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l'immortalité


femzi

etre eternel  

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Membre, 107ans Posté(e)
elmourouji Membre 18 611 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)
j'avoir pas compru.

Mesurer les choses en fonction des dimensions et critères terriens, c'est se sous estimer et ne pas se classer à la hauteur de sa vérité. L'homme a une dimension immensément infinie, céleste. La portion de sa vie sur terre est comparable à un segment sur une droite. Les univers sont un semblant de poussière dans la création, et la terre est un semblant de poussière dans les univers.

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Membre, 46ans Posté(e)
SN3 The last. Membre 6 166 messages
Baby Forumeur‚ 46ans‚
Posté(e)

Gènes économes

¿ Descendons encore d'un cran, au niveau des gènes, cette fois. Sont-ils concernés par le vieillissement, eux aussi?

¿ C'est l'objet d'une autre révolution scientifique. On entrevoit la possibilité d'une «prolongation génétique de la vie». Des résultats déterminants ont été obtenus au cours de ces dix dernières années sur les gènes dits «du vieillissement». Il semble (en tout cas chez des organismes tels que des levures, des vers, la mouche drosophile) que trois catégories de gènes accélèrent ou ralentissent le vieillissement: 1) ceux qui «allument» ou «éteignent» les processus de mise en réserve ou d'utilisation d'énergie; 2) ceux qui activent les processus antioxydants protégeant les cellules contre les radicaux libres; 3) ceux qui régulent et réduisent l'usure de la mitochondrie, la petite chaudière de nos cellules.

¿ L'une des découvertes a été justement faite avec le petit ver dont nous parlions par Cynthia Kenyon de l'Université de Californie à San Francisco, une chercheuse qui, soit dit en passant, semble avoir appliqué sur elle ses propres découvertes, car elle ne fait pas vraiment son âge¿

¿ Elle mérite, en effet, qu'on parle d'elle en premier. En 1993, cette scientifique a réussi à plus que doubler la durée de vie de ce petit ver, passant à 45 jours au lieu de 18 jours pour les vers normaux8. Pour cela, elle a modifié un gène de l'animal (appelé IGF-1): celui-ci ordonne la fabrication d'une protéine qui joue le rôle de récepteur de l'insuline et de son «cousin», le facteur de croissance IGF-1.

¿ éa se complique¿

¿ Mais non. Ces deux substances, l'insuline et le facteur de croissance, agissent comme des messagers chimiques d'un bout à l'autre du corps (par exemple, quand une cellule de muscle est contactée par de l'insuline, elle augmente sa consommation de glucose ou le stocke pour un usage ultérieur). Si on supprime ce fameux gène, la cellule n'est plus sensible au message de l'insuline. En somme, ce gène place le corps soit dans un mode d'économie, soit dans un mode d'utilisation immédiate. Eh bien, en le modifiant vers le mode «économie», on a réussi à prolonger de plus de 50 % la durée de vie de l'animal.

¿ Bon. C'est un petit animal qui ne possède pas plus d'une dizaine de milliers de gènes. Nous, nous ne sommes pas des vers de terre, et nous en avons trois fois plus.

¿ Parfaitement. Mais on travaille maintenant sur les gènes de la souris, puis de l'homme, et on pense que l'on pourrait modifier la vitesse de vieillissement d'ici à vingt ans.

¿ Aurait-on trouvé le gène du vieillissement?

¿ Non. Plutôt une sorte de chef d'orchestre qui agit sur des gènes liés au métabolisme énergétique, donc à la capacité du corps à s'oxyder. Connaître les autres chefs d'orchestre génétiques serait précieux pour ralentir le vieillissement. Or on vient d'en découvrir certains grâce à un étonnant phénomène mis en lumière dans les années 19309: en réduisant d'environ 40 % le nombre de calories consommées par jour par des rats, on a prolongé leur durée de vie de 20 à 40 %. L'influence de la restriction calorique sur la longévité a ensuite été vérifiée sur des organismes vivants aussi divers que des levures (70 % de vie en plus!), des souris, des vers, des araignées, des poissons ou des mouches¿

¿ ¿ et sur l'animal humain?

¿ Une majorité de chercheurs estime que cela est aussi valable chez l'homme. Ce qui reviendrait pour nous, si nous voulons obtenir des résultats significatifs sur l'allongement de la vie, à consommer 1 700 à 1 900 calories par jour au lieu de 2 300 pour la normale (certains allant jusqu'à 3 500, voire 4 000 dans le cadre de consommations excessives). Des travaux récents10 ont permis d'identifier un gène11 impliqué dans ce phénomène qui agit comme un interrupteur moléculaire pour «allumer» ou «éteindre» d'autres gènes, mettre le corps en veilleuse et le protéger des radicaux libres. L'organisme se croyant stressé, et en quasi-famine, baisse ses feux pour survivre plus longtemps et, ce faisant, vieillit moins vite. En manipulant ce gène chez la levure et notre petit ver C. Elegans, on a augmenté de 30 à 50 % la durée de vie de ces organismes.

Source

En bref, l'immortalité pourrait devenir une réalité. Quand à la question de la vouloir ou pas, je n'en sais rien.

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