses enfants, sinon ils ne nous diront jamais s'il y a un problème avec une personne adulte.

D'accord avec toi, et il est aussi important que les parents, sachent être à l'écoute et soient observateurs...

Un manque d'attention est parfois lourd en conséquences.

Ma mère bossait en camp de vacances, plus précisément directrice de centre pour jeunes en difficultés.

Ce n'était pas leur mère, mais quand un des moniteurs a eu abuser des enfants, ils n'ont pas été clair dans leurs propos. " Ont a mal au fesse, il nous achète des revues et des bonbons".

Le lendemain elle l'a convoqué, et il n'a nullement niais les faits. Comme quoi...

C'est vrai, mais la majeure partie des maltraitances et abus sexuels est intrafamiliale.

Oui. Mais il ne faut pas négliger non plus le fait que ce ne sont pas toujours les parents les coupables. Un proche de la famille peut-être plus proche qu'on ne le crois.

Oui oui, je suis d'accord avec toi et Ninouille :) Mais je voulais juste soulever le fait que lorsque la maltraitance est intrafamiliale (bien souvent les parents ou les proches très présents), il est plus difficile pour un tiers extérieur de décider d'informer ou de signaler aux autorités. C'est pourquoi beaucoup de cas passent à la trappe...

Quand on soupçonne une maltraitance extérieure sur ses propres enfants, là la question ne se pose quasiment pas.

Il ya un seuil entre tarter son môme quand il le mérite et le passer à tabac... Quand on veut pas de gosses, personne n'oblige les gens à en faire.

Oui oui, je suis d'accord avec toi et Ninouille :) Mais je voulais juste soulever le fait que lorsque la maltraitance est intrafamiliale (bien souvent les parents ou les proches très présents), il est plus difficile pour un tiers extérieur de décider d'informer ou de signaler aux autorités. C'est pourquoi beaucoup de cas passent à la trappe...

Quand on soupçonne une maltraitance extérieure sur ses propres enfants, là la question ne se pose quasiment pas.

Moi quand je tarte mon drôle, c'est une chose. J'aime mon gamin, et quand il mérite, il prend. Par contre, si c'est un autre qui le frappe, je rentre dedans.

Ce discour, je l'ai entendu tellement souvent, "mon gosse quand il mérite il en prend une c'est pas pour ça que je suis un mauvais père".

Un fait divers très récent. Un enfant a été retrouvé mort dans la machine lavé. Pourquoi ? papa l'y a mis pour le punir d'une betise.

Un enfant a été retrouvé avec un bras cassé. Pourquoi ? papa l'a balancé dans l'escalier pour qu'il comprenne qu'on ne court pas dans les escaliers s'est dangereux.

Un enfant a été amené au foyer où je travaillais pour des plaies multiples dans le dos. Pourquoi ? papa lui donnait des coups de ceinturon avec la boucle quand il ne ramenait pas de bonnes notes de l'école.

et des exemples il en existe plein. IL N'Y A AUCUNE RAISON POUR QU'ON FRAPPE UN ENFANT.

Nan mais c'est ce que je dis. Une beigne, on s'en sera tous pris. Mais ya un seuil entre tarter et aller jusqu'à mettre son gamin dans la machine à laver ou le balancer dans les escalier.

Ce sont des malades tout simplement. Mais tous les parents qui pratiquent l'éducation à l'ancienne ne sont pas des barjos, c'est simplement un principe d'éducation. On est d'accord ou pas, chacun élève son gamin comme il veut.

Mais aller jusqu'à cravacher son gosse, le rouer de coups, ça n'a rien d'éducatif. Les gens qui font ça, non seulement méritent de se faire retirer leurs gamins, mais méritent amplement la taule.

Sauf qu'ils tiennent le même discours que toi :

chacun élève son gamin comme il veut.

Une beigne, on s'en sera tous pris.

Mon père faisait pareil avec moi, j'en suis pas mort (celle là je l'ai entendu aussi assez souvent)

sauf qu'une raclée reste un geste de violence inscrit comme tel chez le gosse. Au moment où il se prend sa raclée, il a peur et il a mal. Pour moi il n'y a aucune différence et surtout pour l'avoir souvent vu aussi, on passe vite de la baffe à plus. Un geste de violence reste un geste de violence et reste inadmissible.

C'est mon point de vue, mon opinion. Un enfant ça se respecte et ça se protège. Et l'éducation passe par autre chose que la violence.