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Paris : les squatteurs de la place des Vosges expulsés.


PASDEPARANOIA

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La trentaine d'ex-squatteurs expulsés samedi matin de l'hôtel particulier de la place des Vosges qu'ils occupaient depuis un an, dans le IVe arrondissement parisien, ont quitté les lieux dans le calme vers midi. Aucune interpellation n'a été effectuée, selon une source policière.

La police a utilisé des grenades lacrymogènes samedi matin à Paris contre les ex-squatteurs de la place des Vosges et leurs partisans, qui tentaient de forcer l'entrée de l'hôtel particulier dont ils ont été expulsés à l'aube, a constaté une journaliste de l'AFP.

Après l'expulsion, réalisée vers 7h30, «sans incident» selon la préfecture de police, une cinquantaine de personnes, ex-squatteurs, syndicalistes et militants associatifs, ont manifesté autour de l'hôtel particulier pour montrer leur désaccord.

Ils ont notamment coupé la circulation dans la rue Saint-Antoine (IVe arrondissement) voisine, avant de revenir devant une entrée du bâtiment, rue de Birague.

Là, ils ont tenté de forcer l'entrée de l'hôtel particulier, gardé par la police, en repoussant les agents. Bousculés, ces derniers ont fait usage de grenades lacrymogènes pour se dégager. Cinq fourgons de CRS en tenue d'intervention sont ensuite arrivés en renfort, alors que les manifestants se couchaient au milieu de la rue vers 11H30, selon la même source.

L'hôtel particulier était occupé depuis un an

L'application de la décision de justice n'a pas traîné. La police a procédé tôt samedi matin à l'expulsion des squatteurs de la place des Vosges à Paris. La cour d'appel de Paris avait ordonné vendredi l'expulsion sans délai des squatteurs membres du collectif Jeudi Noir qui occupent depuis un an un somptueux hôtel particulier de la place des Vosges à Paris (IVe arrondissement), expulsion assortie du versement d'indemnités d'environ 80 000 euros.

La police est arrivée vers 7 heures et a «défoncé la porte d'entrée», a assuré la porte-parole, Margaux Leduc.

«Pour l'instant, on est toujours chez nous. Mais il y a des messieurs en bleu autour de moi, c'est assez bizarre. (...) Il y a 15 CRS dans mon escalier, un dans ma chambre», a ajouté la porte-parole. Elle a indiqué sa volonté de rester dans le bâtiment «tant que c'est possible», en faisant intervenir l'avocat du collectif afin de faire jouer tous les recours légaux.

Une trentaine de squatteurs avaient envahi en octobre 2009 cet hôtel particulier d'environ 1 500 mètres carrés inoccupé depuis 1966, un vrai «scandale alors que la capitale manque cruellement de logements», dénonce Jeudi Noir. Mais la propriétaire des murs, Béatrice Cottin, 88 ans, ne l'a pas entendu ainsi. Elle a attaqué les squatteurs en justice pour obtenir leur expulsion.

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