Homme, animal, machine

Je crois que ça sera dur de se persuader mutuellement, pour moi c'est exactement l'inverse. ^^"

Je pense que le mental est issu de ces mécanismes, tout comme il aurait pu ne pas en naitre. Au contraire, le mental est impossible pour moi sans ces mécanismes. Pas très glamour comme vision hein?

Boooouuuh maintenant, les hommes sont traités comme du bétail et voire commes des machines, là un peu énervée mais je pense que ma réponse n'est pas totalement fausse

Bien sûr qu'elle est juste ta réponse.

Souvent et de plus en plus, les êtres humains sont traités comme des machines. C'est l'évidence.

Cela ne date pas d'hier.

Prolé....es de tous les pays unissez vous.

C'est con, ça sonne comme un slogan mais pourtant c'est une photo décrépitude d'espoir.

On est pas du bétail, voilà.

Ad'ciao,

Slkpax

C'est exact : comme tu dis :nous n'arriveront sûrement pas à nous persuader mutuellement .

Car nos croyances sont divergentes .

Effectivemment tu affirmes implicitement que c'est le corps qui produit le mental ,tandis que moi j'affirme que ce n'est pas le corps qui produit le mental .

Mais peu importe , le principal c'est qu'on arrive à rester dans le respect mutuel .

Le finalisme n'est pour moi qu'une conséquence heureuse de la sélection. Il suffit de voir l'impact des progrès de la médecine sur l'apparition "d'anomalies" de santé. Quant à la conscience, au langage, au sentiment d'absolu, ce sont également pour moi des phénomènes qui ont une explication au niveau atomique et cellulaire. La vie est biochimie.

Sachant ça, je pense par contre qu'il est bon et "humain" de vouloir sacraliser le vivant, le respecter, et savoir garder ses mystères pour ne pas ôter son importance. Il n'empêche que dans l'absolu, ça revient pour moi à dire que humains et animaux ne sont que des machines extrêmement complexes dont on ne connait pas l'exact fonctionnement.

Il est possible aussi de considérer que l'Homme et l'animal sont les seuls à pouvoir agir, c'est à dire introduire un mouvement, au delà du principe de réalité, c'est à direau delà de l'idée que, le réel étant ce qu'il est, il faut procéder de telle ou telle façon, pour s'adapter à la réalité du terrain. La machine quant à elle ne sort jamais de ce cadre du principe de réalité.

Dans une danse improvisée, ou encore dans certains rituels religieux par exemple, le mouvement porte sa valeur en lui même et ne modifie pas l'environnement au sein duquel il s'effectue. Si bien que, dans le cas du croyant qui effectue sa prière, ou dans les superstitions, nous inventons un sens mystique à nos actes ; ce serait inconcevable pour la raison d'agir sans raison, donc on rationalise. Le danseur vit la réalité de l'incarnation, l'union solidaire du corps et de l'esprit.

Lorsqu'on sort pour "faire un tour", il n'y a pas non plus toujours d'objectif : on observe les maisons, les passants, et on prend le temps de noter chaque détail du fait que tout nous soit indifférent, et donc nous errons bien sans but. On peut aussi quitter un endroit parce qu'on s'ennuye et qu'on cherche à s'occuper, alors il n'y a pas d'objectif déterminé vers lequel tendre ; "on saura ce qu'on cherche quand on l'aura trouvé."

Une machine s'inscrit dans un objectif pratique et concrêt, même si ce n'est que l'execution d'une portion de code stockée en mémoire.