L'aventurier

La nuit ....un village... certainement ..des ruelles étroites ,se recoupant ,parfois un impasse :il faut faire demi-tour ...

(Un village ? mais sa dimension est gigantesque !)

Pas de voiture ...le silence ...peut être ces maisons sont elles inhabitées ?

Peut être.. est ce un décor de théatre ?

Mais pour quel spectateurs ?

J'erre ...seul ...à pied ....

Qui suis ?..ou vais-je ?

Pas de lumière derrière les volets clos .Les maisons toutes semblables et humbles se ressemblent beaucoup (:dans les cimetières les tombes ont plus de diversité ....)

Le silence ...oui de tout bruit humain ...mais milles chuchotements du vent ,des choses en ferrailles qui grincent au loin ...un volet qui bat ...des fils éléctriques qui se balancent ...

l'ampoule d'un réverbère par moment s'éteint ....

J'erre ,abandonné dans ce village ou cette ville ,étrangement seul et confiant ,comme chez moi ...il fait si bon ...

Je n'ai pas peur :parfois une ombre se détache du seuil d'une porte et se précipite vers moi ...Je n'y fais même pas attention :elle s'enfuit et disparait au carrefour ...

Tout à l'heure je suis passé devant une boutique de boulanger :il y avait de la vie , de la lumière ,de la chaleur ....Il enfournait le pain comme autrefois ...cela sentait le feu de bois.

puis je me suis renfoncé dans le dédale inextricable des ruelles abandonnées dans la nuit ...

Quand ,tout à coup ,j'ai trouvé l'issue ,la ruelle s'ouvrait sur la campagne ! ,c'en était fini des habitations... .D'un seul coup j'ai senti que c'était un paysage "sauvage", vierge...... ,le vent soufflait joyeux et puissant ,les collines ou les montagnes se profilaient sous le ciel étoilé....Il y avait comme une Présence, amour et étrangeté , qui m'appelait ( je ne voudrais pas vous offenser mais je sais que c'était Dieu) ,la nuit déja dans son coeur se transformait en aube.

Alors je suis parti ....

LE NOCTAMBULE (version 2)

La nuit ....un village... certainement ..des ruelles étroites ,se recoupant d'une façon telle que, bien évidemment ,aucun géomètre ne pourrait jamais en tracer le plan ,parfois un impasse (comme c'est étrange un impasse ,quel échec mystérieux dans cet organisme vital qu'est un ville ), :il faut faire demi-tour ..

.

(C'est le domaine du vent ,dont les maisons brisent , dans les rues , la force ,mais dont on entend le flot au dessus des toits )

(,parfois une forme fantasque en bondissant court dans la rue ...)

(est ce un village ? mais en ce cas , sa dimension est gigantesque !)

Pas ou peu de voiture ,dans ces rues étroites.....le silence ...peut être ces maisons sont elles inhabitées ?

Peut être.. est ce un décor de théatre ?

Mais pour quel spectateurs ?

J'erre ...seul ...à pied ....

Depuis combien de temps ?

Qui suis ?..ou vais-je ?

Pas de lumière derrière les volets clos .Les maisons ,accolées les unes aux autres et humbles se ressemblent beaucoup (:dans les cimetières les tombes ont plus de diversité ....)

Le silence ...oui de tout bruit humain ...mais milles chuchotements du vent ,des choses en ferrailles qui grincent au loin ...un volet qui bat ...des fils éléctriques qui se balancent ...

Des soupirs ,comme d'une poîtrine oppressée ,et un aveu que l'on attend..... mais qui ne vient pas..;

l'ampoule d'un réverbère par moment s'éteint ....

J'erre ,abandonné dans ce village ou cette ville ,étrangement seul et confiant ,comme chez moi ...il fait si bon ,l'air est même trop doux...est ce que je dors ?

Est ce que je n'ai pas quitté la tièdeur de mes draps ?

Je n'ai pas peur :parfois une ombre se détache du seuil d'une porte et se précipite vers moi ...Je n'y fais même pas attention :elle s'enfuit alors et disparait au carrefour en poussant un gémissement lamentable ...

Tout à l'heure je suis passé devant une boutique de boulanger :il y avait de la vie , de la lumière ,de la chaleur ....Il enfournait le pain comme autrefois ...cela sentait le feu de bois.

J'ai hésité à entrer... ,pourquoi ?

N'aurait ce pas été une solution trop facile ....; ,une abdication ? la trahison de ce malaise ,de cette requête douloureuse qui m'avait transformé en noctambule ...

Ce malaise n'était il pas précieux ? peut être sans retour possible s'il disparaissait ?

J'ai hésité la main sur la réalité ,non fantomatique ,de la poignée de la porte...

puis je me suis renfoncé dans le dédale inextricable des ruelles abandonnées dans la nuit ...

Longtemps j'ai du erré ...

Quand ,tout à coup ,j'ai trouvé l'issue!... ,la ruelle s'ouvrait sur la campagne ! ,c'en était fini des habitations... .D'un seul coup j'ai senti que c'était un paysage "sauvage", vierge...... ,le vent soufflait joyeux et puissant ,les collines (ou les montagnes?)se profilaient sous le ciel étoilé...Elles étaient mystérieuses et vivantes

Les arbres se balançaient ,avides de partir

les cyprés ,se tordaient comme des torches noires..;

Ce paysage était plus que réel :c'était la surréalité ,.Le mot espace avait pris ,avait déployé, tout son sens

.Il y avait comme une Présence, amour et étrangeté , qui m'appelait ( je ne voudrais pas vous offenser mais je sais que c'était Dieu)

,la nuit déja dans son coeur se transformait en aube.

Alors.... je suis parti ....