Deux mots d'humour

C'est certainement parce que la vigne a des pieds que le vin a du cor.

C'est logiquement avec un langage fleuri que l'on se fait envoyer sur les roses.

Même lorsque c'est la faute à personne, il se trouve toujours du monde pour accuser le coup.

Les individus ayant tendance à se replier sur eux-mêmes sont rarement ceux qui se plient en quatre pour les autres.

Lorsque nous nous voyons nous nous vouvoyons et vous, vous vous vouvoyez lorsque que vous vous voyez ?

Adam, dentiste à Plainpalais, recherche partenaire pour le tournoi international de bridge de Carry-le-Rouet.

Dictons seconde main

L’Homme et le Français en particulier a toujours et depuis des siècles apprécié les dictons. Au regard du caractère suranné de certains d’entre eux, une remise à niveau s’imposait. C’est donc au trot que je m’y suis attelé, comme l’aurait dit le dernier vainqueur du Grand Prix d’Amérique en sortant de son box.

Aide-toi, Lucienne t’aidera !

On ne peut pas être à Six-Fours et à Moulins

Abondance de biens ne fait pas de mal

L’argent n’a pas d’odeur mais ne pas en avoir peut rapidement sentir mauvais

Rien ne sert de courir quand on n’a point de raison de partir

Qui dort dîne mais n’en a rien à souper

C’est en forgeant qu’on devient forgeron mais rien ne prouve qu’en bûchant on devienne bûcheron

La fin de vie justifie les doyens

A l’exception du montant des pensions, la valeur n’attend pas le nombre des années

Qui est contraint de couper la poire en deux doit à tout prix éviter de la garder pour la soif

Ne jamais remettre au lendemain ce que d’autres peuvent faire à ta place le jour même

Méfiez-vous de l’autre qui dort

Chat ébouillanté ne craint plus grand-chose

Il y a un temps pour tout mais on n’a pas tout notre temps

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Il n'y a pas de mauvais cygnes, il n'y a que des oiseaux de mauvais augure.

Combien se sont mis à l'alcool par précaution après avoir appris qu'ils pouvaient se noyer dans un verre d'eau ?

Les statistiques attestent que les enfants éprouvants sont beaucoup plus nombreux que les bébés éprouvettes.

Se montrer incapable de raisonner conduit immanquablement à passer pour une cloche, situation paradoxale qui vous file le bourdon.

L'éclair de génie ne fait pas toujours l'esprit du tonnerre.

C'est lorsqu'on arrive à la croisée des chemins qu'il est conseillé de ne pas y aller par quatre chemins.  

Europe assistance

Pour l’électeur français moyen, le vote aux élections européennes est aussi complexe qu’une inscription sur Parcoursup, avec un résultat tout aussi aléatoire. Et ceci pour plusieurs raisons.

La première, c’est une tendance au chauvinisme, voire à l’esprit de clocher, très marquée dans notre pays et mise en avant à l’heure de l’apéro et de PSG-OM, conjuguée à une attirance pour la géographie souvent limitée au duty-free d’Andorre. Européen, Letton vraiment quand on est persuadé que Malte n’est pas un état membre mais un composant essentiel du whisky ? Et pour ajouter à la confusion, voilà qu’on ajoute au panorama une liste free Palestine. Ne manquent plus que des listes Québec libre et Taïwan indépendante pour faire le compte.

La deuxième, c’est la multiplication des listes en présence. 38 pour être précis. Il a fallu déboiser au-moins le quart de la forêt vosgienne pour éditer l’ensemble des professions de foi et des bulletins de vote sans que cela soulève la moindre protestation de la part des pics-verts de Gérardmer, ce qui est bien normal, et des listes vertes, ce qui l’est un peu moins. Dans cet ensemble pléthorique, on trouve de tout et surtout du n’importe quoi. Un parti pirate y figure même cette année, comme si les listes classiques n’étaient pas capables de nous mener en bateau. Tout juste manque-t-il une liste des éleveurs de criquets du plateau de Millevaches, mais ce ne devrait être que partie remise.

La troisième et non des moindres, c’est le quasi-anonymat des candidats. Les équipes premières des partis évitant soigneusement de se retrouver en première ligne, choisissent d’envoyer au feu un réserviste, voire un membre de l’équipe junior quand le réserviste se fait porter pâle. Il arrive même que l’on fasse appel en désespoir de cause au gardien du stade qui n'avait rien demandé. Pour l’électeur ayant pour habitude de voter à la tête du client, ne pas connaître la tête de liste peut aisément lui prendre la sienne. Sans parler des colistiers recrutés à l’arrache par petites annonces pour faire le nombre, aussi connus que ma belle-mère au Timor oriental, à la différence notable qu’elle ne se présente pas.

Alors oui, c’est vrai, c’est compliqué. Mais faites un effort, allez voter, car tout se joue à Strasbourg et le reste aussi.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Nous vivons dans un monde où l'on s'intéresse plus à nos biens qu'à notre bien.

Il est plus simple de presser le pas au marché aux puces que de dresser des puces à marcher au pas.

Le futur simple devrait être un impératif qui nous éviterait tant de présents imparfaits.

On peut constater que l'on revient de loin quand on a été près d'y rester.

Que l'ennui soit repoussant n'a jamais empêché quiconque de s'attirer des ennuis.

Tout individu souhaite être estimé à sa juste valeur, même le pire des vauriens.

à la croisée des chemins qu'il est conseillé de ne pas y aller par quatre chemins.

Petites annonces du 9 juin 2024

Boute-en-train échangerait place dans le wagon de tête contre place dans le wagon de queue. 

Anesthésiste à la retraite vend appartement à Andorre.

Monte-en-l’air repenti et fatigué recherche pour ses vieux jours monte-personne pour monsieur tout-le-monde.

Québécois vend couverts pour cause déménagement dans l’Est du Canada.

Pongiste résidant à Sète vend services de table. Retours possibles.

Faits divers : un récidiviste qui abattait régulièrement du boulot a fini par se tuer au travail. La légitime défense a été retenue.

Grande braderie du Mont Ventoux ce week-end. La magie des cimes, tout doit disparaître !

Chirurgien urologue recherche partitions originales de Couperin.

Faits divers : un directeur de ligne de métro condamné pour trafic d’affluence.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Ne vous y trompez pas, certains y mettent du leurre pour tromper les autres.

Paradoxalement, des non-lieux peuvent être prononcés en tout lieu et il n’y a pas lieu de s’en étonner.

La différence entre aviron et environ est qu'à l'aviron on navigue à la pelle alors qu'à l'environ on avance à la louche.

Le bricoleur pratiquant l'alpinisme est toujours un peu décontenancé lorsqu'on lui explique que dévisser est l'assurance de se planter.

Beethoven a suscité l'admiration en composant en étant sourd à la fin de son existence, mais que penser de l'artiste qui a réussi à peindre toute sa vie en étant Miro ?

Pour différencier les catacombes des égouts, il suffit de savoir distinguer les os usés des eaux usées. Plus facile à faire qu'à dire.

Histoire de famille

-      Vous avez de la famille dans les environs ?

-      Quelques cousins éloignés, les plus proches sont plus loin

-      Vous vous voyez de temps à autre ou vous avez coupé les ponts ?

-      Rarement. Une histoire d’héritage a été le fossoyeur de nos relations

-      Une affaire qui a dû aller loin pour en arriver là ?

-      Oui, certains ont été trop loin et j’ai décidé de couper court à nos échanges. Déjà qu’on ne pouvait pas se voir, on a fini par se perdre de vue

-      C’est définitif ?

-      Loin de moi l’idée d’un rapprochement

-      Vous gardez tout de même le contact avec les cousins éloignés situés près de chez vous ?

-      Ça m’arrive, ils tiennent des commerces de proximité sur les bords du Loing

-      Ils gagnent bien leur vie ?

-      Ils sont loin d’être à court

-      Ce sont les seuls ou vous n’avez pas largué les amarres avec d’autres ?

-      J’ai bien un autre cousin, navigateur au long cours qui m’écrit de temps à autres pour m’informer de la date où il prévoit de prochainement jeter l’ancre. Mais on se voit peu, il rechigne à quitter sa mer

-      Ça fait peu. En fin de compte, vous ne semblez pas être très famille, je me trompe ?

-      Non, c’est vrai. On m’a souvent reproché d’être trop distant avec les gens

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Le recours à des pis-aller pour aller mieux conduit au mieux à éviter le pire.

Par respect pour la loi de l'attraction universelle, toujours afficher une certaine gravité avant de décider de laisser tomber.

Lorsque le sursaut fait faux bond, il ne reste plus qu'à surseoir au rebond.

C'est lorsque tout part à vau-l'eau qu'il faut changer de cycle en s'efforçant de ne pas perdre les pédales.

C'est certainement à cause de difficultés récurrentes pour accorder leurs violons que les politiques se sont orientés vers le pipeau.

Tout corps plongé dans l'eau bouillante reçoit une poussée vers le haut égale au poids du volume d'eau déplacé mais il s'en fout, il est déjà cuit.

Mieux vaut en rire

C’est une évidence, le temps n’est pas à la franche rigolade, sauf peut-être pour les dirigeants et actionnaires des laboratoires pharmaceutiques distribuant des somnifères et des anti-dépresseurs. Et niveau poilade, je ne parle même pas du résident du Pas-de-Calais inondé deux fois cette année alors qu’il peinait à se remettre d’un Covid19 long et qui a voté LR aux dernières élections européennes. Celui-là a autant envie de s’esclaffer que Volodymyr Zelensky de partir en vacances en Crimée dans un avion affrété par Vladimir Poutine. Le Français, bombardé d’infos plus anxiogènes les unes que les autres, se réveille le matin se demandant si la 3^ème guerre mondiale va éclater avant le déjeuner ou si les nazis se préparent à redéfiler comme en 40 sur les Champs-Elysées. A Neuilly et dans les quartiers d’affaires c’est la peur que des hordes de Bolchéviques assoiffés de sang viennent égorger leur fils et leurs compagnes ou pire, faire chuter le CAC40, qui vient gâcher les afterworks et les cocktails. C’est dramatique. Et pour couronner le tout comme disait le dentiste de Charles III, il ne manquerait plus que l’été soit pourri. En attendant et c’est mauvais signe, les réservations dans les airbnb de la bande de Gaza ne décollent toujours pas.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

L'ombre d'un doute est souvent plus éclairante qu'une certitude aveuglante.

Paradoxalement, il n'y a pas de forêt plus féconde que la forêt vierge.

Dans une ambiance lourde, un peu de légèreté vaut son pesant d'or.

Monter en épingle un tissu de mensonges conduit invariablement à devoir en découdre avec la vérité.

Le plus gros risque en élevant la voix est de prononcer des paroles en l'air.

Mettre fin à séjour c'est mourir un peu.

Tour de force

Départ ce week-end de la Grande Boucle, dont la renommée a depuis longtemps surpassé celle de la Petite Ceinture ou de la bretelle d’accès au périphérique Sud de la Porte de Vanves. Et cette année elle joue des tours à son appellation d’origine contrôlée, Tour de France, débutant près du Ponte Vecchio pour se terminer sur la Promenade des Anglais. Mais plus rien ne peut nous surprendre depuis que le Paris -Dakar est passé par l’Amérique du Sud et que l’Ille-et-Vilaine est passée par la Lorraine avec ses sabots. Au départ cette année des robocops prêts à grimper les cols à la vitesse où le cyclotouriste moyen les descend, plus rapidement que les escaladaient leurs glorieux prédécesseurs convaincus de dopage et aussi chargés que Gérard Depardieu pendant les foires aux vins. Etonnant, non ? Ceci n’ayant évidemment rien à voir avec le fait que certaines pharmacies aient pignon sur rue. Il serait juste que les chercheurs en médecine et en technologie vélocipédique œuvrant avec les équipes cyclistes soient enfin récompensés pour leur esprit d’innovation et leur persévérance. Mais soyons sport, survitaminés ou pas, force est de reconnaître que les efforts consentis par ces forçats de la route forcent le respect.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Il ne faut jamais désespérer. Même en période de vaches maigres, il est toujours possible de croiser des gros bœufs.

Chronologiquement parlant, en voir de toutes les couleurs c'est commencer par rire jaune avant de voir rouge et de finir avec des bleus à l'âme et des idées noires.

Faire d'une pierre deux coups est une formule du coup plutôt lapidaire.

Si chaque individu réussissait en permanence à joindre les deux bouts, les extrémistes disparaîtraient.

Le loukoum étant reconnu comme étouffe-chrétien notoire, ne nous étonnons pas que l'islamophobie galope chez le catholique intégriste tenant à sa religieuse.

L'homme volage, ce drôle d'oiseau ne manquant pas d'elles.

Rassemblement national

Nous y sommes. Voici venu le temps où une majorité de Français, de gauche comme de droite en passant par l’Indre-et-Loire, déferle telle une armée de Huns prêts à s’entasser les Huns sur les autres en direction de sa terre d’élection estivale, la Côte, qu’elle soit d’Azur, d’Emeraude, atlantique, bretonne ou basque. Un véritable rassemblement national où chacun peut se retrouver dans la mer sans passer par la Marine. Une véritable marée de juillettistes et d’aoûtiens, comme un hommage au débarquement de juin 1944 lorsque des milliers d’individus ont envahi les plages pour libérer les villes. Les forces en présence n’étant pas du même ordre, nos contemporains débarquant armés d’un smartphone, d’un tube de crème solaire 50, d’une serviette et n’essuyant que leur anatomie là où nos glorieux prédécesseurs plus lourdement harnachés essuyaient des coups de feu et tentaient de protéger la leur face aux obus de 50, très nocifs pour la peau selon une étude récente de 60 millions de consommateurs. Et contrairement à aujourd’hui, personne ne faisait de chichis sur les plages en juin 1944. Autre différence notable entre les deux époques, aucune capitulation générale n’est à attendre à l’issue de ce débarquement estival nouvelle vague. Tout au plus quelques capitulations locales de vacanciers motorisés désespérant de trouver une place à proximité de la baraque à frites.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

S'arrêter sans arrêt c'est comme continuer à ne pas donner suite.

Etre en cheville avec un spécialiste des coups de vice après avoir été de mèche avec un perceur de coffre-fort est un excellent moyen de faire son trou dans le monde des malfaisants.

Tirer constamment la couverture à soi fait le lit de la rancœur des mauvais-coucheurs.

Allez savoir pourquoi, les dirigeants des laboratoires d'analyses médicales sont riches comme Rhésus.

Le cimetière des angles morts s'étend à perte de vue.

Ne pas être porté aux nues ne signifie pas forcément que l'on peut aller se rhabiller.  

Aux limites de la frontière

Intérieur, extérieur, tout les oppose. Mais la frontière entre les deux est mince, surtout quand on sait que certains entrent par la sortie et que d’autres commandent des entrées assorties. Celle-ci est matérialisée par une enveloppe qui à défaut d’être toujours affranchie est à franchir, prenant plus souvent la forme d’une porte, d’une poche ou d’un pot de cornichons que d’un dôme des Invalides ou d’une coupole de Chapelle Sixtine. Sachant que par convention, être mis à la porte c’est se retrouver beaucoup plus près de l’extérieur que de l’intérieur sauf à assurer la fonction de groom. Cette frontière entre intérieur et extérieur est parfois si ténue que les exemples mettant en lumière un certain flou ne manquent pas.

Combien ont été mis dedans à cause de sorties hasardeuses et combien de rentre-dedans ont mené leurs auteurs vers la sortie ?

Que penser d’un ancien ministre du commerce extérieur nommé à l’Intérieur et réussissant à s’en sortir sans avoir ses entrées dans le microcosme ?

Et sous des dehors renfermés, il n’est pas rare de rencontrer des ressortissants qui s’avèrent être aussi ouverts que des internes à l’heure de la sortie. Je n’entrerai pas plus dans les détails de peur de ne pas m’en sortir.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Si vous en avez plein le dos, un conseil, videz votre sac.

Ne jetez pas la pierre à un esprit frondeur, ça se retournera contre vous.

Si vous faites grise mine avec les traits tirés, un gommage s'impose.

La peur de perdre la face peut nous faire perdre la tête. Le mieux est de faire front.

Paradoxalement, le cheval de trait n'a pas vraiment la ligne.

En comparaison d'une jambe cassée, une pâte brisée c'est du gâteau.

Coq gaulois aux haricots coco

·  Pour réussir cette recette il s’agit déjà de bien choisir son coq. Ce n’est pas toujours simple. Pour trouver un coq qui vous enchante, il faut se lever de bonne heure. Ceux de La Napoule sont renommés mais si vous habitez Sarcelles, ça fait loin même à vol d’oiseau

·  Il vous faut également environ 500g de haricots coco. Si vous n’en trouvez pas, faites chanter le coq. S’il chante la Marseillaise, c’est un supporter

·  Une fois le match terminé, ramenez le à la maison en évitant les détours par des chemins de crête

·  Plumez le coq après vous être assuré qu’il n’ait plus toute sa tête. Dans le cas contraire vous risquez d’y laisser des plumes

·  Introduisez le coq dans la cocotte, s’il rechigne c’est un chapon. Si c’est une poule, pas de pot, on vous a pris pour un pigeon. Dans ce cas, n’ergotez pas et appelez les poulets

·  Ajoutez deux ou trois têtes d’ail en chemise en évitant soigneusement la chemise de nuit qui convient mieux pour l’aïoli, sans oublier un fond de thym pour le côté esthétique

·  Laissez mijoter 2h à feu doux, le temps qu’il fasse moins le fier

·  Au bout des 2h, ajoutez les cocoricos, pardon les haricots coco, et continuez la cuisson 30 mn en arrosant de temps en temps. S’il crie à la corruption, c’est un poulet. N’appelez personne, c’est trop tard

·  Quand c’est cuit, il n’y a plus rien à faire. Vous pouvez néanmoins en faire tout un plat.

·  Servez accompagné d’un vin rouge français, pour éviter les fautes de goût et respecter la mémoire du coq

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Ce mercredi était le dernier jour de juillet, sans aucun d'août possible.

Qui a un faible pour l'effort se fait fort de ne pas paraître faible.

L'impéritie c'est oublier son imper là-bas quand il pleut ici.

Parler du néant comme s'il existait, comme si de rien n'était, peut sembler vide de sens.

Dresser l'oreille n'est pas si simple, il faut s'y entendre en dressage.

Face à des individus qui ont réponse à tout, on ne répond plus de rien.

La face cachée de l’Olympe

Très peu de passionné(e)s de sport connaissent les sources de l’inclusion des sports au programme des jeux olympiques. Je vous en fais part pour quatre d’entre eux, choisis parmi tant d’autres.

Le saut à la perche : son origine prend sa source à la fin du 19^ème siècle grâce à l’habitude prise par un pêcheur de Nogent-le-Rotrou dans le Perche, neveu de Pierre de Coubertin pour la petite histoire, de s’aider d’un grand bambou pour franchir la rivière dans laquelle il passait ses week-ends à pêcher la perche.

Le water-polo : Walter Polo, descendant en droite ligne du célèbre explorateur vénitien Marco qui ne voyageait jamais sans son pull, avait pris l’habitude de participer à des parties de polo pendant ses études à Cambridge. Il se rendit célèbre par son côté chat noir, la pluie tombant sans discontinuer à chacune de ses apparitions sur le terrain. Au point de donner l’idée à l’un de ses condisciples qui n’était pas tombé de la dernière de créer le water-polo, immédiatement accepté par le comité olympique.

Le plongeon : plusieurs tentatives pour intégrer ce sport au programme olympique tombèrent à l’eau avant qu’il ne soit finalement accepté dans des conditions douteuses, des membres du CIO se retrouvant accusés après coup d’avoir trempé dans une sombre histoire de pots de vin qui éclaboussa l’ensemble du mouvement sportif.

Le tennis de table : cette discipline fut ajoutée au programme à la demande du Liechtenstein invoquant une injustice sportive liée à l’extrême exiguïté de son territoire lui interdisant l’installation d’un nombre suffisant de cours de tennis. L’éclosion de ce tennis miniature fut à l’origine de l’émergence des sets de table qui aujourd’hui encore fleurissent dans nos salles à manger à défaut de fleurir sur la terre battue et le gazon. Retenons qu’à la suite de cette décision, certains joueurs de tennis classique mécontents de cette concurrence se mirent à servir à la cuillère de peur que leur sport passe à l’ace.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

En sport, il est très rare que le premier arrivé soit le premier venu.

Ne jamais faire confiance à un homme de main, il ment comme il reste sbire.

Acheter un produit haut de gamme, c'est la certitude que la note soit élevée.

Mettre en sommeil ses nuits blanches est le rêve éveillé de tout insomniaque qui se respecte.

Paradoxalement, les laissés-pour-compte ont le sentiment qu'on ne les calcule plus.

Il est très rare d'avoir l'air éteint dans le feu de l'action.

Le mois doute

Sans l’ombre d’un doute, le mois le plus propice à apporter un éclairage sur le doute est le mois d’août. Il se trouvera bien quelques Bretons ou Normands récalcitrants pour émettre des doutes sur le bienfondé du caractère estival de ce mois, mais il y a là rien de plus normal. Car depuis qu’il est doté de capacités de réflexion, l’Homme doute, ceci expliquant par ailleurs que le con ne doute de rien. L’Homme s’interroge en permanence. Dieu existe-t-il  ? Y-a-il une vie après la mort ? Pourquoi aucune trace de lait n’a encore jamais été détectée dans la Voie lactée ? Flan aux pruneaux ou tarte tatin ? Smith ou Wesson ? Si le doute peut être léger, lever le doute est parfois difficile face au poids des incertitudes. On dit alors qu’il y a un gros doute, ou que l’on nous prend pour des cons, selon l’appréciation de chacun. Certains allant jusqu’à le semer à tout bout de champ au risque qu’il devienne envahissant au point d’inciter le dubitatif chronique à ne plus être sûr de rien. L’expérience montrant l’avantage évident d’un acquittement au bénéfice du doute sur une condamnation consécutive à un excès de certitudes, mieux vaut douter, c’est plus sûr. Mais ça reste à prouver.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Pour un insomniaque le désordre des nuits reste à l'ordre du jour.

Ne pas confondre un incendie faisant rage dans la préfecture du Calvados avec un feu de Caen.

Aller faire du surplace ailleurs ne vaut pas le déplacement.

Il est très rare que l'on boive de l'eau plate quand on a la dalle en pente.

Un parolier n'est pas forcément un homme de parole tout comme un maître-chanteur ne maîtrise pas toujours les vocalises. On ne peut vraiment faire confiance à personne.

Inévitablement, se faire rouler a le don de nous mettre en boule.

Marée humaine

En cette semaine de fête de l’Assomption nous rappelant chaque année que l’on peut s’élever vers les cieux pour des raisons moins terre-à-terre que repeindre le plafond ou installer un Velux (en latin, que la lumière vint), je saute sur l’occasion plutôt que sur la Vierge pour réaffirmer que la vie n’est qu’une succession de hauts et de bas. Je tiens à préciser au passage pour lever toute ambiguïté que la Vierge ne portait pas de bas quand elle est montée là-haut.

Passer des sommets au creux de la vague est le lot de nos semblables et ce n’est pas le recordman du monde du saut à la perche qui me contredira quand il retombe sur le tapis après avoir tutoyé les étoiles.

Il n’y a jamais loin des portes du paradis aux feux de l’enfer et rien n’interdit de passer d’un studio haut-de-gamme situé au rez-de-chaussée de la rue du Paradis à un trois-pièces à rafraichir au dernier étage d’un immeuble sans ascenseur de la Place Denfert.

Ce régime de la douche écossaise est à l’origine de situations de détresse intense. L’une d’entre elles a été relevée chez un monteur-câblier retrouvé dans un caniveau à la suite d’un pétage de câble consécutif à la découverte de l’infidélité de sa femme avec un éleveur de bassets. Une consommation de remontants au-delà du raisonnable dans un café du Bas-Meudon le jeudi de l’Ascension qui suivait n’a évidemment rien arrangé.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Il y a des coups de pied au cul qui se perdent mais on ne les retrouve jamais.

Peut-on vraiment blâmer celui qui ne vous promet rien et qui ne tient pas sa promesse ?

Il suffit d'un propre à rien pour salir la réputation de toute une salle.

Utiliser indifféremment le mot glace pour une surface en verre ou une crème glacée est certainement à l'origine de la pratique du lèche-vitrine.

Pour qu'un faux soit de qualité, il ne faut pas que la qualité fasse défaut.

Une personne abusant de phrases bateau, doit-on la raisonner ou laisser couler ?

Des chiffres et des lettres

Les chiffres seraient apparus environ 4000 ans avant JC lorsque des « comptables » de l’époque élaborèrent dans le Sud actuel de l’Iran un premier système de numération basé sur des symboles comme un trait pour une unité, une rondelle pour une dizaine et une bille pour une centaine. Ce contexte historique expliquant qu’encore aujourd’hui nombre d’actionnaires retirent leurs billes lorsqu’une entreprise ne fait plus de chiffre.

Battant en brèche l’adage quand on aime on ne compte pas, l’amour des chiffres a rapidement pris son essor au fil du temps pour en arriver à une société où le numérique est partout. Malgré d’innombrables et louables tentatives d’experts ne calculant pas leurs efforts pour déchiffrer et dénombrer, les chiffres ne s’en sont pas laissé conter et ont facilement pris le dessus, bien que se trouvant parfois au dénominateur ou après la virgule. Ils occupent une telle place qu’il n’est pas rare d’entendre dire de nos jours que les chiffres parlent d’eux-mêmes. On ne compte plus de nos jours les individus attendant fébrilement le tirage des numéros gagnants du Loto en comptant sur la chance.

Malheureusement, plus les chiffres comptent, moins on peut compter sur les froids calculateurs qui nous calculent de moins en moins, et plus on a l’impression de n’être pour certains que de simples numéros tout juste bons à faire le nombre.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Les canons de la beauté ne sont que de la poudre aux yeux.

Un individu qui ne parle pas, ça ne veut rien dire. Mais un type qui refuse de vous parler, ça veut tout dire.

Il n'est jamais simple de prendre une rupture avec un certain détachement.

Paradoxalement, être couvert de dettes est le meilleur moyen de finir à découvert.

Le seul endroit où l'on ne craint pas de se faire mener en bas taux, c'est la banque.

Peut-on parler d'un style sobre avec des murs couleur vert bouteille ?

Et la lumière fut

Rechercher la lumière a toujours été un objectif de tout être vivant, qu’il soit une star des médias ou un tournesol du Bas-Berry.

Déjà en remontant à des lustres dans le passé, un cerveau brillant eut l’idée lumineuse de s’éclairer en utilisant de l’huile végétale comme combustible, inventant ainsi la première lampe à huile et passant alors pour un génie auprès de ses congénères qui ne passaient pas tous pour des lumières.

Sur le même principe, les bougies eurent également leurs heures de gloire, illuminant les édifices religieux au point de donner naissance au Saint-Cierge et à bon nombre d’illuminés sombrant trop souvent dans l’obscurantisme.

Encore de nos jours, dans les dîners aux chandelles des quartiers huppés du Vésinet et de Chatou, on a conscience de ce que les bougies valent.

La torche fut également très populaire pendant les heures les plus chaudes de la Révolution, alors que les aristocrates étaient plutôt à la lanterne comme le scandaient les émeutiers sur l’air des lampions.

Puis vinrent les lampes à pétrole, les lampes à incandescence, les becs de gaz qui donnèrent naissance aux lampistes, bien pratiques quand quelque chose ne gazait pas. La rumeur a couru que l’un d’entre eux, Eugène Lalumière, inventa un nouveau type de lampe appelée au départ la lampe à Eugène et qui fut à l’origine de la célèbre lampe halogène.

Alors que les premiers hommes appelaient le feu à l’aide pour combattre les ténèbres, nos contemporains font appel aujourd’hui à des lampes à leds pour vaincre l’obscurité, la boucle est bouclée.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

L'hypothèse que des lettres muettes soient à l'origine des dialogues de sourds dépasse l'entendement.

L'appellation française chef de cabinet m'a toujours fait rire. - W.C. Fields.

Je connais des noms de lieux-dits plus difficiles à prononcer qu'un non-lieu.

On dira ce qu'on veut mais la lentille du Puy est beaucoup moins susceptible que la lentille convexe.

Mieux vaut descendre en rappel que tomber dans l'oubli.

Le contresens n'est qu'un bon sens qui a mal tourné.

Penser à réfléchir

Quand on y réfléchit un peu, on doit se rendre à l’évidence, les idées fleurissent comme des pensées au printemps. L’Homme fourmille d’idées sauf quand il a le cafard ou les abeilles. Dans ces derniers cas, les idées noires prennent le dessus et tournent à l’idée fixe, ralentissant le processus productif. C’est souvent dans ces moments-là qu’il ressent avec insistance le besoin de se changer les idées pour retrouver des idées claires, à défaut d’être lumineuses. La quantité ne fait évidemment pas la qualité. Il y a idée et idée. L’idée toute faite ou l’idée reçue, par exemple, ne vaut pas beaucoup mieux que l’idée mal placée. L’idée ni faite ni à faire n’est pas une bonne affaire non plus. Même la bonne idée est insaisissable. Vous croyez l’avoir derrière la tête et elle vous traverse l’esprit sans prévenir. Sans parler des problèmes posés par les grandes idées. Un cerveau étriqué peinera toujours autant à avoir les idées larges.

La difficulté d’aller au bout de ses idées en est automatiquement renforcée. Au-delà de la qualité, la quantité pose également problème. Faire preuve d’une imagination débordante peut conduire à se noyer dans ses idées. Et mourir pour des idées sans avoir de suite dans les idées, il n’y a pas idée !

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Il est paradoxal que les personnes très à cheval sur les principes supportent mal les attitudes cavalières.

Une dose de féminisme ne peut pas faire de mâle.

Contrairement au mètre à ruban, le maître à penser ne fait pas toujours preuve de mesure quand il cherche à vous embobiner.

Sans l'existence des porte-voix et des bruits de couloirs, l'éventualité que les murs aient des oreilles perdrait beaucoup de sa crédibilité.

Nous sommes en 2024, l'Homme poursuit son exploration de l'Univers mais on ne sait toujours pas où se trouve Pétaouchnock.

On reconnaît la mère pessimiste au fait qu'elle n'a jamais attendu d'heureux événement.

Epidémie de paraskevidékatriaphobie

Tous les médecins généralistes vous le diront, les cas de paraskevidékatriaphobie explosent quand approche la date fatidique du vendredi 13. Phénomène d’autant plus prévisible que cette phobie est justement la peur du vendredi 13, la vie est bien faite. Et ce n’est pas l’instauration des RTT et leur concentration sur les vendredis qui ont changé quelque chose à ce constat. Tout juste observe-t-on une recrudescence de pattes de lapins dans les véhicules circulant sur la A13 ce jour maudit, leurs occupants caressant l’espoir qu’elles suffiront à éviter que le coup du lapin leur tombe sur le râble en cours de route. Car il faut bien admettre que cette superstition ancestrale a la vie dure. Une légende qui circule sur le Vieux-Port raconte même que le vendredi dans le département des Bouches-du-Rhône (13), des pétanquistes refusent de jouer les parties en 13 points. Cette croyance a parfois des conséquences autrement plus dramatiques. Le meilleur exemple en est le destin de cet homme qui, refusant un vendredi 13 d’emprunter l’ascenseur pour accéder à son appartement du 13^ème étage par peur qu’il ne se décroche, l’ascenseur pas l’appartement, succomba d’un infarctus en arrivant au niveau du palier du 10^ème. Comme quoi, il est plus prudent de ne pas croire aux superstitions, elles peuvent porter malheur.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

Mieux vaut glisser sa peau sous les draps que la risquer sous les drapeaux.

Paradoxalement, les individus trop carrés s'emportent lorsque quelque chose ne tourne pas rond.

L'Histoire retiendra que le téléphone est passé au sans fil avant le haricot vert.

A trop prendre les choses à la légère, on finit à la lourde.

Il faut être dingue pour inviter un monde fou à un mariage de raison.

Ne pas être dans son assiette avant d'être à ramasser à la petite cuillère relève d’une certaine logique.

Rances infos

Trop d’infos tuent l’info. Une formule que l’on retrouve de plus en plus au menu du jour sans qu’elle soit des plus digestes. Et qui en elle-même relève plus de la véritable info que du faux avéré. L’information déferle par vagues, submergeant les ondes et les fréquences et écumant les réseaux sociaux. Réussissant l’exploit de noyer le poisson en plus de l’auditeur et du lecteur. Nous sommes abreuvés d’infos dont on ne connaît pas la source, avec le risque de nous faire intoxiquer lorsque celle-ci est aussi claire que la Seine en période de JO. N'importe quel crétin peut aujourd’hui s’auto-proclamer journaliste sur les réseaux alors que n’importe quel journaliste officiel n’est pas forcément un crétin lorsqu’il est digne de ce nom. Le tri sélectif des infos est devenu plus ardu que le tri du compost dans les immeubles du 16^ème arrondissement parisien. Distinguer le vrai du faux, aussi compliqué que différencier le centre gauche du centre droit français ou l’Ouzbékistan du Tyrol autrichien quand on vit dans un ranch de l’Oklahoma. Semer le doute sur tout s’accomplit avec une facilité déconcertante, cultiver la vérité pour éviter de récolter la bêtise n’est couronné de succès que de haute lutte. D’où cette situation paradoxale, plus on nous informe, moins on est au courant.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

L'abus de café est un problème de sans thé public.

Il n'est pas très rentable d'essayer de placer un mot lors d'échanges sans intérêt.

Lorient est à l'Ouest, l'Orient à l'Est, on a trop tendance à sous-estimer l'importance de l'apostrophe.

On dira ce qu'on veut mais l'anatomie humaine rend particulièrement difficile de courir ventre à terre en prenant ses jambes à son cou.

Il y a des distractions auxquelles on ne prête pas attention.

Il est théoriquement plus simple de garder le silence quand on a donné sa parole.  

L’échappée belle

La dénomination des habitants d’un lieu peut aussi bien couler de source comme les Evianais d’Evian que nous laisser incrédules comme les Fuxéens de Foix. Sans laisser de côté certaines villes de France, dont les suivantes, qui auraient pu hériter de gentilés moins vendeurs si l’Histoire avait été plus sournoise.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)

Avoir une case de vide relève d'un trouble évident du compartiment.

Le paradoxe c'est d'avoir à demander une avance pour payer des arriérés.

On parle souvent de l’Extrême-Orient et jamais de l'Extrême-Occident, certainement pour désorienter les occidentaux.

Entre un incompétent notoire et un notaire incompétent, il n'y a qu'un passage à l'acte.

Passer du statut d'inconnu à celui de méconnu est un pas de franchi vers la reconnaissance.

On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est un fait. Ce n'est pas une raison pour se complaire à plaire aux cons.

Des dérangés en ordre de marche

C’est fou comme les dingues prolifèrent ces temps-ci. Aucune région du monde n’est épargnée par ce vent de folie. Entre les individus qui ont perdu le nord et que l’on retrouve à l’ouest, ceux complètement givrés au niveau des tropiques et les fondus montagnards, on ne sait plus où donner de la tête sans risquer de la perdre. Ils sont partout. La probabilité de rencontrer un passant fou sur l’Ile de la Cité est sur le point de surpasser celle d’apercevoir un fou de Bassan sur l’Ile aux Moines. Aucun secteur n’y échappe. Des chefs d’états ou de multinationales qui travaillent du chapeau n’hésitent pas à le faire porter à d’autres pour ne pas perdre la face. Quand ils n’entraînent pas les chefs militaires à faire des folies de leurs corps d’armée en passant sur le corps d’un monde fou. On a beau se dire qu’un déséquilibré finira bien par tomber, l’équilibre instable semble d’une résistance à toute épreuve. Des pseudo-scientifiques autoproclamés experts hantent les médias et les réseaux sociaux et tentent de nous faire croire que l’on peut soigner le cancer, Parkinson, l’hémiplégie, les verrues plantaires et faire revenir l’être aimé en prenant deux gouttes chaque matin d’une décoction de salsifis du Bengale et de tulipe noire de Novossibirsk, diluées dans une tasse de thé vert islandais. Mais je ne suis plus très sûr pour le thé islandais. Ils vont finir par nous rendre tous cinglés, je vous dis. L’asile psychiatrique ne va pas tarder à devenir le lieu où les aliénés sont les plus sensés.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! 

Comme si on avait besoin de toute cette pluie pour devenir plus vieux.

Quand on est à côté de la plaque, on est à deux doigts de faire un four.

Lorsque certains attendus sont inattendus, est-ce la preuve que la justice est injuste ?

Faire le pied de grue quand on vous a posé un lapin n'a jamais empêché un tourtereau de passer pour un pigeon.

Les chasseurs présentent cette spécificité de tirer comme des pieds sans forcément utiliser de fusils à pompe.

Donner raison à tort est un tort que la raison rejette.

Martel en dette

Qui paie ses dettes s’enrichit, dit le dicton. Dicton sur lequel les économies mondiales s’assoient allègrement depuis des lustres, adoptant ainsi une posture qui ne peut décemment pas être portée à leur crédit. Dès qu’il s’agit de rembourser, il est clair même dans les jours les plus sombres des finances publiques que la tendance générale est de faire sa mauvaise dette. Reflétant une inclination universelle à se soustraire à payer l’addition. Alors que la démarche est tout de suite beaucoup moins empruntée quand il s’agit d’emprunter plus.

La dette nous oppresse et personne n’est pressé de la résorber. Et plus les taux augmentent, plus l’étau se resserre. Elle enfle inexorablement au fil des années sur le modèle de l’Univers, établissant un parallèle nous conduisant à craindre que le monde soit à des années-lumière de régler le problème.

Le pessimisme est tel que je ne suis pas loin de penser qu’Odette, ma voisine du 2^ème , malgré six précédents régimes infructueux, aura perdu du poids avant que la dette n’ait affiché le moindre signe de dégonflement.

Reconnaissons toutefois que réussir l’exploit d’être impayable sans parvenir à faire rire grand-monde est un paradoxe que l’on peut porter à son crédit, c’est un premier pas dans le bon sens.

A suivre, pour que l’humour réponde encore et toujours à l’horreur ! ;)