Aller au contenu

Renationaliser l'électricité, l'eau, les télécommunications,...?


economic dream

l'eau, l'électricité, les télécommunications, les autoroutes,...  

6 membres ont voté

Vous n’avez pas la permission de voter dans ce sondage, ou de voir les résultats du sondage. Veuillez vous connecter ou vous inscrire pour voter dans ce sondage.

Messages recommandés

Membre, 32ans Posté(e)
economic dream Membre 3 028 messages
Baby Forumeur‚ 32ans‚
Posté(e)

Bonjour à tous,

Faut-il renationaliser les entreprises ou les secteurs privatisés ces dernières années?

Je pense que oui car les privations ont menées à une explosion des prix des services, des licenciements massifs...

De plus, ces privatisations nous pénalisent tous et pour les libéraux, les entreprises qui voient les couts des services comme l'électricité exploser= chomage indirect.

Les privatisations se sont révélées catastrophiques comme par exemple le sinistre exemple des autoroutes, pour lesquelles la collectivité paie les couts mais dont les bénéfices sont privés.

Ou encore celle désatreuses de l'électricité:

ÉLECTRICITÉ : 48% DE HAUSSE DES PRIX EN UN AN AVEC LA PRIVATISATION

Le retour aux “trusts électriques” des années 1930 Publié dans l’édition du jeudi 1er juin 2006 Temoignage.

Lundi, “les Échos” et “la Tribune”, c’est-à-dire les deux principaux quotidiens économiques français, ouvraient sur l’incroyable augmentation du prix de l’électricité liée à la fin du monopole public dans ce secteur stratégique. 48% à payer en plus : telle est la facture présentée aux entreprises qui ont choisi de “faire jouer la concurrence”.

FRANCE

"Privatiser, ouvrir à la concurrence, c’est faire diminuer les prix, c’est faire bénéficier au client de services plus performants" : ce discours libéral est bien connu. Mais dans la distribution de l’électricité en France, la privatisation et l’ouverture de la concurrence marquent le retour à la période des “trusts électriques” d’avant la seconde guerre mondiale. C’est pour libérer les citoyens de l’emprise de ces groupes pratiquant des tarifs élevés qu’a été créée Électricité de France (EDF). Or, en concédant à nouveau au privé le droit de distribuer l’électricité, le premier résultat est une hausse des tarifs de 48%, et ce n’est qu’un début. L’électricité est un fondement sur lequel repose l’économie d’un pays. C’est dire qu’il s’agit d’un secteur hautement stratégique. La quasi-totalité des moyens de production, de transport et la distribution de cette énergie ont été nationalisés en France au lendemain de la seconde guerre mondiale, sur l’initiative du Général De Gaulle. Seules des régies communales gardaient alors la possibilité de produire, transporter et vendre cette énergie (voir encadré). En 1946, la totalité de l’électricité était donc gérée soit par le secteur public, via EDF ou des collectivités locales.

48% d’augmentation en un an

PARMI les conquêtes permises par la gestion publique : la péréquation tarifaire. C’est-à-dire qu’avec l’arrivée d’EDF à La Réunion, l’usager paie le même prix qu’en France, bien qu’à La Réunion les techniques actuelles font que le coût de production du kilowattheure soit plus élevé qu’en France. Mais ce monopole public a été remis en cause par une pression libérale. Parmi les arguments utilisés par les partisans de l’ouverture à la concurrence des services de réseaux, comme l’électricité, celui de la promesse de voir les prix baisser pour un usager qui devient un client consommateur. Cédant à cette pression, les dirigeants européens rendent légalement possible la privatisation de ce bien public. En France, depuis 1999, EDF n’est plus la seule entreprise à pouvoir distribuer de l’électricité. Progressivement autorisé pour les très grandes entreprises, le recours a un autre fournisseur d’électricité qu’EDF est possible depuis le 1er janvier 2004 en France pour toutes les structures privées et les collectivités. Lundi, la presse économique se fait l’écho d’une étude du cabinet NUS Consulting sur l’évolution du prix de l’électricité payé par les entreprises qui ne se fournissent chez EDF. Résultat : l’ouverture de la distribution de l’électricité à la concurrence n’a pas fait baisser les prix. Bien au contraire, ils augmentent de 48% entre avril 2005 et avril 2006. C’est "une hausse record parmi les 14 pays industrialisés scrutés par l’étude annuelle de l’observatoire International des coûts énergétiques", constate “l’Expansion” pour qui la France est dans les cinq pays les plus chers. Quant à ceux qui ont gardé EDF, "les tarifs n’ont pas évolué sur les douze derniers mois", écrit “les Echos”. "Régulièrement, les clients arrivant en fin de contrat se voient proposer des tarifs augmentés de 40 à 70%", note l’étude citée, avec de bien maigres explications (voir encadré).

En France, l’ouverture totale de la distribution est prévue pour le 1er juillet prochain. Cela veut dire qu’un particulier pourra décider de ne plus acheter son électricité à EDF ou à sa régie communale. Et les déclarations du président d’EDF ne sont guère rassurantes. Selon “les Échos”, le dirigeant de l’ex-entreprise publique "a déjà prévenu que les prix dans un contexte concurrentiel ne pourraient pas être les mêmes qu’en période de monopole". Quant au sens de la variation, il n’est pas favorable à celui qui passe du statut de client à d’usager. Les entreprises qui ont écouté les sirènes de l’ouverture des marchés à la concurrence le connaissent, c’est la hausse à deux chiffres. Puisqu’elle n’est pas connectée au réseau électrique métropolitain, La Réunion est régie par le principe des systèmes énergétiques insulaires. EDF conserve le monopole de la distribution. Mais depuis 2004, l’entreprise publique est devenue une société anonyme, avec des actionnaires privés. Et on imagine mal l’impact d’une hausse à deux chiffres du prix de l’électricité pour les entreprises réunionnaises.

Manuel Marechal

Quelle explication ?

Ce phénomène de hausse importante ne se limite pas à la France. Selon “l’Expansion”, "dans tous les pays industrialisés étudiés, la libéralisation du marché de l’électricité a abouti à de fortes hausses des prix". Et de préciser qu’"entre 2001 et 2006, les prix de l’électricité pour les entreprises ont connu partout des hausses à deux chiffres, exception faite du Canada et de l’Australie" : 91% au Danemark, 80% au Royaume-Uni... Hausse du pétrole et du gaz sont avancés par les fournisseurs pour justifier l’augmentation. Mais en France, les énergies fossiles ne produisent que 10% de l’électricité. Cité par “l’Expansion”, le directeur général de NUS Consulting constate que "la grogne croissante des entreprises est compréhensible puisque de telles augmentations des prix de l’électricité sont injustifiables et impactent gravement leurs comptes". "De plus, on peut se demander quel est l’avantage pour notre pays d’investir dans des centrales nucléaires si le prix de notre électricité reste lié à l’évolution des prix du pétrole", ajoute-t-il. Il faut préciser que toutes les entreprises concurrentes d’EDF appartiennent à des actionnaires qui souhaitent que leur investissement rapporte."

Concrètement, quels services faut-il renationaliser?

Je cite: l'électricité, l'eau, les télécommunications,les autoroutes, les banques en difficulté,les aéroports et arreter toutes les privatisations en cours.

Mais pas des usines ou des banques normales.

Biensur, on va fixer des prix conformes au marché pour ces entreprises mais ces prix seront très inférieurs aux prix actuels.

Maintenant on va me rétorquer qu'il faut de l'argent pour renationaliser.

C'est vrai mais ce serait un investissement et il est important d'investir en période de crise.

Et en abolisant la loi Giscard, l'Etat pourrait emprunter sans interets à la Banque Nationale donc c'est tout à fait réalisable au niveau du prix.

Et ces entreprises feront du bénéfice.

Alors comment renationaliser?

Biensur avec des indemnités mais en indemnisant moins par action plus on possède d'actions.

A partir d'un minimum d'actions, 500 par exemple, on reçoit le prix normal.

Cela se justifie car dans le temps, l'Etat a bradé ses entreprises.

Temps de payer la perte.

Les privatisations n'ont pas fonctionné, pourquoi continuer avec?

Les services nationalisés ont très bien fonctionné lors des 30 Glorieuses.

C'est meme précisé dans le prélude de notre Constition qui stipule la nécessité de la nationalisation des services publics et monopoles.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×