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Sabra et Chatila


Zohera

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Membre, Posté(e)
Sudiste13 Membre 893 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sabra et Chatila : Le massacre inoubliable, impardonnable des Israéliens contre des Palestiniens

publié le lundi 18 septembre 2006

Sabah

Il y a un autre anniversaire significatif cette semaine, mais celui-ci n’attire pas la même attention que les commémorations du 11 septembre. 16-17 Septembre 1982, Sabra et Chatila...Au matin du samedi 18 septembre 1982, les journalistes qui sont entrés dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, près de Beyrouth au Liban ont eu une vision horrible.

Sabra_23.jpgSabraDes piles de corps jonchaient les rues poussiéreuses des camps, des fosses communes avaient été construites à la hâte et les bâtiments avaient été rasés au bulldozer sur les cadavres.

Les personnes assassinées étaient des hommes âgés, des femmes et des enfants. Un massacre avait eu lieu. Le nombre de morts était estimé à des milliers.

Que s’y était-il produit ? Qu’est ce qui avait pu provoquer ce type de massacre inhumain ? Qui avait fait cela ?

C’étaient les questions qui ponctuaient le silence du matin après que le massacre se soit arrêté. On se pose encore aujourd’hui ces questions, plus de deux décennies après les événements.

Pour essayer de répondre à ces questions, relisons une nouvelle fois l’histoire :

Le 6 juin 1982, l’armée israélienne a envahi le Liban dans ce qu’elle a décrit comme étant des "représailles" pour la tentative d’assassinat sur l’Ambassadeur israélien à Londres, Argov, le 4 juin. L’invasion, appelée ensuite "Opération Paix en Galilée", a progressé rapidement.

Le 18 juin 1982, Israel avait cerné les forces armées de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) dans la partie occidentale de la capitale libanaise. Un cessez-le-feu, négocié par l’envoyé des Etats-Unis, Philip Habib, a eu comme conséquence l’évacuation de l’OLP de Beyrouth le 1er septembre 1982.

Le 11 septembre 1982, le ministre de la défense israélien, Ariel Sharon, l’architecte de l’invasion, a annoncé que "2.000 terroristes" étaient restés à l’intérieur des camps de réfugiés palestiniens autour de Beyrouth.

Le mercredi 15 septembre, le lendemain de l’assassinat du chef de la milice phalangiste alliée des Israéliens et président élu libanais, Bashir Gemayel, l’armée israélienne a occupé Beyrouth-Ouest, "encerclant et bouclant" les camps de Sabra et Shatila, où vivaient des civils libanais et palestiniens. Israël a justifié son initiative dans Beyrouth-Ouest par un besoin de maintenir l’ordre et la stabilité après l’assassinat de Gemayel.

Cependant, plusieurs jours plus tard, Ariel Sharon a déclaré à la Knesset, le parlement israélien : "Notre entrée dans Beyrouth-Ouest était destinée à faire la guerre contre l’infrastructure laissée par les terroristes."

L’armée israélienne a alors désarmé, dans la mesure où elle le pouvait, les milices anti-israéliennes à Beyrouth-Ouest, alors qu’elle a laissé ses armes aux milices phalangistes chrétiennes de Beyrouth.

A midi le 15 septembre 1982, les camps de réfugiés étaient complètement encerclés par des tanks et des soldats israéliens, qui ont installé des points de contrôle aux endroits stratégiques et aux carrefours autour des camps afin d’en surveiller toutes les entrées et les sorties.

En fin d’après-midi et toute la soirée, les camps ont été bombardés.

Le jeudi 16 septembre 1982 vers midi, une unité d’environ 150 Phalangistes armés (c’est ce que prétend Israël) est entrée dans le premier camp.

Pendant les 40 heures suivantes, les membres de la milice phalangiste ont violé, tué et blessé un grand nombre de civils non-armés, dont la plupart étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées à l’intérieur des camps encerclés et bouclés. L’estimation des victimes varie entre 700 (chiffre officiel des Israéliens) et 3.500.

sabra7_jpg-2.jpgSabraLes victimes et les survivants des massacres n’ont jamais eu droit à une enquête officielle sur la tragédie, puisque la Commission Kahan d’Israel n’avait pas de mandat juridique et n’avait pas de pouvoir judiciaire.

Ce massacre est considéré comme le seul massacre sanglant de l’armée terroriste israélienne et il revendique la participation d’alliés, mais on peut penser qu’il ne sera pas le dernier. En particulier, après ce que nous avons vu dans la dernière guerre israélienne contre le Liban.

Si les Américains ont préparé avec agitation l’anniversaire du 11 septembre, beaucoup d’habitants du camp de Chatila et de son voisin plus petit, Sabra, ont redouté la date importante de samedi qui marquera 24 ans de souffrance et d’enquête futile de la justice.

Pour les Palestiniens, ce sera certainement un rappel bien loin des cérémonies de New York et de Washington où les responsables américains ont dit au monde que leur fameuse puissance militaire allait s’assurer que la justice pour les victimes triompherait du mal quel qu’en soit le prix.

Les survivants palestiniens des massacres de 1982 se réuniront probablement pour entendre des discours à l’endroit où leurs proches ont été enterrés dans des fosses communes : une parcelle vide et poussiéreux signalée par un pathétique monument provisoire en parpaings.

Mais, le monde n’observera pas une minute de silence pour les victimes innocentes de Sabra et Chatila, ni de reportages au sujet des survivants et de leur existence malheureuse sur les lieux de ce crime horrible.

Source : http://sabbah.biz/

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Membre, 50ans Posté(e)
belzebut Membre 1 585 messages
Baby Forumeur‚ 50ans‚
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comme je te l'ai déjà dit sudiste13,il a la justice des hommes

et celle du tout puissant,c'est a celle là que je fais allusion.:rtfm:

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Membre, Posté(e)
Sudiste13 Membre 893 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

La justice du tout puissant :) Vivement :)

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  • 1 an après...
Membre, 29ans Posté(e)
Indu Membre 1 000 messages
Baby Forumeur‚ 29ans‚
Posté(e)

Liban: il y a 30 ans, les massacres de Palestiniens à Sabra et Chatila

Il y a 30 ans, le monde découvrait avec effroi les images de centaines de femmes, d'enfants et de vieillards assassinés et mutilés par des miliciens chrétiens alliés à Israël dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila, dans la périphérie de Beyrouth.L'armée israélienne invoque cet assassinat pour pénétrer dans le secteur ouest de Beyrouth, à majorité musulmane, en violation d'un accord conclu sous médiation américaine sur l'évacuation du Liban des combattants de l'OLP.

Israël affirme vouloir "empêcher des effusions de sang et des actes de vengeance" après l'assassinat de M. Gemayel et combattre des terroristes embusqués dans la zone.

Mais le 16 septembre au soir, des miliciens chrétiens, aidés par l'armée israélienne qui tire des fusées éclairantes, entrent dans les camps de Sabra et Chatila, à la périphérie sud de Beyrouth, où ne reste que la population civile après le départ des combattants de l'OLP en vertu de l'accord.

Pendant trois jours, dans un black-out total, les miliciens massacrent sans que l'armée israélienne déployée autour du camp n'intervienne. Le 19, des images insoutenables de corps amputés, éventrés, de nourrissons écrasés et d'animaux abattus bouleversent l'opinion mondiale.

Le carnage fait entre 800 et 2.000 morts civils, selon les estimations, dans ces camps qui abritaient près de 8.000 réfugiés.

En Israël, une commission d'enquête attribue en 1983 la "responsabilité personnelle" mais "indirecte" des massacres à Ariel Sharon, alors ministre de la Défense, lui reprochant de ne pas les avoir ni prévus ni empêchés. Il est alors forcé à la démission.

La commission attribue en revanche la responsabilité directe à Elie Hobeika, chef des renseignements des FL, qui ont toujours gardé le silence sur la tuerie.

En juin 2001, 23 rescapés portent plainte pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et actes de génocide contre M. Sharon, devenu Premier ministre. La plainte est déposée en Belgique en vertu d'une loi accordant une "compétence universelle" aux tribunaux belges pour ce type de crimes. Mais la loi est abrogée en 2003 et la justice belge abandonne les poursuites.

Ariel Sharon a depuis sombré dans un profond coma à la suite d'une attaque cérébrale en 2006.

Sabra est devenu un quartier populeux où vivent essentiellement des ouvriers étrangers et des Libanais chiites. Chatila compte en revanche encore quelque 8.300 réfugiés, selon une agence de l'ONU.

Source : Libération

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Membre, Posté(e)
GuyMoquette Membre 1 651 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Les terroristes sionistes finiront par payer toutes leurs actions.

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Membre, 62ans Posté(e)
lebonvivant Membre 25 605 messages
Baby Forumeur‚ 62ans‚
Posté(e)

tout le monde se rappelle de11- 9 et personne ne parle de sabra et chattila du 9-82

comme si la valeur de l homme n est pas la méme a New york et en Palestine

et oui le monde ou ont vis est completement pourris, donner toujours raison au plus fort et sanctionne sans preuves les plus faibles.

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Membre, 118ans Posté(e)
nerelucia Membre 12 886 messages
Baby Forumeur‚ 118ans‚
Posté(e)

Que Sharon aille en enfer !

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