un jour = une histoire

ce qu' est émouvant dans l'histoire du petit poisson rouge, je trouve, c'est que, en fait, dans un aquarium, on trouve rarement un poisson rouge + des poissons exotiques multicolores au sein du même milieu "naturel" ; comme quoi même si l'explication réside dans la nourriture, il n'empêche que les poissons exotiques sont beaucoup plus chers à l'achat, et ça c'est pas naturel je trouve donc qu'il y a quelque chose d'émouvant dans le texte ci-dessus à propos de la liberté (de penser ?) hm

Liberté de penser, c'est vrai...

Je vous rejoins tous sur ces problèmes animaliers...

Liberté de vivre sans importer

De nouvelles races, de nouvelles variétés!

Laisser à chaque être, chaque animal

Son besoin vital...

Et surtout ne plus faire fructifier

Le profit au détriment de l'Humanité...

Espoir...

Mes rêves cette nuit sont restés

Accrochés à la lune!

Il y avait d'un côté,

Loin derrière une dune,

Le visage de l'Amour

Aux contours effacés!

Quand vint le jour,

Quelque peu effarée,

J'ai ouvert les yeux,

Espérant tout à coup

Revivre un instant merveilleux...

Espoir toujours fou,

Envolé vers les cieux...

Il n'y a que ma rancoeur pour me faire écrire. Jamais je ne m'y mets quand je vais bien, quand le temps passe et s'efface sans que je ne fasse rien. En fait, je me demande pourquoi ma tête me torture un jour, et me laisse paisiblement m'occuper le suivant. Peut-être que lire est une drogue, que souffrir en est un état de manque? Faut dire que j'ai bien lu quatre ou cinq heures aujourd'hui, et je le pourrais encore. Il n'empêche, c'est une bêtise : hier, par exemple, je n'ai pu lire que très peu, somnolant à peine concentré sur ma lecture. En fait, lire, c'est ma piqûre contre la pensée. Un peu comme la musique. Ca ne suffit pas toujours, d'ailleurs. Pour ça que je parle, écris, lis, en même temps. Pour ça aussi que je réduisais mon sommeil à en être presque "zombifié". Penser c'est souffrir, souffrir c'est se contrôler. L'idée de contrôle englobe ma vie. Elle me manipule. Voilà pourquoi je me malmène. Voilà pourquoi je ne supporte pas physiquement ce qui, d'une manière ou d'une autre, échappe à mon contrôle. Ca, et le rejet de tout côté social. Paradoxalement, je le compense ici. Ne sommes-nous pas des paradoxes vivants? Notre force ne réside pas dans le fait d'avancer, de comprendre, mais uniquement de pouvoir reculer, revenir en arrière. Non pas en le revivant : simplement, en l'imaginant, en le matérialisant dan notre esprit, nous faisons un retour en arrière. A quoi bon? Là est toute la question. L'Histoire de l'humanité a pour but d'éviter d'éventuelles erreurs : l'individu recherche peut-être la même chose? N'oublions pas que l'Histoire, aussi longue est-elle, n'est faite que d'hommes qui se trouvaient exactement dans notre position : celle de quêter l'essence de notre existence.

@ Jedino..

Tu dis "penser c'est souffrir"...

Mais, ne pas penser, n'est-ce pas mourir?

Même si ces idées nous torturent,

Même si elles nous rendent la vie dure,

Que serions-nous sans elles?

Et puis, parfois, elles s'envolent à tire-d'aile,

Faisant place aux rires et aux délires!

Il suffit aussi d'un sourire,

D'un petit geste d'amitié

Pour occulter nos sombres pensées...

cosette

Nous sommes d'accords. En fait, je crois que la pensée a ça en commun avec l'amour : elle peut être aussi bénéfique et belle que destructrice. J'expose une position, disons, "pessimiste" parce que je ne peux pas exprimer le contraire. Il m'est arrivé d'essayer d'écrire quelque chose de positif : cela sonne faux, je trouve. Je n'y arrive pas. Penser est certes souffrir, mais c'est aussi s'ouvrir, à ce qui nous entoure, et à soi. Pourquoi? Parce qu'elle appartient à un ensemble rendant la perception perceptible consciemment. Et, rien que pouvoir savoir qu'on sait, sentir ce que l'on sent, est une chance qui dépasse en tout les épreuves les plus difficiles et les plus horribles. Aimer, c'est quelque part, la même chose : tu pestes mille fois contre, le jour où tu le rencontres, tu ne le refuses pas. Ou alors, comme tu le dis, nous sommes ainsi morts psychiquement. Et, quelqu'un de mort est quelqu'un de dangereux.

"Quelqu'un de mort est quelqu'un de dangereux"

Comment interprètes-tu cette phrase, Jedino?

Parce qu'il y a, à mon sens, au moins deux façons de l'interpréter!

La première, disons, celle à laquelle tu pensais sans doute, c'est ne plus avoir le désir de penser?

Or, c'est une chose impossible, parce que nous ne sommes pas vraiment maîtres de nos pensées!

Même si, par moment, nous avons des doutes, elles sont changeantes...

La seconde, et là, je me pose grandement la question, c'est que la mort de notre compagne ou compagnon,

nous laisse dans une telle détresse qu'elle est vraiment un danger dans le sens où nous ne pouvons l'oublier...

Oui, je crois réellement que quelqu'un de mort est quelqu'un de dangereux pour notre santé mentale...

Comment je l'interprète n'a pas la moindre importance. Comment toi tu l'interprètes, au contraire. Quelle serait, selon toi, celle qui correspond, celle qui convient? Et puis, est-ce une réalité? N'est-ce pas exagérer le pouvoir de la mort sur nous? N'est-ce pas négliger son caractère essentiel? Y aurait-il réellement de la vie sans la mort?

JOKER ...:blush:

Je ne sais pas si David passe souvent par ici...

"Quelqu'un de mort est quelqu'un de dangereux"

Comment interprètes-tu cette phrase, Jedino?

Parce qu'il y a, à mon sens, au moins deux façons de l'interpréter!

La première, disons, celle à laquelle tu pensais sans doute, c'est ne plus avoir le désir de penser?

Or, c'est une chose impossible, parce que nous ne sommes pas vraiment maîtres de nos pensées!

Même si, par moment, nous avons des doutes, elles sont changeantes...

La seconde, et là, je me pose grandement la question, c'est que la mort de notre compagne ou compagnon,

nous laisse dans une telle détresse qu'elle est vraiment un danger dans le sens où nous ne pouvons l'oublier...

Oui, je crois réellement que quelqu'un de mort est quelqu'un de dangereux pour notre santé mentale...

La mort peut être aussi sujette à un soulagement sachant que cet être souffrait ...

Merci pour ton affectueux passage, Beach boy! ami de longue date et toujours là pour moi...

C'est un peu ma raison de vivre ces partages...

Pour Toi

Reviens de cet enfer!

Il ne faut pas te taire,

Il y a toujours quelqu'un

Pour te tendre la main...

Oublie tes ennemis,

Pense à tes amis!

Le soleil brille encore...

Ton coeur est un trésor,

Ne demandant qu'à s'ouvrir,

Refusant de mourir...

Regarde ce chemin,

Viens et prends le dès demain...

Va te ressourcer

Dans ma belle forêt

Où l'air y est si pur,

Où le ciel est d'azur...

Tu verras, tu verras,

L'espoir renaîtra...

Je ne sais pas si David passe souvent par ici...

Je me demande bien ce que David viendrait faire ici? :smile2:

J'aime tes mots ma Cosette

Mais c'est fini pour moi

Je survis pour faire plaisir au miens

Mais vais mettre fin aux souffrances de tous

Je ne gère plus rien

Si ce n'est mes cauchemars et ma défonce

Dis toi ma chère Cosette que tu ne peux pas gérer tous les mots de la terre même s'ils sont preuve d'encouragement et ce en quoi j'apprécie ton topic pour son bienfait

Je ne sais pas si David passe souvent par ici...

Je me demande bien ce que David viendrait faire ici? :smile2:

Et bien, tant pis, je vais essayer de répondre avec toute la subjectivité dont je suis capable :D

Non, je ne pense pas que la vie est possible sans la mort. Pourquoi? Parce qu'il y a la reproduction. La Terre, c'est un peu comme un parc, un hôtel, ou ce que tu veux : les gens y passent, et les places y sont, disons, "limitées". Si personne ne mourrait, comment ferions-nous pour tous survivre? Il parait que cent milliards d'humains sont déjà passés sur Terre. Je ne sais plus si c'est ce nombre là que j'ai lu, et je ne sais pas s'il est correct. Mais, ça n'a pas d'importance : sachant qu'avec sept milliards on n'arrive pas à le gérer, je ne vois pas de quelle manière on y parviendrait sans que personne ne meurt. D'ailleurs, la mort est un peu la conséquence de notre échec à nous faire survivre.

Ce n'est pas convaincant? Normal, je délire. Par contre, le fait que sans la mort, tu ne peux vivre, est une réalité. Pire, le suicide nous est nécessaire, nos cellules devant se "suicider" après un certain temps d'action, ou se supprimer lorsqu'elles sont défaillantes. Je n'ai plus le nom de cette fonction en tête, mais elle est réelle. Le cancer consiste, en ce fait, au dysfonctionnement du suicide des cellules, menant ces petites rebelles défaillantes, non seulement à perdurer, mais à se démultiplier. Voilà pourquoi nous faisons parfois la métaphore consistant à nommer l'homme comme le cancer du monde.

Puis, si cela ne suffit pas à comprendre en quoi la mort ne s'oppose pas à la vie, mais en est son meilleur allié, il suffit de se demander la chose suivante : comment définirions-nous le fait d'exister sans la finitude qui la détermine tant?

J'aime tes mots ma Cosette

Mais c'est fini pour moi

Je survis pour faire plaisir au miens

Mais vais mettre fin aux souffrances de tous

Je ne gère plus rien

Si ce n'est mes cauchemars et ma défonce

Dis toi ma chère Cosette que tu ne peux pas gérer tous les mots de la terre même s'ils sont preuve d'encouragement et ce en quoi j'apprécie ton topic pour son bienfait

Pourquoi allez-vous vous défoncer?

Exprimez-vous, nous sommes là pour vous écouter.

N'abandonnez pas le combat.