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Réforme


Bigote

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Membre, Posté(e)
Bigote Membre 136 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Salut à tous , moi c'est Bigote :yahoo:

Je poste ce sujet pour être éclairer par vous , cher forumeurs !

C'est à propos de la réforme comme vous avez pu le voir .

Bon ok, y a eu pleins de posts la-dessus mais bon, on pourrait considérer celui-ci comme une conclusion :rtfm:

Alors voila , pour moi , dans la réforme , il n'y a pas de problèmes , travailler deux ans de plus ? je m'en fou ... de toute façon je ne sais même pas de quel métier seront faits ces 2 ans , vu que je ne sais même pas encore ce que j'exercerais .

Je voulais donc savoir quels points de la réforme l'ont amenés à être aussi contestée ?

Pourquoi autant de gens (mis à part ceux qui l'ont fait pour le fun) ont-ils manifesté contre celle-ci?

Tous les avis sont bienvenus , à partir du moment où ils sont clairs, sans émeutes ni troubles et ne sont pas écrits pour mettre de la poudre aux yeux ...

Merci

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Membre, Posté(e)
souky54 Membre 741 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Salut à tous , moi c'est Bigote :yahoo:

Je poste ce sujet pour être éclairer par vous , cher forumeurs !

C'est à propos de la réforme comme vous avez pu le voir .

Bon ok, y a eu pleins de posts la-dessus mais bon, on pourrait considérer celui-ci comme une conclusion :rtfm:

Alors voila , pour moi , dans la réforme , il n'y a pas de problèmes , travailler deux ans de plus ? je m'en fou ... de toute façon je ne sais même pas de quel métier seront faits ces 2 ans , vu que je ne sais même pas encore ce que j'exercerais .

Je voulais donc savoir quels points de la réforme l'ont amenés à être aussi contestée ?

Pourquoi autant de gens (mis à part ceux qui l'ont fait pour le fun) ont-ils manifesté contre celle-ci?

Tous les avis sont bienvenus , à partir du moment où ils sont clairs, sans émeutes ni troubles et ne sont pas écrits pour mettre de la poudre aux yeux ...

Merci

Je crois que le problème n'est pas tant la réforme

QUE LES GRANDES SOUFFRANCES d'une population française qui s'est sentie une nouvelle fois OPPRIMEE pour RIEN.

(la goutte d'eau qui a fait déborder le vase)

Tout le monde est partant pour faire de grandes et belles choses

MAIS PERSONNE NE VEUT ou NE PEUT plus les payer.

Ne sommes-nous pas un des pays les plus taxé du monde ?

croyez-vous qu'à une époque

- où l'on délocalise les travailleurs français sans état d'âme

- où des travailleurs français dorment dans leurs voitures

- où des retraités français MANGENT DANS DES POUBELLES

- où la jeunesse sort des écoles à 16 ans sans diplômes... NI FORMATION

- où les diplômés en âge de s'intaller, sont à charge de familles de retraités...

(celles qui le peuvent encore... ; ce n'est qu'une question de temps...)

- etc... etc...

avec de telles dettes nationales

et sans perspective de revenus pour toutes ces populations

le problème de la France soit le vote de cette loi... ? (de ses travers comme si ou comme ça... ?)

Personnellement,

j'ai retenu de ces "règlements de comptes" exaspérés de la rue :

- une pauvreté EN NETTE AUGMENTATION

- des régimes privilégiés de retraites pour des fonctionnaires qui ne travaillent que 35 heures

- des régimes spéciaux pour les couvertures santé

ET UN DISCOURS QUI NOUS DISAIT QUE TOUT LE MONDE DEVAIT éTRE TIRE VERS DE TELLES COUVERTURES... (donc qu'il ne fallait surtout pas y toucher...)

SAUF QUE PERSONNE NE NOUS DIT COMMENT...

et que les français sont entrain de comprendre QU'ON NOUS VEND DE L'UTOPIE... pour couvrir des intérêts privilégiés.

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Invité Magus
Invités, Posté(e)
Invité Magus
Invité Magus Invités 0 message
Posté(e)

Pour répondre au sujet, la contestation a pris différentes formes. Voici pour ma part ce que j'ai à reprocher à cette réforme :

- Une réforme paramétrique et non systémique : le système est inchangé, bien qu'en surchauffe. Il est poussé à bout en tournant les manettes à fond.

- Une réforme à courte vue et donc non pérenne : ce projet n'est prévu que jusque 2018. Il faudra tout remettre à plat à cette date.

- Un recul social : il n'y a pas que l'âge légal, il y a aussi (et surtout) la durée de cotisation qui ne tiennent compte que de l'espérance de vie et ne tiennent pas compte de deux données fondamentales, à savoir l'espérance de vie en bonne santé des catégories socio-professionnelles et l'âge moyen d'entrée sur le marché du travail.

- Un manque de liberté : le choix de partir à 60 ans (après 41 annuités ou avec une pension décotée, à part pour les "16ans au travail") n'est plus. La possibilité de poursuivre au-delà de 67 ans dans des conditions adaptées (temps partiel par exemple) n'a pas été permis.

- La conservation d'un système dépassé : si je suis pour le maintien de la répartition vaille que vaille, le gros loupé de la réforme est l'harmonisation des régimes de retraite (38 en France) et des différences privé/public.

- La cotisation vieillesse uniquement sur les revenus du travail : les revenus du capital ne sont toujours pas prélevés à la juste mesure.

- L'absence d'un volet emploi : augmenter la présence des actifs (par l'âge légal de départ et la durée de cotisation) sur le marché de l'emploi signifie encombrer l'arrivée de ceux qui n'y sont point (jeunes notamment). Or, pour éponger cet encombrement, on estime qu'il faudrait créer plus 2 millions d'emplois sur 10 ans pour ne pas voir les chiffres du chômage affectés. Ceci suppose un taux de croissance à 2,5%.

- Un projet assis sur des prévisions fantasques : le projet repose sur un taux de croissance prévisionnel de 2% (jusqu'en 2018). Or, comme dit au-dessus, c'est plus de 2,5% qu'il faudrait finalement pour éponger l'impact de la réforme sur l'emploi. FMI et INSEE s'accordent à dire que nous traversons une crise économique durable et que 2% de croissance en France est plus qu'optimiste.

- Un financement non garanti : pressurer la population active ne sera donc pas suffisant pour financer les retraites. Or, l'Etat a écarté les autres sources possibles de financement comme une part plus grande du PIB ou la taxation des revenus du capital.

- Des alternatives muselées : sans parler de la gauche qui n'a plus droit au chapitre tant sa planche est savonnée par l'UMP, des voix à droite se sont élevées pour proposer d'autres projets non seulement intéressants, mais qui ont fait leurs preuves dans d'autres pays. Le compte notionnel par exemple. Fin de non recevoir par le ministre Woerth : on a prié les voix dissonantes de rentrer dans le rang. Ce qu'elles ont fait.

- Les régimes parlementaires exemptés de réforme : cerise sur la gâteau, les parlementaires ont refusé l'amendement Cochet voulant mettre fin au cumul des retraites des parlementaires - énorme privilège. Les vrombissements de couloir ont tout de même lancé sur les rails un projet aux petits pieds de diminution de 8% de la retraite parlementaire. Projet qui n'est toujours pas voté, lui.

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