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L'école des surdoués


Invité chat_ooo

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Bonsoir, Je préfère finir de lire quand ta nouvelle sera terminée.

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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Hi hi. Ben euh en fait, je comptais, en seconde page de mon blog conclure par une troisième partie dont chaque chapitre serait intitulé comme le nom de chaque personnage dont je raconterais une anecdote de la vie, par exemple je commence par l'héroïne après tout, pis ensuite deux autres personnages et ça ferait comme à la fin d'une pièce de théâtre lorsque les comédiens reviennent devant le public après le baisser du rideau, mais donc je suis pas encore certain que ça le fera comme ça, après tout je peux changer d'avis, pis aussi j'ai déjà écrit tellement de petits textes qu'en ce moment on peut dire que je souffle un peu hi hi hi. :o°

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Prends ton temps, ami Chat000...J'aime bien te récupérer dans nos petites histoires! A bientôt! ;)

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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Troisième partie : les choses versatiles.

Chapitre 1 : Mademoiselle Lilapoum.

– Nathalie cette minuscule grenouille ne va pas vous sauter à la figure.

Ainsi parlait l'enseignante lorsque Nathalie contemplait, sur la paterre de la salle de biologie, cet

animal qu'en imagination elle revêtait, en dépit des chairs crucifiées par plusieurs aiguilles, d'un

smocking digne du prince charmant. Bien qu'elle détestât ce cours au cours duquel elle était

contrainte de disséquer des créatures qui ne lui avaient jamais fait de mal.

– Votre sensibilité ne vous mènera à rien, et l'année prochaine vous ferez comme tout le

monde, vos parents qui bataillent pour nous au gouvernement de la Ville voudront que

vous réussissiez votre passage à la Banque du savoir de manière exemplaire.

Cela ne te va bien de dire ça, pensa Nathalie en elle-même, alors que pas plus tard que le mois

dernier je surprenais Papa en train de discuter avec le directeur à propos de ton poste dans cet

établissement à cause de ton quotient intellectuel.

En son for intérieur, Nathalie mâchait chaque mot qu'elle pensait tant elle éprouvait de la haine à

l'égard de cette femme d'âge mûr dont elle était affublée cette année, ainsi que ce cours de biologie

organique qui lui répugnait, pour tout dire. Elle était assise sur un grand tabouret , à la façon du

mobilier d'un snack, ce qui lui permettait de dominer son plan de travail mais lui faisait le dos

voûté comme le cou d'une girafe dans un zoo. De chaque côté d'elle, s'affairaient deux garçons qui

auraient pu avoir le look de motards si ce n'était la commune blouse blanche qu'ils avaient été

contraints d'enfiler, à l'instar du reste de la classe.

– Le système nerveux de la grenouille irrigue l'ensemble de son corps, son cerveau basique lui

permet d'enregistrer les informations dont elle a besoin dans les étangs, mais si vous la

placez dans un récipient d'eau dont vous augmentez lentement la température, celle-ci

augmentera jusqu'au décés sans que la bête ne s'aperçoive qu'elle est en train de mourir. Il

s'agit d'une des particularités de ce batracien que vous pouvez entendre croasser dans la forêt

si vous vous y promenez le dimanche après-midi.

La professeure de biologie, dont les baleines du soutien-gorge étaient visibles en dépit de la blouse

qu'elle portait elle aussi, poursuivit sa marche entre les rangées d'élèves et regagna sa place tout à

l'avant, prés du tableau blanc décoré de plusieurs schémas faits au stabylo. Elle souriait

sardoniquement, avait l'impression l'adolescente, alors que l'examen dans le cadre de ce cours se

déroulerait au début de la séance suivante, la semaine prochaine.

Curtis était assis à proximité de la femme, Nathalie l'avait repéré dés le début de l'année, et bien

qu'elle n'eût pas d'amies véritables, malgré qu'elle obtint les meilleures notes en Histoire, elle

imaginait le soir des scénarios extravagants qui le faisaient tomber dans un de ses stratagèmes, afin

de pouvoir embrasser son premier garçon, elle n'osait encore se projeter jusqu'à l'étape où il

deviendrait son petit ami. L'immeuble résidentiel qu'elle occupait avec ses parents ressemblait à un

de ces buildings new yorkais visibles à la télévision, le bloc de béton appartenait pour la moitié à

ses parents, l'autre moitié consistant en les locaux dans lesquels son père exerçait sa fonction de

maire. Elle brûlait d'impatience de pouvoir quitter Trifouillis les oies, mais devait pour l'instant se

contenter des étés passés en bord de mer, sur la côte bretonne, sous les cris fascinants des mouettes

qu'elle admirait. Comme toute créature vivante, d'ailleurs ; Nathalie aimait les animaux et la nature

dans son ensemble, mais redoutait, comme sa mère lui prédisait en raison de son quotient

intellectuel, un poste mineur dans quelque établissement pour élèves de cours préparatoires.

– Nathalie, veuillez attendre à la fin du cours, je dois vous toucher deux mots en privé.

Madame Lenoir prononça ces mots en fusillant l'adolescente des yeux, même les deux élèves assis

à chacun des côtés de cette-dernière se mirent à la regarder comme si elle était atteinte de quelque

maladie. De fait, que pouvait bien lui vouloir cette enseignante plus proche de la fin que du début de

sa vie, au quotient intellectuel altéré par un accident qui lui avait valu toute une année de

convalescence et un passage devant le maire qui présidait la commission des personnels

municipaux. Sans parler que cela risquait de retarder Nathalie, voire l'empêcher de s'asseoir derrière

Curtis lors de la séance de cours suivante. Sous sa blouse blanche dans laquelle son corps avait la

sensation de flotter, Nathalie ruminait. La trentaine d'élèves composant la classe se leva tout à coup

quasiment à l'unisson au moment où tinta la sonnerie du couloir scandant leurs journées. Madame

Lenoir arrangea ses cheveux d'un mouvement grâcieux de la tête et fronça les sourcils tandis que

Nathalie prenait son temps en rangeant les affaires dans son sac. Elles attendirent que tout le monde

déserte la salle, puis la professeure entama :

– Je suis désolée de vous retenir, mais vos autres enseignants sont déjà prévenus de votre

absence à leurs cours. Je dois vous entretenir de quelque chose d'extrêmement important.

– Il n'y a aucun problème, madame, fit Nathalie de sa voix habituelle dans laquelle perçait

quelquefois une certaine arrogance, même si elle ne s'en rendait point compte et ce qui

faisait dire à plusieurs de ses camarades de classe : tels parents, telle fille.

– Nous n'en sommes qu'à la moitié de l'année, poursuivit la biologiste, mais nous nous devons

de désigner un ou une élève afin de représenter Trifouillis les oies lors des Joutes scolaires

qui se déroulent après Noël.

Les grenouilles trépassées sur les paterres vides des élèves demeuraient stoiques tandis que ces mots

étaient échangés entre la femme et la jeune fille. Nathalie savait de quoi parlait son aînée, bien

qu'elle n'aurait jamais pensé que ses résultats scolaires pourraient attirer l'attention de l'équipe

enseignante du collège. A quinze ans, les Joutes scolaires qui réunissaient les meilleurs élèves sur le

plan national pour s'affronter sur un plateau de télévision, constituaient probablement une aubaine

pour elle, un premier jalon important sur son parcours dés avant le passage qu'elle prévoyait, en tant

qu'élève surdouée, à la Banque du savoir. Trifouillis les oies, d'après ce qu'elle savait, ou du moins

depuis qu'elle était venue au monde, n'avait jamais obtenu de résultats brillants au cours de ces

Joutes, mais les élèves qui avaient été sélectionnés avaient tous intégré l'Elite de la Société

bienfaitrice. Or, Nathalie souhaitait au moins tenter de ne pas trop déplaire à ses parents, lesquels

géraient l'ensemble de la ville de Trifouillis les oies de la même manière, peu s'en fallait, qu'ils

régissaient leur foyer et la vie de leur fille adolescente.

Madame Lenoir sourit à Nathalie et pour la première fois la jeune fille ne se sentit pas l'objet de

quelque plan machiavélique à son encontre. Elle avait regardé Curtis s'en aller sans un regard

derrière lui, indifférent, ou plutôt ignorant qu'il était de l'émoi de sa camarade de classe à son

endroit, et elle se fit cette réflexion que le beau brun qui la faisait craquer ne serait sûrement pas

insensible à l'attention qu'elle allait désormais capter au moins jusqu'à la fin de l'année. Le monde

des adultes n'était pas complètement inconnu d'elle dans la mesure où la haute fonction de ses

parents la maintenait proche des sphères « sérieuses » de la Société bienfaitrice, son caractère était

même bien trempé en dépit de sa solitude, en raison de cette proximité physique qu'elle avait par

rapport au centre des décisions politiques, mais néanmoins au milieu de ses pairs elle ne se

détachait guère qu'au moyen de ses brillantes notes en Histoire, matière qu'elle n'affectionnait pas

forcément mais celle qui lui paraissait en tout cas la plus facile. Les joutes scolaires nécessiteraient

de sa part une préparation de longue haleine, un surcroît d'efforts qui l'isolerait davantage de ses

camarades ou bien lui permettraient de parler « d'égal à égal » notamment avec sa mère. Nathalie

pour l'instant était incapable de déterminer quel sens emprunterait plus particulièrement sa destinée

des prochains mois, en tout cas les choses l'excitaient.

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Bonsoir Chat000!Alors, c'est reparti! Très bien, l'histoire prend forme, tes personnages commencent à nous être familiers...T'es bien parti, je crois! ;)

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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Merci ;

moi ce que j'aime beaucoup dans mon propre "oeuvre", c'est cette ville de Trifouillis les oies, jveux dire c'est un terme vulgaire, évidemment, mais qui à force d'être répété finit par devenir quelque chose qui ouvre l'imagination, je trouve, quelque chose de douillet assez plaisant, enfin c'est mon propre univers en train de s'élaborer que je ne peux donc que regarder de l'intérieur, ce qui est forcément limité, donc merci de ce "jugement" ma foi même s'il faut que je me relise souvent, ça empêche pas, pour m'assurer que c'est bien goupillé, y a certes pas autant de persos que dans les bouquins de stephen king, encore heureux, mais moi c'est pas mon métier non plus, c'est un passe temps agréable voila tout, bon après-midi à vous ;)

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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Chapitre 2 : le professeur Jacquard.

Henri Jacquard, car tel était son prénom, ne pouvait se plaindre en sortant du bâtiment de la Banque

du savoir, à l'intérieur duquel il venait d'apprendre son affectation à la fin du semestre au poste de

professeur principal ; en effet bien qu'il dût à cette ville son handicap qui le contraignait à se

mouvoir au moyen de ce fauteuil roulant, son esprit optimiste lui permettait d'envisager déjà tous

les changements qu'il lui deviendrait loisible d'opérer au sein de l'institution, voire même au

sommet de la Société bienfaitrice, avant ses trente cinq ans il avait déjà gravi bon nombre de

marches de la hiérarchie. Les paperasses et les bavardages, s'ils formaient la toile de fond de ses

pensées du moment, ne le détournaient pour autant de ses préoccupations qui consistaient depuis

son adolescence à améliorer les choses, rendre le monde meilleur même si cela aurait pu paraître

idéaliste aux yeux de n'importe qui d'autre. Les roues du fauteuil pivotèrent dans la direction de la

rue commerçante tandis qu'il enfilait ladite rue afin de se rendre chez lui, l'appartement de fonction

que les hauts administrateurs avaient mis à sa disposition lui convenait et c'est là notamment qu'il

escomptait prendre des nouvelles du monde en regardant son écran plasma de télévision. La planète

se portait mieux que d'autres, comme sur la Lune par exemple où les colonies humaines éprouvaient

encore des difficultés à s'implanter, mais ce « bien être » apparent dissimulait un malaise de l'être

humain qui gagnait peu à peu y compris les membres de la Société, depuis que les citoyens de

seconde zone avaient pu s'exprimer au cours du Congrès politique de l'année précédente. Il

semblait en effet que les droits et les devoirs répartis entre les Etats par le texte de la Constitution

mondiale ne masquaient une espèce de nostalgie des temps ayant précédé le vingt et unième siècle...

– Goûtez-moi ce fromage, le meilleur fromage de la ville, que vous ne goûterez jamais

ailleurs.

– MMMMM en effet.

Henri Jacquard ne dédaigna le commerçant au faciès japonais tandis que son oreille captait au loin

le vrouuuum émis par le passage du tramway. Deux jeunes filles habillées de manière sexy léchaient

chacune une glace à la vanille, de l'autre côté du trottoir, l'ambiance de la rue contrastait

agréablement avec les murs épais de la Banque du savoir entre lesquels se tissait la destinée du

monde de l'Enseignement. Les surdoués de ce monde, se dit Henri Jacquard, ne valent un toast de

pain au fromage savouré tranquillement à la fin d'une journée harassante.

– Je vous ai vu sortir de la Banque du savoir, prononça le commerçant japonais non sur le ton

de la confidence mais en s'adressant à l'enseignant au fauteuil roulant davantage qu'à

n'importe quel autre passant de la rue.

– Effectivement.

Le fauteuil roulant émettait ses grésillements coutumiers tandis que le professeur se garait en

quelque sorte de manière à faire face à son interlocuteur. Le dialogue avec les citoyens de seconde

zone ne le rebutaient, à l'inverse de l'attitude qu'adoptaient la plupart de ses concurrents au sein de

la hiérarchie. Pourtant, ce vendeur japonais semblait désireux de l'entretenir de choses sérieuses, ce

qui surprenait Henri Jacquard compte tenu la médiocrité de son influence personnelle sur les

sphères politiques.

Au-dessus d'eux, le ciel s'éclaircissait, les nuages devenaient plus lourds, la météorologie

commençait manifestement à se gâter, du moins si on avait omis d'emporter un parapluie avec soi

avant de sortir. Un petit vent frais passa entre les deux hommes, ce qui permit à Henri d'étudier plus

soigneusement son vis à vis. Bien qu'aucun accent n'était perceptible dans la bouche de l'homme, un

je ne sais quoi en lui permettait de penser qu'il n'appartenait pas à la Ville, il devait s'agir d'un de ces

citoyens de seconde zone itinérant à qui la Société permettait de faire commerce provisoirement,

pendant une durée ne pouvant excéder quelques jours, tant qu'ils n'avaient pas pignon sur rue, c'est à

dire un local et une enseigne comme les notables.

– Pour un « col roulé » vous m'avez l'air plus captivant que ceux qui passent en se contentant

de régler leur consommation sans daigner sortir trois mots même pour me souhaiter une

bonne journée, ce qui ne les écorcherait.

Henri ne put s'empêcher de sourire à ce dernier mot alors qu'il ne savait tout à fait comment

interpréter ces paroles, il s'efforça de se montrer attentif en se disant que les termes « col roulé »

pour parler de lui n'étaient pas forcément inappropriés. Son costume et sa cravate, qui seraient

bientôt ceux du Professeur principal dirigeant la Banque du savoir, une des institutions phares du

pays, détonaient il en était conscient avec le vestimentaire de la plupart des usagers du trottoir.

– J'aurais des choses à vous raconter, poursuivit le commerçant. Beaucoup de choses, mais

nous n'avons sans doute beaucoup de temps et je dois surtout vous informer d'une chose

cruciale.

– Je vous écoute, fit Henri Jacquard en espérant que son sourire n'ait été que fugace sur son

visage afin de ne pas paraître condescendant, ce qui l'aurait horripilé.

– Vous avez intérêt.

Le commerçant japonais portait une longue chemise blanche lui descendant jusqu'aux genoux, et le

plateau mobile sur lequel il servait ses toasts au fromage semblait le narguer, sous son propre nez,

alors que ses yeux bridés passaient au crible la physionomie de Henri Jacquard, sans que ses traits

se départissent de cette expression mêlée de naïveté et de méfiance qui fascinait l'homme au fauteuil

roulant tandis que ce-dernier portait à sa bouche la nourriture qu'il trouva succulente.

Un rayon solaire les éblouit soudainement alors que de fines gouttes de pluie leur tombaient sur

l'arête du nez, une averse s'annonçait alors que la rue était encore bondée de gens. Henri se

recroquevilla imperceptiblement dans son fauteuil, peu désireux de montrer sa vulnérabilité en

raison de ce fauteuil roulant, et allongea ses bras de chaque côté du « véhicule » en ayant l'air

parfaitement détendu.

- Vous savez sans doute que les égouts sont fréquentés par de nombreux citoyens dits « de seconde

zone » à qui votre administration refuse toujours aussi obstinément l'accès à la Connaissance.

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  • 2 semaines après...
Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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je précise que ces messages, cette histoire, cette nouvelle, ce texte, sont libres de droits, étant donné que j'en suis l'auteur je vous fais ce cadeau :noel:, de la même façon j'ignore complètement à l'heure actuelle quoi mettre dans le dernier (?) chapitre, mais un jour je trouverai -ou non :)

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Bonjour Chat000. Je viens de replonger dans ton histoire et, sais-tu? j'ai trouvé ce chapître trop court! J'aurais bien continué! Allez, allez, courage, prends un peu de fortifiant, ne nous laisse pas ainsi sur notre faim...;)

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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je vais poster ici un court texte n'ayant rien à voir avec la nouvelle ci-dessus, mais que j'ai écrite un jour que j'ai vu un type se carapater dans des escaliers (sur une affiche de film -quelquefois en effet lorsque des affiches des films qui passent au ciné et que je ne pourrai jamais voir faute de moyens, m'inspirent, j'écris des petits textes qui ne correspondent sûrement pas à ce que les bourgeois spectateurs voient sur le grand écran, mais voila quoi) :

(on a qu'à dire que c'est la "quatrième de couverture" de mon histoire ^^) :

Quatre !

Il lui en avait fait quatre !

Quatre enfants, et elle se sentait la reine de cette fourmilière au milieu de l'appartement F5, la reine

de ces cinq démons, ses enfants et son mari, qu'elle aimait tendrement en dépit qu'elle ne se souvînt

le contexte de toutes ses naissances. Sauf le premier peut-être. Oui l'aîné avait été conçu lors de leur

lune de miel au parc astérix, un centre de loisirs pour les enfants, et souvent, entre deux

accouchements, elle s'était dit qu'elle aurait pu avoir la prémonition ce jour-là de ce qui allait leur

arriver, Norbert et elle, leur destinée incroyable.

Bien sûr, quatre enfants au foyer, ça consomme, et au début du vingt et unième siècle le

gouvernement n'était encore parvenu à résorber le chômage, ce fléau sévissant déjà au siècle dernier

et qui n'épargnait personne, à la manière de la Peste et du Choléra jadis. Bientôt les finances vinrent

à faire défaut, la trésorerie de la famille se réduisait telle une peau de chagrin, les fins de mois

devenaient de plus en plus difficiles à boucler. Margaret se surprenait parfois à nourrir des pensées

négatives à l'encontre de son quatrième, David. Et pourtant elle était sûre de les aimer également

tous, cependant alors qu'au début elle exprimait son affection de mille façons différentes, en

fonction de la personnalité de chacun, au bout d'un moment les soucis pécuniaires, les orages que

faisaient tonner leur banquier au-dessus de leur tête à tous les six, tout cela arriva à bout, avait-elle

l'impression, de son humanité et de son instinct maternel, ses enfants devenus des bouches à nourrir

se mirent à l'irriter davantage qu'ils ne l'enchantaient, et de plus en plus souvent elle aurait eu envie

que son cadet, David, soit le cadet de ses soucis.

Pour sa part, Norbert avait tendance plutôt à s'épanouir dans la paternité, il vivait relativement bien

sa période de chômage, se disant que cela ne pourrait durer, après tout il connaissait bien son milieu

professionnel et conservait quelques contacts parmi ses anciens clients. Mais cela n'empêchait pas

que son salaire de cadre supérieur faisait cruellement défaut à sa petite famille. La première année,

il savoura surtout le fait de pouvoir enfin donner un coup de main à son épouse dans leur rôle de

parents, la seconde année il devait bien reconnaître que le fossé se creusait de plus en plus entre sa

situation actuelle et ce qu'il briguait professionnellement. Alors il descendit ses exigences de

carrière et se fit serveur dans un bar-restaurant. Malheureusement, cet emploi fut de très courte

durée, il ne parvenait à s'acclimater aux horaires astreignantes et se rendait de plus en plus compte à

quel point l'année de chômage écoulée avait modifié sa personnalité, il se sentait claustrophobe, les

lieux fermés ou exigus le repoussaient, il n'aimait que la nature et le grand air, comme ce square où

ils s'arrêtaient souvent, avec ses fils, au retour de leur journée d'école. Alors un matin en buvant le

café, une idée jaillit dans son esprit.

Il lisait le journal comme à son accoutumée, mais avant de le replier, au moyen du couteau dont il

s'était servi pour étaler la confiture sur sa tartine matinale, une drôle de fantaisie s'empara de lui ;

comme un chirurgien concentré sur un patient, il perça du bout de la lame deux petits trous, en

forme de verres de lunettes, sur chacune des pages tenues entre ses doigts. Puis il colla sa tête prés

du papier en ajustant sa vision aux interstices de la page ainsi créés. C'est ainsi qu'il contempla ses

adorables fils : David, Vincent, Julien et Grégory. Ces-derniers, pour la première fois depuis

longtemps, se mirent à rire aux éclats. Le tour de leur papa les ravissait, leur enthousiasme sincère

fit plaisir à voir. Norbert éprouva alors un amour si grand pour eux qu'il en eut les larmes aux yeux.

Margaret s'était rendue déjà au travail, elle devait en ce moment être en train de vendre des

croissants à la boulangerie comme chaque jour. Norbert réfléchit toute la matinée, puis se décida à

accomplir quelque chose à quoi il n'aurait jamais songé à l'époque où il était cadre supérieur, encore

moins lorsqu'il n'était qu'étudiant à l'université. La semaine suivante, il remplit le formulaire

d'inscription dans une école de prestidigitation, trop âgé pour l'école du cirque la magie néanmoins

demeurait à sa portée.

Un an plus tard il était capable de se donner en spectacle au cours d'évènements tels que les

anniversaires ou les fêtes des écoles, néanmoins bien que les cordes de son arc fussent multiples,

son numéro favori et fétiche restait et reste encore à ce jour celui de "l'homme invisible", celui qui

avait pour la première fois rendu la bonne humeur à ses enfants, certes depuis il avait amélioré ce

tour et ses gestes étaient empreints de professionnalisme cette fois, mais impossible d'oublier le lien

avec la matinée où éclot sa vocation de devenir magicien pour les enfants et les grands enfants.

Gregory, Julien, Vincent et David ne réclamaient plus à grand cris leur argent de poche pour pouvoir

se rendre au cinéma. Désormais, leur acteur préféré est leur papa !

D'après une magicienne/cartomancienne consultée néanmoins un mardi matin par Norbert en se

promenant avec Margaret alors que les enfants étaient à l'école, leur famille, augmentée déjà d'une

tête supplémentaire, la petite Emilie, depuis le 1er janvier de cette année, devrait s'agrandir encore

dans quelque temps, avant même le mariage de leur aîné, et ils devraient vivre très longtemps,

jusqu'à l'âge de cent cinquante ans, grâce aux progrès pharamineux en ce vingt et unième siècle de

la médecine moderne.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
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Parfait Chat000, tu n'as plus qu'à faire entrer tous ces nouveaux gamins à l'école des surdoués...:bo:

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Invité Tilsim
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Invité Tilsim
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J'aimes beaucoup ton style d'écriture Chatooooooo. Tu as beaucoup de talents cachés. Mystérieux que tu es...

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Invité s
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C'est vrai que Chat_ooo a beaucoup de talent, un style d'écriture très appréciable.

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  • 1 mois après...
Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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petit ajout au texte initial, suite à une problématique qui m'a frappé mais que j'expose et vais tenter de résoudre dans la suite de la nouvelle donc, si vous permettez, parce que je pense que le sentiment amoureux est quelque chose qu'on peut ranger dans le "savoir"....... -bon hé c'est surtout un divertissement pis c'est en trois sous-parties même si elles sont pas encore écrites -encore moins imaginées :)

Chapitre 3 : Gaston Roublet.

Section 1 : la plus grande chose qu'on puisse apprendre......

Votre quotient intellectuel surpasse tout ce à quoi je suis habituée, persévéra la voix inconnue mais féminine au fond de l'esprit du petit garçon alors que celui-ci du haut de ses onze ans songeait à sa camarade de classe, Samira, en se demandant ce que la Banque du Savoir, puisqu'elle était passée par là, avait prévu comme avenir pour elle. L'air sérieux toujours plongée dans quelque livre scolaire même au moment des récréations, son image devenait dans le cerveau du jeune surdoué le seul point de repère qui lui restait alors que la Banque du savoir le happait inexorablement, avait-il l'impression. Il se trouvait face à la salle B 13 dans laquelle la plupart de ses camarades masculins subissaient un apprentissage complexe, et le programme informatique gérant le bâtiment entama la projection mentale, mais sous ses yeux comme s'il y était, du bureau de Norbert Roublet, son père. Le programme faisait fi de l'instant, se dit le petit garçon, lorsqu'il contempla le corps allongé sur le bureau d'une splendide femme vêtue, jusqu'à la taille du moins, d'une jupe qui en principe aurait dû serrer ses hanches et ses cuisses, la blondeur de ses cheveux faisant ressembler la partie supérieure de la jeune secrétaire à celle d'une sirène émergée d'un océan de papiers et documents juridiques démontrant que Norbert était très affairé, comme il en avait informé Margaret en se rendant au travail. En réalité, il ne s'agissait pas de Norbert Roublet, mais bel et bien de son fils dont les traits du visage présentaient des analogies avec ceux de son père comme s'ils étaient jumeaux, mais sous l'effigie murale face à lui de Lord Château, le fondateur de l'institution à la pointe de la technologie, Gaston ne réalisa qu'il s'agissait d'un pan de son avenir. Et lorsqu'il se restaura du plat, à l'heure du déjeuner, servi par les automates de la salle, il se rendit compte que ses capacités cérébrales avaient déjà augmenté, comme le programme de la Banque du savoir conditionnait ses gènes à y parvenir, et la plupart des pensées sous son crâne n'étaient déjà plus totalement les siennes.

  • Nathalie, l'un de vos élèves est un Elite, fit le professeur Jacquard installé face à la jeune femme, au réfectoire du rez de chaussée du bâtiment, tandis que Madame Lenoir et Madame Legrand picoraient dans leur assiette de pâtes « exotiques » (importées depuis hors d'Europe) ; à cette phrase, Madame Legrand sursauta comme animée du fol espoir qu'il s'agît de Henri, son fils, mais à ses côtés Madame Lenoir avait probablement la même pensée.

Gaston Roublet capta la réflexion que se fît Mademoiselle Lilapoum à ce moment-là et ne comprit pas tout de suite la raison pour laquelle sa propre image mentale se formait en la jeune femme, dont le for intérieur était encore imprégné des souvenirs de Trifouillis les oies, une ville ou plutôt un village inconnu du petit garçon.

Henri Jacquard fit pivoter son fauteuil pour s'écarter de la table de restauration mais continua de regarder la jeune institutrice dans les yeux, comme s'ils lisaient dans leurs pensées mutuellement, alors que les deux mères de famille voyaient un automate approcher de leur petit groupe afin de resservir leurs assiettes. Le bâtiment de la Banque du savoir n'était pas décevant par rapport à la propagande diffusée par la Société Bienfaitrice au-delà des frontières européennes, du moins en apparence puisque aucune des femmes n'était accoutumée à ce luxe et ce confort en dépit qu'on fût au vingt et unième siècle.

Au fil des secondes durant lesquelles se déroula sa première expérience télépathique, Gaston se sentit oppressé même s'il ne se rendit pas compte de l'intégralité de l'effet produit sur ce qu'il considérait encore comme son actuelle institutrice. Le savoir "venait" à lui sans moyens livresques, et c'est tout ce dont il était capable à vrai dire de se réjouir du haut de ses onze ans. Au cours des minutes suivantes, ayant compris grâce à la « voix » intérieure qu'il pouvait désormais lire les pensées de ses congénères, il tenta de franchir la barrière murale de la Banque du Savoir afin d'approcher Samira, la fillette que Mademoiselle Lilapoum, se dit-il brièvement, ne connaissait pas. Se concentrant, il « devina » que celle-ci à ce moment-là était plongée dans la lecture d'un roman sentimental, « à l'eau de rose » comme disait Margaret sa mère. Jusque là il avait ignoré que sa camarade de classe, sûrement pas tellement plus âgée que lui puisque se trouvant dans la classe supérieure, s'intéressait à ces choses-là. Je peux lire dans les pensées ! Fusa en lui une voix qui était cette fois la sienne, non plus celle du programme informatique de la Banque du savoir. Dans un réflexe, il tenta de partager son exploit avec la fillette, mais se rendit très vite compte que s'il pouvait lire pour l'instant, en revanche la transmission télépathique demeurait encore hors de sa portée.

-Gaston Roublet ! poursuivit la voix informatique.

Le programme de la Banque du Savoir, en même temps qu'il avait « ouvert » son cerveau à toutes les potentialités des Elites, contrôlait parfaitement la progression de son apprentissage et maintenait pour l'instant un barrage à sa volonté ; la capacité télépathique, il l'ignorait pour le moment, représentait seulement l'une des facultés avec lesquelles il sortirait enrichi à la fin de la journée. La salle B 13 derrière lui bourdonnait des agitations des élèves plongés dans l'aperçu de leur propre avenir.....

Section 2 : Est qu'il suffit d'aimer......

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Alors, ami Chat000, l'inspiration revient? Super, c'est le meilleur des remèdes! Pas mal, pas mal, j'attends la suite avec impatience...ne nous fait pas languir trop longtemps, surtout à la lecture du titre...:)

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Invité chat_ooo
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L'anticipation du baiser alors même que l'image projetée sous ses yeux appartenait à l'avenir ravit le jeune garçon en dépit que les lèvres de Samira ne touchâssent pas les siens ; « cela m'ira » songea t-il tout en ne se rendant compte de l'évolution de sa propre maturité face à l'effigie murale de Lord Château. Les filles ont besoin des livres pour aimer, fut une pensée machiste qui n'appartenait pas à lui, s'aperçut-il en pénétrant à l'intérieur de l'esprit d'Henri, l'adolescent mathématicien auquel il n'avait guère fait attention jusqu'ici en dépit qu'ils fussent camarades de classe. Un sourire complice se dessina sur ses lèvres tandis qu'il pouvait presque sentir les battements cardiaques de la jeune fille consciente que pour l'instant il ne s'agissait que de ce que les grands nomment : « béguin ». Pourtant tous les « flash » de l'avenir que la machine de la Banque du Savoir lui projetait devaient posséder un sens, c'était en cet instant la seule raison qui lui échappait, avait-il l'impression, cependant qu'il savourait, tout en apprenant petit à petit à compartimenter ses propres pensées afin de les isoler de celles des autres élèves ; ainsi que de celles de Mademoiselle Lilapoum, au rez-de chaussée de l'immeuble, à travers les yeux de laquelle il pouvait contempler les deux mères de famille, Madame Legrand et Madame Lenoir, avec lesquelles une forme d'empathie naissait au fur et à mesure des bavardages. La comparaison de l'esprit des adultes avec celui des jeunes garçons de son âge lui ouvrit des portes, à l'intérieur de lui-même, ouvrant vers des « pièces » de son mental qu'il n'aurait imaginées, des confins presque infinis aiguisant sa motivation endormie jusque là, prenait-il conscience.

  • Votre rôle va être important durant les années à venir, prononçait le professeur Jacquard en laissant glisser son regard au long de la chevelure d'un blond soyeux de Mademoiselle Lilapoum.
  • C'est comme si je l'avais toujours su, murmura t-elle pourtant avec assurance entre ses lèvres.

L'effigie de Lord Château reproduite aussi sur la paroi murale du réfectoire regardait le Professeur principal dirigeant la Banque du Savoir à la manière d'un épouvantail qui aurait toujours su qu'il avait été un épouvantail, de manière cynique, mais Henri Jacquard comprenait. L'évènement était intervenu à trois reprises seulement depuis qu'il avait endossé ses fonctions. La « caste » des Elites de la Société Bienfaitrice comptait un petit nombre de membres, un cercle fermé qui présidait à la destinée non seulement du monde de l'Enseignement, mais surtout de la planète Terre toute entière. Leurs capacités dépassaient le « reste » de la population à tel point que même les citoyens dits de seconde zone ignoraient jusqu'à leur existence. Le fantôme de Albert Einstein, de manière saugrenue, planait entre ces murs, se disait souvent Henri Jacquard, lorsqu'il se remémorait les évènements marquants du siècle précédent.

« NON ! À la bêtise humaine » était la devise de Lord Château, le personnage initiateur des bouleversements post guerre « totale » du début du vingt et unième siècle.

  • Peut-être que si je me focalise sur les choses plutôt que les gens.... pourquoi ne puis-je leur « parler » télépathiquement ?

    • Gaston Roublet ! Tonnait la voix de la Banque du Savoir à l'intérieur de ses neurones lorsqu'il se heurtait à des problématiques apparemment insolubles....

Section 3 : ….. Et de l'être en retour........

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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-Nathalie, je crois que Greg et Vincent du centre aérospatial ont besoin de moi, les populations ont de plus en plus de difficultés à s'implanter sur la Lune ; les Elites terriennes ne peuvent se permettre des pertes plus importantes que lors du raz de marée Tilsim qui a englouti la totalité du continent américain.

Nathalie Lilapoum avait trente cinq ans, Gaston Roublet en avait vingt trois mais ils avaient décidé de s'unir à la mairie de Trifouillis les oies, village natal de son ancienne institutrice. L'univers des Elites, avait pu constater le jeune garçon âgé de dix sept ans, encore adolescent, constituait un océan de requins en dépit du cercle restreint qu'ils formaient à eux tous ; au fil des années, le rapprochement avec Nathalie, qu'une partie de lui continuait d'appeler « mademoiselle », était devenu aussi indispensable à son équilibre personnel que l'était l'ôtage de ses « gants » de Super administrateur au sein de la Société Bienfaitrice, et la jeune femme gardait en elle le souvenir de ce jour à la Banque du Savoir, cette sensation ou plutôt ce sentiment, se dit-elle tout en accueillant en elle le membre durci de son ancien élève. Pour sa part, Gaston conservait à l'esprit l'image de cette scène, ce « flash » de sa vie que lui avait montré la Banque du savoir à l'époque, et il sourit en embrassant son épouse, au milieu des papiers indiquant les plans de la Société Bienfaitrice en l'an 2030 afin d'éviter l'extermination de la moitié de la population planétaire en raison de l'érosion des glaciers aux pôles.

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  • 2 semaines après...
Invité Cosette 2
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En conclusion, ami Chat_ooo, je dirai que l'Amour existe et ne cessera pas d'exister, que nous soyons en l'an 2011, 2030...

La Banque du Savoir aura beau faire, elle restera toujours la Banque de l'ignorance, dans ce domaine! Très bien vu, je pense! ;)

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