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Sauvons les animaux

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FUKUSHIMA : QUE DEVIENNENT LES ANIMAUX ?

Les chiens et chats qui errent depuis deux mois dans la zone d'exclusion de Fukushima vont enfin être secourus. Le gouvernement japonais a lancé une opération d'évacuation des animaux domestiques qui étaient restés dans les territoires contaminés, à 20 km autour de la centrale.

"Nous pensons aux animaux de Fukushima depuis le début de la catastrophe, nous sommes incroyablement soulagés", a réagi le docteur Dick Green, de l’Ifaw, fonds international pour la protection des animaux, qui avait organisé début mai un sommet pour trouver des solutions aux animaux abandonnés.

"Privés de soins depuis plusieurs semaines"

Evacués dans l'urgence après l'explosion du réacteur 1 de la centrale, le 12 mars dernier, les résidents de Fukushima et des environs ont dû abandonner leurs bêtes. Les animaux domestiques errent depuis deux mois, livrés à eux-mêmes et parfois encore attachés.

"Certains animaux sont privés de soins depuis plusieurs semaines et survivent dans des conditions très critiques, d'autres sont morts suite à l'abandon », témoigne Michael Booth, chargé de la communication des opérations de secours d'urgence d'Ifaw. Quelques jours après la catastrophe, trois associations japonaises se sont coordonnées au sein du Jears (Japan Earthquake Animal Rescue and Support) pour venir en aide aux animaux. Ils ont lancé des appels aux dons via une vidéo poignante (voir ci-dessous)

27 chiens et 2 chats évacués

Depuis quelques jours, certains sont autorisés à revenir quelques heures sur place. "Une motivation importante est de réunir les animaux et leur maître", selon Michael Booth. Entre le 10 et le 13 mai, les équipes de secours ont évacué 27 chiens et 2 chats. Ils prévoient d'en secourir entre 100 et 200 par semaine. Les animaux sont surveillés et éventuellement décontaminés avant d'être rendus à leur maître ou placés dans des refuges. Ceux qui ont été soumis aux radiations risquent de souffrir des mêmes maladies et désordres génétiques que les humains.

Surveiller les oiseaux migrateurs

Les animaux d'élevage (vaches, moutons, cochons) restés enfermé dans des enclos ou des étables, sont souvent morts de faim ou de maladie. La semaine dernière, le gouvernement japonais a demandé de procéder à leur abattage "avec l'accord des propriétaires" en échange d'indemnisations.

Concernant les espèces sauvages, dont l'habitat a souvent été dévasté par le tsunami, l'Ifaw recommande une surveillance particulière de leur radioactivité. En effet, certains oiseaux migrateurs pourraient étendre la contamination bien au-delà de la zone des 20 kilomètres.

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Les animaux ne sont pas admis dans certains hébergements d'urgence. Cette femme dort dans sa voiture pour rester avec son chat.

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Pour ceux qui pensent que le cirque c'est bien.

ANDRA l'éléphante battue avec un bullhook*(ankus) dans un cirque en Grèce, son seul crime est d'avoir pris un peu de paille dans une remorque... cela arrive non seulement en Grèce, mais partout dans le monde.

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Pourquoi la vivisection est-elle pratiquée ?

Tout d'abord, parce que la loi l'exige. En effet, les substances jugées potentiellement dangereuses, comme les pesticides, les additifs alimentaires, les médicaments, etc., doivent être testées sur des animaux pour pouvoir être commercialisées. De la même manière, depuis la fin des années 70, les cosmétiques ont suivi la même voie, en sorte que tous les composants des produits cosmétiques doivent être testés au préalable sur des animaux.

En deuxième lieu, c'est un excellent moyen pour obtenir des aides financières et des subventions. Depuis plusieurs décennies, on a fait des expériences sur les animaux avec plus de 300.000 substances chimiques. Plus de 6.000 remèdes contre le cancer ont été testés avec succès sur des animaux, mais ils se sont révélés inefficaces chez l'homme. Malgré l'échec de cette recherche, le monde de la vivisection réussit encore et toujours à lever d'imposantes sommes d'argent pour financer ces recherches et les répéter à l'infini. En effet, quand une expérience réussit, elle est aussitôt reprise par d'autres scientifiques sur d'autres animaux ou sur la même espèce, mais dans des conditions différentes.

Ainsi chaque année voit la publication d'environ 7.000 périodiques médicaux, l'équivalent de 60 à 70 millions de pages, dont plus de la moitié sont des redites. D. F. Horrobin déclare: "Un très grand nombre de projets sont exécutés en biologie, non parce qu'ils sont importants, mais uniquement parce qu'ils sont réalisables... Comme l'avancement professionnel dépend du nombre de publications et non pas de leur qualité, la concentration sur des thèmes sans signification mais faciles à exécuter constitue pour chaque jeune chercheur une voie manifestement commode. Pourtant la science pourrait faire des progrès plus rapides et l'afflux débordant de publications idiotes pourrait diminuer si les savants réfléchissaient plus et expérimentaient moins."

Les sommes d'argent circulant dans l'expérimentation animale sont tout simplement faramineuses. Ainsi aux USA on consacra 25 milliards de dollars en 1975 pour subventionner 556 laboratoires américains. Le 90% de cette somme fut dévolu à la vivisection. Regardons de plus près le détail d'une expérience de vivisecteur, le professeur F. Unterharnscheidt, "qui martela 46 chats et 13 lapins, sans narcose, à l'aide de l'axe épointé d'un canon à gaz; les animaux reçurent jusqu'à 160 coups sur la tête. Comme un pédant, il établit un protocole de chaque essai et indiqua qu'un chat, par exemple, avait reçu 55 coups, soit 5 par jour, et avait survécu 30 jours. L'animal était couché sur le côté et ne pouvait avancer qu'en se traînant, toujours couché. Un autre chat reçut 30 coups, 15 par jour, et survécut 14 jours, sans perdre connaissance, les quatre pattes inertes pendant mollement.

En définitive, il est parfaitement raisonnable d'affirmer que toutes les expériences sur les animaux sont vides de sens et injustifiables d'un point de vue scientifique, puisque toute extrapolation à l'homme des résultats obtenus sur les animaux est hasardeuse et doit, de toute manière, toujours être vérifiée sur l'homme. Ces expériences ne servent que les intérêts des industries pharmaceutiques qui, ayant réussi à les faire passer dans des articles de loi, s'en servent comme de boucliers pour se couvrir.

De nos jours, le corps scientifique dispose de méthodes alternatives à l'expérimentation animale, qui se révèlent même moins coûteuses et plus efficaces. Malgré cela la vivisection a le vent en poupe dans le monde entier, avec une moyenne de 300 à 400 millions d'expériences par an. Au vu de cette tendance, l'on serait tenté de dire, avec le psychologue Dr. Ude: "Le vivisecteur ou bien il est taré psychique, débile mental, ou alors, si on veut le considérer comme normal, il est un véritable criminel. Dans le premier cas, sa place est à l'asile psychiatrique ; dans le second, c'est en prison."

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Les méthodes alternatives

Le développement des méthodes de recherche n'utilisant pas d'animaux n'en est plus aujourd'hui à ses premiers balbutiements. La communauté scientifique dispose actuellement des connaissances et des atouts suffisants pour consacrer à ces recherches toute l'énergie qu'elle gaspille dans la vivisection. Ces méthodes, dites alternatives, s'imposent non seulement comme des solutions de remplacement mais bien plutôt comme des moyens scientifiques plus fiables que l'expérimentation animale.

En effet, force est de constater que le public est soumis à un courant d'information à sens unique qui le pousse à considérer l'expérimentation animale comme une fatalité, mais une fatalité nécessaire à la sauvegarde de la santé humaine et au progrès de la recherche médicale.

De nos jours, de nombreux chercheurs se sont détournés de la vivisection. Pourquoi? Ne ferait-elle plus l'unanimité au sein du corps scientifique? Eh bien, non ! Mais même si le nombre de ces chercheurs ne cesse de croître, il ne faut pas oublier que les moyens mis à leur disposition restent souvent dérisoires par rapport à leurs confrères vivisectionnistes. Car tant que la loi obligera les fabricants à tester leurs produits sur les animaux avant de pouvoir les écouler sur le marché de la santé, des cosmétiques, des pesticides, des produits ménagers, etc., la situation restera ce qu'elle est.

En abolissant la vivisection, on fera trois conquêtes importantes :

On retirera aux industries pharmaceutiques l'alibi légal dont elles bénéficient aujourd'hui pour lancer tout ce qui leur plaît sur le marché sans pouvoir être poursuivies pénalement en cas de dommages causés par des médicaments.

Des centaines de millions d'animaux sacrifiés chaque année pour des expériences seront enfin libres.

Des expériences que nous sommes en droit de considérer comme des tortures cruelles et inutiles.

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L'aspect éthique

La souffrance et la maladie font peur, c'est une évidence. Rares ceux qui pensent de nos jours que la maladie n'est qu'une manifestation de Dieu, qu'il faut accueillir comme n'importe quel autre état de santé. Notre peur de la souffrance est trop grande et directement proportionnelle à notre attachement au corps, à la matière.

Le "droit" à la santé n'est pas une invention récente, mais bien plutôt quelque chose de naturel. Or, il exhale aujourd'hui des odeurs nauséabondes de mort et de cruauté, car c'est au nom de ce droit que l'Homme s'est permis de soumettre d'autres êtres vivants à une vie atroce et à des souffrances abominables. Nous en sommes venus à considérer comme une routine nécessaire la torture des animaux, ceci afin de garantir notre bien-être et notre santé.

Nous parlons aujourd'hui d'une planète où la moindre fraction fait intimement partie d'un tout indissociable. Or, lorsqu'il s'agit de l'être humain et de son mode de vie, on semble l'oublier et on applique le principe qui veut que la fin justifie les moyens. Mais la sauvegarde de notre santé n'exige pas fatalement un prix aussi élevé. On nous le répète sans cesse: Un mode de vie naturel serait à même de préserver notre santé. Naturel veut dire en accord avec les lois de la nature, dans le respect de celle-ci. Nous faisons partie de cette nature au même titre que tous les autres êtres présents sur cette terre. Cependant, l'Homme a su s'éloigner volontairement de cette "mère" en sorte qu'il s'est imperceptiblement coupé de sa source, s'obligeant ainsi à épouser un mode de vie artificiel et malsain. Il a sacrifié aux dieux de l'artifice, du plaisir, du confort, etc., en couvrant d'un voile épais les racines de son âme.

La vie est indissociable de la mort. La joie et la souffrance vont également de pair. Personne n'aime souffrir mais nous sommes prêts cependant à provoquer la souffrance. Pourquoi? Notre supériorité si bien établie, ne devait pas plutôt nous pousser dans le sens de la compassion, dans une compréhension plus humaine et intelligente de la vie et de la mort? Il nous faut non pas rebrousser chemin, puisque le progrès n'est pas forcément le contraire d'un mode de vie naturel, mais effectuer un retour à l'intérieur de nous-mêmes, redécouvrir notre origine spirituelle, condition première à l'épanouissement de l'être dans l'amour et la compassion du monde qui nous entoure.

Dans nos rapports avec la vivisection, nous nous voilons la face et devenons ainsi des hypocrites. Nous savons que toute cette souffrance et toutes ces morts, nous les avons voulues et provoqué volontairement. Jamais personne n'oserait tolérer un tel comportement envers un être humain. Mais la nature prend sa revanche et nous renvoie la balle avec plus de virulence. On nous fait croire aux prétendus progrès rendus possibles par le massacre des animaux de laboratoire, mais nous n'avons qu'à regarder les résultats pratiques de toutes ces recherches pour constater leur échec.

Combien de découvertes "miraculeuses" ont été mises sur le compte de la vivisection ! Si on avait testé la pénicilline sur des cochons d'Inde et non sur des souris, les antibiotiques n'existeraient pas aujourd'hui, vu la toxicité qu'elle présente quand elle est administrée, par exemple, en hiver. Un grand nombre de découvertes sont dues au hasard, mais surtout elles proviennent de l'observation directe de l'être humain et non de l'animal.

La vie est sacrée et doit être considérée comme telle pour tous les êtres. L'intelligence et la supériorité de l'Homme doivent être mises au service du bien-être de tous les êtres, sans distinction. La destruction de la vie ne peut qu'engendrer misère et souffrance et est indigne de la compassion et de l'amour dont l'être humain tire sa grandeur et sa beauté.

Le temple de la science serait bien vide si on retirait tous ceux qui ne font pas véritablement de la science. Albert Einstein.

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DE NUIT, ILS TIRENT LE VEAU ET LE DEPECENT A LA MAISON

18/05/2011

Mai 2010, à Montreuil-Bonnin. Quatre garçons emportés par des vents d'alcool décident d'aller chasser de nuit. Leurs cibles ? Une vache et un veau.

O n lit ce dossier comme un roman policier... »

Le suspens en moins quand même. Malgré tout, l'avocat qui représentait cinq associations de défense des animaux, hier, au tribunal de grande instance de Poitiers, n'a pas foncièrement tort.

C'est quand même grâce à un prélèvement ADN réalisé sur un mégot retrouvé dans un champ que les gendarmes, en 2010, ont remonté la piste.

Cette nuit-là de mai, quatre jeunes hommes, à peine la trentaine, terminent une journée de travaux par un apéritif très arrosé. Emporté par les vapeurs d'alcool, le quatuor entame alors une balade nocturne, en voiture, avec l'intention de jouer une partition pour arme à feu.

« Vous aviez dans l'idée de chasser le chevreuil, c'est bien cela ? » leur a demandé, hier, la présidente du tribunal de grande instance. « Oui, c'est ça... » répondent à tour de rôle les quatre hommes.

Dépecé vivant

« Sauf que, fait remarquer la présidente, vous aviez bu et qu'il vous a semblé alors plus simple de vous rabattre sur un troupeau de vaches ? »

« Oui... » Un « oui » penaud. Grisés par l'alcool, les cerveaux embrumés par ses vapeurs, les quatre « chasseurs » se positionnent face un champ. La nuit est pleine. L'un d'eux tire dans le tas. En l'air. N'importe où. Et finit par toucher une vache. Dans le ventre. La bête est grièvement blessée.

« Vous vous apercevez alors qu'une vache, c'est impossible à transporter ? »demande la présidente. « Oui... » Alors, le tireur s'approche d'un veau. Et tire à bout portant dans l'épaule de la bête. L'animal est chargé dans une remorque.

Les quatre reprennent la route. Arrivé au domicile de sa mère, le tireur dépèce le veau. L'enquête avance que l'animal était encore vivant. L'avocat des quatre jeunes hommes prétendait le contraire hier. Qu'importe...

Une fois la bête découpée, les meilleurs morceaux entassés dans un réfrigérateur, la carcasse est abandonnée dans le champ où l'abattage sauvage s'était déroulé. C'est là, le lendemain, que les gendarmes trouveront un mégot. Les recherches ADN mèneront au tireur, déjà fiché pour de petits méfaits. Quant à la viande, la mère de ce dernier la balancera à la poubelle...

Jean-Yves Le Nezet

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Chiens catégorisés :

Au 1er janvier 2010, les maîtres de chiens de première et deuxième catégorie doivent avoir passé une formation afin d’obtenir un « permis de détention » sous peine d’amende ou d’euthanasie de l’animal.

Chiens de première catégorie :

les chiens sans papier dont la morphologie est assimilable aux chien de type pit-bull, boerbull (boerboel), mastiff, tosa.

Chiens de deuxième catégorie :

american Staffordshire terrier inscrits au LOF (Livre des origines français), rottweiler (inscrits ou non au LOF), tosa inu (inscrits au LOF)

Chiens mordeurs : attention aux idées reçues !

La loi impose une évaluation comportementale non seulement aux chiens appartenant à la première et deuxième catégorie telles que définies par la loi de janvier 99 sur les chiens dits dangereux, mais aussi pour tout chien, quelle que soit la race, et qui aura mordu.

Depuis 30 ans, le nombre de morsures canines mortelles n’a pas évolué : 0 à 3 décès par an environ.

Mais, les rares cas qui se sont produits, notamment chez l’enfant, ont été surmédiatisés, créant une véritable psychose. Or, aucune statistique ne justifie un tel vent de panique même si ces morts tragiques sont toujours bien sûr regrettables.

Un défi de santé publique

En revanche, les morsures intervenant à 80 % en milieu privé, représentent un ‘’sacré’’ défi de santé publique à relever. Il n’existe pas de statistiques précises à ce sujet - car elles ne sont que très rarement déclarées -, mais les interventions chirurgicales ont permis d’identifier le phénomène : environ 4 000 morsures par an sur enfants nécessitant chirurgie

La problématique n’est pas simple. La surmédiatisation des morsures mortelles a entraîné une véritable défiance vis-à-vis de certaines races de chiens, incitant les pouvoirs publics à légiférer sur le sujet.

Des chiens dits dangereux ont été mis dans des cases sans qu’aucune étude scientifique ne démontre le lien entre race et comportement. La dangerosité d’un chien n’est en aucun cas à corréler à la race à laquelle il appartient mais à sa lignée, sa sociabilisation, son éducation, ses relations dans le foyer…

Pis, cette loi engendre des effets pervers contraires à sa volonté de lutter contre les chiens dangereux. Elle sous-entend que les races non classées comme dangereuses ne mordent jamais et fait relativiser tout signe d’agressivité dès lors qu’il émane d’un chien non catégorisé.

A savoir : dans le cas de morsures graves chez l’enfant, 28% des chiens ont mordu auparavant. Des antécédents que les propriétaires n’ont pas jugés graves car leur golden retriever ou leur Labrador ont la réputation d’être des chiens si dociles

Contrairement aux idées reçues, les chiens qui mordent le plus ne sont pas ceux que l’on croit ! Le labradors et le berger allemand sont les chiens les plus mordeurs, non pas parce qu’ils sont plus dangereux mais parce qu’ils sont tout simplement les plus nombreux parmi les 7,8 millions de compagnons dans l’Hexagone.

Ces troubles du comportement peuvent être d’origine très diverse. Face à un problème multi-factoriel, il faut accepter qu’il n’y ait pas de solutions globales mais des solutions raisonnées et individuelles.

Le vétérinaire, et a fortiori le vétérinaire comportementaliste, ont bien évidemment un grand rôle à jouer.

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Faut-il faire confirmer son chien pour qu’il soit considéré de pure race ?

Un am'staff ou un tosa de pure race gardera ce statut tout au long de sa vie même s'il n'est pas confirmé. Par contre, dans ce dernier cas, s'il venait à avoir une descendance, les chiots ne seraient pas considérés comme étant de pure race. D'où l'importance de privilégier le chiot avec papiers.

Un chien inscrit au LOF restera de pure race tout au long de sa vie.

Par contre, sa descendance, s’il n’a pas passé l'examen de confirmation, ne pourra pas prétendre à son tour être considérée de pure race.

Cela a toute son importance chez l’am’staff et le tosa. Sans papiers, ils tomberaient alors en première catégorie avec toutes les contraintes que cela impose (stérilisation, etc.) Sans oublier que dorénavant la vente ou la cession à titre gratuit d'un chien de première catégorie est interdite en France.

Si vous décidez d’acquérir un de ces chiens, choisissez absolument un chiot inscrit au LOF. Seul un éleveur sérieux ou un amateur passionné peuvent être digne de confiance dans ce genre de transaction.

Pourquoi pas un rottweiler sans papier alors ?

On comprend mal pourquoi le rottweiler, plus qu’un autre, a bénéficié d’une sorte de régime de faveur de la part du législateur. Alors qu’un am’staff sans papier est un chien de première catégorie, un rottweiler avec ou sans papier est quant à lui un chien de deuxième catégorie. Cela ne joue pas toujours à l'avantage du rott.

Le fait que le rottweiler avec ou sans papiers soit classé en deuxième catégorie a profité - et profite encore - aux marchands de chiens pour qui l’argument de vente est tout trouvé : qu’il soit inscrit au LOF (Livre des origines français) ou pas, c’est la même chose !

Il ne faut pas oublier qu’un chien sans papier, pour lequel il n’y a aucune traçabilité sur ses origines, est loin d’offrir les mêmes garanties qu’un chien issu d’un élevage inscrivant ses chiots au LOF.

Bien souvent un rottweiler sans papier, mais cela est aussi valable pour toutes les races de chiens, n’est pas moins cher qu’un chien avec papier.

Acquérir un chien sans papier peut conduire à aller au devant de certains déboires : troubles du comportement, aspect physique qui n'a rien à voir avec la race, etc. C'est aussi entretenir des réseaux de vente non fiables ni scrupuleux.

Boerbull et tosa : mais pourquoi sont-ils considérés comme dangereux ?

Certains chiens ont un caractère bien trempé. Mais issus de bonnes lignées, socialisés et éduquer correctement, ils ne sont pas plus "dangereux" que d'autres. Le législateur n'a pourtant laissé aucune chance au tosa inu et au boerbull - de son véritable nom boerboel.

Au moment de la mise en application de la loi de janvier 99 sur les chiens dits dangereux, tosa inu et boerbulls (photo ci contre) étaient très rares sur notre territoire.

Aucun accident n’avait mis en cause un chien de ces races. C'est cela qui rend difficile à comprendre pourquoi ces chiens ont été décrétés plus "dangereux" que d'autres.

Le tosa inu est certes un chien impressionnant et qui a du caractère, mais il n’est pas plus dangereux qu’un autre. Ses origines ont certainement joué contre lui, bien qu’il ne soit pas le seul chien à avoir un passé de chien de combats.

Au Japon, ce chien est en effet apprécié par les Yakusas misant des sommes d’argent lors de combats entre chiens.

Passé sulfureux

Le boerbull a pour sa part un passé un peu sulfureux. De son vrai nom « boerboel », il a été utilisé pour chasser les esclaves en fuite en Afrique du Sud. Lui aussi a un physique dissuasif, mais, entre de bonnes mains, il est tout à fait digne de confiance. Mais d'autres races de chiens ont-elles aussi un passé de chiens de combats et ont su au fil du temps, grâce au travail de sélection des éleveurs, se "reconvertir" en parfaits chiens de compagnie.

Ce genre de chiens n'est pas à mettre entre toutes les mains. Désormais, le boerbull est interdit en France et concernant le tosa inu, il est en première catégorie s'il n'est pas de pure race (sans papiers) et en deuxième s'il est inscrit au LOF (Livre des origines français)

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Chiens "dangereux" : mon chien est-il concerné par la loi ?

La loi sur les chiens dits "dangereux" de janvier 99 a défini deux catégories de chiens : ceux qualifiés d'attaque (première catégorie) et ceux qualifiés de garde et de défense (deuxième catégorie). Au-delà des races elles-mêmes et de l'appartenance ou non à un livre des origines reconnu (chiens avec papiers), la loi a listé toute une série de critères morphologiques qui font que certains chiens peuvent être considérés comme appartenant à la première catégorie.

La loi de janvier 99 distingue deux catégories de chiens.

Chiens de première catégorie

Les chiens de première catégorie, qualifiés de « chiens d’attaque » sont :

-des chiens qui sont sans papiers (pedigree), qui ne sont donc pas inscrits à un livre des origines (en France, le LOF, Livre des origines français). Ce ne sont donc pas des chiens de pure race.

-On retrouve : l’american Staffordshire terrier (am’staff), mastiff et tosa.

-Tout chien ressemblant à un am’staff et qui est sans papier est considéré comme étant un pit-bull.

-Tout chien ressemblant à un mastiff est considéré comme étant un boerbull

-Par extrapolation, la loi énonce toute une série de critères morphologiques. Certains chiens sans papier (non incrits au LOF) tombent en première catégorie. Ce peut être le cas de nombreux types de chiens comme par exemple le dogue de Bordeaux… d’où l’importance lorsque l’on veut acquérir ce genre de chien de s’adresser à un éleveur inscrivant sa production au LOF. En étant de pure race, donc inscrit au LOF, ce chien n’est pas concerné par la loi.

Chiens de deuxième catégorie

Les chiens de deuxième catégorie, qualifiés de chiens de garde et de défense, sont :

-des chiens de pure race (avec pedigree) : l’american Staffordshire terrier (am’staff), le rottweiler et le tosa inu, donc inscrits à un livre des origines (en France, le LOF, Livre des origines français)

-Mais aussi des chiens sans papier (non inscrits au LOF, sans pedigree), assimilables aux chiens de la race rottweiler. Ainsi, avec ou sans papier, un rottweiler est classé en deuxième catégorie.

Le staffie n’est pas hors la loi

Lors de la mise en application de la loi, il était fait référence au staffie (staffordshire bull terrier) comme appartenant aux chiens dits dangereux. Il aura fallu l’archarnement de passionnés pour que soit rectifiée cette erreur. Le staffie est l’ancêtre de l’am’staff et il a été dans la précipitation confondu avec le staffordshire terrier, un cousin de l’am’staff.

Aujourd’hui, c’est officiel : Les chiens de type staffordshire bull terrier ne sont pas concernés par l’arrêté du 27 avril 1999

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boerbull

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am’staff

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Tosa inu

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mastiff

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Nouveau cas de morsure mortelle de chien en France : à quand de réelles mesures de prévention ?

Le 4 mai dernier, un jeune enfant d’un an et demi est décédé des suites des morsures du chien de la famille, un berger belge malinois. Un autre enfant de 7 ans a été grièvement mordu au visage le 6 mai par son berger allemand. Dans les deux cas, il ne s'agit pas de chiens "catégorisés" (dites "dangereux") Le Collectif 4C repose la question de la nécessité de mettre en place des mesures de prévention.

Le terrible drame qui a coûté la vie à un enfant d'un an et demi constitue le cinquième cas de décès suite à des morsures de chiens depuis juin 2008, date de publication de la loi de prévention instituant le permis « chien » pour certaines races de chiens dites dangereuses (3 % des chiens en France)

Aucun de ces cinq cas n’impliquait ces races prétendument dangereuses… Parallèlement à ce terrible fait divers, une récente étude statistique pratiquée sur près de 750 chiens dits « dangereux » - et donc soumis à l’évaluation comportementale obligatoire – démontre que les deux catégories de chiens dits dangereux, au vu du résultat de l’évaluation comportementale, ne présentent pas de risque de dangerosité (hormis ceux inhérents à l’espèce canine) ou un risque de dangerosité faible dans 98 % des cas. L’évaluation de l’ensemble des chiens catégorisés est donc injustifiée et inutile.

Ce drame et les résultats du sondage évoqué ci-dessus démontrent :

- D’une part, l’inefficacité totale dans la lutte contre les morsures de chiens de pseudo-mesures de préventions uniquement ciblées sur des races de chiens prétendument dangereuses.

- D’autre part, l’absence avérée de fondements statistique et scientifique de telles mesures.

Un programme de sensibilisation des enfants

Alors même que des pays (tels que les Pays-Bas) - qui disposaient également de dispositions législatives uniquement ciblées sur des races de chiens prétendument dangereuses - les ont abandonnées, constatant qu’elles étaient sans aucun effet sur le nombre de morsures de chiens, ce drame ne peut qu’être l’occasion d’une profonde réflexion visant à : mettre un terme à la législation française ayant institué les catégories de chiens dits « dangereux » ; mettre en œuvre à la place une réelle politique de prévention du nombre de morsures de chiens en France basée sur :

L’information du public en général ;

L’information des propriétaires de chiens ;

L’information des victimes potentielles les plus fréquentes, les enfants.

Sur ce dernier point, le Collectif Contre la Catégorisation des Chiens (4C) réitérera prochainement sa proposition faite, il y a deux ans, au ministère de l’Education Nationale d’une trame de programme de sensibilisation des enfants.

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Mitsakie Membre 1 003 messages
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FUKUSHIMA : QUE DEVIENNENT LES ANIMAUX ?

Les chiens et chats qui errent depuis deux mois dans la zone d'exclusion de Fukushima vont enfin être secourus. Le gouvernement japonais a lancé une opération d'évacuation des animaux domestiques qui étaient restés dans les territoires contaminés, à 20 km autour de la centrale.

"Nous pensons aux animaux de Fukushima depuis le début de la catastrophe, nous sommes incroyablement soulagés", a réagi le docteur Dick Green, de l’Ifaw, fonds international pour la protection des animaux, qui avait organisé début mai un sommet pour trouver des solutions aux animaux abandonnés.

"Privés de soins depuis plusieurs semaines"

Evacués dans l'urgence après l'explosion du réacteur 1 de la centrale, le 12 mars dernier, les résidents de Fukushima et des environs ont dû abandonner leurs bêtes. Les animaux domestiques errent depuis deux mois, livrés à eux-mêmes et parfois encore attachés.

"Certains animaux sont privés de soins depuis plusieurs semaines et survivent dans des conditions très critiques, d'autres sont morts suite à l'abandon », témoigne Michael Booth, chargé de la communication des opérations de secours d'urgence d'Ifaw. Quelques jours après la catastrophe, trois associations japonaises se sont coordonnées au sein du Jears (Japan Earthquake Animal Rescue and Support) pour venir en aide aux animaux. Ils ont lancé des appels aux dons via une vidéo poignante (voir ci-dessous)

27 chiens et 2 chats évacués

Depuis quelques jours, certains sont autorisés à revenir quelques heures sur place. "Une motivation importante est de réunir les animaux et leur maître", selon Michael Booth. Entre le 10 et le 13 mai, les équipes de secours ont évacué 27 chiens et 2 chats. Ils prévoient d'en secourir entre 100 et 200 par semaine. Les animaux sont surveillés et éventuellement décontaminés avant d'être rendus à leur maître ou placés dans des refuges. Ceux qui ont été soumis aux radiations risquent de souffrir des mêmes maladies et désordres génétiques que les humains.

Surveiller les oiseaux migrateurs

Les animaux d'élevage (vaches, moutons, cochons) restés enfermé dans des enclos ou des étables, sont souvent morts de faim ou de maladie. La semaine dernière, le gouvernement japonais a demandé de procéder à leur abattage "avec l'accord des propriétaires" en échange d'indemnisations.

Concernant les espèces sauvages, dont l'habitat a souvent été dévasté par le tsunami, l'Ifaw recommande une surveillance particulière de leur radioactivité. En effet, certains oiseaux migrateurs pourraient étendre la contamination bien au-delà de la zone des 20 kilomètres.

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Les animaux ne sont pas admis dans certains hébergements d'urgence. Cette femme dort dans sa voiture pour rester avec son chat.

Excellent .

Justement je me demandais et les animaux ?

J ai ma réponse ici .

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Tu parles deux mois après, il est trop tard. Comment ils peuvent se débrouiller tout seul sans avoir jamais eu la chance de connaitre la nature avant. Pauvres bêtes...

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Il y en a qui allait leur donnait à manger avant cela.

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Ah bon, parce que deux mois sans bouffer, c'est impossible et sans boire aussi.

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Un résumé de ce qui s’est passé depuis le tremblement de terre à Fukushima pour donner plus de précisions sur le sort des animaux.

Le 11 mars 2011

Un tremblement de terre provoquait un tsunami qui ravageait la côte Nord-ouest du Japon, endommageant gravement au passage la centrale nucléaire de Fukushima. Dans un rayon de 20 km autour de celle-ci, les habitants ont été évacués, leurs animaux, familiers ou domestiques, restant, eux, sur place. De nombreuses associations leur sont venues en aide et bien des propriétaires sont retournés chez eux pour les soigner, mais depuis le 21 avril, les mesures de sécurité ont été renforcées et la zone est strictement interdite d’accès. Cela revient à abandonner les animaux, sans eau, sans nourriture, et à les condamner à une cruelle agonie.

835 € d’amende

Le 21 Avril, toute personne repérée à l’intérieur de la zone des 20 kilomètres est passible de 835 € d’amende. Les niveaux de radioactivité ont certes baissé dans la zone mais ils restent élevés, justifie Masato Kino, un responsable de l’agence de sûreté nucléaire et industrielle japonaise. De plus, la situation est toujours instable à la centrale nucléaire. En revanche, l’idée de poser du fil barbelé autour de la « zone rouge comme c’est le cas autour de Tchernobyl n’a pas été évoquée. L’accès à pied reste donc possible. Nous avons ainsi croisé une femme qui passait un barrage en marchant, un sac à la main. Elle venait de récupérer des affaires chez elle, derrière la « frontière », après avoir garé sa voiture devant la barrière. D’autre part, des associations de défense des animaux ont repéré les points faibles de quelques barrages. Au volant d’un 4 x 4, certains peuvent être contournés en traversant des champs sur quelques mètres, ce que n’hésitent pas à faire certains volontaires pour aller récupérer les animaux errants abandonnés par leur maître au moment d’une fuite parfois précipitée.

28 chevaux sauvés

Shinichiro Tanaka, le propriétaire d’un important hara situé dans la zone rouge, a en outre pu sauver la plupart de ses chevaux en mobilisant le gouvernement, la mairie de Minamisoma et une association de protection des animaux. Jusqu’à la date de la fermeture totale de la zone, il revenait chaque jour nourrir ses chevaux. Mais cinq sont morts peu après l’évacuation car le propriétaire a été contraint de les abandonner pendant deux semaines. Et trois autres n’ont pas survécu pendant les dix jours qui séparaient la fermeture de la zone (le 21 avril) de leur sauvetage le 2 mai. Les 28 survivants – faméliques et parfois blessés – se remettent peu à peu dans un parc de la ville de Minamisoma transformé en camp militaire. « Ils ont tous subi un test de radioactivité et il était négatif », assure Shinichiro Tanaka.

Quant aux autres animaux

Restés à l’intérieur de la zone des 20 kilomètres - environ 3.400 bovins, 31.500 cochons et plus de 630.000 poulets selon les chiffres de la préfecture -, ils sont livrés à eux-mêmes. Certains ont été lâchés dans la nature au moment de l’évacuation, d’autres sont toujours attachés ou enfermés. « Nous ne savons pas combien sont en vie et combien sont déjà morts », admet Yutaka Kashimura, membre du service vétérinaire de la préfecture. Chaque jour, entre cinq et six agents préfectoraux patrouillent la zone - en évitant soigneusement les secteurs les plus contaminés - pour repérer les animaux morts au bord de la route et les traiter à la chaux. « Pour le moment, nous n'avons reçu aucune instruction du gouvernement central pour savoir que faire de ces animaux, regrette le fonctionnaire. Or la situation devient critique parce qu'il fait de plus en plus chaud. Nous n'avons pas non plus le droit de rentrer dans les propriétés privées pour euthanasier les animaux mourants »

Le gouvernement japonais

A demandé l'abattage du bétail se trouvant dans la zone d’exclusion autour de Fukushima, soit 20 kilomètres autour de la centrale. Des milliers de bêtes, abandonnées par leurs propriétaires qui ont dû fuir la zone, sont concernées. Des milliers de fermiers ont dû abandonner leurs vaches, chevaux, porcs, poulets et autres animaux lorsqu'ils ont évacué les environs de la centrale Fukushima Daiichi endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars. Plus de 10.000 vaches ont ainsi été laissées sans soin, dont une grande partie dans des enclos où elles sont mortes de faim. Le cannibalisme fait place dans les fermes. Les porcs et volatiles, délaissés et abandonnés sur leur sort s'entre-mangent.

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LE SORT DES ANIMAUX A FUKUSHIMA (suite)

Début mai 2011

Lors du sommet organisé par l’Ifaw début mai, les différents risques pour les animaux de compagnie, les animaux de ferme et la faune sauvage ont été évalués par les experts, qui ont formulé des conseils sur le sauvetage, la décontamination, le transport et l’hébergement des chats et des chiens. « Les experts ont vivement conseillé de mettre en œuvre tous les efforts possibles pour réunir les animaux et leurs maîtres », rapporte l’association.

Vingt-sept chiens et deux chats

Ont retrouvé leurs maîtres depuis le 10 mai, début des opérations d’évacuation des animaux restés dans la zone sinistrée de Fukushima, au Japon. Selon le Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw), les sauvetages d’animaux domestiques et de ferme ont commencé après la réception par le gouvernement japonais d’un rapport élaboré par des représentants du ministère de l’Agriculture américain, des experts vétérinaires et toxicologiques américains et japonais, et une équipe de l’Ifaw.

Un quartier général de secours d’urgence aux animaux

Coopère avec le ministère de l’Environnement japonais pour entrer dans la zone évacuée en prenant toutes les précautions nécessaires : selon l’Ifaw, des « efforts minutieux de surveillance et de décontamination » sont mis en œuvre avant de transférer les animaux vers les refuges. Les bêtes qui peuvent être en partie décontaminées par un simple brossage sont restituées à leurs maîtres, réduisant ainsi le nombre de personnes qui risquent leur vie pour retourner chercher leur animal de compagnie. « Même si la bête est morte, beaucoup veulent la voir une dernière fois »

Un OBNL(organisme à but non lucratif) "Inu Neko Minashigo Kyuentai»

A visité un centre d'hébergement géré par le gouvernement où les chiens et les chats qui ont été mis en évidence des 20km zone interdite par le gouvernement seront conservés pendant une année. Cette installation est un ancien entrepôt qui a été loué au gouvernement récemment pour cette situation d'urgence. Selon le blog Minashigo, ces animaux qui ont été sauvés le 10 mai et 11 sont conservés ici.

Cette association

A travaillé immédiatement après le tsunami, et ont sauvé plus de 300 animaux. Ils se concentrent maintenant sur les animaux de la zone de 20-30km. Leurs cibles sont des animaux chiens errants et les chats dont les propriétaires sont inconnus ainsi que les blessés. Ils ont trouvé un chien blessé d'un combat avec un autre chien, une chèvre et d'autres chiens. Comme il est difficile de se rapprocher de chiens maintenant devenus demi-sauvages, les membres Minashigo tentent de les apprivoiser tous les jours en les nourrissant afin qu'ils puissent gagner leur confiance.

Beaucoup de gens ont été forcés de quitter leur propre maison et de laisser leurs animaux dans la zone interdite sans avoir d’information. Plus de 500 chiens et chats face à la mort, sans nourriture et sans eau. Toutes les organisations publiques au Japon les ont ignorer. Seuls quelques membres de NPO (association défense des animaux) et certains Japonais tentent de les sauver.

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Le 1 avril au Japon de la Garde côtière a sauvé le chien qui avait été à la dérive dans la mer pendant trois semaines. Le nom de ce chien est Bun, femelle de deux ans. La propriétaire a déclaré: «Quand j'ai vu le chien secouru en mer sur les nouvelles à la télé, j'ai de suite reconnu mon Bun ».



A visionner en cliquant sur le titre, sur la flèche, cela ne fonctionne pas. Modifié par samira123
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