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un jour = une histoire

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Invité Cosette 2

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Magnifique, Belalex! Avec quelle force tu sais nous faire partager ta passion! Il m'a semblé t'accompagner...:bo:

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Invité belalex
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Invité belalex
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:blush: merci ....

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Je suis jaloux parce que je ne sais pas faire danser les mots aussi bien que toi :)

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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La vieille chatte

La vieille chatte est lasse. Depuis ces derniers jours, elle n'a plus cette adresse qui faisait d'elle un chasseur hors pair. Elle reste dans son coin. Parfois, lorsque le soleil est présent, elle va, à deux pas de la porte, lui demander de venir lui caresser la peau, ne serait-ce que pour la revigorer un peu! Elle redresse la tête lorsqu'un oiseau la frôle, mais elle referme les yeux pour, sans doute, l'attraper en rêve...Lorsque je vais la caresser, elle ronronne à peine, me regarde d'un air triste, un air qui me dit "redonne-moi ma jeunesse, toi qui es mon amie!". Cela me fait très mal, et je fais beaucoup d'effort pour retenir mes larmes! Son fils qui, lui, a une forme olympique, vient parfois lui demander de chahuter un peu avec elle, comme jadis, mais, elle détourne la tête, et lui, s'en va plus loin, comme s'il avait compris! Il n'y a pas que la gente humaine qui souffre de n'être plus au top de sa forme, les animaux eux-mêmes savent nous faire comprendre qu'ils sentent bien que la vie leur échappe! même sans la parole, leurs regards suffisent! Il ne me reste plus qu'à lui laisser vivre ses derniers jours dans le calme, la chaleur et surtout qu'elle sente ma présence, une présence qui dure depuis déjà douze ans...

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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Le vieux toutou ne vaut pas mieux

les attaques cérébrales se sont multipliées ; invisibles pour ses maîtres, c'est à dire mes parents et moi, mais même la nuit le chien pleure, et il ne peut plus faire ses promenades en ayant l'air en bonne santé ; le gars en uniforme qui fait la circulation à la fin des cours, prés de l'école sur le trottoir où je passe avec Lassydon ne m'a pas caché que si je ne le faisais point piquer rapidement, il appellerait la spa..... de fait, Lassydon ne parvient plus à descendre tout seul les escaliers de notre immeuble, il tremble et gémit, marche au ralenti, ben oui j'ai l'impression que les chiens marchent, ou du moins marchaient, Lassydon est cassé.... et le soir il ne sait plus à quel saint se vouer, parvient difficilement à ouvrir les portes des chambres comme il faisait auparavant, si bien que nous les laissons ouvertes, afin qu'il puisse venir léchouiller nos membres pendant que nous dormons, car nous essayons de dormir bien que cela constitue un crève-coeur, une longue hésitation comme l'agonie de Lassydon, va t-on le faire piquer ou cela va t-il passer ? Lassydon est trop vieux..... nous attendons le week-end, puis le samedi après-midi nous nous dirigeons en voiture chez le vétérinaire ; j'aurais bien aimé lui faire faire sa dernière promenade en dehors de l'habitacle de la voiture, Lassydon qui il y a quelques semaines encore lorsque c'était le moment, se saisissait entre ses dents de sa laisse, ou bien la poussait avec son museau jusqu'à nous car il savait que c'était l'heure de sa promenade.... Mais Lassydon est las, les souvenirs sont seulement dans l'esprit de ses maîtres, Lassydon n'en peut plus, il ne souhaite que la cessation de sa souffrance, il se recroqueville dans l'espace qu'il occupe encore en notre bas monde, Lassydon est décédé ça y est, nous avons entendu son ultime gémissement depuis le couloir alors que le vétérinaire le piquait, son âme restera à jamais en nos coeurs, à ce jour il n'a pas toujours pas été "remplacé" ; il y a eu Dick, il y a eu Wolf, et il y a encore..... Lassydon......

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Invité métempsycose
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Invité métempsycose
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"Le chat avait traversé la rue ventre à terre, comme une bête sauvage, à la poursuite d'une femelle, d'un rat ou de peut-être rien de plus qu'une illusion.

Greville s'était alors trouvé confronté à un choix: freiner en catastrophe ou improviser une prière à l'adresse du dieu des félins.

Il avait le temps et décida d'écraser la pédale de frein. Étrange, son pied refusait tout mouvement.

Le chat était passé sous la voiture. Il y eu un choc. Greville parvint finalement à bouger le pied. Les pneus crissèrent leur protestation et la voiture s'immobilisa.

...

Il sortit de la voiture en claquant la portière.

L'animal se trouvait à une trentaine de yards de là, toujours vivant. Il avait roulé dans le ruisseau, l'échine atrocement tordue, sans qu'il y ait de sang.

- Meurs, je t'en supplie, meurs, fit doucement Greville.

Honteux, il s'agenouilla pour lui caresser la tête. L'animal eut un léger frisson, se frotta le nez contre sa main, laissa du sang sur ses doigts; il semblait lui vouer une reconnaissance pathétique pour sa gentillesse.

- S'il te plait, minet, meurs, dit-il en le cajolant.

Mais le chat s'obstinait obstinément à la vie. Puis il se mit à gémir, petits cris noyés de sang.

Greville ne put supporter de le voir souffrir d'avantage. Il glissa une main sous le corps de l'animal pour le soulever à hauteur voulue. Il y eut un dernier cri d'angoisse lorsque le tranchant de l'autre main s'abattit, de toute la force dont Greville était capable. La violence du coup lui fit lâcher prise, le chat retomba lourdement dans le ruisseau, nuque brisée. Après un ou deux sursauts, il n'y eut plus que le silence."

Le jour des fous, Edmund COOPER

Je ferme mon livre, ferme les yeux.

Et pleure...

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Vous allez me faire pleurer...alors, je m'en vais revoir mon vieux curé....

Monsieur le Curé

C'est aujourd'hui dimanche et les cloches qui viennent de sonner m'ont soudain ramenée dans la petite église où j'allais chaque semaine, avec mes compagnons de jeux! Notre bon vieux curé nous attendait, sans doute, avec un peu d'angoisse, se demandant quel tour nous allions faire encore pour perturber l'ambiance et distraire ses paroissiens! Distraire n'est pas le mot adéquate, je crois, car les vieilles bigotes nous regardaient plutôt de travers et nous jetaient des regards courroucés! ce qui, d'ailleurs, avait le don de faire redoubler nos rires! Un rien nous amusait! Elles ne pouvaient comprendre que dans leur lieu sacré, nous pouvions ainsi n'avoir aucun respect pour ce qui nous entourait. C'est à se demander si elles avaient été jeunes, les pauvres! Quant au bon vieux curé, c'est avec mon ami Pierre, son enfant de choeur, qu'il avait le plus grand souci. Il avait tellement peur de le voir faire tomber le goupillon, se prendre les pieds dans sa chasuble ou renverser son vin de messe, que les sueurs roulaient sur son front dégarni, et cela l'empêchait, je crois, de se recueillir aussi sereinement qu'il l'aurait voulu! Je savais très bien que, mes éclats de rire que je n'arrivais pas à étouffer vraiment, auraient pour résultat de me faire gronder, et que l'une de ces braves dames viendrait vite à la maison raconter mes incartades! Mon Papy, l'écouterait alors, avec une attention feinte, et moi, je verrai bien, comme à l'habitude, son petit sourire en coin et ce petit clin d'oeil qui nous faisaient complices! Maintenant, ils sont tous les deux, mon Papy et Monsieur le Curé, là-bas, tout là-bas...

Se sont-ils retrouvés, le saint homme et le mécréant? Sont-ils, l'un au paradis, l'autre en enfer? Je sais seulement qu'ils sont côte à côte au cimetière et qu'ils étaient des braves gens!

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Le coq

Dans la petite ferme voisine, il y avait, sur son tas de fumier, un magnifique coq qui trônait fier et tout heureux de voir, autour de lui, une nuée de poules semblant l'admirer et attendre leur tour...Ce coq, d'une voix de ténor, chantait dès l'aurore des cocorico qui n'en finissaient pas! et cela, ne dérangeait aucunement les voisins qui, même, l'admiraient tellement il avait fière allure! Seulement voilà qu'un jour, non loin se construisit une maisonnette où un couple de parisiens et leur progéniture vinrent habiter! Ce fut alors la guerre. Le coq les dérangeait, les réveillait trop tôt. Il y avait aussi l'odeur du fumier qui les importunait! Bien sûr cette querelle divisa le village. Ceux qui, naguère, ne trouvaient rien à redire, voulurent faire les intéressants et, pour jouer les martyrs, s'unirent avec les mécontents! Bref, le Maire s'en mêla, voulant absolument retrouver la paix dans son petit village. Et le brave fermier finit par accepter de sacrifier le coq! Un jour donc, prenant son courage à deux mains, il se leva très tôt, avant que le jour se pointe et, par surprise il attrapa le coq et d'un coup de couteau, il lui trancha la tête. C'est ainsi que le malheureux coq finit dans les assiettes...Je me suis demandée ce que ses poules avaient bien pu éprouver en n'entendant plus leur beau ténor chanter...mais, peut-être que ce fut une aubaine pour elles de pouvoir caqueter sans être interrompues!

L'ambiance dans le village, depuis ce jour-là, n'a plus été la même. Il suffit parfois de quelques abrutis pour pourrir la vie des gens de bonne compagnie!

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Invité chat_ooo
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Invité chat_ooo
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Ma dernière année en lettres modernes

G. Lenotre raconte dans son ouvrage, Les Tuileries, que Charles X tenta d'animer des soirées aux Tuileries, mais elles étaient fastidieuses, un jour cependant cette petite cour rit de bon cœur: " Charles X, les lunettes au nez, fait sa partie de whist. Il est mauvais joueur; dans le mortel silence, on l'entend crier « Cochon ! » quand son adversaire abat une carte maîtresse. Un soir, jouant contre M. de Vérac, il s'emporte: « Vous êtes une coquecigrue ! » crie-t-il. Blessé, Vérac se défend : « Non, Sire, je ne suis pas une coquecigrue ». Le roi riposta : « Savez-vous ce que c'est qu'une coquecigrue ? - Non Sire, je ne sais pas ce que c'est qu'une coquecigrue. - Eh bien monsieur, moi non plus ». Cette réplique fit évènement, car toute la société la mit à profit pour éclater de rire, ce qui n'arriva qu'une seule fois.

Dans la série des livres Harry Potter, Ron Weasley possède un minuscule hibou que Sirius Black lui a offert. Sa sœur Ginny l'a nommé Coquecigrue.

--------------------------------

Je n'ai jamais lu Rabelais, mais je me souviens parfaitement d'une prof blonde qui m'avait mis seize ou dix sept, je sais plus exactement, sur ma copie en y écrivant en guise de commentaire : vous avez une remarquable puissance de réflexion -sur un commentaire composé que j'avais fait à propos des "Egarements du coeur et de l'esprit" de Crébillon ; il est vrai que cette prof était vraiment jolie, une petite jeune dont les cheveux les jours de pluie lui faisaient une tête très mignonne ; cependant, c'était tout de même ma troisième année dans cette fac puisque j'avais redoublé la première : ma période anorexique, durant laquelle j'ai perdu, au cours du second semestre, les dix kilos qui me restaient à perdre alors qu'au premier j'avais tombé (mais seuls les gens qui m'avaient connu au lycée auraient pu s'en apercevoir, en fait il y en avait d'ailleurs, curieusement sont restées de glace, cette année-là j'ai bien savouré mon effet -un peu narcissique mais je le valais bien, me disais-je), les cinquante autres kilos qui m'avaient pourri la vie pendant une dizaine d'années (obésité), durant toute mon adolescence quoi ^^ ; pour revenir à ce que je disais, c'était donc ma dernière année en DEUG de lettres modernes, et le prof d'histoires littéraires, en me remettant mon relevé de notes : "Nous savions que vous étiez intelligent"..... Compte tenu mon parcours scolaire par la suite, étant donné que j'ai aujourd'hui deux cursus à mon actif, j'aurais pu lui rétorquer : "je t'emmerde, je vais à la fac de Droit maintenant"..... Je ne l'ai point pensé à l'époque, j'aurais pu, il a fallu tout de même attendre ma nouvelle fac pour décrocher trois mentions quasi d'affilée, autrement dit ils ont fini par rendre gorge, d'une certaine façon, les membres du corps enseignant d'une manière générale, en dépit qu'aujourd'hui ça me fasse une belle jambe mais ..... :

La vie est un Songe, extrait

CLOTALDO. - Racontez-moi ce que vous avez rêvé.

SIGISMOND. - En supposant que ce fût un rêve, je dirai non ce que j'ai rêvé, Clotaldo, mais ce que j'ai vu. Je me trouvai, à mon réveil, dans un lit (douce et cruelle illusion !) brodé de si vives et fraîches couleurs, qu'on eût dit la couche des fleurs tissée des mains du printemps. Une multitude de nobles, prosternés à mes pieds, m'appelaient leur prince, et me présentaient des parures, des bijoux, des vêtements. Tu es venu alors changer en allégresse le calme de mes sens, en m'apprenant mon bonheur, car, tout misérable que me voici maintenant, j'étais prince de Pologne.

CLOTALDO. - Vous m'avez sans doute bien récompensé pour la bonne nouvelle ?

SIGISMOND. - Assez mal. Je t'appelais traître, et d'un cœur emporté et farouche deux fois j'ai voulu te donner la mort.

CLOTALDO. - Tant de rigueur envers moi ?

SIGISMOND. - J'étais le maître de tous et de tous je me vengeais. J'aimais une femme seulement... et ce n'était pas une illusion, je crois, car tout a disparu et cela seul est resté.

Le roi s'en va.

CLOTALDO, à part. - Le roi s'est senti tout ému de l'entendre et s'en est allé. (À Sigismond) Comme nous avions parlé de cet aigle, quand vous vous êtes endormi, vous avez rêvé d'empire. Mais, même en songe, Sigismond, il faudrait respecter celui qui vous éleva avec tant de peine ; même en songe, on ne perd rien à bien faire.

Il sort.

SIGISMOND. - Cela est vrai. Réprimons donc cette humeur farouche, cette fureur, cet esprit de domination, si jamais le rêve recommence ; et nous ferons ainsi, puisque nous sommes dans un monde si étrange que vivre ce n'est que rêver, et que l'expérience m'enseigne que l'homme qui vit rêve ce qu'il est, jusqu'au moment où il s'éveille. Le roi rêve qu'il est roi, et vivant dans son illusion, il commande, il dispose, il gouverne. Et ces ovations qu'il reçoit et qui ne lui sont que prêtées, s'inscrivent dans le vent et en cendres la mort les change, cruelle infortune ! Et que l'on veuille encore régner, quand il faut finir par s'éveiller dans le sommeil de la mort ! Le riche rêve de sa richesse qui lui donne tant de soucis ; le pauvre rêve qu'il subit sa misère et sa pauvreté. Il rêve, celui qui commence à s'élever ; il rêve, celui qui s'agite et sollicite ; il rêve, celui qui offense et outrage. Dans ce monde, en conclusion, chacun rêve ce qu'il est, sans que personne s'en rende compte. Moi, je rêve que je suis ici, chargé de ces fers, et j'ai rêvé que je me voyais dans une autre condition plus flatteuse. Qu'est-ce que la vie? - Une fureur. Qu'est-ce que la vie ? - Une illusion, une ombre, une fiction, et le plus grand bien est peu de chose, car toute la vie est un songe, et les songes mêmes ne sont que songes.

--------------

Une ancienne lecture de jeunesse, puisque j'étais alors au lycée, en terminale, préparant donc le baccalauréat, une ravissante prof brune qui avait l'air si fraîche, le samedi matin, qu'il m'arrivait en plein cours, en mon for intérieur, de me dire que j'aurais bien aimé être à sa place, bien que j'étais un mec en fait et que donc enfin disons j'aurais eu quelques années de plus je l'aurais peut-être draguée, peut-être..... j'en possède encore un exemplaire (du livre, pas de la bonne femme) dans le placard de mon bureau contenant quelques vestiges de mon passé...... Néanmoins je ne sais si je vais le relire..... mais enfin..... il faut bien que la vie continue..... après tout...... :o°

qu'un songe,

Et les songes rien que des songes.

Copyright Oodoc - La vie est un songe : Acte II, scène 2 : Monologue de Sigismond

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Invité belalex
Invités, Posté(e)
Invité belalex
Invité belalex Invités 0 message
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L'étrange Mr Chapuis ...

Assis devant son bureau situé sous la fenêtre, il se tenait la tête entre les mains, essayant en vint de fuir cette voix intérieur qui le martelait.

Il se frappa plusieurs fois le crane de ses poings

- arrête, arrête, laisse moi tranquille, cria t-il !

- non, je refuse de faire ça, je ne peux pas te laisser seul Hervé, sans moi tu es perdu, toi et moi nous sommes indissociables...

Les larmes lui montèrent aux yeux, il se leva brusquement, sa chaise bascula et tomba sur le planché le bruit résonna dans toute la pièce.

Des pas dans le couloir se firent entendre, puis on frappa à la porte 2 fois

- toc, toc, Mr Chapuis est-ce que tout va bien ?

Il essaya de rassembler Ses esprits.

- euhhh oui oui ça va Melle Claire, balbutia t-il !

- vous êtes sur j'ai cru entendre des cris en provenance de votre chambre ?

- oh je, je suis désolé, je me suis coupé bêtement un doigt.. rien de grave, Melle

- bien, n'hésitez pas si vous avez un souci?!

- je vous en remercie Melle..

la jeune femme s'éloigna, le bruit de ses talons retentirent dans les escaliers.

il était resté derrière la porte, l'oreille collé contre celle-ci, attentant que le silence

règne de nouveau dans le couloir.

Epuisé il alla s'allonger, voulant ne plus penser à quoi que ce soit.

- alors Hervé, que penses tu de Melle Claire, je la trouve à mon goût, pas toi ?

Hervé enfouit son visage dans le coussin, encore cette voix, cette maudite voix qui le hante

nuit et jour .. il ne devait pas répondre, elle finirait bien par cesser.

Un rayon lumineux vint lui caresser le visage, il ouvrit difficilement les yeux, encore ensommeillés.

Hervé se racla la gorge, sa bouche était pâteuse. il s' asseya sur le bord de son lit, observant

cette chambre misérable qui lui inspirait que de la tristesse.Hier soir il s'était endormi épuisé

- mon ptit Hervé va falloir que je prenne les choses en mains !! dit la voix

- non, non Paul, laisse moi vivre comme je l'entends ? répondit Hervé

- hors de question aujourd'hui c'est moi qui dirige et toi tu observes

Hervé se rendit compte qu'il ne contrôlait pas la situation, que l'autre avait pris les rennes.

Il craignait le pire. qu'elle allait être le déroulement de cette journée et son issue !

il ferma les yeux. aujourd'hui tout allait lui échapper ...

Paul affichait sur son visage ce sourire à la fois ravageur et étrange, qui attirait comme

il inspirait une certaine inquiétude. Prêt à tout, il allait entreprendre sa quête, après une rapide toilette

il enfila une tenue décontractée, un jean, polo, saisit ses lunettes de soleil, se munit

de son appareil photo et c'est en touriste que Paul sortit de la chambre, il se retourna

sur le pas de la porte, jeta un coup d'oeil à l'intérieur de la pièce et haussa les épaules.

- qu'elle chambre lugubre, va falloir que j'y apporte quelques décorations personnels, dit Paul tout haut !

Il ferma à double tour la chambre et se dirigea d'un pas assuré vers l'escalier, Melle Clair sortit

subitement de son logement, Paul sursauta surpris et manqua de trébucher. il la foudroya du regard,

elle gênée, rougit et s'excusa de lui avoir fait peur.

- faites attention Melle, j'ai faillit basculer dans l'escalier, dit-il !

- oh je suis navrée, j'ai mis des ptits pains au four et je me hâtais de les en sortir !

- filez donc, dit il ! ou ils vont être trop cuit, d'ailleurs ça sent rudement bon !

Il la vît descendre les marches 2 par 2 puis courir jusqu'à la cuisine, Paul la suivit

Melle Clair penchée devant le four retirait 1 par 1 les ptits pains juste cuit comme il le fallait.

Cette délicate odeur vînt caresser les sens olfactifs de Paul.

Il regarda la silhouette fine et fort harmonieuse de sa logeuse, le regard conquit par les courbes de Melle Claire.

- Nous feriez-vous l'honneur ce soir d'être à notre table Mr Chapuis ? demanda t-elle

Pris de court, il fit un signe approbateur de la tête .. détacha son regard du corps de cette femme qui le perturbait et se ressaisit ..

- oui volontiers, j'en serai ravie !

- voilà qui me fait plaisir, depuis votre arrivé parmi nous vous avez passé la plupart de votre

temps dans votre chambre et J'espère que nous ne sommes pas responsable de ça ?

- oh non du tout Melle, il me faut toujours un certain temps d'adaptation, sachez que votre pension

est fort accueillante et que j'aime l'ambiance reposante qui y règne.

Elle lui fit un sourire de satisfaction, Paul lui souhaita une bonne journée et se dirigea vers la porte principale de la pension.

- Mr Chapuis, l'interpella t-elle, nous dînons en général vers 19h30 !

il pivota pour lui faire face ..

- pas de soucis je serai là pour le repas à la dite heure, à ce soir Melle !

Il ouvrit la porte, la lumière dense du soleil l'éblouit, il lui fallut plusieurs seconde avant

de pouvoir distinguer nettement la rue, des cris d'enfants s'élevaient dans les airs.

Il fit la grimace, un ballon le heurta au niveau du tibia, un gamin s'approcha et s'excusa.

- Je n'ai que faire des tes excuses morveux,le ton de Paul était menaçant,

si cela se reproduit, je crève ton ballon et je me charge de toi ensuite.....

petit texte personnel ..

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Membre, Fantôme, 34ans Posté(e)
Stéph_ou Membre 2 595 messages
34ans‚ Fantôme,
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wao... je suis passé a coté d'un sacré post depuis tout ce temps !

c'est génial !

J'aurais juste une question, ca doit remonter a loin nos souvenir ou pas ?

ou on raconte comme ça nous viens ce que l'on a vécu a n'importe quel moment ?

Ce topic m'interesse ! Bien que, je n'ai pas tant de chose a dire... :)

Stéph.

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Bonsoir Steph. Tu peux venir quand tu veux, poster ce que tu veux, peu importe le sujet, le temps, c'est seulement ce que l'on ressent, ce dont on se souvient ou l'idée du moment...ce sera avec un grand plaisir que nous te lirons! A bientôt, j'espère :)

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Invité Cosette 2
Invités, Posté(e)
Invité Cosette 2
Invité Cosette 2 Invités 0 message
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Un drôle de film

Il est bizarre ce film qui passe à la télé. Les images défilent sans aucune suite logique, il n'y a pas d'histoire, seuls des personnages qui semblent familiers! Ce petit garçon qui court dans le ruisseau, cet écolier qui rage d'être assis sur un banc. Maintenant une fille qui passe, toute vêtue de blanc. Elle semble me parler, mais je ne l'entends pas, c'est peut-être un film muet! ce couple là qui n'est plus très jeune et qui va, main dans la main! on dirait?...mais, ils sont déjà partis, ils ont fait place encore à d'autres personnages! Quel méli-mélo, c'est à n'y rien comprendre...et le défilé continue à une vitesse folle, comme si la télé déraillait et ne contrôlait plus le débit des images! J'ai à peine le temps de voir ici et là des visages connus, des paysages avec des cerisiers en fleurs, de la neige maintenant, et puis, des feuilles mortes. Je sens comme un vertige, je plane tel un oiseau qui survole tout ce monde ressemblant étrangement à ce que j'ai croisé çà et là...

Et puis, d'un seul coup, tout s'arrête, le mot fin s'écrit en gros caractères! Le front en sueurs, je me réveille. Je viens de vivre un drôle de film en rêve qui avait pour acteurs des inconnus que je suis seule à avoir reconnus...

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Invité chat_ooo
Invités, Posté(e)
Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
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Piscine Partie 1 ("Piscine Partie 2" ce soir, dans ce même topic, si j'ai le temps et que cela vous plaît)

Au lycée, je ne vous révèlerai en quelle classe -en même temps y en point trente six mille- il y avait une fille superbe à la voix fluette dont l'écoute lorsqu'elle lisait les Fables de la Fontaine à haute voix, sur commandement du prof, en dépit que je ne ressentais rien à ce moment-là de particulier par rapport au texte lui-même -mais enfin d'après le prof elle faisait une "bonne lecture" (sic),- me faisait planer comme lorsqu'on regarde un film de Disney, vous savez, cette impression que les gens et tout ce qui nous entoure n'existe plus, que notre propre for intérieur, tout le reste étant "neutralisé" en quelque sorte, on ne se sent même plus nous-mêmes, seule la "voix" entendue compte, sans importer..... on est "ailleurs", on "plane"...... cette fille donc habitait une résidence d'immeubles située sur mon parcours de retour chez moi, et en dépit que mon physique était loin de l'attirer, je m'en doute bien, j'adorais lorsque je marchais derrière elle, mater son cul... hmmm un délicieux petit cul, à la forme générale bien ronde mais les deux fesses parfaitement délimitées par une raie serrée dans le petit jeans faisant songer qu'elle devait porter un string ou quelque cache-sexe dans ce goût-là, un régal, le genre de vision qui vous réconcilie avec la civilisation, vous fait penser que les filles sont des extra-terrestres pour planer ainsi au-dessus des bitumes sans en être affectées, on ne les imagine se rendre aux toilettes par exemple, ni avoir leurs menstrues (les règles quoi).... une pouliche sans odeur quoi, dont le mérite néanmoins consistait en le fait que je ne l'avais jamais entendue se moquer de moi, juste des regards comme ça, lancés sur moi sans que je parvienne jamais à déchiffrer ce que ça voulait dire...... mais c'était mystérieux, fantasmant, ce genre de regard qui vous fait croire aux miracles vous savez, vous dire qu'une fille enfin fantasme sur vous, peut-être même, j'irai jusqu'à dire, se touche le soir en songeant à vous, mais....... tiens peut-être après tout qui sait, avec le recul je me dis, car on ne sait jamais complètement ce qui se trame dans la tête d'une fille......

En tous les cas, en cours de sport (EPS), au cours de laquelle nous nous étions rendus à la piscine, là je l'ai vue...... en maillot de bain ! une seule pièce de maillot, point de bikini, un maillot bleu ou noir, voire peut-être même rose, je ne me souviens malheureusement plus, bien que cela demeure un souvenir érotique encore présent en moi, je me souviens juste m'être demandé comment les filles font dans les vestiaires pour retirer leur maillot de bain sans exposer à tous les regards leur cul ainsi que leurs nichons, leur peau délicate, douce, leurs premières règles, leurs premiers émois, leur candeur -et oui je regardais déjà des films pour adultes à la télévision -la série des Joy et des Emmanuelle, qui passait sur M6 le dimanche soir fort tard-, donc j'avais une petite idée déjà de ce qu'est la destinée des filles, et par contraste en quelque sorte avec leur sérieux en classe, disons que cela m'excitait....... dans "Piscine Partie II en principe : lorsque j'ai maté les seins de la maître-nageuse

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Invité Cosette 2
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Invité Cosette 2
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Oh le vilain mateur.:o° mais, tu peux continuer, je suis persuadée que cela va intéresser beaucoup de monde ici, parce qu'il n'y aura aucune prise de bec et, surtout, parce que chacun et chacune apprécient ton humour et la manière dont tu utilises ta plume...:bo:

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Invité chat_ooo
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Piscine partie II

Hélas, je n'avais point de stylo ni de crayon sur moi pour décrire mon émotion.... en même temps, vous me direz, un plongeon dans la poitrine d'une fille ne se décrit, il n'y a pas de mots, cela se ressent..... tout de même, je n'avais que quelques secondes, avant de plonger vraiment dans l'eau de la piscine, depuis le plongeoir dit "moyen", le normal quoi, non le "grand plongeoir" comme ils disent, celui que je n'ai essayé qu'une seule fois en ayant un peu le vertige j'avoue ; non j'ai vraiment maté, à la piscine municipale, la poitrine de cette blonde, en dépit des lunettes de soleil qu'elle portait pour crâner, je me disais, sous un soleil de plomb, alors que nous défilions sous ses yeux pour nous jeter à l'eau, tant à la piscine municipale, vers le milieu de l'après-midi, l'allégresse pousse certains à montrer leur derrière aux cieux, d'autres au contraire à se contenter de "sauter" sans souci d'esthétique pour les spectateurs et spectatrices resté(e)s tout en bas, au bord de l'eau..... des petits seins au volume insuffisant pour remplir la paume d'un honnête homme, mais assez pour que la femme vous jette un regard à travers ses lunettes de soleil comme le dard d'une abeille fiché en plein muscle cardiaque, alors que par ailleurs elle portait un maillot normal lui aussi, point de ficelle comme cette brune qui languissait non loin, me suis-je rendu compte une fois remonté à la surface de l'eau, portant un maillot en forme de string, sur sa peau brune elle aussi, puisque cette fille était typée méditerranéenne, ce qu'on peut bien appeler une Déesse. Le genre de fille qui vous hypnotise lorsque dehors, sur le trottoir, vous regardez voler les petites jupettes qu'elles portent probablement par dessus le maillot de bain, ou bien rien du tout, ou bien une petite culotte noire ou blanche de ville, ou bien un string, en tout cas point de collants ni de talons aiguilles, des filles au naturel, candides, innocentes sur les parterres de panneaux de signalisation, au milieu du défilé des voitures à essence ou diesel. En dehors du contexte de la piscine, parfois on peut les voir, se promenant par rues et boulevards, ou clignotant comme des feux follets à l'embouchure des ruelles lorsqu'elles empruntent la direction de droite ou de gauche. Mais le petit plus de la piscine, comme du Parc, c'est qu'alors parfois nous pouvons les observer, comme des chattes faisant leur toilette intime, s'apportant à elles-mêmes de menus plaisirs, ainsi le fait d'arranger avec leur main à travers le pantalon très fin la ficelle du string irritant probablement la croupe de celle-là, ou bien évasant en raison de la chaleur le décolleté de celle-ci. Mais pour revenir à la maître nageuse de la piscine municipale, il y a déjà quelques années, à la fin de l'après-midi, peu avant la clôture, il faut que je vous avoue quelque chose : il n'y avait pas qu'elle..... et ouais, y avait aussi un maître nageur, lequel pour sa part matait le petit cul de celles qui exécutaient les plus esthétiques plongeons, je me disais pour m'encourager à mater moi aussi, dans mon coin, dans l'angle du bassin (le grand bassin, pas celui pour les retraités), en forme rectangulaire. Des brunes et des blondes, comme la couleur des pièces d'un gigantesque échiquier. A la fin de l'après-midi donc ce maître nageur bien bâti, au corps sculpté normalement, au système pileux lui faisant comme une toison sur la poitrine, devait être chargé de la clôture du plongeoir, pour cela qu'après avoir mis une chaîne derrière lui il est monté à l'échelle jusqu'à elle, et là comme clou du spectacle, ils ont exécuté un "plongeon" dont en fait je ne connais l'appellation, pas le saut de l'ange mais un autre, la partie supérieure de la fille, euh femme, s'accrochant avec ses bras aux chevilles du type, ses jambes maintenues sur ses épaules, le tout pour faire un saut "normal" dans l'eau, mais à deux, leurs corps formant comme une tresse de cheveux. A vrai dire, je ne m'y connais pas grand chose dans ce domaine, ça doit porter une appellation pourtant, enfin bon....

Stéphanie (non pas celle de Monaco), car tel était le prénom de celle dont j'aimais à penser qu'elle m'estimait un peu, celle dont en fait je me souviens même pas de la voix à part la fois où elle lisait à haute voix en cours de français une Fable de la Fontaine, celle des deux pigeons je crois bien ma mémoire flanche un peu j'avoue, rien qu'à la relecture de cette Fable aujourd'hui je peux presque ré entendre sa voix fluette, au cours de cette séance de français au lycée, et son cul miam quel cul non mais vous savez le genre de cul qui ne vous fait même pas vous demander ce qu'on trouve en dessous du jeans tant le vêtement et la chair sont mariées à la perfection, le devant de la poupée, euh fille, étant ceint d'une espèce d'épaisse ceinture noire cloutée de petits points argentés, comme une ceinture de chasteté, vêtement à la mode de nos jours des adolescentes et des moins jeunes. Cette fille, je devais la revoir à plusieurs reprises encore après l'obtention de mon baccalauréat, bien que je ne l'ai jamais touchée, seulement contemplée de très loin bien que j'appris qu'elle fut vendeuse au sein d'un magasin de lingerie fine avant de poursuivre ses études à la fac. Ce sont mes souvenirs d'avant la fac de Droit, pour ma part ; je possède d'autres souvenirs estivaux de la piscine, mais pas seulement : les rivières aussi ; à défaut d'océan ou de la mer... Dans Piscine Partie III : des petites scènes cochonnes, si vous me suivez, que j'ai vu et qui ont émaillé mes périodes de vacances entre 1998, lorsque la France a gagné la coupe du monde de football, et aujourd'hui :)

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Ah! Chat_ooo, nous sommes si différents! Chez toi, la plume va, ne s'arrête jamais, ne cesse de donner sens au papier. Et moi, je reste là, las de ne savoir que dire, ou de dire à tout va la même chose. Tu sais la faire danser quand je ne fais que la trainer. Tu lui donnes force et vitalité quand elle se morfonde et s'ennuie chez moi. Comment fais-tu? Partage-moi ton secret. Car, je ne sais comment la retrouver.

Mais peut-être est-ce mieux ainsi. Je prends mon temps pour lire, pour apprendre, et pour faire mes devoirs. Ou plutôt, ceux qui m'intéressent. Peut-être que c'est mieux, oui, si je suis capable de passer mes journées, sans abandonner, à la rédaction de quelques réflexions philosophies ou passées.

Modifié par Jedino
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Invité chat_ooo
Invités, Posté(e)
Invité chat_ooo
Invité chat_ooo Invités 0 message
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y a pas de piscine partie 3 en fait :snif:, j'ai bien assisté à des scènes cochonnes, mais je peux pas raconter, et puis elles sont toutes parties tantôt à l'étranger, tantôt trop loin toute façon, moi je cuve mon chagrin au bois des trinitaires en regardant les castors et les fourmis et les petits papillons, je compte parfois les étoiles dans le ciel, certains soirs, je me demande s'il serait possible de pécher les petits poissons qu'on peut voir évoluer dans le ruisseau, entre les galets du fond et le lit dans lequel se reflètent les feuillages tout verts au-dessus de moi durant la journée, quand il y a beaucoup de soleil ; j'ai achevé mes études et depuis lors c'est plus pareil, il n'y a plus cette soif de connaissances, remplacée par une sorte de lassitude qui est peut-être le spleen évoqué par Baudelaire dans "le Spleen de Paris", je ne sais, je prends des fois le train dans le cadre de ma recherche d'emploi, la vie est un songe comme je disais en page précédente, j'ai de la chance quand j'ai pas d'emmerdes en raison des gens de mon entourage, comme le voisin du dessous par exemple il y a quelque temps qui avait une fuite d'eau dans son plafond, j'écoute parfois les gémissements de la voisine du haut, et il y a pas si longtemps je matais encore le cul des joggeuses du bois des trinitaires, un dimanche je crois, l'après-midi en tout cas, ces culs me rappellent que je suis un être humain et à quel point les filles ont des culs hors pair, le cul des filles je m'efforce de pas trop y penser pour po trop souffrir lorsque le sentiment de solitude devient très concret parfois, lorsque je me sens échec et mat quoi, quand il pleut et qu'il y a des arc en ciel je rêvasse en songeant aux écureuils qui se terrent dans le tronc des arbres, j'essaye de pas trop écraser les escargots qui sortent de la terre comme par magie, je fais la tête aux cafetiers qui me regardent passer, depuis leur lieu de travail surchauffé en hiver, ma vie est belle :)

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Membre, Fantôme, 34ans Posté(e)
Stéph_ou Membre 2 595 messages
34ans‚ Fantôme,
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Et bien ! comment rivaliser avec de pareil récit ??

Je ne sais pas vraiment quoi dire, déjà que je suis pas bien doué pour les dissert' ! :p

On m'a dis que l'on pouvais écrire sur ce que l'on ressent... j'imagine donc sur ce que l'on a pus ressentir également par le passé...

Enfin, il faut que je me lance quoi ! surement le plus difficile j'imagine !

..............

Enfin là ya rien qui me vient... enfin si plein de truc mais j'sé pas par ou commencer ... je resserrais demain alors... manque d'inspiration quoi ! :/

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Membre, Jedi pas oui, jedi pas no, 32ans Posté(e)
Jedino Membre 48 048 messages
32ans‚ Jedi pas oui, jedi pas no,
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Stéph_ou, je ne suis pas plus âgé que toi. Alors, prends confiance, et lance-toi! Nous avons tous notre place ici! Nous avons tous à dire, à exprimer, à extérioriser. Qu'on comprenne ou non le sens véritable, cela importe peur. Chaque texte, chaque phrase, chaque mot, pour peu qu'une émotion y soit déposée, donne du sens au tout. Ce sens sera différent pour ton lecteur ou ta lectrice, mais il aura tout son sens pour toi.

Courage, alors. Montre nous donc ce que tu vaux. Pas la peine de disserter, ici. L'unique règle est de parler, ou plutôt d'écrire, mais je t'imagine prononcer chacun de tes mots au moment même où j'en prends connaissance, mot par mot, ligne par ligne.

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