Jean de La Bruyère "les caractères" extrait

Jean de La Bruyère, "　Des femmes　", Les Caractères, 1696.

Si les femmes veulent seulement être belles à leurs propres yeux et se plaire à elles-mêmes, elles peuvent sans doute, dans la manière de s'embellir, dans le choix des ajustements et de la parure, suivre leur goût et leur caprice; mais si c'est aux hommes qu'elles désirent de plaire, si c'est pour eux qu'elles se fardent ou qu'elles s'enluminent, j'ai recueilli les voix (les voix de qui ?), et je leur prononce (à qui, aux femmes?), de la part de tous les hommes ou de la plus grande partie, que le blanc et le rouge les rend affreuses et dégoûtantes; que le rouge seul les vieillit et les déguise; qu'ils haïssent autant à les voir avec de la céruse sur le visage, qu'avec de fausses dents en la bouche, et des boules de cire dans les mâchoires; qu'ils protestent sérieusement contre tout l'artifice dont elles usent pour se rendre laides; et que, bien loin d'en répondre devant Dieu, il semble au contraire qu'il leur ait réservé ce dernier et infaillible moyen de guérir des femmes. (toute la partie en gras est incomprise...)

Si les femmes étaient telles (telles=pareil?) naturellement qu'elles le deviennent par un artifice, qu'elles perdissent en un moment (que veut dire perdissent ici ?) toute la fraîcheur de leur teint, qu'elles eussent le visage aussi allumé et aussi plombé (?) qu'elles se le font par le rouge et par la peinture dont elles se fardent, elles seraient inconsolables. (pourquoi seraient elles inconsolables?)

Texte 2　: Montesquieu, Lettres persanes, 1713.

De Paris, le de la lune de Chalval

Voila, si quelqu'un veut bien m'aider à mieux comprendre ce texte( je doit faire un commentaire composé dessus dans 3jours ), et trouver les procédés de la persasion merci beaucoup=)

PS: je met en gras les phrases mal comprises et en italique pourquoi je ne les comprend pas (j'espère etre dans la bonne catégorie du forum)

Jean de La Bruyère, "　Des femmes　", Les Caractères, 1696.

Si les femmes veulent seulement être belles à leurs propres yeux et se plaire à elles-mêmes, elles peuvent sans doute, dans la manière de s'embellir, dans le choix des ajustements et de la parure, suivre leur goût et leur caprice; mais si c'est aux hommes qu'elles désirent de plaire, si c'est pour eux qu'elles se fardent ou qu'elles s'enluminent, j'ai recueilli les voix des hommes (les voix de qui ?), et je leur prononce aux femmes (à qui, aux femmes?), de la part de tous les hommes ou de la plus grande partie, que le blanc et le rouge les rend affreuses et dégoûtantes; que le rouge seul les vieillit et les déguise; qu'ils haïssent autant à les voir avec de la céruse sur le visage du blanc de céruse, il était de mode d'avoir le teint très blanc, qu'avec de fausses dents en la bouche, et des boules de cire dans les mâchoires; qu'ils protestent sérieusement contre tout l'artifice dont elles usent pour se rendre laides; et que, bien loin d'en répondre devant Dieu, il semble au contraire qu'il leur ait réservé ce dernier et infaillible moyen de guérir des femmes. (toute la partie en gras est incomprise...)

d'en répondre devant Dieu dans le sens où la beauté des femmes est la création de Dieu

Montesquieu dit là, mais bien sûr c'est ironique, que les fards et les artifices seraient un moyen pour les hommes de se guérir des femmes

et encore plus ironiquement, que ce serait Dieu, en ayant donné aux femmes l'amour des artifices, qui aurait en même temps donné aux hommes le moyen de se dégoûter de la gent féminine

Si les femmes étaient telles (telles=pareil?) naturellement non, tu sépares mal les termes, telles naturellement ça va ensemble, ce qui veut dire telles sans être maquillées qu'elles le deviennent par un artifice, qu'elles perdissent en un moment du verbe perdre, perdre leur fraîcheur(que veut dire perdissent ici ?) toute la fraîcheur de leur teint, qu'elles eussent le visage aussi allumé et aussi plombé à traduire par gris, terne, livide (?) qu'elles se le font par le rouge et par la peinture dont elles se fardent, elles seraient inconsolables. (pourquoi seraient elles inconsolables?)

Montesquieu critique le maquillage des femmes en soutenant que cela les rend laides, et qu'elles sont aussi belles, voire davantage sans fards

il prétend donc que si les femmes étaient - ou se voyaient - aussi laides naturellement qu'elles le sont avec leur maquillage, elles seraient inconsolables

tu saisis le détournement de l'argument?

Texte 2　: Montesquieu, Lettres persanes, 1713.

De Paris, le de la lune de Chalval

pour les procédés de la persuasion!

http://www.lyc-genevoix-montrouge.ac-versa...p.php?article92

http://users.skynet.be/fralica/refer/theor...ure/6mlargu.htm

je ne peux pas faire la disserte pour toi, mais en t'aidant des liens, tu devrais y arriver

Voila, si quelqu'un veut bien m'aider à mieux comprendre ce texte( je doit faire un commentaire composé dessus dans 3jours ), et trouver les procédés de la persasion merci beaucoup=)

PS: je met en gras les phrases mal comprises et en italique pourquoi je ne les comprend pas (j'espère etre dans la bonne catégorie du forum)

en espérant t'avoir été utile

Merci beaucoup d'avoir pris du temps à répondre à toutes mes questions.

Maintenant, oui, je comprend mieux le message que La Bruyère (désolé d'avoir pu preter à confusion mais le texte 2 de Montesquieu n'a aucun lien avec le reste, en claire, ceci "Texte 2　:

Montesquieu, Lettres persanes, 1713.De Paris, le de la lune de Chalval" ne devrait pas exister) a tenté de faire passer à travers ce texte.

Encore merci, bonne journée

ouais, c'est brillant de ma part j'ai honte :D

je faisais autre chose en même temps, y'a eu court-circuit

l'essentiel est que tu t'y retrouves

bon courage pour la suite bonne journée