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OGM en Afrique


calaoka

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Membre, Posté(e)
calaoka Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Libre circulation des OGM au Sénégal.

Est-ce que les paysans du Sénégal sont pour l'utilisation des OGM, organismes génétiquement modifiés, dans l'agriculture? Non, ils sont contre, notamment, leur porte parole, le CNCR dit clairement, qu'il est contre les OGM puisque les OGM présentent une grave menace pour l'agriculture paysanne.

Est-ce que les consommateurs du Sénégal sont pour l'utilisation des OGM dans l'alimentation? Non, ils sont contre, ils savent que les OGM sont dangereux pour la santé.

Malheureusement, ni la majorité des producteurs, ni la majorité des consommateurs ne savent pas que les OGM sont déjà là depuis un bon moment! On les produit et consomme tous les jours, et quand quelqu'un tombe malade où meurt, les médecins disent que c'est à cause de diabète, hypertension ou cancer.

Les 2 plantes OGM les plus cultivées dans monde sont le maïs et le soja, et ils sont là, au Sénégal! L'huile végétale vendue couramment au Sénégal est obtenu à partir du soja OGM importée.

Depuis déjà 7-8 ans les programmes du gouvernement nous emmènent le maïs venant de la firme Monsanto qui est le premier promoteur des OGM dans le monde. L'origine de ce maïs importé est gardée en secret pour le grand public, mais on ne peut pas cacher le résultat: le maïs local, fortement contaminé par le maïs américain, est en train de disparaitre!

Le maïs grillé au gout agréable, que les personnes d'âge mur ont mangé dans leur jeunesse, ne reste qu'un souvenir! Le mais de l'alternance est au goût médiocre, comme d'ailleurs tous les produits alimentaires d'aujourd'hui. Nos jeunes ne connaissent que ça !

Puisqu'on nous cache tout pour ne pas nous traumatiser inutilement, pourquoi s'étonner qu'on nous prépare une bombe OGM qui va éclater très bientôt?! L'événement qui se prépare est une véritable bombe.

Il s'agit qu'un atelier tenu à Dakar du 29/11 au 1/12/2010 destiné à valider le texte d'une nouvelle loi qui propose la libre circulation des OGM dans la zone UEMOA. Ce ce n'est pas une plaisanterie de mauvais gout, c'est la pure vérité, puisque cet atelier était organisé par le directeur des parcs nationaux du Sénégal.

On peut comprendre maintenant pourquoi personne est au courent de ce fameux atelier qui va nous jeter la bombe sur nos tètes: c'est le militaire qui dirige cet atelier. L'ordre est donné, on l'exécute, c'est tout!

Comme par hasard, au même moment, du 29/11 au 1/12/2010, le CNCR a organisé le forum sur l'agriculture familiale (qui sera certainement gravement menacée par la libre circulation des OGM). Quel drôle de coïncidences!

Il y a tellement beaucoup de choses étonnantes qui se passent dans le monde! Les poètes ont dit toujours dit que la réalité est plus riche que l'imagination la plus débridée. Nous en avons la preuve. Les OGM circulent déjà au Sénégal, mais, ils vont circuler encore plus librement, quand nous seront tous décimés par la maladie et la mort.

Voici quelques extraits du texte de la loi examinée et validée pendant l atelier tenu à Dakar du 29/11 au 1/12/2010 :

AVANT PROJET DE REGLEMENT

PORTANT CADRE JURIDIQUE COMMUNAUTAIRE

DE BIOSECURITE

Article 4 : Enoncé des principes

4.3. Reconnaissance mutuelle.

Les Etats membres mettent en ¿uvre le principe de la reconnaissance mutuelle comme moyen souple et progressif de mise en ¿uvre des modalités relatives de la libre circulation des OGM et produits dérivés dans l'Union. Ce principe ne crée pas d'obstacles à la circulation des OGM et produits dérivés.

c. Un Etat membre ne peut déroger au principe de la libre circulation des produits et services que dans les conditions prévues à l'article 79 du Traité de l'UEMOA.

4.4. Equivalence et principe du traitement national

a. Chaque Etat membre accepte sur son territoire tout OGM et produit dérivé qui répond à une règle technique ou à une procédure d'évaluation de la conformité, adoptée par un autre Etat membre et considérée comme équivalente à la sienne, lorsque l'Etat exportateur, en collaboration avec l'Etat importateur prouve à ce dernier que cet OGM ou produit dérivé est légalement fabriqué ou commercialisé sur son territoire et que cet OGM ou produit dérivé est conforme aux principes directeurs du présent Règlement.

4.5. Libre circulation des produits et d'équivalence.

a. Les OGM et produits dérivés circulent librement sur le territoire de l'Union dès lors qu'ils sont conformes aux normes de protection et d'acceptation de risques convenus par les Etats membres en application des dispositions pertinentes du présent Règlement.

b. Sous réserve de l'Article 79 du Traité de l'UEMOA, chaque Etat membre accepte sur son territoire tous OGM et produits dérivés conformes aux normes techniques et sanitaires adoptées par un autre Etat membre.

4.11. Participation du public et accès à l'information

a. Les Etats membres garantissent l'accès aux informations en matière de biosécurité.

b. Les Etats membres organisent la participation des acteurs concernés, aux niveaux appropriés, aux processus de prise de décision concernant la biosécurité.

Article 18 : Aspects socio-économiques.

La Commission en relation avec les Etats membres, prend des dispositions en vue de s'assurer que les incidences socio-économiques des OGM sur les communautés autochtones et locales sont prises en compte, notamment l'impact des OGM sur la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique dans l'évaluation et l'analyse des risques.

CHAPITRE 2. DELIMITATION DES COMPETENCES ENTRE ORGANES REGIONAUX ET NATIONAUX.

Article 27 : Compétence de l'Autorité régionale

Relèvent de la compétence de l'Autorité Régionale, visée à l'article 21 du présent Règlement, les décisions relatives à la dissémination volontaire dans l'environnement, d'OGM et produits dérivés, ou d'OGM et produits dérivés destinés à être utilisés directement pour l'alimentation humaine ou animale, ou à être transformés.

Article 28 : Compétence de l'Autorité nationale

Relèvent de la compétence de l'Autorité nationale, les décisions relatives à l'utilisation des OGM et produits dérivés en laboratoire, aux essais en champ, en milieu confiné.

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Membre, Artisan écriveur , 56ans Posté(e)
Bran ruz Membre 8 737 messages
56ans‚ Artisan écriveur ,
Posté(e)

Monsanto va pouvoir vendre plein de semences hybrides, et les paysans seront obligés de racheter chaque année de nouvelles semences...

Les industriels sont forts pour fideliser la clientèle...

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Nouveau, Posté(e)
lhc21 Nouveau 1 message
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Bonjour,

Fortement intéressé par la souveraineté alimentaire, je souhaiterais relayer cette information sur mon site : alimenTERRE-Bourgogne.org. Pouvez-vous me communiquer un lien vers un site d'information annonçant l'organisation de cet atelier à Dakar ou relatant ce problème vis à vis des OGM.

Merci

Libre circulation des OGM au Sénégal.

Est-ce que les paysans du Sénégal sont pour l'utilisation des OGM, organismes génétiquement modifiés, dans l'agriculture? Non, ils sont contre, notamment, leur porte parole, le CNCR dit clairement, qu'il est contre les OGM puisque les OGM présentent une grave menace pour l'agriculture paysanne.

Est-ce que les consommateurs du Sénégal sont pour l'utilisation des OGM dans l'alimentation? Non, ils sont contre, ils savent que les OGM sont dangereux pour la santé.

Malheureusement, ni la majorité des producteurs, ni la majorité des consommateurs ne savent pas que les OGM sont déjà là depuis un bon moment! On les produit et consomme tous les jours, et quand quelqu'un tombe malade où meurt, les médecins disent que c'est à cause de diabète, hypertension ou cancer.

Les 2 plantes OGM les plus cultivées dans monde sont le maïs et le soja, et ils sont là, au Sénégal! L'huile végétale vendue couramment au Sénégal est obtenu à partir du soja OGM importée.

Depuis déjà 7-8 ans les programmes du gouvernement nous emmènent le maïs venant de la firme Monsanto qui est le premier promoteur des OGM dans le monde. L'origine de ce maïs importé est gardée en secret pour le grand public, mais on ne peut pas cacher le résultat: le maïs local, fortement contaminé par le maïs américain, est en train de disparaitre!

Le maïs grillé au gout agréable, que les personnes d'âge mur ont mangé dans leur jeunesse, ne reste qu'un souvenir! Le mais de l'alternance est au goût médiocre, comme d'ailleurs tous les produits alimentaires d'aujourd'hui. Nos jeunes ne connaissent que ça !

Puisqu'on nous cache tout pour ne pas nous traumatiser inutilement, pourquoi s'étonner qu'on nous prépare une bombe OGM qui va éclater très bientôt?! L'événement qui se prépare est une véritable bombe.

Il s'agit qu'un atelier tenu à Dakar du 29/11 au 1/12/2010 destiné à valider le texte d'une nouvelle loi qui propose la libre circulation des OGM dans la zone UEMOA. Ce ce n'est pas une plaisanterie de mauvais gout, c'est la pure vérité, puisque cet atelier était organisé par le directeur des parcs nationaux du Sénégal.

On peut comprendre maintenant pourquoi personne est au courent de ce fameux atelier qui va nous jeter la bombe sur nos tètes: c'est le militaire qui dirige cet atelier. L'ordre est donné, on l'exécute, c'est tout!

Comme par hasard, au même moment, du 29/11 au 1/12/2010, le CNCR a organisé le forum sur l'agriculture familiale (qui sera certainement gravement menacée par la libre circulation des OGM). Quel drôle de coïncidences!

Il y a tellement beaucoup de choses étonnantes qui se passent dans le monde! Les poètes ont dit toujours dit que la réalité est plus riche que l'imagination la plus débridée. Nous en avons la preuve. Les OGM circulent déjà au Sénégal, mais, ils vont circuler encore plus librement, quand nous seront tous décimés par la maladie et la mort.

Voici quelques extraits du texte de la loi examinée et validée pendant l atelier tenu à Dakar du 29/11 au 1/12/2010 :

AVANT PROJET DE REGLEMENT

PORTANT CADRE JURIDIQUE COMMUNAUTAIRE

DE BIOSECURITE

Article 4 : Enoncé des principes

4.3. Reconnaissance mutuelle.

Les Etats membres mettent en ¿uvre le principe de la reconnaissance mutuelle comme moyen souple et progressif de mise en ¿uvre des modalités relatives de la libre circulation des OGM et produits dérivés dans l'Union. Ce principe ne crée pas d'obstacles à la circulation des OGM et produits dérivés.

c. Un Etat membre ne peut déroger au principe de la libre circulation des produits et services que dans les conditions prévues à l'article 79 du Traité de l'UEMOA.

4.4. Equivalence et principe du traitement national

a. Chaque Etat membre accepte sur son territoire tout OGM et produit dérivé qui répond à une règle technique ou à une procédure d'évaluation de la conformité, adoptée par un autre Etat membre et considérée comme équivalente à la sienne, lorsque l'Etat exportateur, en collaboration avec l'Etat importateur prouve à ce dernier que cet OGM ou produit dérivé est légalement fabriqué ou commercialisé sur son territoire et que cet OGM ou produit dérivé est conforme aux principes directeurs du présent Règlement.

4.5. Libre circulation des produits et d'équivalence.

a. Les OGM et produits dérivés circulent librement sur le territoire de l'Union dès lors qu'ils sont conformes aux normes de protection et d'acceptation de risques convenus par les Etats membres en application des dispositions pertinentes du présent Règlement.

b. Sous réserve de l'Article 79 du Traité de l'UEMOA, chaque Etat membre accepte sur son territoire tous OGM et produits dérivés conformes aux normes techniques et sanitaires adoptées par un autre Etat membre.

4.11. Participation du public et accès à l'information

a. Les Etats membres garantissent l'accès aux informations en matière de biosécurité.

b. Les Etats membres organisent la participation des acteurs concernés, aux niveaux appropriés, aux processus de prise de décision concernant la biosécurité.

Article 18 : Aspects socio-économiques.

La Commission en relation avec les Etats membres, prend des dispositions en vue de s'assurer que les incidences socio-économiques des OGM sur les communautés autochtones et locales sont prises en compte, notamment l'impact des OGM sur la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique dans l'évaluation et l'analyse des risques.

CHAPITRE 2. DELIMITATION DES COMPETENCES ENTRE ORGANES REGIONAUX ET NATIONAUX.

Article 27 : Compétence de l'Autorité régionale

Relèvent de la compétence de l'Autorité Régionale, visée à l'article 21 du présent Règlement, les décisions relatives à la dissémination volontaire dans l'environnement, d'OGM et produits dérivés, ou d'OGM et produits dérivés destinés à être utilisés directement pour l'alimentation humaine ou animale, ou à être transformés.

Article 28 : Compétence de l'Autorité nationale

Relèvent de la compétence de l'Autorité nationale, les décisions relatives à l'utilisation des OGM et produits dérivés en laboratoire, aux essais en champ, en milieu confiné.

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Membre, Posté(e)
calaoka Membre 3 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Voici un article sur l'atelier consacré à la libre circulation des OGM en Afrique: c'est plutôt un faible reflet vidé du contenu réel de l'atelier appelé "atelier de BIOSECURITE" avec l'inversion complete de sens.

QUOTODIEN Sénégalais Soleil : 8/12/2010

PROGRAMME DE BIOSECURITE DANS L'ESPACE UEMOA : Le Sénégal présente ses priorités

Un atelier consacré à l'information des acteurs et d'identification des besoins prioritaires dans le cadre de la mise en ¿uvre nationale du Programme régional de biosécurité de l'Uemoa (Prb-Uemoa) s'est ténu récemment à Dakar. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des missions circulaires conjointes au niveau des Etats membres des trois institutions (Cedeao, Uemoa et Cilss).

L'objectif de la rencontre était d'informer les autorités sénégalaises chargées des questions de biosécurité des résultats de la concertation tripartite Cedeao-Uemoa-Cilss et de sensibiliser l'ensemble des acteurs sur l'objectif d'une réglementation commune. Il était également question d'identifier les besoins prioritaires du Sénégal en matière de biosécurité, pour leur prise en charge par le Prb-Uemoa. Le Point focal national, le capitaine Mandiaye Ndiaye, a fait l'état des lieux de la mise en ¿uvre du Protocole de Cartagena sur la biosécurité au Sénégal et l'identification des besoins prioritaires. Il a aussi mis l'accent sur les besoins prioritaires du pays en matière de biosécurité classés en quatre catégories. Ces besoins se résument au renforcement des compétences des membres de l'Agence nationale de biosécurité et du Comité national ; la sensibilisation et l'information des acteurs, l'équipement du Laboratoire national et l'appui logistique à la coordination nationale du Prb-Uemoa.

Le représentant de la Commission de la Cedeao, Zida O. Bertrand, dans son discours, a rappelé la vision 2020 prônée par les chefs d'Etat.

La Cedeao veut transformer l'Afrique de l'Ouest en un espace sans frontières où les citoyens pourront bénéficier d'opportunités et exploiter, de manière durable, les énormes ressources de la sous-région ».

Une telle vision ne sera réalisée, selon lui, sans une coopération intense active et cohérente non seulement au niveau des Etats mais aussi au niveau des différentes institutions de la sous-région.

C'est dans ce cadre que s'inscrit la synergie d'actions entre la Cedeao, l'Uemoa et le Cilss pour la mise en ¿uvre de la politique de biosécurité, afin de mettre en place un cadre juridique pour l'ensemble des pays de la sous-région.

Les trois institutions avaient élaboré une feuille de route commune pour l'harmonisation des initiatives en matière de biosécurité en Afrique de l'Ouest, lors d'une réunion tripartite en août 2009, à Abuja au Nigeria.

Mbaye Sarr DIAKHATE

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