un jour = une histoire

C'est chié ce topic !

On se croirait chez frodon qui tape la conversation avec dark vador ....

Et vive la rosette !!!!

Quelle prose! On y sent la rage! Il y a de l'originalité, de la puissance! On est comme emporté par un flot de paroles pareils, sans parler du style métaphorique qui en laisse plus d'un à terre! Bravo!! (:D)

VilTheory, belle prestation, bravo et merci de ton passage...j'espère te lire encore beaucoup!

J'aurais aimé écrire une nouvelle. C'est chouette, les nouvelles, parce que déjà, c'est possible d'en venir à bout. Puis, on se doit d'être synthétique et efficace, de concevoir quelque chose de court et en même temps, de plaisant à lire. En fait, une histoire réussie doit se finir sur une pensée de ce type "merde, j'l'aurais jamais cru!", ou alors "j'ai appris un truc". Bien sûr, le but reste de distraire. Mais, dans mon monde, distraire pour distraire ne présente pas d'intérêt : il faut, au minimum, surprendre par une idée, une originalité, un style, ou bien transmettre un savoir, pousser à la réflexion, et idéalement, allier les deux. J'admets que cela n'a rien de facile. Pire, je crois que tout le monde n'en est pas vraiment capable. Non que j'estime comme un être "supérieur" à un autre : simplement, il y a un travail, une motivation, qui n'est pas accessible à tous. Cela n'est pas propre à l'écriture.

Difficile, du coup, de ne pas sombrer dans la pensée commune que "nous avons tous un talent caché". Dans un sens, je le conçois comme possible. Bien pour cette raison qu'il m'est arrivé d'imaginer une société où chaque enfant irait dans une famille spécifiquement selon ses intérêts, surtout, et capacités, dans un second plan, afin d'y perfectionner l'art qui l'attire. Autrement dit, un enfant qui se passionne pour les avions ira dans une famille d'aviateurs, alors qu'un enfant qui préfèrera le dessin s'en ira dans une famille dont l'une des personnes travaillent dans ce domaine-là. L'avantage est qu'il y a du coup un apprentissage utile et efficace selon chacun, un développement individuel non forcé par la société. Néanmoins, plusieurs problèmes se posent : tout d'abord, la question de la famille même, qui n'aurait plus vraiment à voir avec le schéma que l'on s'en fait. Or, il apparait que l'enfant a besoin d'être dans un milieu qui est le sien, aimé, entouré, rassuré, etc. Je ne sais s'il est envisageable, ni même raisonnable, de faire passer un enfant d'une famille à une autre selon que ses centres d'intérêts évoluent : il y a un risque fort d'être perdu, malgré l'amour qui reste, selon moi, tout à fait possible malgré le changement fréquent. D'autre part, les connaissances de "base", c'est-à-dire l'enseignement essentiellement suivi en primaire et secondaire, semblerait délaissé pour miser sur le "talent" de chacun. C'est pour cette raison qu'il me paraît nécessaire de maintenir au moins de moitié le temps passé à apprendre cela.

Vous remarquerez que ma vision d'une société se fait simpliste : c'est que la complexité de notre petit univers est perçu, chez moi, comme une complication que nous nous imposons. Je ne suis pas le premier à le penser : aujourd'hui, la méfiance règne dans les coeurs. Qui ne craint pas d'être agressé dans la rue? Qui ne craint pas sourdement le voisin, le passant? Qui ne craint pas un visage trop sympathique? Tout tend à ce point vers la médiocrité et l'hypocrisie qu'on ne sait à qui adresser notre confiance. Notre quête se veut être l'argent, et non l'homme en lui-même. Il faudrait remettre en question toute une vision de la "vie" : nous voulons trop être heureux, avoir un but, un sens vers lequel se diriger, au détriment pitoyable de l'essentiel qu'est être. Ce détail engendre énormément, et c'est là ce qu'il nous incombe de modifier progressivement. Comment voulez-vous évoluer dignement au sein d'un monde où l'on tuerait son père pour deux sous?

Pour mener cette évolution, il serait bon d'instaurer des règles, me dirait-on. Je n'en suis pas certain. Imposer des règles force l'individu à s'y résigner, et parfois, à les transgresser. Les règles ne doivent pas venir de l'extérieur, mais de l'intérieur. Comment voulez-vous convaincre une personne de ne pas voler si elle est persuadée que seul ce moyen peut l'aider à survivre? On en vient nécessairement aux relations, et particulièrement, à l'entraide. La solidarité sonne en moi comme une absurdité, puisqu'elle représente plus un comblement de la conscience qu'une action réelle cherchant à changer durablement la chose.

Bref, voilà un mince portrait de ce qui se trame longuement dans ma tête. C'est finalement très utopique, je crois. Fonder un monde sur la bonne volonté et la véritable sympathie tient du délire. Voilà pourquoi il ne m'est pas utile de poursuivre. Si vous le pensez aussi, cela suffira. Si vous en doutez, continuer ne servira à rien, terré comme vous l'êtes dans cette apparente satisfaction d'un monde qui étouffe de lui-même.

C'est chié ce topic !

On se croirait chez frodon qui tape la conversation avec dark vador ....

Et vive la rosette !!!!

Glaurren ....

Je suis pantoise, devant tant de poésie,

Tu es un champion de la prose,

un poète sans limite qui abuse des mots

avec humour et sans détour.

Sois à ton aise, débite sans malaise

tout ce qui passe entre tes 2 neurones,

qui errent inlassablement

dans cette cavité vide de toutes réflexions.

Te voilà fort bien lotie, ne change rien

tu es un divin sur le déclin .... :D

Salut les conteurs ...

Salut la Belle Alex, c'est vrai que cette dernière recrue m'avait semblé si exceptionnelle que je n'avais pas trouvé de mots dignes de la féliciter! C'est bien que tu l'aies fait et je t'en remercie!

Jedino, tu me sembles avoir attrapé le virus de la "sinistrose" qui est en train de progresser à vive allure! J'entends partout des paroles pessimistes, des propos de découragement intense! C'est affolant, me disais-je tantôt en entendant ce jeune homme m'exposer ses griefs...Le principal sujet, en ce moment, c'est, cela va de soi, les élections présidentielles...Ce jeune homme me disait " ce qu'il faudrait, c'est que les programmes de chaque candidat et leurs promesses soient écrites noir sur blanc et que celui qui sera élu ait un délai donné , disons maximum 1 an, pour les réaliser, sinon, viré...le mec". Cela m'a fait rire sur le moment, mais, en réfléchissant n'aurait-il pas raison? Lorsque, par exemple, un artisan quelconque nous fait un devis, que nous l'acceptons et que, pour quelque raison que ce soit, il y ait manquement à certaines prestations...nous réagissons et nous refusons de le régler! Alors, pourquoi ces politiques ont-ils le droit de ne pas respecter leur parole? Je sais, encore une utopie, mais, tout de même, nous sommes vraiment des moutons de Panurge, non?

Je considère la politique comme un amusement pour le peuple, rien de plus... :D

Un amusement? euh? alors un jeu dangereux ? dégénérant vite en bagarres et prises de tête sans fin...mais, bon, mieux vaut aborder le sujet en relativisant, c'est sûr! sauf que, malheureusement, plein de pauvres gens se font encore des illusions...hélas...

Un amusement à l'image de Dieu. Faut bien compenser. Dieu n'était-il pas "l'opium du peuple" pour Marx? La politique y ressemble fortement, je trouve. Mais, on est d'accord, derrière ce jeu des apparences se cramponne des sujets très sérieux, eux, comme la pauvreté, oui...

Anges ou démons?

Nous vivons dans un monde étrange,

Sommes-nous diables ou anges ?

Ni l'un, ni l'autre, c'est certain

Puisque n'existe pas le Divin...

Mais quels drôles de personnages

Nous côtoyons au passage...

Nous accordons notre amitié un jour,

Nous rencontrons l'amour...

Et puis, erreur de parcours,

Nous voici de retour,

Avec désillusions,

Et incompréhension...

Qui a commis l'erreur?

Qui a cru au bonheur ?

Ni anges, ni démons,

Etres cherchant seulement de nouveaux horizons....

C'est chié ce topic !

On se croirait chez frodon qui tape la conversation avec dark vador ....

Et vive la rosette !!!!

Glaurren ....

Je suis pantoise, devant tant de poésie,

Tu es un champion de la prose,

un poète sans limite qui abuse des mots

avec humour et sans détour.

Sois à ton aise, débite sans malaise

tout ce qui passe entre tes 2 neurones,

qui errent inlassablement

dans cette cavité vide de toutes réflexions.

Te voilà fort bien lotie, ne change rien

tu es un divin sur le déclin .... :D

Salut les conteurs ...

Merci !

Ton verbe est époustouflant .

Sans rire me répondre ,

T'as demandé beaucoup de temps

mais c'est faire fi de l'ombre ....

Elle n'a aucun besoin

ne sait ce qui est bien

Et serait ce dans l'attaque

que tu te réveille si flasque...

Lecteurs de passage,

Merci de vos messages...

Nous savons apprécier

Les louanges et les pamphlets...

Le principal étant

De vous intéresser autant!

Notre livre aux thèmes différents

A pour but seulement,

D'exprimer nos idées,

Nos envies, nos regrets...

Alors, n'hésitez pas,

Franchissez le pas...

Nous passons des larmes aux rires,

Nous conjuguons aimer et souffrir...

Nous avons garder nos âmes d' enfants

Tout simplement...

Joyeuse Pâques (sous la neige, par ici :D)

Merci Jedino...Bonnes Pâques à toi! Si tu es parti faire du ski, c'est bien!

Chez moi, le ciel est gris, un petit vent frisquet! Il faut rallumer la cheminée,

Bonnes vacances! :)

et Joyeuses Pâques à tous nos conteurs....

Je ne suis pas au ski, non, mais bien dans les Vosges :D

C'était l'été. Celui après ma catastrophe amoureuse. J'avais remplacé ma vieille 4L pourrie par un petit camping-car d'occasion, je m'étais dit qu'ainsi, je pourrais aller dormir où, quand, je voulais, là où c'est beau. J'avais choisi un chemin, dans un champ de blé, tout doré au soleil, avec la mer derrière comme décor.Tout était beau. Chaud.

Mais je repensais au passé.Très fort. En entier. J'avais trop bu, du whisky. J'ai repensé très fort à mon oncle, le suicidé. En repensant à lui et à ma dernière histoire d'amour ratée, j'ai pleuré sur lui. A chaudes larmes. C'est à ce moment que je lui ai tout pardonné. Que je l'ai compris. Vingt ans après.

Le soleil se couchait doucement.Tout était doré, sur fonds de ciel bleu et de mer.

J'étais toujours allongée sur le matelas.

Etait-ce ma saoulerie? Sûrement. Je me suis endormie.

J'ai fait alors un rêve merveilleux. Je volais, très haut, la main dans celui que j'aimais encore fort. J'ai vu la Terre, toute la Terre. Avec ses océans, ses mers, ses continents, ses forêts, ses montagnes, ses déserts. J'ai tout vu en volant, la main serrée dans celle de mon amoureux parti.

Merci de ton voyage, Ella...bonne continuation sur "nos" pages...

L'air du vent (revu et corrigé)

Pour toi, je suis l'ignorant sauvage

Tu me parles de différence, je te crois sans malveillance

Mais si dans ton langage, tu emploies des mots d'un autre âge

C'est que tes yeux sont remplis de haine et de nuages

Tu crois que la terre t'appartient toute entière

Pour toi, ce n'est qu'un tapis de poussière

Moi je sais que Pierre, Enzo et petite Fleur

Ont une vie, un esprit et un coeur

Pour toi l'étranger porte le nom d'Homme

Que s'il te ressemble et pense à ta façon

Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes

Es-tu sûr, au fond de toi, d'avoir raison ?

Comprends-tu le désespoir de ceux qui se sacrifient et meurent chaque jour ?

Les pleurs du père en rage au petit jour ?

Entends-tu crier ces esprits du haut d'une montagne ?

Peux-tu dépeindre leurs douleurs si tu comprends ?

Peux-tu peindre en milles couleurs l'air du vent ?

Courrons nous couvrir d'or et de lumière

On oublie trop souvent nos amis

La terre nous offre ses trésors, ses misères

Le bonheur, ici-bas, a-t-il un prix ?

Je suis fils d'un homme qui vient du désert

L'Indou ou le Héron sont mes amis

Et quand nous partageons chaque jours,dans ce petit cercle,

Un autre monde s'offre à nous à l'infini !

Les créatures de la nature ont besoin d'air pur,

Et qu'importe la couleur de leur peau...

Mais non, j'ai pas triché...

http://www.youtube.com/watch?v=TIMHXzuxSj4

Merci de ce partage, David, j'ai beaucoup apprécié!

Nous sommes deux :)

Bonne journée!