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Paris truqués : le foot italien dans la tourmente


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Paris truqués : le foot italien dans la tourmente

Après les paris clandestins des années 1980 et les arbitres corrompus en 2000, l'Italie fait face à un nouveau scandale de matches truqués.

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Joueurs de première division encore en exercice, talents jamais confirmés qui végétaient en divisions inférieures, vieilles gloires de la "Squadra Azzura", dirigeants de clubs, bookmakers douteux et mafieux de tous bords : il y avait de tout dans la bande accusée d'avoir truqué des dizaines de matches du championnat italien pour parier sans risque. D'abord limité aux clubs de deuxième division, le scandale touche désormais plusieurs équipes de série A : AS Roma, Fiorentina, Lecce, Cagliari, Bologne et Genova. Et c'est toute la saison dernière qui va devoir être réécrite à la lumière des révélations qui déshonorent chaque jour davantage le foot italien.

L'affaire débute le 14 novembre dernier dans les vestiaires de Crémone, à la suite du match qui a opposé l'équipe locale à celle de Pagani. Sur la table du masseur, deux joueurs de Crémone... s'endorment. Un troisième aura un accident de voiture quelques heures plus tard pour s'être, lui aussi, assoupi au volant. Décidément trop pour le président de Crémone qui alerte la police. Des analyses de sang démontrent alors que plus de la moitié de l'équipe avait absorbé du Minias, un puissant somnifère, avant d'entrer sur le terrain. Il ne faudra que quelques semaines pour découvrir que c'est Marco Paoloni, gardien remplaçant de Crémone, qui a drogué ses coéquipiers.

Un système bien rodé

Des écoutes téléphoniques révéleront le reste du pot aux roses. La bande se compose de trois groupes à Milan, Bologne et Bari, qui contactent les joueurs pour truquer les parties. Parmi eux, Beppe Signori, 188 buts en série A et avant-centre de l'équipe d'Italie à la Coupe du monde de 1992, une icône du "calcio transalpin". Mais derrière ces hommes du milieu du foot, souvent eux-mêmes "accros" aux démons du jeu, se cache l'inquiétante ombre de la mafia. Car corrompre plusieurs joueurs d'une équipe coûte cher : entre 300 000 et 400 000 euros pour une équipe de première division, 120 000 euros pour une équipe de seconde division et 50 000 euros pour une équipe de troisième catégorie. C'est donc un clan de gitans impliqués dans un réseau de trafic de drogue qui avançaient les fonds. À Naples, le business était tenu par la camorra et il n'était pas rare de voir sur le bord du terrain Antonio Lo Russo, fils du parrain Salvatore Russo.

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