un jour = une histoire

what is the question?

Moi, c'était avec l'anglais que j'avais un problème! Nous savions que nous allions avoir une interro d'anglais et j'angoissais pas mal! un copain, le plus téméraire de la classe ,nous proposa une solution pour nous éviter les révisions! Il avait mis au point la stratégie suivante: sachant que le prof laissait les sujets et les réponses dans son bureau, nous ferions le guet pendant qu'il s'absenterait et il recopierait les réponses! ce qui fut accepté avec plaisir et soulagement! Le jour J chacun avait ses réponses et, avec enthousiasme, nous recopiâmes les textes! Très contents de nous, nous attendions notre note avec confiance! Je précise tout de même que nous n'étions qu'une dizaine dans le coup, les plus forts en langues et aussi les plus trouillards, n'avaient pas voulu participer! La semaine suivante, nous vîmes arriver le prof d'anglais accompagné du directeur! sentant qu'il devait y avoir un problème, nous nous regardions avec angoisse! le prof commença par lire à haute voix les notes des camarades qui n'avaient pas participé à notre

supercherie! et nos noms furent cités avec un beau zéro à la clé! Pourquoi? tout simplement parce qu'au moment de nous donner les sujets, le prof avait inversé les questions! si bien que nos réponses n'étaient pas dans le bon ordre! comme le copain n'avait pas eu le temps de recopier les questions, cela donnait bien sûr, un décalage, pour le moins étrange! Les sanctions qui suivirent furent exemplaires, conseil de classe, exclusion de 3 jours...et oui, "bien mal acquis ne profite jamais"

superstition!

dans ce petit village où vivaient mes grands-parents, bon nombre de vieilles personnes étaient superstitieuses! et j'en ai entendu des histoires, racontées à voix basse, empreintes de mystère qui effrayaient la gamine que j'étais!

par exemple, le chiffre 13 qui porte malheur! cette famille qui s'était réunie pour une fête quelconque et n'avait pas fait attention qu'ils étaient 13 autour de la table! et oui, le plus jeune était mort dans l'année! ç'aurait d'ailleurs pu être le plus âgé!

l'histoire du chat noir aussi :si par hasard vous croisez un chat noir sur votre chemin, rentrez vite, c'est le diable en personne, il va vous arriver malheur!

et plein de balivernes de ce genre me faisaient trembler de peur! j'ai eu beaucoup de mal à me débarrasser de toutes ces croyances ancestrales!

Mercredi

Un jour ordinaire, le club dorothée sur le ptit écran à longueur de journée, du moins ordinairement ; ce jour-là, ou plutôt ce matin-là, c'était la neuf ou dixième séance de psycho dans un centre spécialisé pour les enfants, situé derrière la gare sncf ; pour une fois je m'y rendais seul, avec quatre sous en poche, livré à moi-même, les mamans absentes de la ville toute la matinée. Séance d'une heure à onze heures du matin. Durée courte, une matinée entière à tuer. Je décide de me rendre au Quick de l'époque, sur les boulevards, manger des hamburgers. Sans la franchir, j'ouvre la porte d'entrée du fast food et jette un regard panoramique sur l'intérieur. Plus aucune place assise, salle comble. Dépité, je reviens sur mes pas. Salle d'attente de neuf à onze heures du matin, prostré, à m'ennuyer.

Horrible souvenir,

Cet après midi là, j'étais à la maison avec mon père et mes deux frères plus âgés que moi, j'avais 8 ans, mes frères étaient déjà des adolescents. On était dans le hall de la maison, juste à coté de l'escalier qui montait dans les chambres, lorsque ma mère est rentré. Mon père lui a demandé où elle était, elle a répondu avec telle amie mon père avait appelé cette amie car il s'inquiétait de ne pas voir ma mère rentré elles n'étaient pas ensemble, lui le savait mais elle non. Il lui a dit que c'était faux, qu'il avait appelé l'amie en question. A cette époque les portables n'existaient pas, qu'elle invention c'est téléphone portable. Les voix ont commencé à s'élever, mon père était râleur, même gueulard, mais pas violent. Des gestes brusques ont accompagnaient les cris, des gestes brusques qui ont laissés place à des coups qui devenaient de plus en plus violent. J'étais là entre mes deux frères, je pleurais en les regardant, j'en pleures encore aujourd'hui en y pensant, en l'écrivant, en en parlant. Mes frères, eux, ne versaient pas une larme, ils étaient forts, ils prenaient sur eux. Mes parents ne nous voyaient plus, ils ne voyaient plus que leurs colères. Le plus vieux de mes frères m'a pris la main, suivi de mon autre frère qui avait posé sa main sur mon épaule nous avons pris l'escalier et nous sommes monté jusqu'à dans leurs chambre, ils partageaient la même chambre, je me suis assise sur un lit la tête entre les mains je n'arrivais pas à arrêter de pleurer. On ne disait pas un mot, on entendait les cris du rez de chaussé. Puis, plus rien, plus un bruit, que le son de mes pleures. Mon plus grand frère est descendu voir ce qui se passait, ce qu'était ce silence inattendu. Ma mère avait blessé mon père, rien de très grave elle lui avait ouvert l'arcade et était en train de le soigner. Nous, nous sommes resté dans la chambre, mes larmes ont cessé de couler puis mes frères ont sortis des jeux pour me consoler. Ah les grands frères, on ne s'entend pas toujours bien avec eux, mais ils sont toujours là dans les moments difficiles.

Bientôt, je vous raconterez la suite "la séparation", un joli souvenir qui me consolera de partager avec vous

Lorsque ma mère et moi nous sommes retrouvés seuls.

Endettement réciproque des deux "morceaux" de la famille.

Créanciers aux abois. Problèmes au travail en plus pour ma mère.

Comme souvent, j'étais le centre de leur monde, en dépit des vingt bougies soufflées cette année-là sur mon gâteau.

Comme souvent, l'on me consultait lorsque ça chauffait, spécialisés en chantage affectif mes chers parents étaient géniaux.

Comme la fois où on s'était engueulés aux petits robins (le village de mon enfance : vous raconterai d'autres histoires, ptêtre, par la suite, déroulées là bas, déjà jvous ai raconté l'histoire des escargots et de la tortue, c'est po fini y en a d'autres).

Mais ce coup-ci tonton n'a point essayé d'écraser maman avec sa voiture.

Non. Ce coup-ci, point d'engueulades spectaculaires.

Ce coup-ci, point de larmes de ma part.

Vingt ans, ou plutôt nan en fait je quittais la fac de lettres, donc jdevais avoir vingt deux ou vingt trois. Chsais plus. Flou.

Bah, en tout cas séparation ; de quatre à la maison (cinq autrefois avec le chien -lassydon dont jvous ai un peu causé précédemment dans les pages précédentes), passage à deux.

Ce fut une année idyllique.

Liberté retrouvée après pas mal d'années "cloîtré" en quelque sorte pour ma part dans ma chambre, à fumer clopes sur clopes en regardant le Tour de France à la téloche, ou les diverses courses cyclistes : le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Paris-Tours, Amstel Gold Race, et j'en oublie......

Impression d'être "cambriolé" lorsque l'oncle et ses neveux sont revenus un jour embarquer quelques meubles, laissant l'appartement assez vide j'ai trouvé.

Beaucoup plus tard, Banque de France, Juge de l'Exécution, Fac de Droit..... Chapelet de souvenirs encore frais dans ma mémoire en dépit des années de chômage que je connais depuis.....

Gloires éphémères, le passé nous donne un rôle ; l'avenir nous vend des choses.

Vagues de sables mouvants.

Parfums du printemps.

Chaleur. Vent. Plaines d'antan.

Bonjour C'pasmoi, c'est très dur en effet pour des enfants d'assister à ce genre de drames! les adultes ne se rendent pas compte à quel point ces gamins peuvent être traumatisés à vie! j'avais 10 ans lorsque j'ai été à l'origine d'une querelle entre mes parents! je m'étais aperçue qu'un ami de mon père draguait ma mère! furieuse, je n'avais rien trouvé de mieux à faire que d'aller le raconter! lorsque mon père s'est battu avec le soi-disant copain, j'ai vraiment compris que tout était de ma faute, et j'en ai gardé un profond regret! lorsque, par la suite, mes parents ont divorcé, j'ai même longtemps pensé que j'en étais responsable!

Bonjour Cosette, as tu compris à ce jour que tu n'étais en rien coupable de ce divorce ?

Je me demande toujours s'il ne me reste pas un petit doute dans le fond de ma mémoire! parce que je me dis que si je n'avais pas parlé, il n'y aurait peut-être pas eu ce divorce à la clé? et pourtant, c'est mon père qui est parti avec une autre femme! est-ce qu'il n'avait pas trouvé un bon prétexte? va savoir!

Mon amour,

J'avais 21 ans, je vivais chez mon père, je sortais et j'aimais bien m'amuser. Je ne connaissais pas les relations stables, je me lassais vite d'un garçon. J'avais envie de liberté, je suis partie, j'ai trouvé un emploi à plusieurs centaines de km. J'ai mis mon sac dans ma voiture et j'ai pris la route, là bas j'étais accueilli chez un ami de parents à une amie, nous nous connaissions, on se voyait souvent. Il à 38 ans de plus que moi, je suis arrivée, il m'a accueilli à bras ouverts. J'ai installé mes affaires en me disant que je trouverais rapidement un petit studio. On été tous les deux dans la maison, on s'amusait bien, je me suis aperçu qu'il était dans sa tête bien plus jeune que la plupart de mes amis avec qui je ne sortais plus. Le soir on partait, on allait faire un tour puis un resto, ou on invitait du monde à manger. Avec lui on ne prévoit jamais rien, c'est à l'envie du moment. Il n'a pas eu une vie facile, je lui redonnais le sourire. Un jour alors qu'on regardait la télé, il a posé sa tête sur mon épaule puis il s'est endormi. Je n'osais pas bouger, il était tellement bien, il dormait avec un petit sourire sur les lèvres. Je suis resté là, je n'ai pas bougé, puis j'ai fini par m'endormir aussi. Le matin on s'est réveillé sur le canapé, je l'ai regardé puis j'ai essayé par tous les moyens de me sortir cette idée de la tête, 38 ans de différence c'est énorme, je me suis levé et j'ai été prendre une douche. Quand je suis revenue de la salle de bain, il n'avait pas bougé, il été toujours sur le canapé à regarder la cheminée qui été éteinte. Il s'est levé et il m'a dit "j'te fais visiter le coin ?". Il a été prendre sa douche on a été se promener dans des petits villages aux alentours puis dans les bois, comme d'habitude on se marré comme des malades, tellement bien qu'on en avait oublié de mangé... Alors on a été se faire un resto, il ne faisait ni chaud ni froid à cette heure ci. Nous avons donc été mangé dans un resto encore ouvert puis on est rentré. En arrivant devant la maison il m'a regardé sans dire un mot, il m'a regardé un dixième de seconde mais c'était suffisant pour me faire craqué. Nous sommes rentré et nous nous sommes installé sur le canapé. Il m'a regardé et m'a prise dans ses bras, je me sentais bien, en sécurité, ici rien de mal ne pouvait m'arriver. Nous sommes resté quelque temps comme ca, puis nous nous sommes embrassé, j'ai eu l'impression de décoller, ses yeux brillaient. J'ai mis beaucoup de temps à accepter cette relation qui n'était pas commune, pas "saine" il pourrait être mon père. Aujourd'hui je l'ai en parti accepté, je ne pense pas à cette différence mais qu'à l'amour qu'on a l'un pour l'autre. Quelques uns de mes amis sont au courant, ses enfants le sont aussi. On vis plus ou moins caché. Je n'aurais pas d'enfants, je l'ai accepté, mon amour est plus fort que ca. Notre bébé c'est notre chat, et on est heureux comme ca. Quand j'y pense je suis partagé entre l'envie de me dire que ce n'est pas bien et celle de me dire que l'amour n'a pas d'age. Entre l'envie d'en parler avec ma famille et me dire qu'ils sont loin, qu'ils n'ont pas besoins de savoir, que ce n'est pas la peine de risquer une dispute. Mon amour, un amour sincère mais pas facile tous les jours.

Je me demande toujours s'il ne me reste pas un petit doute dans le fond de ma mémoire! parce que je me dis que si je n'avais pas parlé, il n'y aurait peut-être pas eu ce divorce à la clé? et pourtant, c'est mon père qui est parti avec une autre femme! est-ce qu'il n'avait pas trouvé un bon prétexte? va savoir!

Il s'en serait bien aperçu un jour...le dire c'était normal, il est difficile à 10 ans de garder un secret d'adulte la fautive dans l'histoire ce n'est pas toi, toi tu n'as pas fais d'erreur

Divertissement

Lassydon, c'était ma madeleine à moi ce toutou.... je faisais des espèces de petits noeuds avec l'extrémité de ses oreilles, (c'était un colley avec de grandes oreilles ^^) je lui donnais des coups de pied au derrière (qu'il me renvoyait sous la forme de morsures apeurées ; des petites morsures po méchantes, interrogatives, toujours l'animal domestique se demande ce qu'il a fait de mal, ce n'est qu'au bout de plusieurs coups de pied que ça commence à mordre par contre ; pis alors par la suite jvous déconseille de recommencer souvent, ils deviennent méchants, comme "dick" le chien qu'on avait autrefois et que les gamins du village caillaissaient souvent, ce chien était devenu hargneux, oh c'est simple : y a que les parents qui pouvaient l'approcher, attaché à une chaîne devant le garage même les autres adultes n'évitaient les morsures -d'ailleurs même un gars qui soi-disant d'après lui aucun animal lui résistait, ben là ce coup-ci il sentit sa douleur mouhahaha) ; donc lassydon c'était la tendresse de la maison -enfin de l'appartement valentinois plutôt-, un agneau, le premier toutou aussi qui nous restait fidèle : au cours des promenades, nous pouvions le détacher de sa laisse (nous disions : "le promener en délaisse") sans problèmes.

Un samedi soir, sur notre porte d'entrée (à valence donc il y a déjà pas mal d'années), face extérieure, j'ai scotché un morceau de carton avec écrit dessus : PAPA EST MORT.... c'était une blague, "papa" était en réalité confortablement installé sur le canapé, dans la salle à manger, devant la télé comme moi là actuellement, y a que le canapé qu'on a changé depuis, et je suis devant mon PC).

Belle engueulade de la part des femmes en rentrant du supermarché.

Souvenirs, souvenirs, quand vous nous tenez.....

J'aimerais, chères lectrices, vous raconter tout ceci devant un feu de bois, au creux de l'oreille, avant de vous prendre par derrière... (ze plaisante)

(sur la prise en levrette veux-je dire)

(lol)

(à vous les studios)

je suis émue par ton histoire C'pasmoi! elle est magnifique! profite de ton bonheur, ne te pose surtout pas de question! la vie est bien trop courte pour ne pas saisir la chance qui t'est offerte! quelle importance cette différence d'âge, du moment que tu te sens bien! les autres ne doivent pas compter, c'est TA VIE, VOTRE VIE! je vous souhaite tout le bonheur du monde!

Merci Cosette tu es très gentille

Je crois que Chat ooo et moi on a envie d'écrire aujourd'hui

Moi toujours suffit d'une matinée comme celle que j'ai eue et voila quoi...

à la prochaine histoire

Moi toujours suffit d'une matinée comme celle que j'ai eu et voila quoi...

à la prochaine histoire

Bonjour Chat000, j'avais commencé à lire ton histoire de chien, et pfitttt, elle a disparu? pourquoi? mystère

j'ai corrigé ma faute de liaison "eue" nan ?

ouais ce clebs trouvé sur un parking, abandonné, découvert non par "nous" (la ptite famille et moi) mais un ami de la famille justement ; paraît qu'il faisait nuit et qu'il grelottait de froid ; m'étonne po c'était une terreur ce chien, bourré de "vices cachés" : son poil tremblait chaque fois qu'il faisait orage, lorsque la machine à laver tournait quitte à sauter par dessus le canapé comme un pauvre diable il lui fallait absolument aller la mordre, c'était rigolo à voir si seulement il n'avait point aboyé...... ensuite, les mollets d'un voisin qui sortait sa mobylette..... ensuite chaque fois qu'il y avait du bruit quoi, c'était ça son vice caché, peur de tout et hargneux aux bruits, il aboyait, ça on l'entendait..... me souviens dans un camp de naturisme, quand j'étais gamin, jlui ai couru après chais pas combien de temps (il courait en raison de l'orage, ça tonnait fort ce jour d'été là) avant de le retrouver barbotant dans la rivière avec des gens qui n'étaient pas ses propriétaires donc mais euh ouais il adorait les humains quoi..... toujours mieux remarquons que le précédent clebs qu'on avait : celui-là, wolf on le baptisait, et lui son gigot c'était les autres clebs, ah ça..... y a même une fois une ptite vieille qui promenait son chichon, ah ah ah le soir arrivé elle nous présente la facture de vétérinaire, mais pas cons on était : qu'est ce qui nous disait que son chichon n'avait pas été mordu par encore un autre clebs après le nôtre ? hé hé faille qu'on a exploitée et d'ailleurs d'après les commerçants qui avaient assisté à la mise en pièces par notre chien, son chichon avait effectivement été malmené par un boxer par la suite...... les boxers, sacrés chiens de combat, d'ailleurs Lassydon, mon clebs préféré comme c'est aisément devinable, ne les aimait guère lui non plus, une fois j'ai bien cru que c'était nous qui étions obligés d'aller au véto........ donc nous avons en tout et pour tout accueilli en notre foyer trois toutous : dick, wolf et lassydon..... le premier on l'a fait piquer parce que bien qu'il détestât les humains n'empêche il en aurait eu besoin pour se déloger de la chair le tique (ces bestioles minuscules vampirisant fréquemment les animaux domestiques) qui a eu sa peau...... ; le second, Wolf, en fin de compte refilé à des gens de la campagne, mieux à mêmes de lui offrir les vastes champs dont il avait besoin, faut dire il était volumineux, un briard croisé comme race, et tant pis pour les poulaillers ça on n'a jamais eu de nouvelles par la suite, les gens de la campagne assument...... Lassydon, vraiment par contre mon ptit toutou préféré.... les gens l'appelaient "Lassie" pour se moquer de lui, enfin de moi plutôt puisque j'étais gosse et chopait facilement un caprice pour un rien, mais Lassie enfin tout de même, c'est un nom de femelle, donc Lassydon, jtrouvais que ça sonnait mieux..... sur la fin on peut dire que j'ai été son "passeur d'âme" puisque c'est moi, et non plus les femmes, qui le promenaient alors ; oui j'ai attendu la fin de sa vie pour me préoccuper plus sérieusement de ses pauses pipi, mais bon...... j'étais obligé de le porter car il ne pouvait plus descendre les escaliers tout seul, et il pleurait la nuit en venant léchouiller le bras des parents pendant qu'ils dormaient sur leur propre lit.

Bon j'ai l'impression que mon message ne lui rend pas justice, mais je crois que l'essentiel, tous les bons moments, sont dans mon coeur, si son âme erre encore ici bas il doit savoir que je l'aime encore, brave petit toutou que j'ai manqué traumatiser à plusieurs reprises ; non seulement en embêtant ses oreilles, mais aussi encore de bien des façons..... par la suite je rouvrirai peut-être ce chapitre de ma vie sur ce topic, dans un autre message, si cela ne vous fait rien , et si je me sens inspiré, après tout que j'en parle ou non Lassydon sait bien que je l'aimais...... en dépit que lui par contre préférât les parents, ça je m'en rendais compte ! lorsqu'ils revenaient du travail, il leur sautait au cou, leur faisait la fête.... à moi aussi notez bien, mais pas de la même façon peut-être..... ah si quand même, nan là jlui rendrais vraiment pas justice si je mentais ; en fait il m'aimait bien moi aussi, notamment lorsque je franchissais le seuil de l'appartement au retour de l'école.... paraît qu'il sentait mon odeur depuis le balcon ! alors que j'étais encore en train de marcher dans la rue, mon cartable sur le dos......

Je ne sais si l'homme et la femme méritent que le chien soit leur meilleur ami, comme l'expression populaire le veut, mais je pense qu'à choisir, beaucoup d'adultes auraient préféré conserver la tendresse connue grâce à l'animal domestique de leur enfance......

Très jolie histoire... J'aime beaucoup ta façon d'écrire

Merci

en fait j'ajoute qu'une fois on a présenté une photo de lui à une dessinatrice, et là actuellement le dessin est accroché au mur prés de la télévision, et je possède encore plein de photos de ce toutou, comme des gris gris lorsque j'ai besoin d'affection

C'est vrai que les animaux apportent tellement d'affection qu'il est très difficile de les oublier... Et en particulier ce de notre enfance qui étaient toujours là pour venir essuyer nos larmes quand ca n'allait pas, ou jouer quand tout allait bien

"passeur d'âme", j'aime bien cette expression! ça me rappelle ce jour où j'ai accompagné mon toutou avec maman chez le véto! je croyais qu'il n'avait qu'un bobo à la mâchoire et lorsque le verdict est tombé "impossible de le soigner, le mieux c'est de le piquer", j'ai eu trop mal! je pense d'ailleurs que mon Bobby avait compris parce qu'il ne me quittait pas des yeux! nous étions tellement proches que l'on en voyait rarement l'un sans l'autre! j'ai voulu rester près de lui jusqu'à la dernière minute, le caresser et lui sourire malgré les larmes qui coulaient sur mes joues, et il n'a même pas gémi lorsque le véto lui a fait sa piqûre, lui qui était si douillet!j'ai vraiment était son "passeur d'âme"! je n'ai jamais voulu le remplacer, j'aurais eu l'impression de le trahir! les animaux, c'est vrai, sont souvent plus fidèles que les humains, en tout cas, ils savent nous faire comprendre combien ils nous aiment!

Ce qui me rappelle, toujours lorsque j'étais gosse, un championnat de bi-cross ; vous savez le bi-cross, enfin nan vous ne connaissez ptêtre point ce sport, auquel cas jvous invite à consulter internet ; eh bien, à l'époque, il n'y avait pas encore de terrain à domicile, fallait chaque week-end se rendre dans une autre ville, loin de chez nous. Et à chaque fois le relief était différent ; des bosses plus moins hautes qu'il fallait donc franchir avec ces vélos qu'on avait, pas des vélos de course (que j'ai découverts beaucoup plus tard, en fait, même si un de nos voisins en possédait un et m'invitait parfois à rouler avec lui, bien que je refusas souvent compte tenu la fatigue -j'ai exagéré : un week-end sur deux ptêtre, en fait, les championnats, ou ptêtre encore plus espacés disons que ce sont vraiment des souvenirs, au sens propre, et donc c'était davantage on peut dire, les dessins animés passant à la télé qui me fascinaient. Bon la fatigue aussi, tout de même, enfin quand même...... c'est que le bi-cross nécessitait un certain entraînement -y avait un terrain vague juste en dessous de notre maison, séparé d'elle du fait d'un fossé et d'un talus..... à l'époque nous possédions une maison. Aaaaaaaaaah ancienne vie. Les vélos de course donc (je reviens à mes moutons), ni les vélos tout terrain, dits VTT, ne constituent des vélos de bi-cross, nan mais jvous invite vraiment à vous renseigner, ce sport existe encore. Et donc si je fais ce message, c'est pour rendre hommage si je puis dire à un terrain de bi-cross qui se situait non pas à Givors, bien que j'ai couru là bas aussi, ni à Châteauneuf, ou ptêtre bien que si tiens après tout..... Ooo... En tout cas, un terrain sur lequel ma tante, qui m'avait accompagné ce week-end là avec maman et tonton, fit un malaise qui la conduisit à l'hôpital. Oh, nulle frayeur, il ne s'agissait qu'un d'un coup de chaleur. Il n'empêche, de mon côté, ce terrain me hantait vraiment : à un endroit formant un virage serré, quasi systématiquement je me cassais la gueule, me retrouvant en contrebas dans les poiriers. Hi hi hi. Ce jour-là je ne gagnai aucune récompense, même point une médaille. D'ailleurs, dans ce sport, en tout et pour tout je ne conquis finalement qu'une coupe. Mais quelle coupe ! un doux souvenir, cette fois la municipalité de Livron, prés des robins, avait fait construire un vrai terrain de bi-cross en lieu et place du terrain vague. De toute ma carrière de bi-cross men, une seule course remportée, mais laquelle ! à domicile ! peut-être une autre histoire si vous le souhaitez, un peu plus tard, je savoure encore tous ces épisodes qui font que je suis moi aujourd'hui, plein plein de souvenirs emplissent ma mémoire........