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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Le Soleil peut briller tant qu'il veut, il n'en supprimera pas cette "présence" profonde qui me taraude alors que je n'ai nulle raison de me sentir ainsi. Certains iront me dire que c'est idiot, que je me torture bêtement tout seul. Je ne saurais l'expliquer vraiment. Disons que c'est un démon qui évolue en moi, à l'image de la folie prenant un homme alors qu'il s'y attend le moins. Un état de fait qui induit de nombreuses choses, en plus de ma petite déprime inhibant ma capacité à lire, écrire, travailler, respirer. Des conséquences qui ne se prononcent pas à voix haute. J'ai eu grand tort de m'y laisser prendre une fois. En fait, l'essentiel reste que l'origine de cela ne se trouve pas. N'ai-je pas déjà écrit dans un moment de pseudo-lucidité : "je cherche une raison qui n'existe pas"? Non, la lumière du jour ne peut rien contre l'obscurité d'un cœur arraché de mes propres mains alors que je m'étais épris tristement à aimer les autres, et notamment, la vie. Considérez-moi comme pessimiste si cela vous plaît : je crois savoir que personne n'est sincèrement autrement qu'ainsi. Sauf si quelqu'un se trouve suffisamment capable de s'illusionner du contraire? Je m'emporte. Peut-être suis-je misanthrope? J'ai cru comprendre que la misanthropie n'était que déception. Et en cela, oui, je suis déçu. Tellement déçu.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Comme un loup solitaire,

Il se sent seul sur terre!

Sa louve n'est plus là,

Battue jusqu'au trépas!

Il hurle à la nuit

Il a peur et il fuit...

Ne sommes nous pas pareils,

Perdus, lorsque la veille,

Notre compagne ou compagnon,

N'est plus à l'horizon?

Couple d'humains

Devenu soudain

Seul, sans avenir,

Abandonné, sans désir!

Homme ou femme, vivant un drame,

Solitude, sans charme...

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Invité belalex
Invités, Posté(e)
Invité belalex
Invité belalex Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir les conteurs d'histoires ...

La beauté ..

Elle est partout,

s'immisce scandaleusement devant vos yeux,

vous nargue audacieusement de ses formes,

châtie et étouffe le laid, violente

si on ne prend pas soin d'elle.

Mise sur un piédestal et superficielle

quand l'homme ne jure que par elle.

La beauté est là en chaque être,

cachant parfois de vrais trésors

qui aux regards des autres

va exploser sans paraître.

Il n'y a point de beauté définit,

Nous sommes maîtres de nos critères.

A nous d'en comprendre réellement

la définition ...

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir Belalex! ;)

Beauté passagère

Beauté d'hier

Tu es aujourd'hui

Et demain enfuie!

Seul critère

Seule misère...

Aveugles humains

Sans cervelle ni lendemain,

Oubliant des trésors,

A la vue d'un corps,

Passant à côté sans les voir

De richesses notoires

Tels des animaux en rut

Errant dans ce seul but...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je pense que vous l'avez déjà remarqué, et de ce fait, je ne vous apprendrai rien. Dès l'adolescence, on nous parle partout, pour tout, de l'avenir : 'il faut travailler pour ton avenir', etc, etc. Autrement dit, on nous conseilles fortement, voir plus, de délaisser le présent pour préparer un éventuel futur qui ne saura pas trop mauvais, du coup. N'est-ce pas complètement idiot? Certes, sans cela, nous sommes bons pour la misère pour le reste de notre vie. 'Il faut sacrifier votre jeunesse pour sauver votre vie' : voilà un slogan qui correspondrait parfaitement à la pensée actuelle. Si ce n'est pas malheureux, tout de même! Mais le plus inquiétant, dans l'histoire, c'est que cela marche et plaît. Ce fait ne démontre qu'une fois encore l'essence même de l'homme qu'est fuir la peine, et non être heureux. C'est d'autant plus comique lorsqu'on sait que le but ancré dans les esprits est tout à fait contraire à notre démarche quotidienne. Comment veut-on aller vers le bonheur si nous prenons tous les détours qui nous y mèneraient apparemment? Pourquoi s'éloigner à chaque fois plutôt que de courir naïvement jusqu'à lui? Par lucidité? Par crainte? La conclusion est on ne peut plus simple : si vous désirez réellement parvenir à un bonheur véritable, ne vous abandonnez pas à un après hypothétique, et pour l'heure, inexistant : contentez-vous de fleurir et chérir l'instant présent pour en extirper chaque once de joie.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Sommes-nous les esclaves de nos cerveaux? C'est la question qui m'est venue, presque naturellement, en songeant à toutes ces choses qui remplissent la vie quotidienne. Je crois que nous pourrions étendre la question à tout le corps tant nos besoins dirigent nos actes, notre rythme, bref, toute notre vie. Nous mangeons, buvons, dormons lorsque notre corps en manifeste d'une quelconque manière l'envie. Certes, notre force réside en la possibilité d'y résister. Mais, cette décision a une limite : la tolérance de notre cerveau. Vous pourriez courir le risque le plus grave, être le plus juste des hommes, votre cerveau vous convaincrait de voler un honnête marchand pour survivre, ou même pourrait vous faire dormir malgré vous. La démonstration de l'importance de notre encéphale réside, je trouve, dans son comportement qui rappelle, étrangement, le nôtre : lors d'une mort lente par carence, le cerveau suivra un ordre logique cherchant à le préserver lui, et l'essentiel qui lui est utile pour rester en état. Cela mène à un sacrifice des graisses, des muscles, puis des organes "secondaires", avant de perdre les organes plus "vitaux". Le centre de décision est finalement le seul qui dirige, qui souhaite vivre, qui peut de part sa "volonté", et qui le fait. Se pose le problème de savoir si nous sommes une illusion de notre organe le plus complexe, ou si nous sommes une entité à l'image d'un esprit ou d'une âme. Mon matérialisme me penche vers un déterminisme rationnel. Tout m'y mène, d'ailleurs, puisque j'en déduis surtout un esclavage de la conscience, non conscient, qui plus est, par le seul véritable maître de nous-mêmes. Vous jugez cela trop simple, trop erroné? Alors, réfléchissez, rien que deux minutes, et demandez-vous : que faites-vous qui altère directement un besoin vital par pure envie jusqu'à en approcher la mort? Rien. Vous pouvez cesser de dormir, manger, boire, mais à moins d'avoir un désespoir tel qu'il vous est possible d’affaiblir votre cerveau, vous ne pourrez jamais aller contre votre gré qui, au final, n'est pas vraiment le vôtre. Bien entendu, l'objection est si facile et si importante que je crois en mon délire actuel. Mais, j'y tiens, songez sincèrement à ce que vous permet de penser avoir le contrôle de vous-mêmes, à cet amour, ce bonheur, ce tout très humain qui n'est que très secondaire : pourquoi croyez-vous que l'arrêt de tout désir mène à un tel état de plénitude, aussi douloureux peut-il être?

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Membre, Namasté :))), 29ans Posté(e)
Frodon_Sacquet Membre 4 468 messages
29ans‚ Namasté :))),
Posté(e)

L'égoïsme est-il la base de la nature humaine? Il m'est venu à maintes reprises de me poser cette question ; j'ai tenté bon nombre de fois d'y répondre, mais je me heurté à chaque fois à un contre-argument ou un contre-exemple qui m'empêche de me convaincre moi-même de mon opinion sur cette question. Nous pouvons reformuler bien sur cette question, en la transformant en un problème réciproque, en quelque sorte : L'altruisme existe-t-il vraiment? Je pense que l'altruisme au sens pur du terme existe, mais qu'il est très très rare... Qu'est-ce que l'altruisme? La capacité d'un individu a commettre des actes ne lui donnant aucun avantage, mais qui en donnent aux autres personnes que lui. Par cette définition nous pourrions penser que tout individu peut-être dans la capacité de commettre assez facilement cet acte, mais nous oublions qu'il n'existe presque aucun acte permettant à un individu d'aider une personne sans devenir le créancier d'une certaine reconnaissance, d'une certaine attention ou sans ressentir un quelconque bien-être. Si un jour j'aide une jolie fille à faire un devoir de mathématiques, ne serais-je pas détenteur d'une certaine attention de cette jolie fille? Cet acte donnerait un avantage à cette fille(aidée dans son devoir de mathématiques), mais m'en donnerait aussi un(reconnaissance) alors qu'être altruiste consiste à ne recevoir aucun avantage... C'est pourquoi je pense que beaucoup de gens se trompent dans leur manière de voir l'altruisme et son antagoniste, l'égoïsme. Ils pensent que les actes que nous commettons ne donnent de réel avantage qu'à la personne qu'ils aident, et aucun à eux-même.Mais ils se trompent, car comme dit plus haut, presque chaque acte commit donne un avantage à tout le monde... Ainsi le raisonnement selon lequel l'altruisme n'existe pas ou en tout cas est très rare signifierait qu'il n'existe quasiment que l'égoïsme, et donc que chaque acte est commis afin d'apporter avant tout un avantage à soi-même...Mais si nous voyions une femme se faire violer par un homme, et que nous avions largement les capacités physiques et le sang-froid nécessaire pour interrompre ce viol, et que nous sauvons cette femme, cet acte peut-il être considéré comme un tant soit peu égoïste? Non, me direz-vous, car cela est un acte en la faveur d'une autre personne, et non en notre faveur...Mais cette acte est-il un acte altruiste? Je pense aussi que la réponse est non..Car que se serait-il passé si nous ne l'avions pas sauvée, cette femme? Il est fort probable que notre conscience eût été atteinte par un mal profond...Ainsi, cet acte peut-être défini, selon moi, par une sauvegarde de notre esprit, de notre morale...Alors, qu'est-ce que l'altruisme pur? Quel exemple pouvons nous donner sur ce type d'altruisme? Eh bien, le sacrifice de la mort pour une personne n'appartenant à aucune religion, et non croyant peut-être? Si un fou emprisonnait deux personnes, et qu'il leur disait qu'une d'entre elles doit mourir pour sauver l'autre, et que les deux mourraient si personne ne se sacrifiait? L'altruiste pur déciderait de se sacrifier...Il n'y ressentirait là aucun bien-être, aucune forme de sauvegarde de la conscience, aucune forme de quelconque avantage, puisqu'il aurait alors quitté ce monde...Il sauverait ainsi une personne...Mais après tout, et si cette personne décidait de mourir dans le seul but de se sauver de cette situation désespérée, fatale et effrayante? Nous n'en savons rien...

Ainsi, je pense que l'altruisme pur n'existe pas, et que la base de l'être humain est l'égoïsme...Ou alors peut-être que l'altruisme existe-t-il, mais qu'il dépend, qu'il est attaché à l’existence de l'égoïsme? Peut-être qu sans égoïsme en ce bas-monde, nous ne pourrions plus compter sur la solidarité d'autres personnes...

Peut-être ai-je écrit tout ça pour rien, me direz-vous, parce-que l'altruisme est probablement, et tout simplement le fait d'aider une autre personne que soi, en se faisant violence...

Mais au moins, me serais-je exprimé sur une question qui me taraude l'esprit depuis un certain temps...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je vais te donner une idée à laquelle, et dont je ne peux revendiquer la paternité (mon professeur de philosophie l'étant) : il disait que contrairement au bonheur, la joie, elle, pouvait être féconde, et donner à l'autre sans se préoccuper de soi lorsqu'un "trop plein" de joie le permet. En gros, les excédents que nous possédons sont donnés bien gratuitement à l'autre sans l'attente d'un retour. Cela pourrait être pour la joie.

Maintenant, peut-être pourrais-tu substituer cette pensée à l'altruisme? Comment, je l'ignore. Peut-on imaginer que la joie puisse mener à partager sans chercher un quelconque intérêt? Possible. Mais, on pourrait tout à fait tourner le fait de "donner" le trop plein comme un intérêt tout personnel pour se défaire d'un "poids" qui pourrait, s'il était gardé, faire un grand mal.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Formidables les jeunes!

Vous me redonnez l'envie de retrouver mes cours de philo...

Non, je plaisante, je vis ma petite vie tranquille...

Chaque chose en son temps!

Vous verrez, lorsque vous serez grands ;)

Mais, c'est bien, continuez de vous interroger sur les pourquoi et les comment!

Moi, je regarde si le Ciel est bleu,

Si le soleil brille, et si mes fleurs poussent...

Et j'ai la nette impression que c'est merveilleux...

Chaque âge a ses plaisirs et ses questionnements!

"Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain,

cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie" dixit Ronsard...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Cosette, tes manières me rappellent grandement celles, justement, de ma prof'... :D

Et ceci est, à mon sens, un compliment, puisqu'elle a l'air d'apprécier la vie et ses petits plaisirs.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Cosette, tes manières me rappellent grandement celles, justement, de ma prof'... :D

Et ceci est, à mon sens, un compliment, puisqu'elle a l'air d'apprécier la vie et ses petits plaisirs.

et ces petits plaisirs, Jedino, quand on sait bien les cultiver...deviennent grands! ;)

Je suis flattée de la comparaison! Merci...:)

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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oh non, Frodon...surtout pas! :smile2:la vie est belle, tu sais!!! :bo:

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Membre, Namasté :))), 29ans Posté(e)
Frodon_Sacquet Membre 4 468 messages
29ans‚ Namasté :))),
Posté(e)

Oui, tu as raison Cosette, je dois profiter de la vie...Mais ce sont des larmes de joie qui me viennent à l’œil...:snif:

Tout cela est trop beau ! :smile2: :blush: :coeur:

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Oh, mais arrêtez, vous allez me faire chialer :snif: :snif: :snif:

:smile2:

On appelle ça le romantisme, mon brave! :friends:... (ou pas) :D

Une question me vient à l'esprit. Pourquoi avons-nous, ou plutôt, aurions-nous, des capacités parfaitement différentes et innées dès la naissance? A quoi sert un petit homme sensible, un petit homme hargneux, un petit homme malade, à la nature? La complexité du génotype entrainerait donc une diversité à ce point importante que chacun naît avec des qualités qui descendraient, du coup, de nos parents? Sommes-nous vraiment qu'un mélange entre deux génotypes à notre naissance? Cela revient à introduire un peu de métaphysique : la destinée d'un côté, la métempsychose de l'autre. A vrai dire, il est impossible de trancher. Peut-être que notre présence a un rôle qui nous dépasse? En un sens, la métamorphose que l'on inflige à notre planète pourrait en être un, aussi mauvaise est-il. Mais, de ce fait, la destinée du monde serait des plus pessimistes, c'est-à-dire amené à disparaître. La métempsychose, elle, est un fait intéressant, si ce n'est parce qu'elle considère que tout est accessible à chacun du moment qu'il s'attèle sérieusement à la tâche. Un "simple" souvenir. L'idée est belle. Néanmoins, comment expliquer que certains aient une volonté plus grande de savoir, alors qu'une partie se tapit dans ce qu'elle sait déjà? Là encore, la destinée pourrait répondre à cela, en incluant une place à chacun, et donc une motivation unique pour tous en fonction de celle-ci. Au contraire, nous pourrions aussi en décider, quelque part. L'argument le plus réaliste serait donc que la souffrance a tendance à forcer le réalisme, la prise de conscience, et la connaissance. Cependant, il me paraît difficile de considérer que tous ceux qui étudient sont des êtres de souffrances ultimes (à moins d'être schopenhauerien et de penser que le fait d'exister est déjà une souffrance des plus atroces?) : il pourrait ainsi y avoir aussi la présence de la société dans la volonté (ou nécessité) d'apprendre (pour réussir, ce qui en soi, est une mauvaise raison selon moi). Il n'empêche que si la cohérence du réalisme tend à rendre son idée plus crédible, elle ne permet aucunement d'exclure l'argument d'une entité supérieure et d'un déterminisme suprahumain. Finalement, la question n'est pas tant de savoir où est la vérité, mais de savoir ce qu'est, pour vous, la réalité. Bien sûr, il serait préférable d'être dans le vrai, mais à défaut de pouvoir y accéder, contentons-nous de vivre avec une pensée qui nous rassure timidement : cela revient un peu à s'illusionner. Cela revient surtout à oublier un temps l'horreur de la vie.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Romantisme...

Romantique, je le suis, à mes heures!

J'éprouve du bonheur

Même dans la douleur...

Pourquoi? Est-ce un leurre?

Définir sa propre personnalité?

Difficile vérité!

Elle change trop souvent

Suivant chaque moment!

Une phrase parfois

Fait remonter en moi

Tristesse et regrets...

Puis, la minute d'après,

C'est la Joie , la gaieté...

Changeante comme un orage d'été,

Ardente comme une flamme

Je passe du rire aux larmes...

Je n'en fais pas un drame...

Je suis...une simple femme...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

"Pour moi, tu es trop peu toi-même." Qui suis-je donc, finalement? C'est une question qui m'a longtemps tracassé, et à laquelle je n'ai toujours pas su répondre. Je crois que c'est une question à laquelle on ne répond pas. Je pourrais suggérer mille traits de caractères, mille émotions, mille choses : rien ne me définirait vraiment. Tout au plus, je parviendrais à caractériser une situation particulière et précise de mon existence, le sentiment d'un instant. Peut-être n'est-ce pas la bonne question. Peut-être n'est-ce pas une question. Pourquoi serions-nous une personne, une seule identité fixe dans le temps, bref, un sujet? J'y crois de moins en moins pour une raison très simple : chaque jour, je me sens différent. Pas forcément autre, mais différent, oui. Un jour, je suis motivé, j'en dors peu ; l'autre, je serai le contraire. Jamais, néanmoins, je ne serai comme un moment dans le passé, malgré l'apparence : depuis, j'aurais connu d'autres événements, courts ou longs, qui auront nécessairement modifié cela. Bien sûr, il y a une constante en nous qu'on a nommé le sujet. Seulement, je n'y crois pas, parce qu'on ne peut penser identique quelque chose qui, chaque jour, en chaque heure, se nuance un peu plus, évolue un peu mieux, vers l'aboutissement qu'il se promet par cette action ou pensée. Autrement dit, le moindre geste fait de nous quelqu'un d'autre. Vous ne le ressentez pas de cette manière, vous ne le percevez aucunement, et pourtant : par accumulation, on se rend compte, un beau jour, qu'on a changé. N'est-ce pas là une preuve?

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
Posté(e)

Ami de plume, Jedino,

Sur cette page, je veux te dire un mot...

Te souhaiter tout particulièrement

Aujourd'hui plein de moments charmants!

Traditionnel anniversaire

Qui peut ne pas toujours plaire!

Mais qui, au fond de soi

Comporte quelque émoi...

Egoïstement,

J'espère que pour longtemps,

Tu nous fasses profiter

Encore et encore de tes belles pensées!

Tous tes amis virtuels et réels

Te souhaitent une journée très belle...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 968 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Cela est bien gentil,

Merci Cosette :)

Désolé, je n'ai pas l'humeur à la rime ce soir (je ne suis pas de mauvaise humeur, mais ailleurs).

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Invité VilTheory
Invités, Posté(e)
Invité VilTheory
Invité VilTheory Invités 0 message
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C'était une fois, lors d'une balade.

Lorsque l'on suit le sentier sinueux, inondé de nature, on ne pense à rien, sinon qu'à la beauté que nous offrent ces instants privilégiés. On admire les arbres et leur disposition, qui marque la tendance brinquebalante du chemin que l'on suit. Ce passage, déformé par les marques du temps, nous entraîne chaque pas un peu plus vers on-ne-sait-vraiment-quoi. Ils se mêlent aux marques qu'ont laissé d'autres âmes avant nous. On croit voir les effluves de chaleur que la terre absorba lors de son rapport intime avec ce qui nous permet de nous tenir debout; mais plus encore, dans ce fait, c'est la communion entre la chair et le sol, l'animé et l'inanimé; l'antithétique essence évidente, cette sorte de dualité entre la plante et la pierre. Il n'est pas rare de sentir les haleurs du formidable spectacle qui se joue en-dessous de nous, sans jamais vraiment souhaiter y prendre place, si cela est possible. Quelconque autre entité aurait alors vu le vent, soufflant dans les branches des arbres; aussi statiques que du plomb. Malgré cette rigueur de prime abord, cette force invisible; qui tire sa source des élans modulés ou déchaînés des puissances fulgurantes du soleil, fait bouger leurs frêles petites feuilles et les branchages plus petits. Le tout se mouvant dans une harmonie, dictée par les inflexions des bourrasques qui s'écrasent, contre les espaces denses des sortes d'ossatures de ce dur-imposant végétal. Ce qui est le plus subversif est toujours ce qui ne tient qu'à un maigre fil, qui peut bouger puis être déchiré d'un seul caprice du temps; considérez ici la pierre du dessous, soumise à la pression et à la chaleur des enfers atomiques, la percussion cacophonique des noyaux nous rendrait presque sourds. Mais trêve de rêverie, qui n'en sont pas, on perçoit, à la cime du gardien de l'air, les oiseaux chanter les premiers beaux jours qui viennent. Ceux-ci même qui apportent le vent à foison et les torrents éphémères, qui se déversent sur la terre, pour laisser place à période de chaleur plus prospère. Ces êtres angéliques aux ailes salvatrices, couvent en leur nid leur précieuse progéniture. Bientôt tout ça ne sera plus, car chaque chose ne dure qu'un temps; en effet, nul ne peut résister à la tempête du temps, qui finira par nous emporter, aussi vite que nous sommes venus, comme les ressacs des vagues suspendent leur cours contre les flancs des falaises. Alors ô âmes des anges, prenez votre envol, allez conquérir votre liberté, luttez contre les vents de vos ailés puissances.

Modifié par VilTheory
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