Bazdarevic : «Une grande fierté»

A 50 ans, Mecha Bazdarevic va entraîner Sochaux pour deux ans. Un club qu'il a connu comme joueur (1987-1996) et comme entraîneur-adjoint (1998-2003).

Bazdarevic est fier d'entraîner Sochaux. (EQ)

«Mecha Bazdarevic, vous revenez dans un club où vous comptez de nombreux soutiens. Que ressentez-vous après en avoir été nommé entraîneur?

J'ai vécu tellement de choses avec ce club, et surtout des bonnes ! C'est une grande fierté, mais aussi un énorme challenge, peut-être le plus important depuis que je suis entraîneur. Il y a un peu plus de pression. Mais j'arrive dans un club stable, avec des gens que je connais très bien.

Comment se sont passées les négociations avec Sochaux?

J'étais en contact avec d'autres clubs. Mais il y a eu des discussions d'abord discrètes avec Sochaux, j'ai été convoqué (invité, intervient Alexandre Lacombe, le président sochalien). On a trouvé un accord pour deux ans. Mais maintenant, le plus dur commence. Il faut regarder devant nous.

Ces dernières années, votre nom est souvent revenu quand Sochaux changeait d'entraîneur et il ne se passait rien...

Parfois, je me disais : «On va peut-être penser à moi.» Il me semblait normal qu'à un moment donné, on s'intéresse à moi.

«Travailler avec un groupe qui a autant de qualités, c'est presque plus facile. Je suis un bon entraîneur. J'ai envie que cette équipe soit une équipe qui joue.»

Sochaux a terminé cinquième la saison dernière. Est-ce que ce sera difficile de faire mieux ?

Un travail a été fait ici la saison dernière. C'était du très bon travail. Mais je vais essayer d'apporter quelque chose, de faire progresser un groupe talentueux. Travailler avec un groupe qui a autant de qualités, c'est presque plus facile. Je suis un bon entraîneur. J'ai envie que cette équipe soit une équipe qui joue.

La Ligue Europa est-elle un plus ?

L'objectif prioritaire sera bien sûr le Championnat. Mais la Ligue Europa est une compétition intéressante à disputer. Cela va créer un engouement autour du club. Ce serait sympa de faire un parcours dans cette compétition.

Le relationnel est chaque jour un peu plus important dans un vestiaire...

(Il coupe) Partout où je suis passé, je n'ai pas eu de problèmes avec les joueurs. Et pourtant, j'ai eu des cas pas faciles ! J'ai fait le métier qu'ils font. Il faut être exigeant avec eux, mais aussi s'adapter à la nouvelle génération. Nous serons tous motivés pour essayer de faire mieux que la saison dernière. On va travailler sur le recrutement très rapidement...»

Recueillis par Alexis BILLEBAULT, à Sochaux