En passant, en pensant ...

Un seul Dieu,

Deux amoureux,

Trois dimensions,

Quatre éléments,

Cinq continents,

Six pieds sous terre,

Sept couleurs de l'arc-en-ciel,

Huit arts,

Neuf planètes,

Dix commandements,

Onze vers...

A la tienne!

ah ben ça y va ici , pendant que je sommeille...... :)

Poésie avec jeux de mots, champ lexical de la cuisine, amusant à écrire et j'espère à lire :

VENGEANCE:

Je table avant que tu ne parles.

Tu ne passeras pas à table.

Donc je mets les pieds dans le plat,

Sur ce plateau devenu froid.

Encore enroulé de farine,

C'est toi qu'il faut que je cuisine.

Sème! Souffle court sur la fin!

Récolte! Haricot défunt!

Sens, sensations,

Anticipation, années

Nuis et jours confondus

Tenir le rythme

écorce d'un arbre sur lequel je n'aimerais pas

(graver cet acrostiche)

néanmoins je le fais ici en passant..

(toute façon les arbres, même les amoureux devraient jamais abîmer leur écorce)

bisous

Aimer sans compter,

Murmurer volupté,

Oser bousculer,

Unir sincérité,

Récolter éternité.

Je passe et trépasse

En tous êtres et choses

Ténébreux ou lumineux

Ami d' l éternité lasse

Imbu des gloses

Maintenant ou hier (euh)

En cet instant c'est ce que je suis : un instant...

(désolé du passage intrusif, en fait c'est une devinette davantage qu'une charade, mais enfin l'acrostiche tendancieux j'ai pas résisté)

Belle intrusion jeune homme !

merci :cool:

L'est co ben bin rétue la p'tite Evasion pour 91 Balais!

Et c'est pas l'quasi-plagiat qui l'dit!

toujours aussi fan :blush:

Coucou par ici, ça fait longtemps que je n'étais plus passé par la case "Vos écrits"...

Le clandestin :

Je rêvais que son radeau dérivait,

Que dans la tempête il écopait ;

Les reflux puissants des vagues pérennes,

Achevèrent de lui purger sa peine.

Coulant comme l'encre de cette plume,

Quelques larmes diluées dans l'écume.

Des cris de rage étouffés par l'orage,

Dans le grand large, loin de tout rivage.

La houle récitant ses oraisons,

Le ciel lui avait clos ses horizons.

Ses idéaux bâtirent son radeau,

Son seul crédo était l'Eldorado.

Mais il s'évanouit au creux de l'onde,

Au fond des abîmes que nul ne sonde,

Sombrant dans l'amertume de la nuit,

Là où plus aucune étoile ne luit.

Très joli Quasi-modo, merci de ce passage :)

Bonjour à tous,

Moi, je suis trop nulle, mais vient par chez vous, pour vous lire et apprécier de vos écrits.

Bravo et merci de ces moments :blush:

Je pensai à passer, mais je n'avais pas repassé. Assez paressé!

Je repasserai donc.

J'y suis. Un an, un mois, un jour, 1 heure, 1 minute bientôt.

J'y suis. Le moteur ronronne encore, les cliquetis de la voiture, apaisés par l'arrêt paraissent presque vouloir m'endormir.

Sur la face de la vallée, les bois semblent enneigés.

C'est le gel. Tardif pour cette fin de matinée. Le soleil pourtant ose des impertinences de printemps.

On m'avait dit : "tu verras, ça passera". Ça n'est pas passé, c'était une gangrène.

On m'avait dit : "sort, vois des gens, il ne faut pas rester chez toi à ressasser" Je suis sortie. J'ai contemplé les autres, avec dans les tripes des envies de vomir.

On m'avait dit : "il faut compter un an". J'ai compté chaque jour, chaque heure, chaque minute. Chacune des secondes de ce temps-là. Chacune des secondes qui me parlaient de toi encore et encore.

On m'avait dit... On m'a mentit... J'ai mal. Tellement plus à chaque instant. Tellement trop sans toi.

Sur la face de la vallée, les arbres semblent pleurer. Ils savent, ils m'attendent.

J'ai essayé. J'ai usé, à travers mes larmes, toute l'eau de mon corps. Depuis, mon âme a séché.

J'ai essayé je te le jure, de ne plus penser à tes mains sur moi. Comme une brûlure.

J'ai essayé d'entendre ma voix simuler le rire. Un jet acre d'acide sur mon cœur.

J'ai essayé de lire le regard des autres. Leurs yeux feulent ton absence en longues échardes de détresse.

J'ai collé ma voiture sur la carcasse déjà rouillée de la tienne. Dans l'habitacle, la barrière de sécurité en bois, a pulvérisé le tableau de bord, le pare-brise, le moteur et mes cotes.

Je n'ai pas mal. Je n'ai pas peur. Je suis venue te rejoindre.

Sur la face de la vallée, les arbres n'ont plus de feuilles.

Plaisir de te lire... Bien fait pour moi; qu'ai-je attendu si longtemps ???

Je n'ai pas été prévenu de la nature de la vie qui m'a été donné.

Si elle est un combat incessant, personne ne l'a mentionné.

Ni les Hommes, ni Dieux, ni Marie,

Personne ne me l'a dit.

Je suis venu ici, j'ai grandi..

Il m'ont toujours menti.

Si je dessine un perspective maintenant,

De la vie... ;

Elle est un croquis impatient.

L'esquisse qui me poursuit.

Merci de votre passage , toujours une émotion de vous lire....

Point de rime pour cette fois , juste des mots comme ça .

Je m'enlise, que dis je ? Oui, c'est bien ça ou peut être je m'efface.... bref, impression de transparence, quoi que , je suis là, donc , je fais, je subis, je vis, ça doit être ça , un destin tout tracé, peut être en attendant mieux ? Ah que non, on va pas se plaindre en plus ! Faut surtout pas ! C'est pas bien, maman me l'avait dit " Reste digne, en toutes situations!" . Donc , ne rien attendre, "essayer" de comprendre et agir selon ! Ben voyons !