un jour = une histoire

Vie de lumière,

chercher ses repères,

s'abriter à sa manière,

respirer bon air .

Prendre les chemin de travers,

ne pas regarder ce qu'il y a derrière,

les mettre sous verrière ,

s'isoler en cette clairière.

entre l'ombre et la lumière,

perdre tous ses repères,

pas de boussole en vue

se sentir perdu...

aller en tâtonnant

tel cet enfant

essayant de marcher

et tombant sans arrêt...

nous sommes ces pauvres hères

au coeur plein de misère

qui cherchent avec effroi

un ami et un toit

pour enfin se réfugier

auprès d'un être aimé...

la cheminée est rallumée

et je repense à nos soirées

où le bois crépitait,

où tu m'avais invitée

à prendre une tasse de thé

de miel accompagné,

de musique aux sons romancés,

de mon léger déshabillé...

mais là, aucun regret,

les souvenirs sont faits

pour être occultés!

il faut savoir regarder

et ne pas passer

à côté de ce qui est...

le présent vaut mieux que le passé!

aujourd'hui, je renais,

et aujourd'hui...je sais!!!

Parce qu'apparemment, celui-ci, et un autre que j'avais intitulé "la haine" et mis de ça un moment sur le forum, plaisent pas mal. Celui-ci, je ne l'ai jamais mis ici, parce qu'il est antérieur au sujet de Cosette. Donc, je vous le cite, à défaut de vouloir mettre le neuf, parce que trop récent.

A quoi bon écrire? A quoi bon réfléchir? A quoi bon se tuer à chercher quelques phrases futiles pour les faire prendre la poussière le lendemain? Sans nul doute, pour rien. Rien en dehors de ce combat contre le renfermement et la tristesse. Rien, si ce n'est hurler tout bas ce que l'on se sent incapable de murmurer tout haut. Ecrire, ce n'est pas un art, c'est une véritable thérapie : nulles réponses aux questions, nulles changements dans l'existence de la personne, si ce n'est l'apparition temporaire, presque attendue, d'un sentiment très caractéristique. Vous savez, celui qui nous laisse croire que l'on va mieux, même quand nous savons pertinemment que tout va au plus mal. Comment expliquer que l'on soit plus capable à pleurer notre sort sur un simple morceau de papier sans valeur? Peut-être parce que nous avons trop souvent peur d'être jugé, d'entendre les mêmes choses qui au fond ne nous aident aucunement? L'homme ne doit pas être doué dans la compréhension de lui-même. Mais ce n'est pas grave. Au fond, on s'aime de sa folie, on s'aime de sa bêtise, on s'aime de toutes les conneries qui peuvent avoir une emprise, aussi infime soit-elle, sur nous. Ah! Je ne me suis jamais senti aussi humain.

entre l'ombre et la lumière,

perdre tous ses repères,

pas de boussole en vue

se sentir perdu...

aller en tâtonnant

tel cet enfant

essayant de marcher

et tombant sans arrêt...

nous sommes ces pauvres hères

au coeur plein de misère

qui cherchent avec effroi

un ami et un toit

pour enfin se réfugier

auprès d'un être aimé...

Je savais bien que le début me disait quelque chose. Et "l'ombre et la lumière", c'est effectivement une chanson de Calogero et grand corps malade

oui, tu as raison Jedino...en l'écrivant, j'y ai songé! :blush:

ces chansons qui souvent,

nous inspirent un moment!

tant de mots écrits sur des notes

qui dans nos têtes trottent

et même nous obsèdent!

combien de fois j'entends

un air, un refrain, qui pendant,

toute la matinée

et même la journée,

en boucle va repasser...

et même le soir sur l'oreiller

s'endormir en fredonnant,

s'énerver également

de ne pouvoir accéder au sommeil,

le matin les retrouver au réveil...

ces musiques, ces chansons, dont,

tant d'années plus tard, nous nous souviendrons...

encore ce Papy et ses petites manies...

En faisant mes courses, j'ai oublié de rapporter du sucre en morceaux!

Si bien que, ce midi en prenant le café avec ma fille, nous avons été obligées de prendre la boîte de sucre en poudre!

En voyant ma fille se servir de sa petite cuillère pour doser le sucre qui débordait de partout...j'ai revu tout à coup...

mon papy qui disait toujours "seulement une petite cuillerée de rhum dans ma tasse de café"! et Mamie qui riait en la voyant déborder et lui répondait "elle a une grande profondeur ta petite cuillère"!

"Comment ça, s'insurgeait Papy, je n'ai bien mis qu'une petite cuillerée"! et il me faisait un clin d'oeil et nous partions toujours d'un grand éclat de rire!

Tu as beau me manquer, mon cher Papy, ces petits gestes quotidiens semblent me faire revivre une de ces anecdotes qui ont charmé mon enfance et qui m'accompagneront tout au long de ma vie...c'est ta présence en quelque sorte qui ne s'effacera pas!

C'est moi...

Je suis comme je suis,

J'ai toujours la même envie

D'être fidèle en amitié,

Même si tu n'es pas parfait!

Et d'ailleurs qui peut se vanter

De n'avoir jamais péché?

Qui êtes-vous pour juger

Sans connaître le fond de nos pensées?

Tout être a bien le droit

De défendre le pourquoi

De ses agissements

Et même de ses errements!

J'ai toujours eu l'envie

De défendre celui

Qui ressemble au gibier

Par la meute attaqué...

Ils sont ce que j'ai ressenti en cet instant. Ils sont ce que j'ai vécu en cette journée. Ils sont ce que je n'ai pas eu la force de supporter plus longtemps. Eux, ce sont ces bribes de mes pensées, ces événements de mon existence, que je personnifie grâce à mon imaginaire. Je les donne en spectacle, dans la lassitude, la solitude, et la lâcheté. Je les transforme en ce que je suis. Je m'amuse à les faire souffrir, à les torturer gaiement, sans relâche, dans l'unique but de me laver la conscience. Pitoyable.

Et puis, parfois, cela ne suffit plus. Nos propres créations deviennent trop faibles pour porter un poids qui ne leur incombe aucunement. Ils ne méritent pas d'être traité de cette manière, comme les esclaves de mes fautes, de mes délires, car je n'ai pas le moindre droit sur eux dès lors que je les laisse avec ce souvenir qui était mien. Peut-être suis-je dans l'erreur? Cela importe peu. J'ai décidé de leur céder la liberté qu'ils n'attendent pas vraiment.

Je pourrais conter simplement ce qui s'entremêle dans les tréfonds de la matière qui semble me constituer. Je serais capable de traduire ce qui tracasse mes émotions un soir de réflexion. Mais, cela est sans intérêt, surtout lorsque que s'évader de ce monde rend l'oubli envisageable. Comme si la nuit avait la poésie assez mesurée pour adoucir, un temps, ces démons qui dansent joyeusement dans mon esprit.

La vérité est que je suis faible. Bien trop pour accepter tout ça. Bien trop pour faire ce que j'ai à faire. Bien trop pour m'élancer dans ce que je ne sais concevoir. L'inconnu est un monde dans lequel je ne souhaite pas m'immiscer sans le connaître auparavant. Et ceci est tout bonnement impossible. Dans notre réalité. Car, ce qui n'est pas vrai ici peut l'être là-bas, dans cet ailleurs qu'on ne voit pas, ne sent pas. Dans celui qu'on s'invente pour se rassurer d'un je ne sais quoi. Je vis dans un rêve cauchemardesque qui n'en finit pas.

Transformer ces pensées!

Comme par magie les changer

En rose au lieu du noir,

En joie au lieu de désespoir!

La réalité n'est pas souvent

Un ballet de printemps!

C'est aussi l'hiver et ses frimas,

Qui semblent sonner le glas

Des rêves et des folies

Des belles heures de la vie...

Allez, il faut se réveiller,

Pour ne pas hiberner,

Chausser ses bottes de sept lieues,

Ne pas faire de voeux pieux,

S'envoler comme Alice

Au pays des délices...

Regard ..

Ne pas avoir peur d'affronter

les démons qui hantent nos pensées,

les affranchir puis les laisser partir.

Pose ton regard ailleurs que sur ce passé

qui t'a rendu maussade et aigris

et partiellement émietté.

Vois la lumière d'un horizon sans nuage,

avance lentement et sens la hardiesse

t'envahir, en toi la force de continuer

te mènera vers un chemin plus serein.

le temps s'écoule sans que l'on puisse l'arrêter,

savoir se poser avant d'imploser,

mais ne jamais renoncer,

faute de finir esclave de son passé....

Peut-on oublier ce passé

qui a fait de nous les sujets

que nous sommes aujourd'hui?

même s'il est lourd et maudit,

il fait partie de nos vies...

on a beau le chasser

à grands coups de balai,

insidieusement, il revient,

s'incruste et dans ses bras nous tient,

comme un amant exigeant

qui disait nous aimait tant...

en fermant les yeux,

souvenirs heureux ou malheureux

nous agressent, nous bousculent,

et, même avec le recul

nous laissent là, pantelants

et, de larmes, nos cils tremblants....

Nous craignons tant de ne pas arriver à s'amuser,

De sombrer dans une solitude démesurée,

Que nous sommes prêts à nous déchirer

Les tripes pour vivre une seconde amusée.

Boire ou fumer, tout est bon pour y parvenir,

Ne craignant aucunement de mourir

Si le prix à gagner est de quelques fous rires,

Si les gains ressemblent à de futiles délires.

Oui, c'est l'époque où on doit se sacrifier

Pour les loisirs, les amours, les futilités,

Quitte à briser sa santé pour ses amitiés

Que le vent emportera sans même broncher.

Ce soir, je n'en suis pas aux prières, ni aux dénonciations niaises. Je vais devoir me faire à l'idée que, dans ce monde d'illuminés, les fous sont lynchés, et les autres se défoncent pour y ressembler. Chaque vice, chaque illusion, est un moyen de s'évader un peu de cette vérité qui nous met en difficulté : nous ne savons pas profiter. Voyez-vous, je crois que la faute est, bien entendu, dans toutes ces âmes de ratés. La faute est en nous, il serait préférable de ne pas l'oublier. Mais, comment ne pas se distraire en jetant la responsabilité sur le dos de la société? Nous vivons à l'ère de la consommation, de l'amusement. Pourquoi ces besoins? Cela ne m'étonnerait pas que ce ne soit qu'un moyen de tuer le temps qui s'allonge progressivement au fil des générations. La bêtise croît avec l'âge moyen. Car, rien de tout ça n'est nécessaire. Ou, du moins, pas de cette manière. Nul besoin de fumer, boire, se défoncer, ou qu'importe, pour savoir se déhancher, se lâcher, bref, aspirer au rire et au plaisir des mondanités devenus banalités. A cela, on me répondrait, à tort ou à raison, qu'en sais-je, que je suis un frustré.

questions sans réponses...

Il allait avoir vingt ans! Il avait tout pour lui, un beau physique, une grande intelligence!

Il poursuivait ses études avec brio et beaucoup enviaient ses succès auprès des filles!

Pourquoi a-t-il fallu que ce soir-là, il rencontre celui qui le fit boire et fumer un joint de trop?

Pourquoi le destin l'a-t-il rattrapé à la porte de ce cabaret où une bagarre a éclaté?

Pourquoi ce coup de couteau qui ne lui était pas destiné l'a frappé dans le dos?

Jeunesse inconsciente, diront certains! Jeunesse insouciante qui se fout des lendemains!

Mais, non, seulement le Destin, celui qui fait croiser aussi bien le Bon que le Mauvais...

Vivre avec des questions, avec des tourments ou avec des illusions, n'empêche en rien la fatalité!

En conclusion, essaie de profiter de chaque instant qui passe, ne vis pas de regrets, dis-toi que si le ciel est gris,

demain il sera bleu et que belle est la vie...

De ta jeunesse profite! elle passe si vite et ne revient jamais...

Je crois que j'en profite, mais sans m'amuser excessivement pour autant

Disons que je préfère, finalement, apprendre, comprendre, que rencontrer et m'éclater. C'est comme ça.

Ne pas se tracer une destinée,

la laisser se dessiner ....

Egarement ..

N'ai-je plus foi en vous pour laisser cette pucelle venir me hanter,

me dérouter du chemin que j'ai pris en prêtant serment devant vous Seigneur !

Comment ai-je pu me laisser dériver autant par cette enfant, quand elle entre

dans l'enceinte de l'église vêtue d'un petit décolleté, laissant entrevoir une délicate poitrine fraiche

et divinement galbée, oh veillez m'excuser Seigneur, je viens de m'égarer de nouveau, là mon esprit se dissipe et j'imagine des choses peu glorieuses, je vous trompe, mon âme serait-elle damnée !

Oh Mon Seigneur aidez moi.!

Ne suis-je plus apte a assumer la tache dans laquelle jadis je me suis engagé par amour pour vous !

moi qui fait des sermons moralisateur, qui essaye de remettre dans le droit chemin ceux qui s'en sont

éloignés, et maintenant je me sens plus capable de sermonner autrui depuis que mes pensées sont possédées par le malin.

Cette tentatrice me pervertit, peut-être sans le vouloir mais en moi des envies et désirs se manifestent.

Durant 20 ans j'étais vôtre, corps et âme, vous seul pouviez guider mes pas, ma conduite

et voilà que j'ai des pulsions sexuels que j'arrive plus à maitriser, j'ai fait voeu de chasteté

le jour ou j'ai été ordonné prêtre mais depuis la venue de cette douce et agréable enfant

au sein de la paroisse, mes plus bas instincts se réveillent.

Quand je pense à cette jouvencelle, tout mon corps se contracte et des images charnelles se dessinent, je me vois la caressant, OH mon dieu, pourtant ce n'est encore qu'une jeune brebis !!

Mon seigneur, mon âme a besoin d'être rédimée, je vous implore de me remettre dans le droit chemin.

Tout en se tenant la tête entre les mains, il essayait en vain de refouler cette perfide tentation,

qui le tannait un peu plus chaque jour.

Je ne crois pas en une destinée, mais au fait qu'on décide de la destination de notre voyage.

La passivité n'est donc pas la solution, et je ne dois pas attendre que cela vienne..

Sinon, c'est tiré de l'actualité récente, ton histoire?

En tout cas, on sent l'idée du pauvre curé. A croire que tu as connu la situation? (:D) Non mais c'est good

ah ben moi en tout cas je l'attendais un peu ce texte tendancieux depuis le jour de ton anniversaire

l'expression pulsion sexuelle est de trop, c'est une pulsion sexuelle, pas besoin d'être désignée ainsi ça fait naïf...

sinon à part ça veut dire quoi "rédimée" ?

pas rétamée j'espère :D

:D siffle ... non pas vécu ce type d'histoire ... sinon le curé je l'aurais endiablé lol .. ok je

rédimer veut dire ............ sauver

oh morphée arrête pfff ... mais merci pour la critique siffle je m'appliquerai mieux la prochaine fois

samedi...

Jour de week-end, qui s'annonce assez banal, peut-être pas tant que ça , le temps me le dira, éveillée depuis peu, la maison dort encore, aucun bruit , aucune vie , sinon le clapotis de mes doigts sur le clavier, c'est tout aussi bien, en regardant par ma fenêtre, j'y vois un peu de brouillard, mais le soleil voudrait percer un peu, peut être fera t'il bon, je verrai ça plus tard.

Je me verserais un bien un café, mais je dois attendre un peu, il n'est pas encore tout à fait passé, j'irai donc en salle de bain en attendant, me doucher, m'habiller, oui mais comment, je ne sais pas encore, le choix ne durera pas longtemps, mais il faut le faire ce choix.

Préparer un petit déjeuner, oui mais quoi, céréales ? chocolat chaud ? je le demanderai quand la maison s'éveillera, puis faudra penser aux courses, quel corvée que je n'aime plus faire, plus envie de faire à manger, si j'étais seule, je me nourrirais de n'importe quoi, du moment que je n'ai plus une casserole à faire bouillir.

Samedi...

La maison s'éclaire petit à petit, les voitures commencent leur manège sur la route.... samedi....