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Criminel et victime : mythe et réalité


Zarathoustra2

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Membre, Surhomme Nietzschéen, 50ans Posté(e)
Zarathoustra2 Membre 8 656 messages
50ans‚ Surhomme Nietzschéen,
Posté(e)

La revue Sciences Humaines sort un numéro spécial sur la criminalité.

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J'attire votre attention sur l'article "Criminel et victime : mythe et réalité".

Cet article, payant, comme tous les articles de qualité, nous trace un portrait du criminel type -- plus précisément, l'article se concentre sur les condamnés pour homicide.

Sexe. Dans 85% des cas, le criminel est un homme.

Lien avec la victime. Dans 80% - 85% des cas, le meurtrier connait la victime.

Célibat. En excluant les meurtres conjugaux, i.e. l'homicide d'un conjoint -- souvent la femme -- par l'autre conjoint, le meurtrier est célibataire et sans enfant, et une fois sur 2 agit sous l'emprise de l'alcool.

Enfance. Dans 70% des cas, le meurtrier a subit une enfance difficile, et dans 20% des cas, il a, pendant une période plus ou moins longue, grandi sans aucun de ses deux parents.

Emploi. Dans 60% des cas, le criminel n'a pas d'emploi, qu'il soit chômeur (12%) ou inactif -- un tiers des meurtriers inactifs sont des SDF.

Niveau social. Dans 90% des cas, le condamné appartient aux classes populaires.

Cet article a le mérite de remettre en cause l'image parfois faussée que nous pouvons avoir de l'assassin -- à cause probablement des fictions policières.

Il appelle en outre que la criminalité a baissé. En 1995, nous comptions 1600 homicides contre seulement 800 en 2010. Nous sommes donc très loin du discours alarmiste sur la sécurité. La probabilité de se faire tuer en 2011 a fortement baissé depuis 1996.

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