Révolutionner ou solutionner

le problème est : de plus en plus de monde , de moins en moins de travail a causse des " machines " qui remplaçent l homme ( et la femme )

LE MERLE

Ce n'est pas le travail qui manque, mais le travail correctement rétribué.

La mondialisation finira par effectuer une mutation sous l'effet de contraintes prévisibles : la terre n'étant pas une corne d'abondance inépuisable.

En attendant les relocalisations massives, voyons ce que nous pouvons faire.

Créer, pour ceux qui manquent de l'essentiel, un système incompressible (hors système marchand). Système destiné à fournir un « travail » et un revenu à ceux qui en sont privés.

Ces heures d'activité n'empêchant pas de chercher un « vrai » travail. D'autant que ce « salaire » serait augmenté en fonction des recherches effectuées.

Il y aurait, en outre, d'autres critères permettant d'augmenter ce « salaire ».

je suis d accord avec toi mais , qui finançerait ce systhème ? on en revient toujours au mème , tout -est faisable mais , il faut de l argent ? la solidaritèe n ' est pas la tasse de thè de tout le monde , alors ?

non c est de la solidaritè

LE MERLE

Tenter de donner la définition la plus précise à une action est important. Mais effectuer cette action, si elle s'avère indispensable, est plus important encore.

solutionner en contentent tous le monde est a mon sens illusoire ?

LE MERLE

Effectivement, on ne peut pas contenter tout le monde, tout le temps.

Mais on peut toujours essayer de faire respecter une justice minimum, dans la mesure du possible.

Surtout si, au bout du compte, tout le monde est gagnant.

je suis d accord avec toi mais , qui finançerait ce systhème ? on en revient toujours au mème , tout -est faisable mais , il faut de l argent ? la solidaritèe n ' est pas la tasse de thè de tout le monde , alors ?

LE MERLE

Alors ?

Il y aurait de l'argent car beaucoup de contribuables refuseraient ou seraient dans l'incapacité d'effectuer le « travail anti-pauvreté ». Ils verseraient donc de l'argent, tel n'importe quel impôt.

Il y aurait de l'argent car pour fonctionner, notre système, normalement, n'a besoin d'aucun salarié. Les postes étant tenus par des « volontaires ». Ces contribuables remplaceraient leur participation fiscale par des heures d'activité au service exclusif des pauvres.

Il y aurait de l'argent car notre système est économe, c'est-à-dire qu'il ne requiert aucune « publicité » pour faire connaître son action, aucune dépense de prestige dont ont besoin les politiques pour prouver qu'ils existent, etc.

Il y aurait de l'argent car beaucoup de dépenses seraient remplacées par des contributions fournies directement en nature. La philosophie du système étant qu'il y ait le moins d'argent possible en circulation.

Il y aurait de l'argent car la collecte des fonds seraient effectuée « gratuitement » par les services fiscaux, lesquels existent déjà. Pas besoin de bureaucrates supplémentaires. Il suffirait de modifier quelques logiciels.

Il y aurait de l'argent car les entreprises qui ne fourniraient aucun produit ou service nécessaires aux pauvres, verseraient de l'argent en compensation, tel n'importe quel impôt.

Il y aurait de l'argent car les producteurs agricoles auraient la possibilité, sous certaines conditions, d'écouler une grande partie ou la totalité de leurs surplus à un prix « plancher ». L'équivalent monétaire étant garanti par ce système étatisé.

Et si on évite des dépenses :

-+-=+

Il y aurait de l'argent car nombre d'allocations variées, aujourd'hui disséminées dans un maquis d'aides touffu, coûteux et incapable de remplir leur mission de secours d'une façon complète, entrerait dans le budget de notre système anti-pauvreté. Ces fonds deviendraient donc « disponibles ».

Etc.