un jour = une histoire

Ce jour là , je me baladai avec mon chien aux abords d'un terrain de football bordé de sapins .. j'avais pris l'habitude d'apporter une balle de tennis pour le faire "courir" notamment sur le terrain...

Puis machinalement comme celà j'ai ramassé une pierre et je l'ai lancé dans un de ces fameux sapins , ce n'est pas la pierre qui est tombée mais un oiseau touché au niveau du cou .. j'en ai été si profondément "touché" moi-même que je l'ai ramené jusqu'à chez moi pour l'envelopper dans du coton car il n'était pas tout à fait mort , j'ai même été jusqu'à "l'asperger" d'éosine (comme quoi la culpabiltité parfois nous fait faire des choses absurdes) il est mort environ 2 heures plus tard .. je m'en suis voulu vraiment..

un vilain souvenir...

Un tout petit oiseau blessé, un chat malade, un chien qui vient d'être renversé...la souffrance des animaux est très difficile à supporter! Même si, après coup, on se dit parfois que nous devrions penser que ce ne sont que des bêtes et non pas des humains! Mais, lorsque l'on a le coeur sensible et que, de plus, on se sent responsable...pas moyen de se raisonner!

J'en ai pour expérience, ce chien qui avait traversé devant ma voiture et que j'avais renversé! Il se tordait de douleur, se débattait, et je ne parvenais pas à l'approcher...un homme est sorti de chez lui! il m'a expliqué que ce chien avait traversé parce qu'il l'avait chassé! Je me proposais bien de l'emporter chez un vétérinaire, mais, c'était déjà trop tard...le pauvre chien, a terminé sa vie dans un dernier sursaut et il a hanté mes jours et mes nuits pendant un bon bout de temps! J'ai vraiment ressenti, moi aussi, une culpabilité, et je me dis, encore aujourd'hui que, si, j'avais roulé un peu moins vite, j'aurais sans doute eu le temps de freiner...

Posé sur ma tête. Son contact me fait frémir. J'ai peur. C'est un jour singulier pour moi. Je n'ai encore jamais connu ce genre de situation. Existe-t-il quelque chose de pire, une situation plus délicate à vivre que celle-ci? Je ne saurais le dire. Elle me charrie. Elle aime me faire suer, faire trembler mes sens, me rendre hystérique, désarmé. Que puis-je encore faire? Mon destin est scellé. Elle joue avec moi, en sourit. Comment tout cela va-t-il se terminer? J'aurais aimé lui dire d'arrêter, que je ne le voulais pas. Mais elle m'y avait entrainé, m'avait piégé pour, au final, m'empêcher d'en faire autrement. Je devais l'affronter ou m'enfuir honteusement. Où? Seul l'avenir le sait. Elle me tenait prisonnier par cette simple menace, ce pouvoir au toucher semblable à l'innocence, car je le craignais, le refusais. Je ne pouvais accepter de mourir ici, d'abandonner une partie de moi-même, parce qu'elle désirait me le voler, maintenant, en m’étreignant de sa douce force, de sa douce main.

Mon plus beau cadeau

J'étais une gamine, comme je vous l'ai déjà dit, maintes fois, qui aimait, par dessus tout, courir dans les bois, grimper aux arbres avec mes petits copains! Nous aimions batailler avec des bâtons qui nous servaient d'épées et nous imaginions être d'Artagnan, Athos, Porthos ou Aramis...J'aimais donc, il est vrai, ne jouer qu'à des jeux de garçons!

Or, à chaque occasion, anniversaire ou fêtes, chacun s'empressait de m'offrir de très belles poupées que je devais habiller avec plein de robes, de manteaux, de souliers, de chapeaux...C'était pour moi ce qu'il y avait de plus inintéressant...J'ai toujours eu horreur des poupées! Je n'ai jamais voulu jouer avec aucune d'entre elles, je trouvais ça débile! Je les ai d'ailleurs retrouvées, toutes bien rangées au fond d'une armoire, comme si elles m'attendaient!

Il aurait fallu que je sois cette petite fille sage, qu'on aurait cru sortie d'un beau livre d'images...et ce n'était pas du tout le cas!

Un jour cependant, un oncle, sans doute un peu plus perspicace, m'a offert tout bonnement un gros sac de billes! Tout le monde bien sûr, s'est empressé de se moquer! mais, pour moi, quel bonheur! Je ne me lassais pas de les admirer, elles avaient des reflets multicolores, c'était vraiment le plus beau des trésors! J'en ai fait de ces parties de billes avec les copains! et oui, parfois, les grandes personnes ne savent pas déceler les envies des enfants, une poupée aux filles, un camion aux garçons...la couleur rose ou la couleur bleue...tout cela faisant partie des traditions...

Oh! La jeunesse. La période de tous les plaisirs, aussi candides sont-ils... Et pourtant, l'un des plus beaux moments de notre vie.

La suffisance d'une phrase, la fainéantise de tout un être. Me voilà à me contenter d'un commentaire, d'une simple remarque, d'une naïve tentative pour résumer ce que celle qui m'a précédé a si bien explicité!

Il y a page 44 une série de répondant au par ailleurs fort joli texte de Bizar... "Je t'aime". Certains le savent peut être, mais la seule citation de ce mot m'écorche les doigts. Une fois n'est pas coutume, pourtant, je regrette de n'avoir pas été là ce moment. Et donc en différé en profite pour y répondre, moi aussi.

"...Moi non plus"

« Dis, pour toi, c’est quoi l’amour ? »

On creuse, et on fini parfois par trouver. Comme un vilain pécher qui traîne, Sentiment fatal, tu te portes sur la figure et ne laisse aucun doute à quiconque te croise. Pourtant quand vient l’heure de te confesser, toujours je bute, et rate la première marche d'un escalier dont je ne connais tragiquement pas la destination.

Etrange petite chose qui se cache, qu’es tu donc ? Comme le mystère dont tu as les charmes, à n’en point douter, tu ne me répondras pas. Tu ne réponds à personne, d’ailleurs, si bien que le plus sage des humains ne saura que nous dire de ne pas chercher, et simplement de croire sans penser. On te dit fragile et invincible, on te dit universel sans te connaître, on te dit splendide et stable et vacillant. On dit tant de chose... Je ne comprends pas. Existes tu seulement ? J’en doute très sérieusement.

Qu’es tu donc ? Toi qui habites parait il les cœurs de certains, je n’ai aucune confiance en toi. C'est donc la main un peu forcée par celle qui la serre tendrement, c'est bercé par ces illusions qui parurent jadis plus vraies que nature, que je pars malgré moi et suis modestement les traces de ceux qui te cherchent.

Qu’es tu donc ? Etrange petite chose qui se cache. Qu’es tu donc si tu n’es simplement ce mystère dont tu as les charmes et qui se tient là, devant moi ?

« Je ne le sais pas, mais je crois que c’est toi. »

Je ne me souviens plus de ce passage ci que je vais relire, mais je puis dire que la réponse doit en être digne. Toujours aussi splendide, magnifique. Vraiment, parfois je jalouse vraiment ton talent. J'aurais aimé écrire, à prendre plaisir de ces mots posés, comme toi. Tu sembles habiter tes phrases, les vivre. Moi, je ne sais pas. Elle ne sonne pas, ne rime à rien. Elle ne possède pas ce souffle, ce pouvoir d'envoutement qui prend le lecteur et l'emmène loin, dans ses rêves, dans tes rêves, dans les rêves de son voisin. J'aurais voulu rêver de ça, rêver de toi, rêver de nous. J'aurais aimé que tu m'emportes loin, qu'on finisse entre nous, dans les étoiles, non loin de la lune, ou simplement chez nous.

je t'aime...toujours, et encore...

Je viens, moi aussi, de me replonger dans le très beau texte de Bizar, puis dans ceux écrits sur le même thème! Toujours, n'est pas pour moi, un vain mot...J'ai aimé plusieurs fois, et j'aime encore, et j'aimerai toujours...L'amour fait partie de ma vie! Sans lui, je ne suis rien, je suis une fleur sans parfum, un oiseau sans ailes, un papillon qui n'est pas encore sorti de sa chrysalide...Celui qui ne connaît pas l'amour le connaîtra un jour, il ne peut en être autrement! et là, il comprendra combien c'est beau, que ce soit dans la joie ou même dans la douleur...quand il ne reste parfois que des souvenirs, il n'y a qu'à fermer les yeux et revivre, dans sa tête, ces moments où de deux nous ne faisions plus qu'un...A celui qui, trop jeune encore, ne croit pas en l'Amour, à celui qui trop âgé, n'ose plus y croire...je leur dis que, jusqu'à leur dernier souffle, l'Amour est là, tapi dans l'ombre, et ne demande qu'à fleurir sous un rayon de soleil, un nuage un peu gris, même une averse de pluie...Relevez donc la tête, regardez ce ciel! vous y verrez des étoiles, et parmi elles, une, qui brille plus fort que les autres...une qui s'appelle Vénus...

L'amour est là, possiblement, mais le veut-on pour autant? Comment peut-on le vouloir quand on sait qu'il a assassiné de nombreuses personnes au plus profond d'eux-mêmes? Non, l'amour n'est pas une bénédiction, mais une malédiction pour celui qui s'illusionne de tout. Comment ne pas sombrer dans le désespoir et la folie quand nos rêves, nos attentes, dépassent la réalité, et ce qu'elle veut bien nous accorder? Je ne crois pas plus en l'amour que je crois en moi, qu'en l'avenir qui m'attend, ou qu'au passé qui m'a fait. Je suis un des prisonniers du temps, perdu à jamais dans son jeu sadique, étreint à en étouffer dans ses griffes acérées. Je me meurs. J'en ai bien peur.

Le fric !

Saloperie de fric, on en a jamais assez, plus tu travailles, plus il ne fait que passer ! Factures, faux frais, sont toujours là ! La bouffe , on en parle même pas, ça va devenir un luxe de manger , si ça ne l'est pas déjà ! Tes soirées familles-amis , ça commence à saturer. Tes loisirs , tu vas finir par les oublier et ce malgré que tu bosses comme un con ! Les vacances, t'y pense même plus ou ptète quand tu seras vieille et que t'iras à crochette , à quoi bon à ce moment là ? C'est maintenant que je veux vivre ! C'est maintenant que je veux m'éclater ! C'est maintenant que je veux tout voir , tout réaliser ! C'est maintenant que je veux que la vie me fasse un grand sourire, juste un peu..... Quelqu'un m'entend ? Ben non, forcément , sinon, tous mes voeux se réaliseraient .....Bon allez , on se donnera rendez-vous sous les ponts....

Il ne faut pas désespérer, Evasive, l'argent ne fait pas tout, même si pour certaines choses, il faut beaucoup. Et il est vrai qu'on a tendance à dépenser plus quand on en a plus. A utiliser plus quand on a plus. La précarité force à la restriction, à faire attention. Le "trop" amène à le jeter sans véritable raison, parce qu'on ne sait qu'en faire.

Mais ne te laisse pas abattre. Eclate-toi donc comme tu l'entends! Réalise ce que tu veux, comme tu le peux! Et la vie te sourira à nouveau. Ou plutôt, tu lui souriras un peu plus à nouveau, qui sait? Allez, je t'ai entendu, je ne sais pas si j'ai bien écouté, mais j'ai fait comme je le pouvais.

Bonne soirée.

Ce n'était qu'un coup de gueule Jedino :) Merci pour l'écoute , quand j'en aurai fini avec mes factures, je penserai à m'amuser....peut-être, parce que ces saloperies là, ça revient tous les mois :D

Il n'y a pas d'homme pour faire ça? :D

Pour faire quoi ?

Les paperasses dont tu sembles apprécier la venue

C'est vrai, tu as raison, Evasive, l'argent mène le monde! l'argent est de plus en plus un frein à tout ce qui fait notre vie! Je regardais hier soir un reportage à la télé sur des personnes qui n'arrivaient plus à payer leur loyer! C'était tellement triste que je n'ai pu regarder jusqu'à la fin! Pour manger, une vieille femme disposait uniquement de 4 euros par jours! Mais où va-t-on à cette allure-là? J'avoue que je n'ai pas ces gros problèmes-là, mais, à condition de ne pas faire d'extras, tout de même! Il y en a qui peuvent partir n'importe où, acheter n'importe quoi! J'en connais qui changent de voiture comme nous de chemise! Nous aurons beau changer de président, je ne crois, malheureusement pas, que quelque chose changera! Alors, que faire, eh bien, je n'en sais rien!

Les paperasses dont tu sembles apprécier la venue

Ben si , et ça change rien au pb :D

Supporter ma belle cosette , supporter.....bon, j'en suis pas encore là quand même non plus:)

Le fantôme

Il semble que la jeunesse possède ce trésor qui est la joie de vivre! Cette joie, pourtant ne fait pas l'unanimité des adultes lorsqu'elle se manifeste par des blagues, souvent, peu à leur goût! J'en ai pour preuve cette histoire de fantômes qui nous avait valu bien des désagréments, mais aussi, des sacrés fous-rires...et c'est cela qui prime dans mes souvenirs!

L'idée nous était venue à cause de la crédulité d'une personne qui croyait dur comme fer aux esprits de toutes sortes! Elle vivait, la pauvre, dans l'angoisse permanente de se trouver face à un fantôme (celui de son mari qui la battait du temps de son vivant!). Dans nos têtes de gamains farceurs, naquit une audacieuse idée! Un de mes petits compagnons grimperait sur les épaules de l'autre pour avoir la taille du fantôme! Le plus costaud porterait le plus léger...il y en avait deux qui faisaient justement l'affaire!. J'avais été chargée de trouver un drap dans l'armoire de mes grands-parents et d'y découper deux trous pour la place des yeux! La nuit rêvée arriva, une nuit bien noire avec seul un croissant de lune pour guider les copains! Moi, à mon grand regret, je ne pouvais qu'observer par la fenêtre de ma chambre, parce que je n'avais pas le droit de sortir la nuit! Aux douze coups de minuit qui venaient de sonner au clocher de l'église, notre fantôme, tout de blanc vêtu, vint frapper à la porte de notre victime, en disant, d'une voix caverneuse, "ouvre, c'est moi, Léon"...Lorsque la pauvre vieille se trouva en face du fantôme, elle se mit à crier si fort que les voisins arrivèrent en courant...les deux garnements avaient eu le temps de détaler...Sceptiques, les voisins repartirent se coucher! Le lendemain, par contre, une personne venue mettre des fleurs sur une tombe, trouva dans le cimetière, un grand drap, abandonné là par un drôle de fantôme...Il ne fut pas très difficile de remonter jusqu'à moi, grâce aux initiales brodées dans un coin du drap! Il me fallut bien avouer le délit et là, je fus véritablement punie avec l'interdiction de sortir pendant une semaine! Elle fut longue cette semaine-là, mais j'ai gardé tout de même un bon souvenir de notre histoire de fantôme...

Au revoir...

Ce n'est qu'un tout petit au revoir! En effet, je m'absente une semaine. Je vous laisse mon livre et vous demande de continuer à y écrire vos histoires! Je me ferai un immense plaisir de les découvrir, à mon retour! J'ai prêté ma plume à Evasive, afin qu'elle me remplace quand elle le pourra!

Je vous dis donc "à très bientôt" mes amis...J'oubliais de vous dire, qu'avec mon livre et ma plume, je vous laisse également un petit coin de mon coeur....

A bientôt ....

A bientôt chère Amie, amuse toi bien , comme la vie est belle n'est ce pas ? Je viendrai comme promis dès que le temps me le permettra ....et je mets ta plume de côté pour te la rendre à ton retour et j'entre en ton coeur un petit peu alors :)

Bisous