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Londres se prépare ouvertement à la fin de la zone euro


Invité David Web

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Londres se prépare ouvertement à la fin de la zone euro.

Eclatement de la zone euro : "c'est comme essayer de défaire une omelette"

Les autorités britanniques évoquent désormais ouvertement des "plans" pour faire face à un démantèlement de la zone euro, demandant aux banques de s'organiser en conséquence, mais les mesures envisagées restent à ce stade particulièrement floues.

Un responsable de l'Autorité des services financiers (FSA), le superviseur des marchés britanniques, a relancé les spéculations en affirmant jeudi que les banques du pays avaient été priées de se tenir prêtes à affronter tous les scénarios, y compris les "pires".

"Nous ne pouvons pas ignorer l'éventualité d'une sortie désordonnée de certains pays de la zone euro", a expliqué Andrew Bailey lors d'une conférence à Londres .

Le ministre des Finances George Osborne avait été le premier à dire, début novembre, que Londre s "préparait des plans" en cas d'éclatement de la monnaie unique.

"Ici, hors de l'euro, il faut nous préparer à toutes les éventualités et c'est exactement ce que nous faisons", avait renchéri un peu plus tard devant des hommes d'affaires le Premier ministre David Cameron, sans donner lui non plus le moindre détail.

Une crise totale conduisant à la mort de la monnaie européenne est envisagée avec une certaine délectation par une presse largement eurosceptique. Elle est en revanche redoutée par les milieux économiques qui craignent un impact dévastateur sur le Royaume-Uni, qui réalise plus de 40% de ses échanges commerciaux avec ses voisins.

Du côté du secteur financier, les banques ont déjà largement réduit leur exposition aux pays périphériques de la zone euro, Grèce et Portugal en tête, comme l'ont montré leurs récents résultats trimestriels.

Mais le degré d'inquiétude est monté de plusieurs crans lorsque l'Italie s'est retrouvée à son tour dans la ligne de mire des marchés: selon les estimations de la presse, les quatre principales banques britanniques détiennent encore pour quelque 40 milliards de livres (46 milliards d'euros) de dette italienne. L'onde de choc d'une faillite de l'Etat italien atteindrait donc rapidement le Royaume-Uni.

"A ce stade, il est bien difficile de savoir quelles sont les mesures envisagées", reconnaît Michael Hewson, analyste au cabinet CMC Markets. D'autant que personne n'a, selon lui, une idée claire de la manière dont la zone euro pourrait rétrécir ou disparaître. "C'est comme essayer de défaire une omelette", dit-il.

La Tribune.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 695 messages
Forumeur confit,
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Bonjour David Web,

Le secteur financier de la city, deuxième placela plus importante au monde, si je me souviens bien, représente plus de 50% duPIB de nos amis anglais.

Hors le secteur financier consiste aussi àspéculer sur la valeur de change entre les diverses monnaies.

Si la spéculation était la garanti absolu que les gains sonttoujours supérieurs aux pertes, il y aurait tout lieu de croire que lasituation financière et tertiaire de nos amis anglais aurait de beaux jours devant elle ?

Mais je comprends parfaitement la perplexité destechniciens de la city, pour lesquels l’éclatement de l’euro favoriserait un effet d’aubaine dans le secteur spéculatifen multipliant le nombre des interlocuteurs, mais engendrerait dans le même temps des pertes financièresconsidérables pour les britanniques dontl’économie est en osmose et imbriquée avec l’économie de l’Europe continentale.

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