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Lettre ouverte aux femmes en général et à la femme du général en partculier


Pierre-de-Jade

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Pierre-de-Jade Membre 1 890 messages
Forumeur alchimiste ‚ 45ans‚
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Lettre ouverte aux femmes en général et à la femme du Général en particulier

Depuis la nuit des temps, l’homme s’est employé à faire porter le chapeau à la femme. Qui, certainement par représailles, s’est elle-même ingéniée à s’affubler au fil des siècles de couvre-chefs à faire se pâmer la Reine d’Angleterre.

Une dépêche de l’agence France-Prêche indique même qu’elle serait à l’origine du premier péché, information non recoupée par absence de témoins (Jehovah étant parti voir Ikeah), donc assez peu digne de foi.

Cette dépêche tentait de faire croire qu’une femme, très court vêtue pour l’époque, que l’on appellera Eve pour préserver son anonymat, avait fermé les portes du paradis à l’espèce humaine en croquant la pomme d’Adam du premier homme venu.

Quelle qu’en soit la part de vérité, nous ne pouvons que remercier cette première femme de nous avoir épargné la vie sans saveur d’un monde où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Imaginez en effet la vie pour les policiers, les militaires, les juges, les psychologues, les psychiatres, les hommes politiques, les délinquants (j’aurais pu grouper pour gagner du temps), j’en passe et pas forcément des meilleurs, pour qui ce monde paradisiaque se serait transformé en enfer d’oisiveté. Et quand on sait que l’oisiveté est mère de tous les vices…

Très tôt, la femme a donc été accusée de tous les maux et reléguée à des tâches subalternes pour ne pas dire enfantines, sauf quand elle entendait des voix ou lorsqu’elle était Mère Supérieure, ce qui, il faut bien l’admettre, réduisait considérablement le périmètre.

Accusée notamment de sorcellerie, elle a très souvent eu toutes les peines du monde à échapper à la grillade. De là à penser que les brasiers du passé sont à l’origine de la propension séculaire de la femme à passer une bonne partie de son existence devant les fourneaux, il n’y a qu’un pas à franchir.

Voilà ce qui arrive quand on élève les hommes : plus un homme est bien élevé, plus il rabaisse la femme, c’est logique.

Elles n’y peut rien, c’est inscrit dans ses gênes, la femme a beaucoup plus l’instinct maternel que l’homme. Ce qui ne veut pas dire pour autant que l’homme a l’instinct primaire, et d’ailleurs c’est secondaire.

Un autre témoignage de cette inégalité de traitement : combien d’hommes pourtant assurés au Tiers disent « ma moitié » en parlant de leur femme qui est pourtant souvent d’un volume incitant au respect ? C’est réducteur au dénominateur des lieux communs, surtout lorsqu’on sait que les intéressés, à défaut d’être intéressants, ne sont eux-mêmes pas toujours bien finis.

Le calvaire enduré par les femmes qui se sont vues refuser des postes aussi exaltants que ceux de bourreau, croque-mort, mousquetaire, garde-suisse, général de brigade ou prêtre exorciste, est à peine concevable.

Heureusement, les choses ont évolué au fil des années. L’élévation de la statue de Jeanne d’Arc a été le signe précurseur de l’élévation du statut de la femme.

Le droit de vote leur a été accordé, puis un certain nombres d’années et de scènes de ménage plus tard, le droit de vote différent de celui de leur mari.

Elles ne sont plus cantonnées au rôle de nourrice, ce qui n’était pas déshonorant en soi (en dentelle non plus d’ailleurs). Il ne faut en aucun cas épingler les nourrices qui, quoi qu’on en dise, avaient des capacités au dessus de la moyenne.

La machine à laver a relégué la lavoir au rang de curiosité touristique. L’aspirateur, le fer à repasser, ont éclairé l’obscurantisme d’un jour nouveau.

Marie Curie a élaboré des lois physiques dont la très grande majorité des hommes ne comprenaient même pas le titre : il est vrai que de tous temps, les hommes ont toujours eu du mal à comprendre les femmes…

Elles ont eu accès à des fonctions et à des activités interdites jusqu’alors.

Voir une femme pratiquer le judo de nos jours est devenu courant : seuls quelques misogynes indécrottables ironisent encore sur leurs aptitudes au balayage et aux mouvements de hanches.

L’accès à des postes à responsabilité leur a été permis. Il n’est pas rare aujourd’hui de rencontrer une femme chef du rayon bonneterie aux Galeries Lafayette : c’est ce genre de constat qui met en évidence le pas de géant effectué depuis le Moyen-âge.

Depuis le début de ce mouvement d’émancipation de la femme, certains regrettent que nombre d’entre elles portent la culotte : accordons nous quand même sur le fait que c’est beaucoup plus présentable en société.

C’est incurable, même déroutantes (mais ce défaut a été atténué par l’apparition du GPS), j’aurais toujours un penchant, une préférence, une attirance pour les femmes. Parce qu’elles sont généralement plus fines que les hommes, sans parler des sumos, mais surtout parce qu’elles ne s’étriperont pas, à de rares exceptions près, pour une légion d’honneur, une décoration militaire ou la couleur différente d’un maillot ou d’un drapeau.

Comme dirait un chanteur, femmes, je vous aime !

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Membre, 45ans Posté(e)
Pierre-de-Jade Membre 1 890 messages
Forumeur alchimiste ‚ 45ans‚
Posté(e)

Question de psychologie : pourquoi les femmes longtemps cantonnées aux tâches ménagères continuent-elles à discuter chiffons dès qu'elles se retrouvent entre elles ? ;)

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