Le formidable bilan d'Hugo Chavez !

Le pétrole représente 1/3 du PIB du Vénézuela et 50% des recettes de l'état.

D'autant plus de recettes pour l'Etat qu'il est nationalisé.

Son prix a été quintuplé au cours du mandat de Chavez ...

Sauf pour le peuple vénézuelien qui paie l'équivalent de 5 cents par litre

C'est uniquement grâce à cette manne financière que Chavez a pu financer ses programmes sociaux et ainsi améliorer les indicateurs de développement au Vénézuéla.

Non il a fait ses efforts pour diversifier l'économie.

Il n'y a aucun mérite à distribuer des richesses qui tombent presque du ciel. Même dirigé par un autre gouvernement, les indicateurs de développement auraient progressé au Vénézuela compte tenu de cette augmentation miraculeuse des revenus tirés du pétrole.

Pourtant, lorsque les valets du FMI régnaient, la pauvreté explosait et il y avait une inflation de 80 %. Mais le pétrole était déjà là.

Et ils auraient probablement progressé davantage étant donné le bilan calamiteux de Chavez :

- Depuis que la PDVSA (société publique d'exploitation du pétrole au Vénézuela) est passée sous le contrôle des chavistes, elle est pitoyablement gérée (elle n'investi plus) et sa production chute d'année en année.

- Malgré la manne pétrolière, les finances publiques du Vénézuela sont presque toujours en déficit car l'état dépense (gaspille) trop d'argent.

En Europe aussi. Malgré la crise et divers nationalisations, le dette est stable en dépit de la crise. En Grèce, où l'on a appliqué l'austérité, elle est passée de 120 % du PIB à 160 % du PIB.

- Il se finance également en abusant de la planche à billet ce qui fait que l'inflation dans ce pays oscille entre 15 et 70% par an, en conséquence de quoi le peso bolivien s'est déprécié de 300% en 10 ans.

Vos 70 % sont mensongers. Entre 1992 et 1997, l'inflation était de 80 % alors que le FMI imposait ses plans néolibéraux.

En outre, contrairement à l'Europe, les salaires réels ont augmenté ( salaire minimum le + élevé de l'Amérique du Sud) et il y une indexation automatique des salaires.

J'irais même jusqu'à dire que les salariés là-bas ressentent moins l'inflation que les salariés ici.

- la corruption a augmenté sous Chavez ce qui n'a rien d'étonnant compte tenu de l'augmentation de la taille de l'état et la multiplication des programmes sociaux. Beaucoup de fonctionnaires s'en sont mis plein les poches au passage (le Vénézuela est classé 162ème sur 180 pays en termes de corruption par Transparency International)

C'est un problème classique des pays émergents, nul besoin de fanfaronner.

- la criminalité a augmenté : Caracas est devenue l'une des villes les plus dangereuse du monde avec un taux d'homicide qui est passé de 63 pour 100 000 habitants en 1998 à 200 en 2007.

La Colombie voisine où les gangs font ce qu'ils veulent, augmente l'insécurité au Venezuela.

- enfin Chavez a constamment violé les libertés individuelles : expropriations, violation de la liberté d'expression (ingérence dans plusieurs chaines de télé, suppression de stations de radio ...), répression de manifestations pacifiques, élimination d'opposants politiques, etc.

Vous pourriez avoir l’honnêteté de dire que Chavez a survécu à un coup d'Etat en 2001, lors duquel les grands médias privés exhortaient les gens à tuer Chavez et que ça fait des années que 3/4 de la presse est contre lui. Donc je trouve qu'il est encore très bienveillant.

@latin-boy30:

"-Insécurité ultra-violente. (Le descendant de Louis XIV vit en partie à Caracas et il a confié devoir se déplacer en voiture blindée...)

C'est le cas dans la Colombie voisine aussi, si c'est le bordel chez ton voisin, c'est logique que ce bordel arrive chez toi, non?-Délabrement d'une partie des services publics. Les hôpitaux....

Délabrement? Transporteur a montré un article qui démontre bien que les services publics se sont considérablement renforcés.

Tout le monde a accès aux soins maintenant. Des gens viennent de l'étranger pour s'y faire soigner.

-Toujours de la pauvreté en masse...

Non! Le taux de pauvreté est passé de 73 % en 1999 à 25 % en 2008. La Colombe voisine a un taux de pauvreté stagnant depuis des années de 50 %.<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px; ">-Une dérive du pouvoir chavien : un pouvoir présidentiel très fort (ceci dit en France, ok.....) couplé à une pratique du pouvoir expéditive, on parle aussi de présence de "milices bolivariennes".

Comme expliqué plus haut, Chavez tolère depuis des années la propagande anti-Chavez des médias privés.<br style="color: rgb(28, 40, 55); font-family: Tahoma, 'Lucida Grande', Helvetica, Verdana, FreeSans, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 21px; ">-Nationalisations massives, expropriations d'agriculteurs...

Pourquoi est-ce qu'une nationalisation serait négative si elle permet ( pétrole) d'augmenter le pouvoir d'achat de la population.

Si Chavez a exproprié des terres, ce sont uniquement celles des grands propriétaires qu'on peut difficilement qualifier d'agriculteurs puisqu'ils se contentaient de profiter de leur rente et de faire travailler des petits fermiers.

-Amitié avec l'Iran et Cuba....

Chaque pays a besoin d'alliés au niveau international. Il pouvait difficilement se couper du monde.

Quand les Etats-Unis sont devenus son pire ennemi, ça ne lui laisse pas beaucoup d'alternatives que ça surtout que les pays d'Europe n'ont pas voulu le soutenir.

Je suis plus mitigé sur son soutien a I'Iran quand même.

"Les ennemis de mes ennemis sont mes amis"

C'est la realpolitik, lors du règne de Bush, le Venezuela était continuellement menacé de se faire envahir par les USA et avait besoin d'alliés, aussi sulfureux soient-ils.