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Merkel: "échec" du modèle multiculturel


Ardechois07

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Membre, Dégonfleur de baudruches, 68ans Posté(e)
Dinosaure marin Membre 24 125 messages
68ans‚ Dégonfleur de baudruches,
Posté(e)

Alors si je vie en banlieue Parisienne par exemple,que je n'ai pas de travaille MAIS que j'en recherche,je déménage ailleurs,là ou il y aurais plus de travaille,là ou la vie serais un peu moins cher,rien que pour le logement,le déménagement est justifier .

Ah oui où ça ?

Et un déménagement c'est gratuit ?

Dans la série des aventures de Yakafokon : "Yakafokon change de quartier pour trouver du boulot":gurp:

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Membre, 47ans Posté(e)
galadria47 Membre 2 053 messages
Baby Forumeur‚ 47ans‚
Posté(e)

Je ne peut parler que de mon expérience personnel,avant de gagner ma vie convenablement (tout est relatif) ,j'ai aussi galérer méchant,mon papa n'aimer pas trop ma présence,aussi,dès mes 18 berges,il à eu l'idée génial de me foutre à la porte et durant près de 2 ans,j'ai était sdf .

Pour m'en sortir,j'avais deux options ,soit j'allais vendre du shishon ou cambrioler les gens,ou soit je prenait mon mal en patience en trouvant un foyer dans une ville et en trouvant du travaille ,chose que j'ai fait .

J'ai trouver du travaille à l'usine et je me taper un max d'heures sup en 3/8 afin de procéder par ordre,j'ai donc payer mon permis en premier pour m'offrir plus d'opportunité et ma situation pouvez changer dans le pire aussi,la voiture une fois acheter,me donner une chance de ne pas pioncer dehors si cela m'arriver.. Heureusement,je suis rester suffisamment dans mon foyer pour mettre des sous de coté et au bout de quelques mois,j'ai eu mon premier logement ..

Par la suite,j'avais envie de me garantir un revenue et sortir de l'assistanat ,j'ai donc étudier le PHP et le HTML /XHTML afin d'en faire mon métier.. aujourd'hui,j'ai 33 ans (en juillet) et je suis,professionnellement,un homme accomplie ..

Donc,les excuses de ces personnes ne m'intéresse pas,ceci peut marcher avec toi ou d'autre mais pas à moi ,moralité,quand ont veut ont peu..

Seulement,si ils commencent à entrer dans le trafique et donc l'argent facile,pourquoi irais t'ils travailler ? ,ils gagnent bien plus que nous !!!

Bien sur,se qui sauve les meubles ,c'est qu'il y en a qui essaye de se sortir les doigts du cul et donc .

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  • 4 semaines après...
Membre, Forumeur patriote, Posté(e)
Napo Membre 2 346 messages
Forumeur patriote,
Posté(e)
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Membre, forumeur révolutionnaire, 51ans Posté(e)
transporteur Membre 23 297 messages
51ans‚ forumeur révolutionnaire,
Posté(e)

En Europe, le pays sociologiquement le plus multiculturel est, de loin, la France. Peu de pays ont réussi à faire vivre en bonne intelligence des gens d’origines aussi diverses que les Bretons, les Corses, les Juifs russes, les Alsaciens, les Pieds-Noirs, les Africains, les Basques, les Italiens, les Algériens, les Poitevins, les Bourgignons ou les Arméniens. Je ne vais pas tous les nommer : toutes les familles françaises sont issues de ces mélanges à des degrés divers, et cela ne choque personne. Chacun a eu la possibilité d’amener ses gènes, sa musique, sa cuisine, ses idées et même sa religion, c’est ce qui fait que, relativement à notre taille, nous restons un pays influent. […]

Tout le monde trouve que l’histoire d’Ernest Renan sur la Nation comme désir de vivre ensemble sur un territoire donné est devenu ringard, mais je trouve que c’est un concept très fort, et qui marche, plus que jamais. La plupart des pays européens sont en train de réaliser que la seule façon d’intégrer tous les habitants de façon harmonieuse reste le modèle français d’intégration. Une nation qui n’est pas basée uniquement sur le sang ou l’appartenance ethnique, mais sur une pratique collective, est sujette à moins de tensions. Pour le formuler autrement : le multiculturalisme à la française ou l’américaine est le moyen le plus efficace de gérer la diversité.

La société néerlandaise a réussi à survivre aux conflits entre religieux et laïques du début du 20e siècle en se divisant en piliers afin d’éviter la guerre civile. C’est ce qu’on appelle le compartimentage (verzuiling). Alors qu’en France les laïques ont gagné contre la puissante Église catholique et ont imposé la laïcité telle qu’on la connaît, aux Pays-Bas aucun des quatre groupes principaux (socialistes, catholiques, protestants et libéraux) n’a eu la force de dominer les autres. Le pouvoir politique a donc été partagé équitablement, ainsi que la plupart des lieux de pouvoir et des prérogatives étatiques (santé, éducation, médias, partis politiques, etc.). Chacun est resté dans sa communauté, et les tensions sont restées gérables.

Le pays s’est ensuite fortement sécularisé, à tel point que les chrétiens se sont retrouvés en minorité à partir des années 1970. L’idée d’un multiculturalisme néerlandais a été lancée par ces mêmes chrétiens : cela permettait certes de gérer les travailleurs marocains et turcs qui venaient construire le pays, mais aussi de revendiquer pour eux-mêmes une grande part du pouvoir, largement supérieure à leur assise réelle dans la société. Puisque la société néerlandaise est multiculturelle, il faut respecter ses différentes composantes, en particulier les chrétiens. On a donné de l’argent aux migrants, qu’ils construisent des mosquées et y restent, et surtout qu’ils ne se syndiquent ni ne s’investissent en politique, et tout le monde était content ainsi.

Dans la réalité, donc, la société néerlandaise n’a jamais été multiculturelle. En tout cas pas au sens originel, et certainement pas au sens français du termeIl y a eu cohabitation entre plusieurs groupes religieux et ethniques, mais la culture nationale et les lieux de pouvoir ont toujours été dominés par les élites hollandaises traditionnelles, surtout protestantes d’ailleurs. Il ne serait venu à l’idée de personne de réellement faire de la place pour les Turcs et les Marocains. Le multiculturalisme néerlandais ressemble plus à une forme douce d’apartheid qu’à un creuset, avec plusieurs catégories de citoyens dont le degré de participation à la culture ou à la politique est déterminé par leur origine ethnique ou religieuse.

Ce modèle a d’ailleurs été remis en question depuis une dizaine d’années. On a reproché à la gauche et aux « multiculti’s » d’être naïfs, de sous-estimer l’échec de l’intégration des Turcs et des Marocains (regroupés sous le terme de « musulmans »), et d’avoir honte de la langue et de la culture néerlandaises. C’est vrai qu’on n’a jamais trop demandé aux Turcs ou aux Marocains de maîtriser la langue et de participer à la vie de la cité, et qu’eux-mêmes ont vite renoncé à faire de l’entrisme.

Dans les faits, ce constat d’échec a surtout servi à humilier les migrants et récolter les voix des Néerlandais des classes inférieures qui se sont empressées de voter pour Pim Fortuyn ou Geert Wilders. Les mesures d’intégration prises par les différents gouvernements de droite ont surtout eu pour effet d’humilier des groupes déjà fragilisés par le chômage et les discriminations. La société batave (samenleving en néerlandais, littéralement le « vivre ensemble ») n’a nullement profité de cette politique musclée.

Qu’on présente encore le « multiculturalisme » néerlandais comme un échec m’énerve à un point que vous ne soupçonnez pas : non seulement la vieille élite blanche masculine protestante hollandaise n’a jamais partagé le pouvoir ni ouvert la culture nationale aux minorités, mais elle a même énormément ralenti le processus naturel d’intégration des différents groupes et cultures par ses actions. Par contre dire que l’apartheid à la hollandaise est un échec, c’est une évidence. Les apartheids sont à terme tous condamnés, où qu’ils soient.

http://themicronauts.wordpress.com/2011/03/05/le-multiculturalisme-est-une-reussite/

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