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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Bonsoir les poètes

J'ai lu avec plaisir toutes ces nouvelles pages et je les trouve belles bien qu'un peu tristes, Jedino ;)

Je profite de mon passage pour vous souhaiter mes meilleurs voeux pour 2013 :)

Je me sens un peu seul, faut dire, mais on fait avec :D

Et, je suis pas doué pour écrire autre chose que ça, donc, je fais avec aussi!

Mais merci, à toi aussi :)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

"Taisez-vous! Vous ne savez rien! Ni la vérité, ni ce que vous savez! Vos certitudes sont décousues! Vos discours, mal venus! La science la plus haute est et restera celle du silence, du vide et de l'absence! Vous en doutez? Vous pensez être en mesure de penser, de croire ce que vous affirmez? Vos convictions ne sont qu'insultes, une insolence à ce que nous méconnaissons. Chassons ces idées que nous possédons. Allons! Ne soyez pas si naïf! Acceptez de n'être que ce que vous êtes! Un rien produisant du rien et s'imaginant créer le Tout. Bonheur? Sagesse? Morale? Temps? Que dites-vous? Je ne vous entends pas. De quoi me parlez-vous? Je ne connais pas ces choses-là. Détruisez votre savoir, et façonnez votre ignorance. Mieux vaut savoir ignorer qu'ignorer ne pas savoir. Prenez votre essence telle qu'elle est! Pourquoi craignez-vous ainsi le doute, la nuit et la peur? Pourquoi fuir cet idéal? Ne perdez pas votre temps à le gagner : gagnez plutôt à le perdre! Combattre la mort et la douleur, c'est combattre la vie! Existe-t-il un paradoxe plus étonnant que celui-ci lorsque nous voyons tous ces hommes, toutes ces femmes, ces êtres emplis d'une beauté réelle à la recherche d'un plaisir, d'une joie, d'une "vie", alors même que face à elle, ils s'en vont avec envie? Vraiment, me trouvez-vous si négatifs, si pessimistes, quand je discute de ces petits détails, de ces folies? Suis-je dans l'erreur si je raconte, niaisement, comment est la Vie? Dois-je m'illusionner de ceci? Non. Peut-être ai-je tort. Peut-être êtes-vous en tort. Au fond, je suis persuadé que vous le ressentez, ce besoin de croire à quelque chose de plus sérieux. Avouez que nos mots, nos buts et nos sciences ne valent pas l'apaisement du calme et de l'ennui. Ne niez pas : vous avez peur de vous. Peur de ce que vous êtes. Peur de n'être que cela. Pourtant, vous êtes tellement plus, tellement mieux. Sentez-vous plus grand qu'un insecte si vous le voulez, mais sachez que la taille ne fait pas la dignité. Et il est digne de s'accepter. Aussi minable que vous êtes. Oui, commencez donc un peu à croire en votre monde, au lieu de quêter l’inexistante paix d'un ailleurs! Vous comprendrez alors à quel point vous vous êtes trompés sur vous, sur ce que vous ressentez, souhaitez, connaissez, espérez, vivez. Ca n'a rien de bien compliqué, n'est-ce pas?"

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

Je me sens un peu seul, faut dire, mais on fait avec :DEt, je suis pas doué pour écrire autre chose que ça, donc, je fais avec aussi!Mais merci, à toi aussi :)

et blablabla... ouais , je lis encore !

"Taisez-vous! Vous ne savez rien! Ni la vérité, ni ce que vous savez! Vos certitudes sont décousues! Vos discours, mal venus! La science la plus haute est et restera celle du silence, du vide et de l'absence! Vous en doutez? Vous pensez être en mesure de penser, de croire ce que vous affirmez? Vos convictions ne sont qu'insultes, une insolence à ce que nous méconnaissons. Chassons ces idées que nous possédons. Allons! Ne soyez pas si naïf! Acceptez de n'être que ce que vous êtes! Un rien produisant du rien et s'imaginant créer le Tout. Bonheur? Sagesse? Morale? Temps? Que dites-vous? Je ne vous entends pas. De quoi me parlez-vous? Je ne connais pas ces choses-là. Détruisez votre savoir, et façonnez votre ignorance. Mieux vaut savoir ignorer qu'ignorer ne pas savoir. Prenez votre essence telle qu'elle est! Pourquoi craignez-vous ainsi le doute, la nuit et la peur? Pourquoi fuir cet idéal? Ne perdez pas votre temps à le gagner : gagnez plutôt à le perdre! Combattre la mort et la douleur, c'est combattre la vie! Existe-t-il un paradoxe plus étonnant que celui-ci lorsque nous voyons tous ces hommes, toutes ces femmes, ces êtres emplis d'une beauté réelle à la recherche d'un plaisir, d'une joie, d'une "vie", alors même que face à elle, ils s'en vont avec envie? Vraiment, me trouvez-vous si négatifs, si pessimistes, quand je discute de ces petits détails, de ces folies? Suis-je dans l'erreur si je raconte, niaisement, comment est la Vie? Dois-je m'illusionner de ceci? Non. Peut-être ai-je tort. Peut-être êtes-vous en tort. Au fond, je suis persuadé que vous le ressentez, ce besoin de croire à quelque chose de plus sérieux. Avouez que nos mots, nos buts et nos sciences ne valent pas l'apaisement du calme et de l'ennui. Ne niez pas : vous avez peur de vous. Peur de ce que vous êtes. Peur de n'être que cela. Pourtant, vous êtes tellement plus, tellement mieux. Sentez-vous plus grand qu'un insecte si vous le voulez, mais sachez que la taille ne fait pas la dignité. Et il est digne de s'accepter. Aussi minable que vous êtes. Oui, commencez donc un peu à croire en votre monde, au lieu de quêter l’inexistante paix d'un ailleurs! Vous comprendrez alors à quel point vous vous êtes trompés sur vous, sur ce que vous ressentez, souhaitez, connaissez, espérez, vivez. Ca n'a rien de bien compliqué, n'est-ce pas?"

n'est-ce pas ? :)

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Invité Prisca 2
Invités, Posté(e)
Invité Prisca 2
Invité Prisca 2 Invités 0 message
Posté(e)

A l'horloge du temps

L'heure s'est arrêtée

Il est mort le présent

Hier s'en est allé

Au loin brille une lumière

Lanterne de la Vie

Dans les Cieux elle éclaire

Un coin de Paradis

Peut-être que demain

Sera plus beau encore

Et que le ciel serein

Dévoilera ses trésors

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Eh bien bien l'bonjour!

Peut-être que demain, oui...!

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Membre, Namasté :))), 30ans Posté(e)
Frodon_Sacquet Membre 4 468 messages
30ans‚ Namasté :))),
Posté(e)

Un jour je partirais.

Loin de tout. Loin de la société. Loin de cette société.

Cette société qui nous corrompt, cette société qui fait de nous des esclaves, cette société qui nous force à nous battre, à nous bousculer pour monter dans sa hiérarchie.

Je vous dis ça messieurs, mesdames, parce-que j'en ai marre.

J'en ai marre que l'on me dise ce que je dois faire, ce que je ne dois pas faire. Ce que je dois être, ce que je ne dois pas être. Ce que je dois penser, ce que je ne dois pas penser. Ce qui doit être drôle ou pas. Ce qui est bien ou ce qui est mal.

J'en ai raz-le-bol des horaires, qui nous entravent, j'en ai ma sauce d'habiter dans ce pays, dans ces villes, dans ces maisons, tous corrompus par la pollution, le mépris, la hargne et la mauvaise foi.

Mais par-dessus-tout j'en ai marre de cette entité, de ce concept, de cette chose presque invisible et pourtant tant désirée par tout le monde : l'argent.

Car c'est finalement lui notre maître, le maître de nos parents, le maître de notre pays, notre continent, le maître du monde.

C'est lui qui régule les divergences de la société. C'est lui qui est capable de mettre des personnes méritantes à la rue, et des bourricots orgueilleux dans le comble du luxe et du confort. Il est à la fois le diable pour certain, et Dieu pour d'autres. Mais il fait souvent les choses dans le mauvais ordre, ainsi va la vie...

Et oui, il faut de tout pour faire un monde. Il faut des êtres sages comme des imbéciles. Des gens ignorants et des savants. Des individus riches comme des individus des pauvres. Des personnes mauvaises dans l'âme comme des personnes généreuses et chaleureuses. Des personnes belles comme d'autres moins belle. Le Yin et le Yang.

Et moi ou je suis? Je suis dedans, dans ce tourbillon de joie et de mélancolie.

Je suis jugé, comparé, pardonné, aimé, mal-aimé, ignoré...Je suis tout et rien. Je suis un prisonnier dans cette prison, je suis un cochon dans cette porcherie, une vache dans cette grande ferme, un arbre dans cette forêt, un être parmi tous les êtres...

Mais surtout je suis épris de liberté. Qu'est-ce que j'aimerais vivre en pleine nature, seul au monde, libre de tous. J'aimerais pêcher et chasser. J'aimerais courir à l'air libre et pur, j'aimerais dormir sous les étoiles, j'aimerais me déplacer sans faire la queue, sans payer, sans rien de tout cela.

Et oui, c'est ça la liberté. Seulement il y en a d'autres des comme moi. Des comme nous.

Et la liberté des uns s'arrête la où commence celle des autres.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Je comprends. J'étais un peu comme ça, avant. Puis tu te fais bouffer, doucement. Ou alors, tu te laisses dépérir, si tu es fidèle à toi-même.

Nos démons finissent toujours par avoir raison.

Toujours.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

C'était un matin, je crois. Un matin banal, un matin qu'on ne remarque pas plus que ça. Les gens comme moi sont bien plus ouverts à ce moment-là de la journée que le soir. Peut-être parce que la sensation est meilleure quand tout commence. Peut-être aussi que le souvenir d'hier repose encore, et avec lui, ses bons côtés, tandis qu'une fois les heures écoulées, la fatigue préfère les mauvais instants. C'est dans ce genre de contexte que peut éclore ce qu'il existe de plus beau. Pas pour l'art, mais pour la vie. Quand l'humeur est là, tout va.

Alors oui, je l'ai rencontré. Pas celle qui changera mon avenir. Les choses ne basculent que rarement si gravement. C'est l'histoire d'une fois toutes les cent années, sinon moins. Je ne sais pas trop. Je ne sais jamais. Mais, j'ai une certitude : aujourd'hui, tout ira. Il pourra neiger dehors, chuter sur moi une avalanche de problèmes, je ne fléchirai pas. Il y a cette surprenante ambiguïté qui habite une période plutôt qu'une autre, une sorte de cycle, d'enchainement plus ou moins logique, qui permet de tantôt supporter les difficultés, tantôt s'incliner.

La flamme de l'envie ne demande pas mieux que de prendre! Il suffit pour cela de prendre feu. Quoi qu'il faut tout de même trouver de quoi la nourrir. Un briquet ou un rayon de Soleil, qu'importe la façon! Les manières se discutent. Pas la finalité. L'art de vivre, l'art de Tout, ne réside pas dans le chemin emprunté. Seulement dans ses directions car il paraît inimaginable de se promener sur une ligne droite et interminable. La lumière finirait par nous aveugler. La chaleur nous taperait sur la tête. L'ennui prendrait le malheureux. Et pourtant, jamais il ne s'envolerait.

Ce n'est pas faute d'essayer. Qui sait?

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

J'aime ,

ô combien j'aime !

A quel prix ?

je ne compte plus...

En combien de temps ?

J'accumule !

Et de patience ?

ah ça , j'en ai encore !

Mais j'aime !

J'aime !

Au passé ? non pardi !

Au présent ? oui , je l'ai dit ! vous n'avez pas compris ? J' AIME !

Au futur ? qui vivra , verra ! ( ben ouais hein, tu sais ton avenir toi ? t'es madame soleil ?)

J'aime ! je suis faite pour aimer !

A tous les temps ....ou presque , nul n'est parfait ....

Mais là , j'aime ( FB :D), je démontre, je le crie, j'affirme !

Je suis là et j'aime !!!!!

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

C'est mignon! Mais si tu en ris, c'est qu'il y a un truc :D

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Membre, Dingotte à plein temps !, 95ans Posté(e)
Evasive Membre 19 608 messages
95ans‚ Dingotte à plein temps !,
Posté(e)

C'est seulement que je me trouve vachement puérile :fille: mais bon, les mots fusent , donc je fais avec :)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
Posté(e)

Paraît qu'il suffit de vouloir pour pouvoir. Mais, moi, je ne sais pas à quoi ça ressemble, la volonté. Je ne sais pas quel goût ça, ni où la trouver. Me faut-il un état d'esprit, une personne, un bon jour, un désir insatiable d'être celui-ci plutôt que celui-là? Ils m'assurent de son existence et ne savent pas même me la montrer. Quoi d'étonnant à ce que j'en vienne à en douter? Comment éviter que je vienne à me persuader de sa réelle inexistence? Je la vois apparemment. Je la constate. Rien ne m'indique, pourtant, que c'est effectivement ce qu'ils m'affirment être. Le savent-ils seulement eux-mêmes? Assurément non puisqu'elle n'est pas en soi. Ce n'est pas cette force qui émane d'un corps plus doué qu'un autre à la déployer, et ce n'est pas davantage une sorte de carburant venant motiver le moteur de l'envie. Elle est à peine une conséquence de conditions bien présentes et incertaines.

"Travaille! Trouve l'envie! Tu joues ton avenir! Tu joues ton plus tard."

Je n'arrive pas à comprendre les raisons qui poussent les autres à craindre temps pour la suite au point de délaisser le présent. A quoi bon se préoccuper de ce qui n'est pas encore? La suite est-elle vraiment meilleure par sacrifice? J'ai du mal à le croire. Bien sûr, il y a ces diplômes, ces trucs pour lesquels nous travaillons bêtement pendant de longues années. Bien entendu qu'il nous faut ces papiers. Ils sont le gage de notre fidélité au système, de notre bon vouloir. Ceux qui le refusent ne peuvent être que cons ou cinglés. Sincèrement, vous n'êtes pas choqués? Moi, ça m'attriste profondément de nous voir ainsi à accorder une valeur si haute et importante à de simples bouts de papiers. L'argent n'est pas si différent. C'est tout un apprentissage.

"Si tu n'as pas de boulot, tu ne seras rien."

Et c'est vrai, il est normal de participer, de donner à son tour après avoir reçu. C'est là le principe de la dette. Oh, ce n'est pas formulé de cette manière. Le mot est sorti de son contexte. Il n'est pourtant pas absent. A vrai dire, ce n'est pas ça qui me fait de la peine. C'est la pensée que j'ai eu l'autre jour. Celle qui m'a fait réfléchir sur qui j'étais pour eux. Et, finalement, je ne suis pas grand chose si je n'ai pas ce portefeuille avec mes cartes disant "qui je suis". Sans ça, je suis certes un homme, mais c'est tout. Si vous avez l'esprit assez tordu pour ça, vous comprendrez que ces objets-là sont plus un certificat assurant de votre bonne adhésion à un monde qu'à ce que vous êtes vraiment. Je ne suis pas mon nom. Ni mon prénom. Ni ma date de naissance. Ni mon sexe. Ni tous ces détails qui pourraient me décrire et permettre d'être reconnu au milieu des autres. Non, je ne suis certainement pas ce que je peux trainer avec moi dans ma poche.

"Tu psychotes, inventes n'importe quoi pour te convaincre de ne pas avoir à agir contre."

Que rétorquer à ça? Ce n'est que trop vrai. Nous avons un véritable don dès lors qu'il nous faut justifier ce que nous ne souhaitons pas faire. C'est là le rôle même de l'imagination : prendre ce que nous voyons pour le déformer, le parfaire, le lyncher, voire le démolir. Puis, je serais de mauvaise foi si je n'admettais pas être quelqu'un de velléitaire. Est-ce ma faute si les choix et les possibilités qui me sont offertes possèdent cet aspect démoniaque? Oh non, je ne victimise pas. Je ne suis que la victime de ma propre bêtise. Celle qui consiste à voir les failles et les faiblesses plutôt que points positifs. Nous sommes ce que nous sommes. Une part d'Histoire, une petite histoire.

"Tu finiras mal."

Si toutes ces phrases ne sont pas réelles, la dernière aurait pu l'être. Il m'est arrivé d'entendre ça. C'était juste dit différemment. Et, en réalité, j'ai énormément de mal à me persuader du contraire. Pas la peine d'aller très loin pour lire à quel point mon délire va de mal en pis. Mon erreur a peut-être été de considérer que toute cette science, ce savoir, que depuis toujours, ou presque, il me faut comprendre superficiellement et inculquer patiemment, me pervertit et me pousse à croire en n'importe quoi. Je ne sais pas raisonner, et finalement, je préfère l'ignorer. D'autant plus que la logique s'impose. Voyez comme elle m'empoisonne les mots! J'aime apprendre à ma façon ce que les sciences "découvrent", mais, paradoxalement, je l'ai en horreur. Excusez-moi, je ne suis pas de ces personnes capable de se défaire de leurs subjectivités. J'aurais de toute façon une immense difficulté à seulement le penser. Quoi qu'en fait, ce n'est pas plus, ni moins, qu'un mot, qu'une idée. Parce que, franchement, c'est quoi, un sujet?

"Refuser de bosser, c'est être fainéant et ne pas assumer son rôle dans la société."

Pas faux. Réellement. Je me demande tout de même si le fait de ne pas vouloir dépend plus de la personne ou de l'endroit où elle est. Autrement dit, est-ce que mon inaction découle de ma connerie ou de l'incapacité à me satisfaire de ce qui m'est donné? La question est épineuse, et je ne prétendrai pas la résoudre. Pas aujourd'hui, en tout cas. Il n'empêche, le rôle, la place, bref, ce qui doit, en soi, créer du sens à ce que je devrais être, me semble curieux. A considérer que j'ai effectivement une position quelconque à occuper quelque part, comment pourrais-je, un seul instant, savoir que je suis là où je le dois? Pourquoi ne serais-je pas mieux à côté, juste là, ou ailleurs, à un je-ne-sais-pas? Paraît que ces années d'apprentissages doivent me permettre de choisir. Jusqu'ici, je n'ai appris que la lâcheté et l'indécision. Si je m'en tiens à la sociologie. Je le suis, tout simplement, avec la psychologie. Je le mérite, nécessairement, avec la théologie. Bref, je n'en sais rien, définitivement.

Arrivé ici, si vous y arrivez, vous ne pourrez qu'en déduire que je suis assez mal barré. Par ma faute, qui plus est. Peu importe à qui est la faute, d'ailleurs. Les problèmes ne se règlent pas par le passé et ne se règleront pas en espérant le futur. La mécanique se fait uniquement dans l'actuel. Pas dans ce temps structuré et découpé qui nous occupent toute la journée au point de redouter le retard et de nous agacer par sa présence.

Permettez-moi de vous poser une question, une dernière : où voyez-vous cette liberté dont vous parlez? Peut-être suis-je aveugle? Possible. Finalement, cette prison qu'est le temps et les besoins, cette tenaille que représente notre rôle délirant, toutes ces choses que nous faisons parce que nous avons eu à l'encaisser, ne sont-ce pas les preuves de notre servitude? En bientôt vingt ans, je n'ai connu qu'une fois, une misérable fois, le sentiment d'être libre. C'était un jour de colère, un jour où nul à part moi ne savait où j'étais. Un jour où je me promenais en forêt, où je m'étais assis, tranquillement, pour aspirer de cette beauté que le calme et la nature sont seules à posséder. Un jour où j'ai fini par être traqué.

La société ne veut pas d'hommes libres. Sachez au moins ça. Cela est déjà assez.

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Paraît qu'il suffit de vouloir pour pouvoir. Mais, moi, je ne sais pas à quoi ça ressemble, la volonté. Je ne sais pas quel goût ça, ni où la trouver. Me faut-il un état d'esprit, une personne, un bon jour, un désir insatiable d'être celui-ci plutôt que celui-là? Ils m'assurent de son existence et ne savent pas même me la montrer. Quoi d'étonnant à ce que j'en vienne à en douter? Comment éviter que je vienne à me persuader de sa réelle inexistence? Je la vois apparemment. Je la constate. Rien ne m'indique, pourtant, que c'est effectivement ce qu'ils m'affirment être. Le savent-ils seulement eux-mêmes? Assurément non puisqu'elle n'est pas en soi. Ce n'est pas cette force qui émane d'un corps plus doué qu'un autre à la déployer, et ce n'est pas davantage une sorte de carburant venant motiver le moteur de l'envie. Elle est à peine une conséquence de conditions bien présentes et incertaines.

"Travaille! Trouve l'envie! Tu joues ton avenir! Tu joues ton plus tard."

Je n'arrive pas à comprendre les raisons qui poussent les autres à craindre temps pour la suite au point de délaisser le présent. A quoi bon se préoccuper de ce qui n'est pas encore? La suite est-elle vraiment meilleure par sacrifice? J'ai du mal à le croire. Bien sûr, il y a ces diplômes, ces trucs pour lesquels nous travaillons bêtement pendant de longues années. Bien entendu qu'il nous faut ces papiers. Ils sont le gage de notre fidélité au système, de notre bon vouloir. Ceux qui le refusent ne peuvent être que cons ou cinglés. Sincèrement, vous n'êtes pas choqués? Moi, ça m'attriste profondément de nous voir ainsi à accorder une valeur si haute et importante à de simples bouts de papiers. L'argent n'est pas si différent. C'est tout un apprentissage.

"Si tu n'as pas de boulot, tu ne seras rien."

Et c'est vrai, il est normal de participer, de donner à son tour après avoir reçu. C'est là le principe de la dette. Oh, ce n'est pas formulé de cette manière. Le mot est sorti de son contexte. Il n'est pourtant pas absent. A vrai dire, ce n'est pas ça qui me fait de la peine. C'est la pensée que j'ai eu l'autre jour. Celle qui m'a fait réfléchir sur qui j'étais pour eux. Et, finalement, je ne suis pas grand chose si je n'ai pas ce portefeuille avec mes cartes disant "qui je suis". Sans ça, je suis certes un homme, mais c'est tout. Si vous avez l'esprit assez tordu pour ça, vous comprendrez que ces objets-là sont plus un certificat assurant de votre bonne adhésion à un monde qu'à ce que vous êtes vraiment. Je ne suis pas mon nom. Ni mon prénom. Ni ma date de naissance. Ni mon sexe. Ni tous ces détails qui pourraient me décrire et permettre d'être reconnu au milieu des autres. Non, je ne suis certainement pas ce que je peux trainer avec moi dans ma poche.

"Tu psychotes, inventes n'importe quoi pour te convaincre de ne pas avoir à agir contre."

Que rétorquer à ça? Ce n'est que trop vrai. Nous avons un véritable don dès lors qu'il nous faut justifier ce que nous ne souhaitons pas faire. C'est là le rôle même de l'imagination : prendre ce que nous voyons pour le déformer, le parfaire, le lyncher, voire le démolir. Puis, je serais de mauvaise foi si je n'admettais pas être quelqu'un de velléitaire. Est-ce ma faute si les choix et les possibilités qui me sont offertes possèdent cet aspect démoniaque? Oh non, je ne victimise pas. Je ne suis que la victime de ma propre bêtise. Celle qui consiste à voir les failles et les faiblesses plutôt que points positifs. Nous sommes ce que nous sommes. Une part d'Histoire, une petite histoire.

"Tu finiras mal."

Si toutes ces phrases ne sont pas réelles, la dernière aurait pu l'être. Il m'est arrivé d'entendre ça. C'était juste dit différemment. Et, en réalité, j'ai énormément de mal à me persuader du contraire. Pas la peine d'aller très loin pour lire à quel point mon délire va de mal en pis. Mon erreur a peut-être été de considérer que toute cette science, ce savoir, que depuis toujours, ou presque, il me faut comprendre superficiellement et inculquer patiemment, me pervertit et me pousse à croire en n'importe quoi. Je ne sais pas raisonner, et finalement, je préfère l'ignorer. D'autant plus que la logique s'impose. Voyez comme elle m'empoisonne les mots! J'aime apprendre à ma façon ce que les sciences "découvrent", mais, paradoxalement, je l'ai en horreur. Excusez-moi, je ne suis pas de ces personnes capable de se défaire de leurs subjectivités. J'aurais de toute façon une immense difficulté à seulement le penser. Quoi qu'en fait, ce n'est pas plus, ni moins, qu'un mot, qu'une idée. Parce que, franchement, c'est quoi, un sujet?

"Refuser de bosser, c'est être fainéant et ne pas assumer son rôle dans la société."

Pas faux. Réellement. Je me demande tout de même si le fait de ne pas vouloir dépend plus de la personne ou de l'endroit où elle est. Autrement dit, est-ce que mon inaction découle de ma connerie ou de l'incapacité à me satisfaire de ce qui m'est donné? La question est épineuse, et je ne prétendrai pas la résoudre. Pas aujourd'hui, en tout cas. Il n'empêche, le rôle, la place, bref, ce qui doit, en soi, créer du sens à ce que je devrais être, me semble curieux. A considérer que j'ai effectivement une position quelconque à occuper quelque part, comment pourrais-je, un seul instant, savoir que je suis là où je le dois? Pourquoi ne serais-je pas mieux à côté, juste là, ou ailleurs, à un je-ne-sais-pas? Paraît que ces années d'apprentissages doivent me permettre de choisir. Jusqu'ici, je n'ai appris que la lâcheté et l'indécision. Si je m'en tiens à la sociologie. Je le suis, tout simplement, avec la psychologie. Je le mérite, nécessairement, avec la théologie. Bref, je n'en sais rien, définitivement.

Arrivé ici, si vous y arrivez, vous ne pourrez qu'en déduire que je suis assez mal barré. Par ma faute, qui plus est. Peu importe à qui est la faute, d'ailleurs. Les problèmes ne se règlent pas par le passé et ne se règleront pas en espérant le futur. La mécanique se fait uniquement dans l'actuel. Pas dans ce temps structuré et découpé qui nous occupent toute la journée au point de redouter le retard et de nous agacer par sa présence.

Permettez-moi de vous poser une question, une dernière : où voyez-vous cette liberté dont vous parlez? Peut-être suis-je aveugle? Possible. Finalement, cette prison qu'est le temps et les besoins, cette tenaille que représente notre rôle délirant, toutes ces choses que nous faisons parce que nous avons eu à l'encaisser, ne sont-ce pas les preuves de notre servitude? En bientôt vingt ans, je n'ai connu qu'une fois, une misérable fois, le sentiment d'être libre. C'était un jour de colère, un jour où nul à part moi ne savait où j'étais. Un jour où je me promenais en forêt, où je m'étais assis, tranquillement, pour aspirer de cette beauté que le calme et la nature sont seules à posséder. Un jour où j'ai fini par être traqué.

La société ne veut pas d'hommes libres. Sachez au moins ça. Cela est déjà assez.

bonjour

la liberté ne çe trouve pas dans les bouquins , elle chemine au grés des circonstances avec sa soeur la chance . il fut un temps passé ou , l'on nous chantaient à l'unissons : faitent des études et vous serez quelqu'un et heureux de l'ètre ?

et aujourd'hui , un nombre énormes de diplomés et de surdiplomés galère pour trouver à s'insérer dans une société qui chavire sous les coups de boutoires d'une économie borgne et ivre et qui à perdut le cap de la logique .

bien sur , il est utile d'avoir un savoir , mais la société oblige à çe qu'il soit mis au serviçe de gens dont , souvent , la compétence reste à prouver .

la société ne veut pas d'hommes libre , elle à peur d'eux car , il ne serait plus sous son control .

je crois que tu à beaucoup de luçidité ,de sensibilité et d'intelligence et que tu aura ta plaçe dans la vie et la société malgrés les oiseaux de mauvais augures.

bonne journée

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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C'est gentil. Ce n'est pas forcément l'avis de tout le monde. Pas forcément à tort aussi. J'ai jamais su faire simple.

Mais merci :)

Une carte, puis deux.

Un voyant rouge et des feux.

Il m'incendie des ses choix,

Je m'y astreins mille fois.

Qui a raison à présent?

L'Enfer ou l'argent?

Je brûle maintenant

D'avoir cédé de mon sang.

Envole-toi idiot des temps modernes!

Leurre leur foi en ces balivernes!

Tu n'as jamais connu le monde des cavernes

Ni même celui où les heures étaient si ternes.

Tu ne connais que la Vie loin des fermes,

Celle-là même où doucement tu t'enfermes.

Tu te meurs de n'être celui que tu dégermes

Lorsque tu titubes virtuellement sur les bermes.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Qui es-tu? - Je suis toi.

Qu'as-tu? - Je perds la foi.

Entre aliénation et castration,

Etrange sentiment de fascination,

L'osmose serait-elle une destruction?

Tu me comprends? - Je ne saurais pas.

Crois-tu? J'ai aimé ce premier et dernier pas.

Tous les jours, je croise des gens beaux et des gens moches, des gens cons et des gens géniaux, des gens perdus et des gens éclairés. Je ne les connais pas mais je sais qui ils sont en les observant brièvement alors que moi-même je m'en vais par là avec ma bêtise et ma mauvaise foi. Pour eux, je n'existe pas. Pour moi, eux non plus. C'est un choix de vie, celui d'ignorer ce que nul ne connait. Pourtant, celle-ci me plaît. Celui-là aussi à quelques traits bien épais. Je pourrais m'y fier. Mais jamais, ô non jamais, je n'y songerais. Je préfère me dandiner, sèchement regarder, doucement railler, bêtement damner, la simple idée de couper la trajectoire d'un de ces êtres pressés seraient délirante à souhait. Qu'importe! De toute façon, nous avons nos amis, nos familles, nos amours et nos vies. S'encombrer d'un abruti en plus, gâcher son temps à rencontrer ce qu'auparavant nous aurions évité, voilà quelque chose qui tient drôlement de l'absurdité. Ceci est un curieux discours lorsqu'il est rapporté à l'asocial apparemment caché derrière ces mots que trop taillés à partir de la banalité. Je m'étonne de cette créature se nommant sociable qui passe ses heures à fuir les relations les plus insignifiantes et insignifiées.

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Membre, 55ans Posté(e)
Sha'Do Membre 2 240 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Ne crois qu'en toi,

Lève les bras et montre

Que tu as la foi,

Celle de la liberté,

Celle de les ignorer,

Remonte en selle,

Puis verse sur leur aveuglement

Tes pensées fortement raisonnées.

Assiège leur dividendes

De tes richesses récoltées

Lors de tes voyages au long court,

Richesse du coeur, gonflé

De la générosité des autres.

Ait foi en toi,

Crois en moi,

Nourris toi des autres

De leur savoir,

Mais ne porte pas

Leur croix.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Ah, cool! Y'a quelqu'un! :)

Sympa, sympa, sinon, ce petit poème.

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 027 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Là où brûle la Vie meurt l'Espoir. Là où naît l'Espoir s'ouvre la Mort.

Mais la Mort n'est qu'une étape vers le Devenir inconnu, vers le méconnu.

La Vie, elle, est une étape entre l'Avant et l'Après, entre ce qui s'est fait et se fera.

L'Espoir, ce chemin entre l'Actuel et un Après.

Ainsi la Mort est un Espoir sans Vie.

Où est-ce l'inverse?

La Question est là.

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