et vogue la galère....(comme dirait le film)

Me revoilà à quai,je suis comme une étrangère,mon reflet est floue et gris,un dégout absolu de mon âme,des peines,des souffrance j'en ai trimballé.

J'ai vogué sur des mers acharnées,teinté de vins,de filles et cigarillos,j'ai été prise dans un tourbillon sans fin,j'étais bien,mais j'échappais au navire qui me suivait dans l'ombre.

A nouveau les pieds sur terre,je le sens encore caché pas loin,derrière une falaise,un rocher...cette belle embarcation m'a pourchassé pendant des mois,des nuits entières à tenter de m'en débarrasser,des matins à m'en remettre à la bouteille pour oublier cette ombre machiavélique qui me hantait.

Le temps des tornades je l'avais semé,mais quand le calme plat est revenue,l'embarcation était là,encore plus proche que jamais.

J'étais à nouveau seule sur mon bateau,à voguer sans but,sans envie.

Mais je sais que cette galère me suivra encore quelques temps et qu'un jour ses pensées disparaitront et j'oublierais que cette ombre m'a suivi inlassablement.

P.S:cela fera un an en janvier....mais çà..elle s'en fout