un jour = une histoire

dilemme

des rêves, des pensées...

virtualité, réalité....

difficile de faire la différence

difficile d'y mettre les nuances!

Imagination fertile

qui ne tient qu'à un fil

et qui peut se briser

à la moindre opportunité!

est-ce cette solitude,

qui nous semble si rude,

que nous avons besoin

de repousser au loin?

nous tombons dans le piège

tel un sortilège!

le réveil est parfois brutal

et nous fait souvent mal!

S'enliser, se complaire,

reculer avec difficultés,

peut-être se reconnaître,

pouvoir s'en approcher.

Se brûler les ailes,

se confondre en problèmes,

essayer d'évacuer querelles,

courir le coeur blême.

Se rassurer en pensées,

laisser le temps aux commérages,

il faut se ressourcer,

laissons passer l'orage.

toi et moi

encore des questions!

des phrases à foison

qui s'insinuent parfois

entre toi et moi...

resserrons nos liens

ne disons plus rien,

viens me retrouver

c'est si bon de s'aimer!

ne plus rien dire

seulement nous sourire!

ou alors chuchoter

à l'oreille "je t'aimerai"...

quoiqu'ils disent,

entre nous, pas de crise

seulement tes bras pour me serrer,

tes bras pour oublier

combien le monde est laid...

une fleur...

j'ai regardé passer devant moi ce vieux monsieur voûté qui tenait dans ses mains, une seule fleur!

je l'ai suivi des yeux avec curiosité! il me donnait l'impression de s'en aller à un rendez-vous galant!

et il est rentré au cimetière...

j'ai changé le parcours de ma promenade, poussée par je ne sais quelle pulsion!

je l'ai vu s'arrêter devant une modeste tombe, aller changer l'eau de son vase, jeter la fleur fanée, et mettre sa rose à la place!

croisant mon regard et mon sourire, il s'est mis à me raconter sa vie, à me parler de celle qu'il venait visiter chaque jour...

dans ses yeux, quel amour! quelle passion!

je l'ai laissé parler, j'ai même oublié de faire mes courses...

et quelle récompense pour moi de voir avec quelle gratitude il m'a remerciée, lui qui n'avait plus personne pour l'écouter!

il est parti, réconforté d'avoir fait revivre pour moi l'amour de sa vie et même, en le voyant s'en aller, j'ai trouvé qu'il avait l'air d'être un peu moins voûté...

autour de nous...

rien que l'indifférence,

aucune présence,

dans ce monde d'incompris

qui avance et qui crie...

des appels au secours

qui s'adressent à des sourds!

à des aveugles aussi,

qui ne voient que leur vie,

sans se soucier d'autrui,

sans penser à celui qui mendie,

qui a faim d'amitié,

qui voudrait être aimé...

si seul, au milieu des loups,

seul au milieu de nous...

Soumis à aucunes lois,

libre de ses pensées,

voguer loin des préjugés.

Eviter les pièges

qui jonchent la destinée.

Il n' y a pas de fatalités

juste des moments désordonnés.

Ne pas être aveugle et sourd

mais juste ouvert et compréhensif.

Il n'y a point de chaînes

qui ne peuvent être brisées.

Douce peut être la vie

à nous de savoir l'enjoliver.

jolis vos textes les filles ....

merci Belalex! les tiens sont pas mal non plus!

Chaque soirée est une folie de plus dans le sens où ils sont tous l'occasion d'une période délirante. Le thème est variable, mais ils sont souvent en accords avec le fil de mon imagination. D'ailleurs, l'imagination est, paraît-il, au summum de sa capacité aux alentours de 22h30, si mes souvenirs sont bons. Je l'ai lu une fois, sans trop savoir où, et sans trop savoir si c'est bien vrai. Peu importe.

L'essentiel réside dans la nature de ces événements. Qu'ils soient plutôt banals, et donc sombres et chaotiques, en mêlant guerres et assassinats, ou plus axés sur des pulsions primaires, ennuyeuses et inévitables, cela n'empêche aucunement ces instants fertiles offerts par mon esprit. Par un subtile mélange de naïveté, de colère sourde, et de réflexion apathique, j'ai pu trouver certaines réponses qui suffisent à me satisfaire à des questions pourtant évidentes comme le fait de savoir si nos histoires et nos personnages nous ressemblent. Le constat en est affligeant. Qu'importe l'exemple, on trouve une concordance surprenante entre mes personnages, et ma situation personnelle. Un caractère pour le moins trop souvent asocial, anti-social, et las. Une vision de l'extérieur très désintéressée, indifférente, et en même temps, tellement axée sur le rêve, la beauté de l'ordinaire, sur les détails insignifiants. Enfin, une tendance très forte à l'expression de la psychologie de chacun. Bref, des personnages très rarement autrement que seul, souffrant. Pas loin de ces événements sombres et chaotiques, pour la plupart, entre la tension d'une bataille, ou la haine d'un frère pour un autre.

Puis, il y a ce délire actuel qui me prend depuis deux jours, maintenant. Lui est différent. Pourquoi? Je ne sais pas. C'est exaltant de se prendre un peu pour Freud, toute proportion gardée, à tenter de comprendre la complexité apparente de l'esprit humain. Peut-être cela existe-t-il déjà? Peut-être suis-je dans une simplicité trop importante? Cela n'importe pas. Le tout reste de s'éclater. C'est finalement ce que tous les jeunes font ou cherchent à faire, non?

parler sans faire de bruit

d'histoires en somme

conserver avec autrui

de quoi parler longtemps

faire que les mots restent du vent

et autrui cette somme

de choses qui font de nous des Hommes.....

au moins en notre for ^^

cet endroit où les images font des nations....

n'est ce point LE rêve ?

(question ouverte)

parler tout doucement,

chuchoter simplement,

sans crier, sans rancoeur,

parler avec son coeur!

si le vent souffle trop,

le laisser maître des flots,

ne pas vouloir lutter

contre forces déchaînées...

rester dans sa torpeur,

vivre dans la douceur,

ne plus penser qu'au moment

où nous sommes confiants...

croire en des lendemains

où nous serons humains...

Comme l'ambiance est à la poésie, je vais pas dénaturer, et vais m'y essayer. Mais avant toute chose, pour les amateurs, que diriez-vous d'une remix de nirvana version metal pour se mettre dans l'ambiance? :D

Se jetant sur moi comme un roquette,

Elle déferle toute l'ampleur de sa tempête.

Où est donc l'idiot qui a tiré sur la bête

D'une main déterminé le poil qu'il a sur la tête?

Non, plus sérieusement, voyons

Quand je me lève le matin, vêtu du souvenir d'une journée passée,

Je ne le fais que dans un but : celui de poursuivre ma traversée

Dans un univers où tout se laisse inonder, progressivement.

Sans rendre compte trop tôt est un ennui dont je m'enlace,

Et cela déclenche en moi une animosité, heureusement, fugace.

Voilà déjà une matinée qui file une fois que je m'expose au vent.

Car, après la morosité s'ensuit la tempête vécu par chaque marin,

Celle qui fera de lui un combattant du lendemain, un homme serein,

Comme il en existe peu sur ces terres d'un rêve incessant.

Ces matins, où je me lève sans volonté, je me mets à croire au destin,

Jusqu'à l'instant où la fatigue pénètre mes veines, laissant soin à mon seul rein

Éveillé de purifier mon sang d'apathique. Mais le courage est un effort cassant.

Désert

N'essayez pas de le dompter, il est inattaquable et redoutable

il ne fera pas preuve de parcimonie soyez s'en sûr.

Son assurance, sa fierté, son hostilité font de lui une divinité,

on ne peut que s'incliner devant cette suprématie indiscutable.

Sa beauté exubérante et affolante attire notre oeil

on l'observe sans jamais vouloir le défier car lui seul

aura le pouvoir de nous faire basculer dans les méandres du désespoir.

Jamais j'irai m'opposer à lui, je me contenterais de le découvrir

et de l'admirer comme il se doit.

Il avance sans scrupule un petit peu plus chaque jour,

ses grains de sable transportés par les vent, tournoient puis retombent

en cendre sur les dunes corrodées.

.

il vient narguer les hommes en se posant aux portes des villages

comme pour leur montrer qu'il est le maître absolue

de cette terre aride sur laquelle il règne

et que nul homme ne pourra jamais exploiter

A celui qui a voulu le dominer, il c'est retrouvé

avalé par ce paysage changeant à chaque coup de vent.

il ne peut être apprivoisé, donc soyez prévoyant ne lui tourner

pas le dos car il aura pour seul plaisir, de bruler votre peau ..

PS ; jedino j'aime bcp ton texte ...

Petite cabine de plage

Face à ce beau rivage...

Je me souviens qu'un soir,

Enlacés dans le noir,

Nous nous sommes aimés

Bercés par le bruit des galets

Que les vagues emportaient

Et puis ramenaient...

Qu'importait le lieu

Tout était merveilleux!

Mieux qu'un riche palace

Et ses décors de glaces,

C'était une belle aventure!

Tendre désir si pur,

Apothéose,

Osmose...

jeux de mains,

jeu de vilains..

vilaines vilénies

viles villes d'âme d'enfant!.....

X Y

Ca sent l'inspiration pour vous trois, ici :D

Ma chair, mes yeux...

Grand jour, grand moment, grand destin que de donner naissance, souffrir un peu, l'entendre s'époumoner , ça veut vivre, ça s'accroche. Ca grandit, le "petit" fait son chemin, suivi de sa gardienne de vie, il y va , tout droit ou trébuche. Il fait connaissance de mille choses, plein de questions il se pose, toujours comme son aura je le suis, je lui tiens la main, puis un jour , ce geste s'efface, trop grand pour ça, calin et douceur s'estompent , plus le temps pour ça, trop de choses à faire, l'ado n'en a que faire du coeur de sa mère.

Grande complicité, le sein maternel est devenu une simple amie, maman copine comprend, attend, s'inquiète, espère que l'enfant tant couvé prendra son envol, seul en sa personne, mais ô combien entouré en toute discrétion, mère sera toujours à ses côté ,tel son ombre.

Novembre...

Voici que vient novembre,

Mois rempli de cendres...

Bientôt l'hiver et sa morne saison,

Noirciront l' horizon...

Il faut stimuler son courage,

Ne pas laisser s'enfermer dans la page

Où chrysanthèmes prolifèrent

Aux portes des cimetières...

Les pensées se font tristes

Tous nos regrets persistent...

Les arbres se dénudent;

Même si la vie est rude,

Essayons de sourire

De trouver du plaisir,

Dans les yeux des amis,

Et surtout d'aimer la Vie...

Boulettes de mie de pain...

Devenues boulettes de papier solitude du bureau

Enfance est loin.....

Je l'entends parfois dans les sons des sirènes au-dehors

Sous toutes ses formes, formant un voile de vérité ne demandant que la déchirure...

Bientôt décembre, mais faut néanmoins se lever tôt

Diversité de monde imaginaire cèdera face aux manteaux du monde réel....

petit essai d'anticipation :

Décembre....

Viendront les frimas,

Manteaux de neige...

Bonté des histoires d'autrefois,

Coloreront les émois

Chasseront les démons ,

Nature reposée repoussera l'âge

Des raisons

Aux portes des âmes...

Jardins de fleurs embaumeront le for

De nos pensées sans larmes

Berceront mélodie de nos sorts

A l'abri de cheminées sans armes

Tâchons de vaincre froideur et mort

A travers nos songes

Dans la poésie,

Et nos envies.....

Tes boulettes de pain me rappellent encore mon Papy! Il avait cette manie qui agaçait ma grand-mère! Dès qu'il avait une tartine, coupée dans une grosse miche (le boulanger ne passait que deux fois par semaine!) il ne pouvait s'empêcher d'en rouler quelques miettes et il les triturait jusqu'à ce qu'elles deviennent toutes noires! Après, à la fin du repas, il en faisait un petit tas qu'il lançait aux oiseaux...

Il avait également la manie de creuser un puits au milieu de sa purée, de mettre la sauce de la viande qui l'accompagnait à l'intérieur et, petit à petit, de combler le trou avec la purée qui était tout autour...après, il se délectait, trouvant qu'ainsi la purée était davantage imbibée de sauce!!!

Tous ces petits travers qui reviennent en ma mémoire et sont autant de souvenirs touchants et nostalgiques....

Les personnes que nous avons aimées restent ainsi présentes et, il suffit d'un petit mot, par ci, par là, pour les faire revivre....

pourquoi?

des souvenirs qui s'entremêlent

pêle-mêle...

un jour ils sont si doux,

un autre, ils sont fous...

pourquoi faut-il que la mémoire

nous raconte nos histoires,

nous fasse revenir dans ce tourbillon

de regrets, de passions...

l'oubli serait le bienvenu

nous serions moins perdus...

nous pourrions nous ressourcer

dans un bain de paix...

profiter de ces années

sans un regard sur le passé...