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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Invité Cosette 2
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Nicolette,

c'est vrai que nos petits compagnons à quatre pattes nous consolent souvent de bien des chagrins. Mais, ils ne sont pas éternels et il ne faut pas trop penser qu'un jour ils nous quitteront. C'est le piège dans lequel il ne faut pas tomber et plutôt que de l'appréhender, il faut profiter de leur présence. Leur fidélité est légendaire et j'ai entendu l'histoire de ce chien qui s'est laissé mourir sur la tombe de son maître, ou celui qui a fait tellement de kilomètres pour le retrouver qu'il avait les pattes usées jusqu'au sang et que l'on voyait ses os sous la peau! Leur affection, sans nul doute, est parfois plus grande que celle des humains! Aussi, je te souhaite sincèrement de garder encore longtemps ton cher petit ami. Après, viendra l'oubli et un autre petit chien qui saura encore te réconforter. Ainsi va la vie, aussi bien pour les animaux que pour les humains!:)

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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Le manuscrit inachevé ou les histoires qu'on commence à écrire certains soirs tout en sachant qu'on ne les terminera jamais : :)

Ouaf ! Ouaf ! aboyait Médor sur le terrain de football en essayant, le temps que les supporters du match lui permettaient, de capturer la baballe à la place du gardien des buts. Sous un soleil radieux en ce milieu d'après-midi, Lucille avait la sensation de rêver ; Bernadette, face à elle sur le chemin de traverse longeant le terrain de sport, éclaboussait son âme de rayons dorés, tandis qu'elle lâchait son sac à main pour mieux retrouver son amie de longue date. Lucille et Bernadette, deux copines depuis le collège, avant la seule et unique dispute de leur histoire : pour un garçon ! Le sac à main en cuir gisant sur le sol au sable poussiéreux sous la semelle des deux jeunes femmes, aurait pu attirer la convoitise des badauds si cet après-midi n'avait été nimbé d'une sorte de magie indescriptible, à laquelle se surrajoutait une sorte de vent doux printanier soulevant par intermittence la robe aux motifs fleuris de Lucille. Médor se tapait l'affiche sur le terrain de football, à côté, sur la pelouse duquel se déroulait le match du dimanche, opposant les deux équipes principales de la ville, comme des oriflammes les maillots des joueurs flambaient l'horizon tandis que le chien se mouvait sur l'herbe avec l'aisance d'un poisson dans l'eau, sous les huées de la poignée de supporters qui avaient parié sur l'issue du match. Si l'équipe de Trifouillis les oies Nord l'emportait, une moitié au moins de l'assistance y perdrait de l'argent, tant la côte de chaque équipe était proche l'une de l'autre.

- Bernadette, tu as l'air éblouissante, entama Lucille seulement ravie de revoir son ancienne amie, comme si aucune dispute ne les avaient séparées à l'époque, comme si Bernadette n'était pas partie en Australie après que simultanément la même année elles aient décroché leur baccalauréat.

Des études scientifiques pour l'une, aboutissant sur un diplôme d'entomologiste qui lui avait permis de voyager à travers la planète ; un débouché sur un poste de caissière pour Lucille, relativement bien payé compte tenu que deux salaires rentraient sur le compte joint de son petit ami et elle.

Les deux amies n'avaient pas seulement partagé une amitié, peu avant que Alexandre, le sérial séducteur bossant au mac donald's et s'asseyant en face d'elles en cours de biologie, ne les "sépare", en quelque sorte, depuis que l'une -lucille- confia à ce que tout le monde considérait comme sa petite amie, qu'elle avait un béguin.

- Comme je suis contente de te retrouver, fit Bernadette dont les seins dépourvus manifestement de soutien-gorge, à travers le chemisier blanc transparent dans la clarté solaire, présentaient un volume toujours aussi appétissant, trouvait encore la jeune femme en dépit de ses vingt-cinq ans.

Les aboiements de Médor leur parvenaient, mais la maîtresse de ce-dernier pensa juste que le berger allemand se fricassait le museau avec quelque femelle rencontrée au cours de sa promenade - pipi. Elle ne le retenait en laisse, comptant sur la fidélité de l'animal, en dépit des arrêtés municipaux prévoyant des amendes à l'encontre des propriétaires d'animaux en divague. Médor en réalité jouait à "tu m'attraperas pas" avec l'arbitre du match, dont le short et la chemise noires étaient parfaitement assorties à son sifflet ballotant sur sa poitrine comme un crucifix.

- Tu es toujours avec Marco ? demanda Lucille sur un ton détaché, comme pour exorciser tout de suite un évènement qui aurait pu entâcher leurs retrouvailles.

Bernadette opina sans se départir du sourire que la vue de Lucille avait fait épanouir sur son visage. Marco et elle étaient ensemble depuis la dernière année de lycée, Lucille n'avait à l'époque aucune raison d'être jalouse puisque élue "reine" au bal de fin d'année que les élèves avaient improvisé en douce des professeurs, dans une salle spacieuse louée pour l'occasion dont il leur restait, à toutes les deux, le souvenir de leur séparation véritable, puisque Bernadette lui avait alors appris son projet de rejoindre l'internaute avec lequel elle avait échangé des mails à distance durant l'année.

- Ton université te finance le temps de boire un café avec moi ?

Entre elles les questions d'argent n'avaient aucune importance, en fait en cet instant elles retrouvaient la fraîcheur -dans le bon sens du terme- et la candeur de leur relation d'adolescentes, comme si elles reprenaient un dialogue complice qui avait juste été interrompu pendant un temps.

Lucille n'était plus avec Alexandre depuis longtemps, à présent elle ne portait d'ailleurs plus son nom de jeune fille, troqué contre celui, plus "exotique", de Ramirez, du nom de cet Espagnol qui l'avait ensorcelée une nuit qu'elle passait à la discothèque de Trifouillis les oies, ville qu'elle n'avait jamais quitté, en enviant quelquefois son amie "mandatée" en quelque sorte par son université sous d'autres cieux. Si elles n'avaient pas en commun la même passion concernant les insectes, depuis les cours de biologie, on pouvait tout de même dire qu'elles avaient eu déjà à cette époque-là des béguins fréquents à l'égard de profils masculins - type. Les beaux bruns portant des noms méditerranéens les faisaient craquer comme les enfants craquent face aux poissons exotiques visibles dans les aquariums des marinas. Ainsi Lucille, d'une certaine façon, portait encore, comme un trophée, le patronyme de son ex-mari, et en son for intérieur elle se disait souvent qu'elle ne re-commettrait plus le reste de sa vie durant cette balourdise consistant à dire "oui" lorsqu'un homme vous demande en mariage.

- Si je t'ai appelée ce matin, prononça Bernadette sur le ton de la confidence, en se rapprochant soudainement de Lucille, avec un regard en coin scrutateur de ce qui se trouvait à leurs côtés, c'est à dire l'herbe de la pelouse et, à quelques mètres, le grillage usé du stade de football. C'est parce qu'en ce moment ma vie m'échappe.

Lucille s'était posée des questions ce matin à la réception de ce coup de fil, mais les mots de son ancienne amie lui avaient paru tellement anodins qu'elle aurait pu simplement lui reprocher de ne plus avoir donné de nouvelles depuis ce qui paraissait une éternité ; au lieu de cela, elle l'avait invitée à se rejoindre non loin de là où elle habitait, en "terrain neutre" comme elles disaient lorsqu'elles étaient ados. Tout ce que Lucille savait sur Bernadette était que celle-ci se trouvait à Trifouillis les oies actuellement afin d'enseigner aux étudiants de l'antenne locale de l'université. Mitchell, l'amant de Lucille, ignorait tout de Bernadette, puisque la jeune femme ne lui confiait tous les pans de sa vie, il se contentait de savoir qu'il était le petit ami d'une caissière divorcée adepte du shopping les samedis après-midi et fréquentatrice assidûe trois fois par mois du complexe de cinéma de la ville. Mitchell et Lucille se fréquentaient depuis deux ans à présent, et pourtant il acceptait parfaitement le pacte tacite qu'elle lui imposait en ne désirant pas tenter à nouveau de fonder une famille, après le cuisant échec de son mariage. Il acceptait aussi que Lucille se décrive elle-même comme une "fille ordinaire" bien qu'il croyait détecter quelquefois des zones d'ombre en l'âme de la jeune femme, cependant qu'il n'aurait su mettre le doigt sur le détail chez elle qui lui inspirait cela.

- Médor ! appela Lucille d'une voix forte après avoir enjoint son amie à emboîter son pas sur le chemin longeant le terrain de football. En son for intérieur, elle se dit que cela avait sûrement un rapport avec Marco, l'internaute avec lequel Bernadette avait échangé pendant des mois durant leur période scolaire. Non en raison de sa propre amertume par rapport à son premier couple, mais parce que Marco, pour ce qu'elle en avait su à l'époque, avait lui-même une histoire complexe, floue, dont Bernadette, trouvait-elle, ne s'était pas suffisamment méfiée, et ce bien qu'elle était surprise que son amie en dépit des années prétende être toujours avec cet homme.

Ouaf ! Ouaf ! aboya Médor cette fois en réponse à la voix autoritaire de sa maîtresse.......

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Membre, Dingotte à plein temps !, 94ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
94ans‚ Dingotte à plein temps !,
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Que d'écrits encore ! un vrai régal :)

Sinon, mon histoire du jour.... Levée depuis tôt, je tourne , j'erre, je rôde, en cette attente d'une personne, que je n'ai jamais vue, mais avec qui nous avons partagé pas mal de choses, futiles, sérieuses, affolantes, délirantes....

Une angoisse, un stress m'envahit , je la connais pourtant bien, mais ce n'était que du virtuel, bien que ce virtuel soit pour moi aussi bien que le réel,serons nous à la hauteur, poursuivrons nous les mêmes chemins emprunté via la toile.... Tant de questions posées, en mon neurone en folie, tant de souvenirs remontent comme si c'était hier, partage, échange, moment qui laisse une trace sur cet écran.

Pourquoi se mettre cette pression, c'est là que tout à coup, cette confiance en soi nous trahi, saloperie de nerfs qui jouent avec son être, l'écrire ne suffira pas et cette attente qui n'en fini pas.....

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Une inconnue...

Il y a peu de temps, je croise sur ma route, une personne qui s'arrête et me dit, avec un air heureux : "c'est bien toi, Cosette, te souviens-tu de moi? Nous étions ensemble au lycée Machin". Et moi, pauvre de moi, impossible de remettre un nom sur ce visage et aucun souvenir du nom qu'elle me donne! Je fais tout de même semblant et avec un timide sourire je fais un petit signe de tête! Je la laisse parler, me raconter sa vie, tout en essayant de me remémorer cette époque où nous étions ensemble! C'était exaspérant et tout le temps que dura cette conversation, ou plutôt ce monologue, j'avais l'impression que ma tête allait exploser, tant je faisais d'efforts pour me rappeler, ne serait-ce qu'un indice qui me mettrait sur la piste...Rien, rien de rien! Après avoir, tout de même par politesse, donné quelques détails sur ma propre existence, avec quel soulagement, je vis enfin finir ce verbiage navrant qui ne m'intéressait pas! Cela m'a tout de même, remise dans le contexte du temps où j'étais cette lycéenne et où, j'avais, par contre, des amis très chers, hélàs, perdus de vue! Il serait pour moi, ai-je pensé alors, un réel plaisir d'évoquer avec eux ces moments de délire, à jamais disparus! Mais, peut-être qu'un jour, celle ou celui qui m'interpellera ne sera pas, pour moi, seulement un inconnu...

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Invité chat_ooo
Invités, Posté(e)
Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
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Dédicace

J'ai oublié hier soir cette précision concernant le texte ci-dessus, le fait que je songeais plus ou moins, dans ma tête en arrière plan, au film "Didier" de Alain Chabat, que j'ai regardé à une époque, même si je n'ai pas mis de mots dans le for intérieur de Médor, j'aurais trouvé ça un peu trop caricatural sinon, mais enfin je n'ai même pas essayé, mais de toute façon je pense que mon but qui consistait à créer une sorte d'ambiance a été atteint, puisque Evasive, sauf erreur ( :( ) trouve que mon texte est un régal ? :blush:

Modifié par chat_ooo
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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
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Posté(e)

Découverte

Je ne dis plus rien. Nous sommes bien ainsi. Tu m'as pris la main . Il me semble marcher sur un joli nuage. Nos coeurs battent à l'unisson. Cette entente parfaite, cette union sans faille, c'est un moment à part, unique,magique. Nous savons que là-bas, un peu plus loin, nous attend notre couche dont les draps nous accueillerons pour la première fois. Saurons-nous nous aimer avec autant d'ardeur que nos mots l'ont décrit! des mots osés évoqués à distance! C'est beaucoup plus facile de dire toutes ces choses sans que nos yeux croisent ceux de l'autre! Nos pensées nous ont tellement fait planer, tellement imaginer cet embrasement, que nous avons peur de ne pas atteindre la hauteur de notre imagination! C'est tellement important cette première fois où nos corps vont enfin se connaître!

Nous voici arrivés...A toi surtout de n'être que douceur, de nuancer ton ardeur, de me faire découvrir l'ivresse de l'amour...

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Membre, Dingotte à plein temps !, 94ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
94ans‚ Dingotte à plein temps !,
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Dédicace

J'ai oublié hier soir cette précision concernant le texte ci-dessus, le fait que je songeais plus ou moins, dans ma tête en arrière plan, au film "Didier" de Alain Chabat, que j'ai regardé à une époque, même si je n'ai pas mis de mots dans le for intérieur de Médor, j'aurais trouvé ça un peu trop caricatural sinon, mais enfin je n'ai même pas essayé, mais de toute façon je pense que mon but qui consistait à créer une sorte d'ambiance a été atteint, puisque Evasive, sauf erreur ( :( ) trouve que mon texte est un régal ? :blush:

ben oui , je te ( vous ) lis au jour le jour, sorte de petit roman quotidien, je ne comprends pas toujours tout, ben oui, on a (j'ai) parfois du mal de me mettre dans la tête de l'autre , puis ce n'est pas mon rôle non plus, j'en ai assez avec la mienne, on est déjà plusieurs dedans :D ;)

Découverte

Je ne dis plus rien. Nous sommes bien ainsi. Tu m'as pris la main . Il me semble marcher sur un joli nuage. Nos coeurs battent à l'unisson. Cette entente parfaite, cette union sans faille, c'est un moment à part, unique,magique. Nous savons que là-bas, un peu plus loin, nous attend notre couche dont les draps nous accueillerons pour la première fois. Saurons-nous nous aimer avec autant d'ardeur que nos mots l'ont décrit! des mots osés évoqués à distance! C'est beaucoup plus facile de dire toutes ces choses sans que nos yeux croisent ceux de l'autre! Nos pensées nous ont tellement fait planer, tellement imaginer cet embrasement, que nous avons peur de ne pas atteindre la hauteur de notre imagination! C'est tellement important cette première fois où nos corps vont enfin se connaître!

Nous voici arrivés...A toi surtout de n'être que douceur, de nuancer ton ardeur, de me faire découvrir l'ivresse de l'amour...

Beaucoup d'émois et de sensualité ! j'adhère complètement :)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Aujourd'hui en quête de nouveautés, je m'en vais explorer mon grenier, lieu de nombreux secrets enfouis et oubliés. Après avoir trouvé par hasard les affaires militaires de mon père pour son service obligatoire fait il y a un moment déjà, j'ai finis par trouver, au sol, le manifeste du parti communiste de Engels et Marx. Etrange coïncidence lorsque l'on sait que c'était le sujet, partiellement, du cours de philosophie de mardi. Pourquoi trainait-il là tout seul, à l'écart des autres?

Au final, j'en suis ressorti avec huit livres, la plupart ne m'intéressant pas lors de mon dernier voyage pas si éloigné que ça de ma chambre.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
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Se mettre dans la tête de l'autre?

Pas facile, c'est sûr! Parfois, cependant des mots, des phrases font "tilt" et nous avons l'impression de vivre la même chose, de nous reconnaître dans cet autre qui nous parle ou qui nous écrit. Il y a cette drôle d'impression qui fait que nous éprouvons de la sympathie pour quelqu'un dont on ne connaît rien, ce quelqu'un que l'on croise comme ça, par hasard, simplement en échangeant une idée! Comme elle est bizarre cette sensation qui n'a, en fait, de virtuelle que le nom! Je crois bien, en y réféchissant que ce peut être parfois dangereux, surtout si l'on se prend au jeu. Mais, après tout, pourquoi ne pas laisser une place au hasard, même s'il n'en résulte rien, cela aura permis de vivre une expérience un peu hors du commun! :)

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Membre, Dingotte à plein temps !, 94ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
94ans‚ Dingotte à plein temps !,
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Et quelle expérience ! Lire , relire, douter, apprécier, définir, s'approprier , oui on ose ! Prendre une phrase, un mot, essayer de se rapprocher un peu, approuver envers les textes , lire entre les lignes, retourner un écrit dans tous les sens, s'en accommoder à sa sauce, l'illuminer de tant de chose, puis souffler un peu , y revenir moins exalté ....

Tellement de moyens nous sont donnés de nous exprimer, le regard, une main, un élan....et pourtant , ça sera toujours à travers les mots, que l'on se retrouvera....

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
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Les apparences

Je me souviens d'un couple vraiment charmant, une jolie blonde et un beau brun craquant! Je les voyais souvent se promener enlacés, s'embrassant sans arrêt et ne prêtant aucunement attention aux regards des passants. A l'époque, je me projettais quelques années plus tard et je m'imaginais à la place de cette belle jeune femme! S'aimer avec autant de fougue, une telle ardeur, c'était, pour moi, l'image du bonheur! Et puis, un jour, j'appris, par le biais de leur voisine, que, dès la nuit tombée, dès leurs volets fermés, elle entendait des cris, des injures, même des objets jetés et qui se fracassaient! Cette voisine, une fois, appela la police, tellement elle avait cru à une issue fatale! J'ai compris alors, dans ma petite tête, que le bonheur n'a point besoin de tant de démonstration pour faire voir qu'il existe et, je crois aussi que c'est pour cette raison que je n'aime pas trop montrer mes sentiments à la face des gens! J'ai appris surtout, qu'il ne faut guère se fier aux apparences, qu'elles sont bien souvent trompeuses, que les plus belles choses ont une face cachée et ne reflètent pas toujours l'image qu'elles nous donnent!

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
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Le prisonnier

Par delà les barreaux, à travers les grilles, la tête dans ses mains, il essaie d'apercevoir un coin de ce ciel bleu. Il tente de respirer un peu d'air dans cette atmosphère étouffante. Il se dit qu'il y a encore tant de jours à rester là, sans pouvoir sortir et il n'a qu'une envie, c'est celle de s'enfuir! Avant, lorsqu'il était dehors, il ne savait même pas combien c'était bon de pouvoir courir, respirer le parfum d'une fleur, regarder couler l'eau d'une rivière...Il songeait seulement à boire trop de bière, à fumer un peu d'herbe avec les copains! Le monde lui paraissait rempli d'indifférents et c'est pour cette raison qu'il croyait que l'alcool et la drogue feraient de lui un homme! Et puis un soir, en rentrant d'une boîte de nuit, au volant de sa "caisse", comme il dit, il n'a pas vu ce malheureux piéton traverser, et n'a pas réussi à freiner! Et, maintenant, il est là, rongé par les remords, se demandant comment, en si peu de temps, sa vie a basculée! Visiteuse de prison, j'ai pu le rencontrer, j'ai essayé autant que je l'ai pu, de le réconforter. Je sais bien qu'il a beaucoup de torts, et il ne le nie pas, mais, parfois la justice est-elle à la hauteur? N'y aurait-il pas d'autres moyens de faire purger leurs peines à ces jeunes inconscients qui croyaient, dans leur tête, fuir la réalité de ce monde cruel? Est-ce que vraiment les barreaux, les brimades, la promiscuité de "durs" qui font leur loi, vont réussir à remettre ces jeunes sur le droit chemin? Peut-être ne suis-je pas assez réaliste, mais, je crois qu'il faudrait remplacer ces cages par des structures où la discipline serait dure, mais où, par le travail, ils pourraient se reconstruire! Je pense, d'ailleurs, me souvenir d'un reportage où des jeunes délinquants travaillaient dans une forêt et s'en sortaient très bien! Parce que, du train où nous allons, les prisons ne risquent pas de manquer d'habitants...

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 31ans Posté(e)
Jedino Membre 47 969 messages
31ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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L'impuissance de soi, l'impuissance face à soi, l'impuissance de tout.

J'aime avoir soif mais ne sait pas me servir.

J'aime donner à manger alors que je ne suis pas même à satiété.

J'aurais aimé être plus heureux mais mon bonheur est pendu à l'illusoire, au non-sens.

Mon dieu, suicidez-moi. Ne vous retenez pas : je ne voudrais pas ne pas en souffrir ce dernier soir.

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Au fil de l'eau

Allongée dans ma barque, bercée par une douce brise, j'ai la sensation que je vogue vers toi, que mes pensées s'envolent et te rejoignent enfin! Je ferme les yeux et en rêve je te vois! Tu me prends dans tes bras et nous sommes heureux...Laisser passer le temps, s'enfuir à tout jamais nos vilaines pensées! Que c'est bon de rêver, ainsi au fil de l'eau...Je m'endors à la fin, cela fait tant de bien, le rêve a fait place à la réalité et c'est un moment divin! Le soleil sur ma peau me caresse chastement comme tu faisais si bien quand tu étais présent... Je voudrais que jamais ce rêve ne s'arrête, partir à la dérive et ne plus jamais revenir! Mais le vent s'est levé, j'ai peur de chavirer, et il me faut rentrer! Et oui, c'est ça la vie, mais, parfois, il faut savoir s'en évader, confondre, ne serait-ce qu'un moment, le rêve et la réalité...au fil de l'eau...

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Monsieur le Maire

C'est jour de fête au village. Comme chaque année, l'effervescence gagne les grands autant que les enfants.

Monsieur le Maire ne sait plus où donner de la tête et s'en remet toujours aux autres pour tout faire! C'est que ce n'est pas simple de rendre les gens contents et, d'ici quelques mois, il y aura les élections! sa place de maire, qu'il occupe depuis si longtemps, pourrait bien lui échapper pour quelques mécontentements! et, il sait que son grand rival n'attend que ça depuis un bon moment! Alors, le pauvre homme s'agite, court de l'un à l'autre, veut tout savoir, aussi bien s'il y aura assez de chaises pour tous, si le feu d'artifice sera à la hauteur...le bal, les musiciens, le petit manège, la loterie, etc.. Il ne fait, bien sûr, que gêner tout le monde, telle la mouche qui piquait le cheval pour le faire avancer! Le soleil, pour mal faire, n'est pas au rendez-vous, mais ça, Monsieur le Maire ne peut rien y faire, à moins que...peut-être, s'il allait faire une prière à l'église toute proche et y brûler un cierge? Il n'y croit pas tellement, mais après réflexion, il se dit qu'il peut bien tenter, il y a tant de miracles dont il entend parler! Après cette prière, il se sent apaisé, tellement moins agité que, sur sa chaise, il s'endort...Lorsqu'il se réveille, il n'en croit pas ses yeux, à travers les vitraux, un rayon de soleil illumine l'autel! Il ressort tout content, d'autant plus qu'il découvre que, pendant son absence, les personnes chargées de tout organiser avaient fait leur travail fort consciencieusement! Mais, ça, Monsieur le Maire, n'en aura que faire, parce que c'est lui qui récoltera les louanges, l'honneur, les félicitations! Il se dira, d'ailleurs, que c'est bien grâce à lui, peut-être même à son cierge qui brûle encore, que la fête sera une réussite! N'en est-t-il pas souvent ainsi? Combien de personnes récoltent le fruit du travail des autres, ce fruit qui, sans eux, n'aurait jamais mûri....

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Invité métempsycose
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Invité métempsycose
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J'allume un bâton d'encens, et les images surgissent... Je pose mon livre, ferme les yeux.

J'ai huit, neuf ans et je me revois dans l'appartement de mon père, au douzième étage d'une de ces tours.

Je revois la pièce principale en L, avec son lit d'un côté, une affiche de cinéma au dessus, sa chaîne hifi à côté, plein de 33T...

Je revois la baie vitrée avec cette vue imprenable, la table ronde en bois, la moquette grise, le rocking chair avec son assise en rotin...

Je revois la pièce d'à côté qui nous servait de chambre mes soeurs et moi, dans laquelle nous mangions tous les quatre en regardant la petite télé en noir et blanc...

Je revis tant et tant de souvenirs, et plus j'y pense, plus j'en revis...

Aujourd'hui, plus âgé que l'était mon père à cette époque, je constate que je suis plus proche de ce petit garçon qui a tout à découvrir, que d'un adulte responsable.

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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L'enfance

Au fur et à mesure que passent les années, nos souvenirs renaissent et deviennent de plus en plus présents! Nous nous voyons encore, tels des enfants insouciants ou en pleurs, allant nous réfugier dans notre jardin secret. Cette jeunesse qui, dans un coin de notre tête, ne nous quitte jamais! C'est elle qui a contribué à faire de nous l'homme ou la femme que nous sommes devenus. C'est bien notre entourage qui a la lourde charge de nous modeler et nous laisse, à jamais, ces marques indélébiles tout au long de notre vie! Y pensons-nous assez lorsque nous assumons notre rôle de parents? A quel point sont sensibles ces petits enfants que nous étions hier et dont nous nous souvenons? Mais, il y a aussi tous les aléas qui font partie de l'existence et, bien souvent, nous ne sommes guère disponibles pour être à leur écoute comme nous le voudrions! Qu'il est donc difficile d'essayer de bien faire, de se donner bonne conscience, de sacrifier, en somme, une part de nos plaisirs, pour être à la hauteur! Quoiqu'on fasse, quoiqu'on dise, il leur restera, sûrement, comme à chacun d'entre nous, dans leurs pensées profondes, une part d'amerturme, parce que l'être humain ne se satisfait guère de ce qu'il a!

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Invité belalex
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Invité belalex
Invité belalex Invités 0 message
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via ferrata

Je regarde avec enthousiasme ce morceau de rocher qui domine le lac

fascinée je me prépare, j'engage ma traversée avec attention

chacun de mes pas sont mesurés, j'avance doucement, ma progression

se fait avec un certain plaisir.

Le vide qui s'offre à mon regard et vertigineux et cela me donne

encore plus d'élan, impatiente de surplomber le lac,

de pouvoir l'admirer comme il se doit, Je me cramponne,

la moindre maladresse de ma part me ferait embrasser la paroi,

entre passerelle et pont de singe je suis comme une enfant

qui découvre les joies d'un nouveau jeu.

Là devant moi se dresse majestueux le lac, j'exulte, le sourire

qui se dessine sur mon visage montre à quel point j'aime cette nature.

Elle est si diversifiée que jamais je ne me lasserai de l'admirer.

Je me délecte de ce moment, j'ai l'impression de voler

je continue mon acheminement vers le sommet de ce rocher,

ce vertige qui jadis me pétrissait c'est volatilisé, heureuse

enfin de pouvoir dominer cette phobie, au fond de moi je me réjouis

de trouver une nouvelle forme de liberté.

Arrivée au sommet je pose mon regard sur ce paysage qui se donne en spectacle,

magnifique, j'ai qu'une hâte de recommencer, si je le pouvais je le referai

de suite mais le temps est compté donc c'est avec un agréable souvenir

que je me dirige vers le sentier qui me ramènera à la réalité.

mini_746307DSC013151596.jpg

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Invité belalex
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Invité belalex
Invité belalex Invités 0 message
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euhhh :hu: pourquoi tu es jaloux ptit Jedino

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